Le Forban noir

Chapitre 16La vengeance.

Alain s’était élancé à la rencontre desassaillants. Sa carabine avait fait feu une première fois, jetantun homme à terre. Derrière lui, ses compagnons arrivaient. Ilssaluèrent d’une salve les agresseurs. Trois de ceux-ci roulèrentsur le pont.

« Hardi ! cria le capitaine.Jetons-les à la mer. »

Les bandits avaient reculé. Ils n’étaient plusen force. Ils rétrogradèrent jusqu’au bordé.

Mais, alors, des clameurs s’élevèrent surl’avant. Quatre nouveaux ennemis escaladaient la guibre.

Le docteur fit volte-face et, accompagné dumécanicien, se jeta sur les arrivants. Deux d’entre euxs’abattirent. Les survivants firent face à leur tour.

Le mécanicien chancela. Il avait la cuissegauche traversée par une balle. L’un des pirates qui venaient detomber, blessé comme lui, rampa, le couteau aux dents, vers lesdeux défenseurs de l’avant. Il saisit les jambes du docteur.

Mais le canon d’un revolver s’appuya à sonoreille et lui fit sauter la cervelle.

C’était Pablo qui venait d’accomplir cetteprouesse.

Brusquement le rayon du projecteur s’éteignit.Le Caciquecraignait sans doute d’éclairer trop vivementles siens, et d’en faire des cibles pour le feu des défenseurs dubrick.

Pendant quelques secondes, les yeux, passantde la clarté trop vive aux ténèbres ambiantes, demeurèrent aveuglesde part et d’autre. Alain en profita pour rassembler ses compagnonsen faisceau et les abriter sous le rouf où l’on fit entrerMme Hénault.

Mais les prunelles s’étaient promptementfaites à l’obscurité. On s’aperçut que le jour était beaucoup plusproche qu’on ne l’avait cru. Bien qu’en ces régions, voisines del’équateur, on ne connaisse ni l’aube ni le crépuscule, le lever dusoleil n’en est pas moins précédé d’une clarté diffuse qui, enblanchissant le ciel, revêt la terre d’une lueur spectrale. On putvoir assez clair pour continuer la bataille.

Tout à coup, de l’avant, un homme s’avança,titubant, dont la voix mourante cria aux défenseurs dubrick :

« Ne tirez pas ! C’est moi,Ervoan. »

Et on le vit venir, le simple héros, tel unfantôme, s’accrochant, de ses mains défaillantes, aux cordages,n’ayant plus rien d’humain, rouge de la tête aux pieds, perdant sonsang par vingt blessures.

Il vint jusqu’à la poignée des défenseurs. Unrire atroce écarta ses lèvres. Il dit, hoquetant :

« J’en ai tué… six… Je suis… content…Ai-je racheté ?… Adieu, petit Pablo ! Frère… tu… diras… àla mamm… »

Il ne put proférer une syllabe de plus, ets’écroula, les dents crochetées, avec un flot de sang débordant descommissures. Ses yeux chavirèrent tandis qu’il esquissait un gestereligieux. Il était mort.

« Nous n’avons pas le temps de lepleurer, cria Lân, farouche. Vengeons-le.

– C’est ça !Vengeons-le ! » gronda Joël.

Et, jetant son fusil, le colosse brandit unebarre d’anspect.

Les pirates étaient maintenant au nombre devingt.

Tous ensemble se ruèrent sur la poignée desdéfenseurs.

L’énorme massue tournoya aux mains du géant.Des têtes fracassées laissèrent jaillir leurs cervelles, des nuquesrompues pendirent sur des épaules effondrées. Cinq cadavress’ajoutèrent aux premiers.

Mais les quinze survivants parvinrent jusqu’augroupe.

Les revolvers partirent, grossissant lesanglant monceau.

