La Machine à assassiner

Chapitre 21Un coup de maître de M. Lebouc et ce qui s’ensuivit

 

L’événement était réel : la poupéeavait été arrêtée par M. Lebouc. Retournons dans le cabinet deM. Bessières, chef de la Sûreté générale, que nous trouvonsaccablé à la suite d’une scène des plus désagréables pour sonamour-propre et des plus funestes pour son ambition, scène qu’ilvient d’avoir avec son ministre, avant la réunion du conseil decabinet qui se tient en ce moment en bas, dans le salon dela place Beauvau.

Tout à coup sa porte s’ouvre etl’huissier n’a pas le temps de prononcer une parole. Cette portelui est refermée sur le nez. M. Lebouc est en face deM. Bessières !… Ses yeux brillent, son teint s’enflamme,ses cheveux sont en désordre, et sur tout cela il y a un air devictoire qui doit être des plus inquiétants pour ceux quiconnaissent les victoires de M. Lebouc qui sont généralementdes victoires à la Pyrrhus, c’est-à-dire suivies de lendemainsdésastreux.

Aussi, malgré toute cette apparenceglorieuse, ce n’est pas seulement avec inquiétude queM. Bessières accueille M. Lebouc, mais encore aveccolère.

« Ah ! vous revoilà,vous !… Lebouc, je ne sais pas ce que vous allezm’annoncer…

– Quelque chose d’étonnant,monsieur le directeur !…

– Mais avant tout, je tiens à ceque vous me disiez si oui ou non, vous êtes pour quelque chose dansles articles de presse qui visent les soi-disant scandales deCorbillères sur lesquels je vous avais ordonné l’autre jour degarder le plus grand silence !

– Ces scandales de Corbillères,c’est moi qui les ai dénoncés, prononça à haute et intelligiblevoix M. Lebouc, et ces articles de presse, c’est moi qui lesai écrits !…

– C’est vous qui signezXXX !…

– Moi-même ! monsieur ledirecteur ! N… de D… !

– Ah ! patron ! moi j’enai assez d’être M. Lebouc émissaire, de travaillertoujours pour les autres, de n’en tirer ni gloire ni profit, maisla plus répugnante ingratitude !… Toujours sacrifié !… Ettoujours prêt au sacrifice !… Telle a été la devise que l’onm’a imposée depuis des années !… eh ! bien, je ladéchire !… je ne demande pas mieux que de vous servir,moi !… servir la police de son pays sans laquelle il n’est pasde justice possible, c’est une noble tâche !… mais je ne veuxpas en être écrasé !…

« J’avais mal débuté dans lavie !… Un jour est venu où je me suis rangé à vos côtés parceque vous êtes les plus forts !… Hélas ! vous me l’avezbien prouvé !… Cette force, elle n’a pas cessé de s’exercercontre moi !… Alors, je me suis dit : il y a quelquechose de plus fort que la police, c’est la presse ! Et je mesuis fait journaliste !

– Lebouc, vous êtes un âne !…Je vous aimais encore mieux quand vous étiez Lebouc… Vous ne savezpas ce que vous avez fait, Lebouc !… Vous avez si bientravaillé que demain je ne serai plus là pour vousdéfendre !…

– J’y serai, moi, monsieur, j’yserai avec la grande presse !… Monsieur Bessières !… noussommes intangibles !… je vous apporte la victoire !… jevous apporte la poupée sanglante ! »

M. le directeur se leva commegalvanisé :

« Ah ! Lebouc ! si vousaviez fait ça !…

– Eh bien.

– Eh bien, c’est alors que nousserions vraiment forts !…

– Soyez donc satisfait, patron,elle est là !…

– Où ?