Hélas ! la résistance était à bout.Quatre bandits s’étaient pendus, tels des bouledogues, aux membresdu titan Joël. Alain venait de recevoir sa troisième blessure, ledocteur Perrot avait laissé tomber son bras droit, cassé par uneballe, le mécanicien se défendait assis, une balafre rayait lejeune front de Pablo, à la racine de ses cheveux noirs. Deux desgabiers gisaient, râlant, dans une mare de pourpre.

Soudain, du yacht un appel strident résonna.C’était un ordre de retraite.

Les pirates tressaillirent et s’arrêtèrent.Quelques-uns, escaladant les bastingages, se laissèrent couler dansles embarcations. Les autres, hésitants, reçurent le dernier feu deLân et de ses compagnons encore debout. Joël en écrasa deux d’unmoulinet, sur le bois du bordé. Un seul ne se résigna pas àfuir.

Avec un feulement de tigre, il fonça sur laligne des défenseurs, renversa le docteur et, bondissant sur Pablosurpris, le jeta à terre, lui posant le genou sur la poitrine.

Le machete de Ricardo Lopez se leva surl’enfant terrassé.

Mais, alors, une main plus prompte, une mainde femme, saisit le métis à la nuque et attira sa tête en arrière.Les yeux du misérable virent étinceler, plus terribles, ceux deMme Hénault, en même temps que son oreilleentendait cette suprême malédiction terrestre.

« Ricardo Lopez, je venge monfils. »

Et, par la bouche entr’ouverte de l’assassin,pénétra la balle du châtiment. Le revolver à poignée d’ivoireargenté avait fait son œuvre justicière.

Il n’y avait plus un seul forban sur le pontde la Grâce de Dieu. Les survivants, huit ou dix à peine,s’éloignaient, à force de rames, du brick pour rallier le yacht,lui-même grondant et se balançant sur l’eau comme un coursier derace qui s’apprête à fournir une course désespérée.

Une stupeur hébétée paralysait les assistantsde cette scène, la dernière, semblait-il, du sinistre drame. Cetteretraite imprévue, ce salut inespéré qui leur venait au moment mêmeoù toute chance semblait perdue, ils ne pouvaient sel’expliquer.

Et, tout à coup, une détonation éclata aularge, devant eux, dans le lit du Rio Nuñez.

Le soleil venait, d’un bond, de prendrepossession du ciel. Pablo, dont le front saignait, leva les deuxbras à la fois, tandis que de sa poitrine convulsive s’exhalait ungrand cri :

« La Némésis. »

Les délivrés se tournèrent, tous à la fois,vers le point de l’horizon du sud que désignaient les regards del’enfant.

Un chapelet de taches blanches y déroulait,sur le firmament très bleu, les flocons d’une fumée. Cette fumée sedétachait, en panache intermittent des cheminées d’un navire qu’onvoyait grossir à vue d’œil.

Et tel était l’intérêt de ce spectacle pourles malheureux voyageurs qu’ils en oubliaient de suivre lesmouvements du Cacique, qui déjà s’éloignait de la rive,qu’ils en oubliaient jusqu’au soin, jusqu’à la douleur de leursblessures.

Pourtant celles-ci ne tardèrent point à serappeler à eux. À mesure que tombait la surexcitation de la lutte,la souffrance la remplaçait et prenait le dessus.

Ils étaient tous atteints, plus ou moinsgrièvement. En outre d’Ervoan, déjà froid, un autre matelot étaitmort, un troisième, les yeux vitreux, exhalait ses derniers soupirsau pied de l’artimon. Alain avait reçu un coup de poignard sous lescôtes ; une balle lui avait emporté un morceau de l’oreilledroite, une autre lui avait labouré l’épaule gauche. Le docteurPerrot avait un bras cassé, une joue tailladée ; le chefmécanicien, couché sur la hanche, ne pouvait plus remuer sa jambe,traversée de part en part, Joël ne comptait pas moins de sixentailles, du sommet du crâne au-dessous du genou ; Pabloavait le front ouvert.

Le pont de la Grâce de Dieu n’étaitqu’une mare de sang.

En proie à un tremblement nerveux,Mme Hénault fixait des yeux dilatés par l’horreursur le cadavre hideux de Ricardo étendu à ses pieds, mort de samain.

Huit autres corps, tordus par les spasmes del’agonie, gisaient, çà et là, à l’avant comme à l’arrière.

À la fin le sentiment revint à la vaillantefemme. Avisant un seau de toile goudronnée accroché à l’un desportemanteaux, elle le laissa glisser jusqu’au fleuve et le ramenaplein d’eau. Alors, faisant toile de tout ce qui lui tombait sousla main, déchirant son mouchoir, ses jupons, elle se prodigua pourlaver les plaies et étancher le sang qui coulait des blessures. Ledocteur, dont le bras droit pendait inerte, la guidait de sesconseils, et Pablo l’aidait à faire les premiers pansements pourarrêter les hémorragies.

Les noirs, ainsi qu’ils l’avaient promis,accouraient de la rive. On voyait leurs pirogues bondir sur lanappe dorée. Ils venaient avec des clameurs gutturales.

Mais, plus prompte qu’eux, la Némésisdévorait l’espace. Tel qu’un lévrier qui rase le sol, le yacht sedessinait fluet et mince. Il paraissait glisser sur l’eau, tant sonallure était rapide, et, dans la pure clarté du matin, on l’eût ditsoutenu par une coulée d’or en fusion. Il venait implacable, prêt àfondre sur la nef des pirates.

Encore quelques minutes, et il serait surlui.

Mais il avait aperçu le brick en détresse.Sans se préoccuper de l’ennemi, il stoppa, et la baleinière sedétacha de son flanc pour accoster la Grâce de Dieu.

Ce fut avec une joie mêlée de larmes que seréunirent les survivants du brick et leurs vengeurs.

Par l’ordre du commandant Le Gouvel, cinqhommes de l’équipage du yacht prirent possession du navire nantais,tandis que les blessés étaient transportés sur la Némésis.L’enseigne de vaisseau avait lui-même complété son équipage à Boképar l’adjonction d’une dizaine de laptots et de deux chauffeursnoirs. Il avait, en outre, amené avec lui un jeune médecin demarine de passage à la station. L’aide-major ne demandait pas mieuxque d’accompagner les vaillants volontaires courant sus au forban.Il trouva ample besogne parmi les blessés de la Grâce deDieu, à commencer par son collègue le docteur Perrot dont ildut extraire la balle, demeurée dans les chairs du biceps droit. Onn’avait que trop de pertes à déplorer. Le jeune praticien fut toutheureux de déclarer à son entourage qu’il répondait de toutes lesguérisons.

On établit donc les valétudinaires dans leschambres du gaillard d’avant, jadis occupées parMme Hénault et sa famille, n’en réservant qu’unepour la vieille dame. Pablo partagea la sienne avec Alain et ledocteur.

Quant aux morts, on les laissa sur laGrâce de Dieu ; on devait les déposer à Boké où ilsrecevraient une sépulture honorable. Le cadavre de Ricardo futconservé pour la confrontation avec ses complices. Quant aux huitautres, comme ils encombraient le pont, le commandant Le Gouvel lesfit, sans façons, jeter au fleuve.

Ils ne méritaient pas de plus dignes cercueilsque les ventres des requins, leurs émules, qui, à ce voisinage del’Océan, remontaient encore assez haut dans les eaux du RioNuñez.

Tout cela n’avait pas été sans retarder lesopérations d’une bonne heure, ce qui avait accordé auCacique un utile répit et lui avait permis de prendrechasse devant la Némésis avec une forte avance.