– Maintenue par une demi-douzained’agents, au fond d’une auto, rue des Saussaies !…

– Allez lachercher !…

– Je vous la fais apporterici ! »

M. Lebouc s’absenta quelquessecondes pour donner des ordres. M. Bessières était dans uneagitation fébrile… La poupée, c’était le salut !… Avec lapoupée, il tenait tout le monde !… Ceux qui en voulaient etceux qui n’en voulaient pas !…

Il devenait le maître de lasituation !… Ce sacré Lebouc ! tout de même ! onavait fini par en faire quelque chose !…

Lebouc rentra :

« On vous lamonte !…Avez-vous téléphoné au ministre ?

– Non ! pas encore !…Vous comprenez que je veux la voir d’abord !… mais commentl’avez-vous arrêtée ?… On dit que c’est une mécaniqueredoutable !…

– Terrible, monsieur ledirecteur ! mais il n’y a rien de terrible pour un âne…surtout quand cet âne se double d’un bouc ! fit Lebouc quiprenait sa revanche !

– Enfin vous ne l’avez pas arrêtéeà vous tout seul ?

– À moi tout seul, monsieur ledirecteur !… et de la façon la plus simple du monde !… Jerôdais autour des murs des Deux-Colombes quand j’ai vu unsingulier individu s’en approcher… Il prenait toutes sortes deprécautions et avait une façon tout à fait particulière d’allongerle pas, sur un certain rythme, un pas dansant qui excita au plushaut point ma curiosité… Soudain, il tourna la tête… je vis bienson profil, son masque tel qu’on l’a décrit, où il n’y a devraiment vivant que les yeux… Enfin, il faut vous dire que depuisdes jours et des jours, je ne pense plus qu’à la poupée !… Unsecret instinct me cria : « C’est elle !… Ellevient rejoindre ses complices aux Deux-Colombes ! »Je n’ignorais rien de ce qu’on avait raconté d’elle… de sa forceextraordinaire… de ses poings mécaniques qui vous frappaient commedes catapultes !… Je me dis : il faut la surprendre…l’étourdir ou la démolir… la mettre d’un coup en état d’inférioritéabsolue, et elle va se briser comme une paille !…

« Alors je me suis souvenu qu’avantde m’engager dans l’honorable administration policière, j’avais étéquelque peu mauvais garçon et bien connu, ma foi, pour mes coups detête ! Quand je parle de « coups de tête », monsieurle directeur, je ne parle pas au figuré, mais bien au physique…c’est ce que nous appelions alors dans la partie le coup debélier, ou encore le coup de Garibaldi !… Je mesuis demandé même à un moment si je n’allais pas lui fairebouffer de la tête de cochon (c’est comme ça que nousappelions le coup de tête dans la figure)… mais je me suis arrêtéau coup de tête dans le ventre. et je m’en suis bien trouvé !…Ah ! pour ça ! je l’ai biendogué !

« J’avais pris mon élan !… jesuis arrivé sur lui comme la foudre !… Ma tête a porté enplein dans le centre de sa mécanique et il a été comme soulevé deterre… Il est retombé sur le dos, les quatre pattes enl’air !… Et alors ! et alors !… alors, ce qui s’estpassé, voyez-vous, monsieur le directeur, ça a été plutôtrigolo !…

« Ce particulier-là, quand il estsur le dos, il est comme un crabe !… il ne peut pas serelever !…

« Il s’agite, roule de droite, degauche, tourne sur lui-même, décoche dans le vide des coups depoing et des coups de pied à défoncer des murs… Mais il n’y a qu’àse garer… et à lui recoller la tête par terre quand il fait mine dese soulever…

« Quand je me suis rendu compte deça, j’ai pris tout mon temps, et du bon temps !… et je l’aibien fait enrager, vous savez !… comme un gosse qui s’amuseavec un crabe sur la plage, je vous dis !…

« J’avais envoyé un moutard quipassait me chercher des cordes à l’Arbre-Vert… Il est revenu avecune auto qui venait d’arriver et le père Philippe, lebourrelier !… Les gens de l’auto, le père Philippe et moi nousavons réussi à passer à la poupée des cordes sous les bras et nousl’avons traînée comme ça jusque dans l’auto, toujours sur ledos !

« Quand les gens de là-bas ont vuque cette espèce de mécanique qui ne cessait de gigoter était bienla poupée sanglante… ils ont voulu lui casser la figure !Mais… moi, j’ai dit : « Ne me l’abîmez pas !… Ellem’appartient ! » Et voilà comment nous vous l’avonsrapportée, monsieur le directeur !… Maintenant, elleappartient à la justice et aux savants ! et, ma foi, on neviendra plus nous dire qu’elle n’existe pas ! Tenez !… jeles entends qui la traînent… la voilà. »

M. Bessières ouvrit lui-même laporte et les agents traînèrent jusqu’au milieu de son cabinet unegrande poupée terriblement ficelée, ligotée, enchaînée, liée demenottes, étendue sur le dos et dont les yeux grands ouvertssemblaient jeter feu et flamme !

Tous la considéraient maintenant ensilence, penchés sur le phénomène et n’osant y toucher…

Après quelques secondes de ce spectacleexceptionnel qui lui faisait bondir le cœur, M. Bessières seprécipita à son bureau, décrocha l’appareil téléphonique et demandala communication avec le chef du cabinet particulier duministre.

« Allô ! Allô ! c’estvous, monsieur Tristan ? Je désirerais dire un mot àM. le président… Vous dites ?… Ces messieurs sont auconseil ? Écoutez, voici de quoi il s’agit. J’ai arrêté lapoupée !… Hein !… Parfaitement ! la poupée… Oui, lapoupée sanglante ! On me l’a apportée dans mon cabinet !…Vous dites ?… Ça vaut la peine, n’est-ce pas ?… Oui,allez trouver M. le Premier ! J’attends àl’appareil. »

Il attendit trois minutes ; laporte s’ouvrit et le chef du cabinet particulier seprécipita :

« Le ministre arrive ! Il veutvoir lui-même ! Oh ! très curieux. Quelle drôle debête !… Mais vous ne pouvez pas la laisser comme ça parterre ! M. le Premier va l’interroger. Redressez-la unpeu !

– Très dangereux ! fitentendre la voix rogue de M. Lebouc, qui n’était point contentdu tout que son nom n’eût pas encore été prononcé.

– Quoi ! très dangereux !Voilà un bonhomme d’automate qui est ficelé comme une saucissond’Arles ! Nous sommes dix ici !… et vous avezpeur !

– Ce n’est pas que j’aie peur,déclara M. Lebouc dans un grognement des plus déplaisants,mais permettez-moi de vous dire…

– Assez ! Taisez-vous, Lebouc,ordonna M. Bessières. M. le chef de cabinet a raison. Leprisonnier ne peut comparaître devant M. le Premierdans cette position ridicule. Déliez-lui au moins les jambes etredressez-la.

– Oh ! Lafoorme ! ricana lugubrement cet entêté de Lebouc… lafoorme ! »

Obéissant aux ordres de leur chef, lesagents avaient déjà libéré les pieds de la poupée et l’avaientredressée.

Mais elle n’eut pas plus tôt recouvréson équilibre, ses semelles n’eurent pas plus tôt touché le parquetque, comme le géant Antée, lequel retrouvait toutes ses forceschaque fois que, glissant des bras d’Hercule, il touchait la terre,la poupée, déployant une force effrayante, faisait sauter les liensqui la retenaient encore, bondissait, traversait littéralement laporte qui ne résistait pas plus qu’une feuille de carton, passaitsur le corps de M. le ministre qui, dans le moment même,accourait pour voir, lui aussi, le phénomène, secouait la grapped’agents qui, désespérément, s’étaient accrochés à elle, filaitcomme une flèche par le couloir de gauche (celui de droite quiconduisait à la rue des Saussaies étant encombré et défendu par leshuissiers), se jetait dans la cage d’un étroit escalier comme on sejette dans un gouffre, rebondissait, retrouvait d’autres couloirs,traversait comme une trombe le cabinet désert de M. le chef decabinet, surgissait dans le grand cabinet de M. le Premier, oùtous les ministres, fébriles, à qui leur chef venait d’apprendre legrand événement, attendaient des nouvelles de la poupée ! Ehbien, elle leur en donnait elle-même, des nouvelles !… en lesbousculant horriblement et en les frappant d’épouvante, puis elletraversait encore la salle où attendait la presse, dont quelquesreprésentants conservèrent longtemps le souvenir de cet ouraganautomatique, franchissait en deux bonds le vestibule, sautait dansla cour et s’élançait sur le siège de l’auto particulière duprésident du Conseil qui se tenait prête à partir.