Il avait même disparu derrière un angle dufleuve, lorsque Le Gouvel, qui venait de causer un instant avecAlain, resté debout malgré ses blessures, jeta cette exclamation decolère :

« Ah ! non, par exemple ! Jen’entends pas laisser à d’autres le soin de capturer cesbrigands-là ! »

Et, reprenant son poste de commandement, ildonna l’ordre aux mécaniciens de porter la vitesse à trois centstours.

Alors commença le plus beau raid maritime dontles annales de la navigation aient jamais fourni l’exemple.

Si la Némésis pouvait prétendre àtenir la première place à la tête des coursiers de la mer, elletrouvait dans le Cacique, ex-Manapa, un rivaldigne d’elle.

Le yacht forban, lui aussi, était, depuislongtemps, préparé et entraîné aux folles vitesses.

Quand il sentit son ennemi sur ses traces, ilaccéléra son allure. De vingt nœuds qu’il donnait au début, ilpassa, d’un bond, à vingt-cinq, puis à vingt-huit.

À ce train, il devait atteindre Boké en deuxheures.

Qu’allait-il y trouver ? Il l’ignorait.Mais Gonzalo Wickham était beau joueur. Ce n’était plus pour lavictoire, mais pour la vie même, qu’il luttait à cette heure.

« Coûte que coûte, il faut que jepasse ! » s’était dit le bandit.

Cela ne pouvait avoir qu’unesignification.

Torpilleur ou canonnière, quelque vaisseau quise jetât en travers de sa fuite, il devrait le combattre etl’écarter par la force, le couler avec ses canons ou l’éventrer deson éperon.

Et, maintenant, sans plus se soucier dumensonge des apparences, il avait démasqué sa figure, jeté à l’eaule faux nez de son museau, les renflements de ses hanches, ilallait droit devant lui, sinistre, effrayant, laissant luire, commeune lame de couperet, l’acier de son étrave droite, véritabletranchant assez puissant pour couper en deux le navire de moyennesdimensions qui aurait l’imprudence de se présenter à lui par letravers.

À proprement parler, ce n’était pas les chiensde garde massifs venus à sa rencontre qu’il redoutait le plus, maisbien le terrible limier dont il entendait le souffle haletant surses traces, dont il croyait entendre déjà siffler les projectilesau travers de sa superstructure.

Car la Némésis, démentant l’aphorismequi fait la Justice boiteuse et lente à se mouvoir, ne ménageaitplus ses provisions ni sa machine. L’enseigne Le Gouvel venait dejeter au porte-voix ces mots :

« Quatre cent vingt tours. »

Quatre cent vingt tours ! C’était lemaximum, la limite qu’on ne pouvait plus dépasser, à laquelle on nepouvait même se maintenir plus de six heures, à peine de provoquerune explosion mortelle. Ces quatre cent vingt tours, donnés par lescinq hélices, portaient l’allure à l’incroyable vitesse de trentenœuds, même de trente-deux dans le courant.

Et, déjà, malgré le refoulement d’air dans lamachinerie, les deux chauffeurs blancs avaient dû être retirés del’étuve, à moitié asphyxiés. Les nègres seuls, bien qu’épuisés,ruisselants de sueur, tenaient encore bon. Par un acte d’héroïsmesurhumain, le chef-mécanicien Grandy venait de descendre, touthabillé, dans la fournaise.

Sur la rive du fleuve, toute la population,blanche ou de couleur, de Boké, était accourue, palpitanted’émotion, pour contempler le terrible et émouvant tableau. Ellevit passer, comme deux bolides, les deux yachts à un quart d’heurede distance l’un de l’autre. Mais, aux mouvements convulsifs dupremier, au long frémissement continu du second, les spectateurs dudrame comprirent qu’il touchait au dénouement, que le dernier acteallait se jouer à quelques milles plus bas, hors de portée de leursregards enfiévrés.

Les navires sous pression dans le portn’avaient pas osé se jeter à la traverse du Cacique.Surpris par son arrivée en foudre, ils s’étaient empressés de luilivrer passage.