Avant même qu’on eût pensé à s’opposer àcette audacieuse manœuvre, l’auto franchissait la grille de lacour, saluée par le concierge galonné qui refermait cette grillederrière elle.

L’auto enfila à tout allure la rueSaint-Honoré… après avoir passé, sans s’y arrêter comme il luiarrivait souvent, devant l’Élysée ; mais à ce moment, derrièreelle, de la place Beauvau et de la rue des Saussaies, desbicyclettes, des motocyclettes et tous les taxis qu’en quelquessecondes les agents avaient pu réquisitionner parmi ceux quipassaient ou stationnaient dans les environs se ruèrent à sapoursuite.

C’est dans ce moment-là aussi que troismessieurs fort solennels descendirent d’une auto devant la grilledu ministère et, s’adressant au concierge qui ne voulait pas leslaisser passer, déclaraient par la bouche de M. Ditte, doyende l’École de médecine :

« Monsieur, nous désirerions voirle ministre !

– Oh ! monsieur, c’estabsolument impossible pour le moment !… M. le ministre nepeut recevoir personne !… Du reste, ces messieurs sont rentrésen conseil, vient de me dire l’huissier qui m’apportait lesordres.

– Monsieur !… nous sommesdélégués par l’Académie des sciences pour venir examiner la poupéesanglante qui, paraît-il, vient d’être arrêtée !… Cettenouvelle, qui nous a été transmise par les soins de M. lePremier lui-même, doit être exacte, si nous en jugeons d’aprèsl’émoi de tout le quartier !…

– Monsieur, cette nouvelle étaitexacte il n’y a encore qu’un instant !… mais elle ne l’estplus !… La poupée sanglante vient de sortir d’ici !…c’est moi-même, hélas ! qui lui ai ouvert lagrille !…

– La poupée sanglante est sortied’ici ?

– Oui, monsieur ! dansl’auto du ministre !… Je ne pouvais pas le prévoir,n’est-ce pas, monsieur ?

– Messieurs, s’écria M. Ditte,je crois qu’on se moque de nous !… Retournons àl’Institut ! »

Pendant que ces martyrs de la scienceregagnaient leurs augustes pénates à pied, car ils ne retrouvèrentplus leur taxi, la poursuite continuait derrièreGabriel !…

Au coin de la rue Saint-Honoré et de larue Boissy-d’Anglas, il y eut un embouteillage peu ordinaire dontla poupée profita en passant carrément sur le trottoir, au milieudu hurlement des piétons qui s’écrasaient contre lesmurs.

Puis elle remonta vers la Madeleinequ’elle contourna et arriva à une allure de bolide dans les autobusMadeleine-Bastille qui stationnaient là en attendant leur tour dedépart, à la tête de ligne.

L’un d’eux fut secoué solidement sur sabase et fut endommagé ; l’auto du ministre sortit de cettecollision à peu près en miettes ; quant à la poupée, elleparut être projetée vers un autre autobus que son chauffeurcommençait à mettre en marche.

La douzaine de voyageurs qui s’ytrouvaient déjà virent avec épouvante cette espèce de mécaniquehumaine qu’aucun choc ne semblait entamer, bondir à la place dureceveur qui fut rejeté comme une loque sur la chaussée.

Déjà, la ruée des poursuivants accouraiten criant :

« La poupée ! lapoupée ! »

Ce fut un sauve-qui-peut général. Aurisque de se rompre les membres, les voyageurs sautèrent hors duvéhicule qui, heureusement, n’était pas encore tout à faitlancé.

Cependant, sur la plate-forme arrière,un vieux monsieur à cheveux blancs, qui n’avait pu se résoudre à« descendre en marche », pleurait comme un enfant enagitant son parapluie comme un drapeau noir.

Le receveur n’avait pas eu le temps demonter, de telle sorte que le vieux monsieur blanc se trouvait seulavec la poupée vers laquelle il se retournait de temps en tempspour se remettre à crier, pleurer de plus belle, la bouche torduecomme un moutard que l’on arrache à la mamelle !

Ayant remonté le boulevard de laMadeleine et une partie de celui des Capucines, accompagné declameurs de tout un peuple qui se garait sur les trottoirs tandisque l’autobus renversait tout sur la chaussée, Gabriel tournabrusquement derrière l’Opéra, prit la rue Lafayette qu’il fitremonter à son terrible char comme une trombe.

Au coin de la rue duFaubourg-Montmartre, il y eut une telle salade de véhicules quel’autobus se trouva quelques secondes comme en suspens. Allait-ils’effondrer, allait-il retrouver son équilibre ? Il retrouvason équilibre, mais un agent à motocyclette arriva brusquement àhauteur de la poupée et, la visant bien en face, lui déchargea sonbrowning à travers le corps.

Il ne lui produisit pas plus d’effet,apparemment, que s’il l’avait rafraîchie avec unvaporisateur. Cependant, toutes les balles ne furent pasperdues ; l’une d’elles, après avoir traversé le corps deGabriel, traversé l’autobus dans toute sa longueur, finit partraverser le désespéré vieillard à barbe blanche qui bascula ducoup et vint s’échouer sur la chaussée.

C’est ce qui le sauva !…

Sans quoi, il n’eût pas échappé à lacatastrophe finale qui était proche… tandis qu’il pouvait encoreespérer, dans son malheur, que les soins d’une épouse chérie etd’une fille dévouée l’arracheraient au trépas…

La redoutable voiture (cet obus à roues,comme on a dit depuis) lâcha la rue Lafayette à la hauteur de lagare de l’Est pour redescendre le boulevard Magenta, avaler laplace de la République, bondir jusqu’à la Bastille, enfiler leboulevard Diderot ! C’est là que la catastrophe que nousannoncions tout à l’heure se produisit !

On était en train de construire au coinde ce boulevard un de ces immeubles magnifiques que l’architectured’après-guerre, qui est fort pressée, offre d’un bout à l’autre duterritoire à notre admiration.

Ces sortes de maisons s’élèvent avec unerapidité de décors, sont épaisses d’une largeur de brique,consolidées d’un peu de ciment, moins armé qu’on ne l’affirme, etaussi hautes que les autres (six ou sept étages), aussi belles carelles comportent de charmants ornements en plâtre que l’on nesaurait demander à la pierre (à cause de la main-d’œuvre) ;seulement, il faut bien le dire, elles sont moinssolides…

Un autobus comme celui que menaitGabriel, lancé de main de maître dans ce chef-d’œuvre, après unemagnifique embardée où il semblait prendre un dernier élan, çadevait donner du vilain !…

Cela donna d’abord un coup de tonnerre…Puis il y eut un nuage épais qui se répandit sur tout lequartier.

Quand ce nuage se dissipa ; il n’yavait plus de maison… il n’y avait plus qu’un entassement dematériaux informes… un prodigieux gâteau en plâtre fouetté aumilieu duquel on chercha la poupée… mais on ne l’y trouvapas…

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