À présent, ils s’emplissaient de curieux,réclamant à grands cris qu’on les menât au large, à la suite desdeux adversaires, afin qu’ils pussent assister aux dernièrespéripéties de la lutte, s’emplir les yeux des suprêmes passes de ceduel à mort. Duel à mort, en effet, et qui fut vaillammentcombattu.

Le Cacique voyait déjà s’élargirl’estuaire du fleuve et s’ouvrir les horizons sans bornes de lamer. L’île de sable coupait en deux l’embouchure, laissant undouble chenal d’eau profonde. Mais, déjà, laNémésisembouquait la passe du nord, prête à se retournerpour venir dans le flanc de l’ennemi.

Le Cacique se jeta dans la passe dusud.

Il n’y fit pas plus d’un quart de mille.

À la bouche méridionale se dressait, superbe,évoluant à petite vitesse, un croiseur anglais, ce même KingEdward qui lui avait donné la chasse quelques jours plustôt.

C’était le passage barré, la retraitecoupée.

Gonzalo sentit le désespoir entrer en lui.

Qu’allait-il faire ? Courir droit aucolosse de fer, essuyer son feu et gagner, à la même allure, lahaute mer ?

Mais un seul obus du croiseur suffirait àcouler le Cacique.Et il ne fallait pas espérer que l’onpourrait passer indemne.

Mieux valait livrer bataille à laNémésis.

Là, du moins, – le forban le croyait, – leschances pourraient s’égaliser, la victoire balancerait.

Il avait compté sans les pièces de 47millimètres de son adversaire, dont deux étaient disposées enchasse et en retraite et deux à bâbord et tribord, soutenant leshuit pièces de 37 millimètres, distribuées, quatre par quatre, surles spardecks.

Pour y répondre, le Cacique n’avaitque deux hotchkiss et quatre maxim.

Le yacht évolua donc sur le bras méridional dufleuve et, par un crochet soudain, revint sur la nappe principale,où il fonça, par l’avant, sur son ennemi.

La Némésis avait prévu l’attaque.Elle vira sur place et, défilant sous le feu inutile du pirate, luienvoya sa première volée de chasse. Puis, le croisant, bâbord àtribord, elle lui lâcha toute la bordée de ses six pièces deflanc.

L’effet fut terrible. Des vingt-deux hommesqui formaient l’équipage du Cacique, dix s’abattirentmorts ou blessés sur le pont.

Il ne fallait plus songer à la résistance.Gonzalo riposta, tant bien que mal, tuant deux gabiers à sonadversaire. Mais c’était là une prouesse inutile. Le bandit nesongeait qu’à fuir, en se jetant à la côte.

Il fournit donc sa dernière course vers larive orientale du Rio, résolu à s’y échouer pour se jeter ensuitedans la brousse.

Il n’en eut pas le loisir.

La Némésis accourait et, tout envirant sous le vent, le balayait, pour la troisième fois, avec sapièce de retraite. Trois bandits tombèrent encore.

Il restait neuf hommes valides sur le yacht.Ils se ruèrent vers leur chef et, dans le paroxysme du désespoir,le sommèrent de se rendre. Il résista, en abattit un d’un coup depistolet ; mais, accablé par le nombre, fut terrassé, ligotté,tandis que les vaincus amenaient leur pavillon noir et arboraientle signal parlementaire.

Le Gouvel leur intima l’ordre de jeter leursarmes, de descendre la baleinière et de venir se remettre à sadiscrétion. Ils obéirent.

C’était fini. Lorsque les habitants de Boké,arrivés trop tard sur le théâtre de la lutte, voulurent régalerleurs yeux, ils ne virent que la Némésis gagnant la hautemer, en donnant la remorque au Cacique,en attendantqu’elle pût fournir au yacht capturé l’équipage indispensable pourle conduire jusqu’à Konakry, d’où les criminels seraient dirigéssur Saint-Louis pour y subir le châtiment de leurs forfaits.

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