Le Comte de Moret – Tome I

VI

MARINA ET JAQUELINO.

Quelques minutes avant que Latil ne manifestât son existence par les deux mots qu’en général prononce tout blessé revenant à la vie, et qui d’ailleurs faisaient en première ligne partie du répertoire de notre spadassin, un jeune homme s’était présenté à l’hôtel de la Barbe peinte, et s’était informé si la chambre n. 13, située au premier étage, n’était point occupée par une paysanne des environ de Paris, nommée Marina. Elle était, avait-il ajouté, reconnaissable à ses beaux cheveux et à ses beaux yeux noirs, que faisait valoir le cacolet ponceau qui devait leur servir de cadre, et à sa mise tout entière qui rappelait celle de ces âpres montagnes de Navarre que Henri IV avait, tête et pieds nus, tant de fois escaladées tout enfant.

Mme Soleil, avec un charmant sourire, laissa au jeune homme tout le temps de s’informer, car sans doute lui plaisait-il de regarder dans tous ses détails cette tête juvénile ; après quoi sa réponse, accompagnée d’un coup d’œil d’intelligence, fut que la jeune paysanne, désignée sous le nom de Marina, était dans la chambre indiquée et attendait depuis une demi-heure à peu près.

Et, en même temps, un geste gracieux de Mme Soleil, geste comme en ont toujours les femmes de trente à trente-cinq ans pour les beaux garçons de vingt à vingt-deux ans, en même temps, un geste gracieux de Mme Soleil, disons-nous, indiquait au questionneur l’escalier au haut duquel il devait trouver la chambre désignée sous le numéro 13.

Le jeune homme était, en effet, comme nous l’avons dit, un beau garçon de vingt à vingt-deux ans, de taille moyenne, mais bien prise, et dans chacun des mouvements de laquelle se révélaient l’élégance et la force. Il avait les yeux bleus des races du Nord, abrités par les sourcils et les cheveux noirs des races du Midi. Un teint plutôt hâlé par le soleil que pâli par la fatigue, une moustache fine, une royale naissante, des lèvres fines et railleuses qui, en s’ouvrant, laissaient voir un double rang de dents blanches qu’eût envié plus d’une bouche de femme, complétaient le charmant ensemble de cette physionomie.

Son costume de paysan basque était à la fois commode et élégant ; il se composait d’un béret rouge, sang de bœuf, orné à son centre d’un gros gland noir, tombant sur les épaules, et de deux plumes, l’une du même ton que le béret, l’autre de la même couleur que le gland, encadrant coquettement le visage. Le pourpoint, du même drap que le béret, passementé de noir comme lui, laissait voir par une de ses manches ouvertes et pendantes, par la manche droite, un de ces dessous qui, à la rigueur, pouvaient dans ces temps d’attaques journalières et d’embuscades nocturnes servir de plastron et amortir un coup de poignard ou d’épée.

Ce pourpoint, boutonné du haut en bas, était en arrière sur les modes de Paris, où l’on portait déjà depuis plus de dix ans le pourpoint boutonné du haut seulement, afin de laisser sortir, entre lui et le haut-de-chausses, les plis d’une chemise de fine batiste et des flots de rubans et de dentelles. Il se fermait sur une espèce de pantalon à pied, de buffle gris, auquel on avait adapté des semelles à haut talon, qui tenait lieu de bottes à celui qui le portait.

Un poignard passé à la ceinture de cuir qui lui serrait la taille et qui soutenait une longue rapière lui battant les mollets, complétait le costume de celui qu’à tort nous avons désigné sous le nom de paysan, et qui, d’après l’arme qu’il portait, avait droit au titre de gentilhomme campagnard.

Arrivé devant la porte, il commença par s’assurer qu’elle était bien surmontée du n. 13, et certain de ne pas se tromper, il frappa d’une façon particulière, c’est-à-dire deux coups pressés ; puis, après un intervalle, deux autres coups encore, puis enfin un cinquième coup, en observant entre ce quatrième et ce cinquième coup le même intervalle qu’entre les deux premiers et le troisième et le quatrième.

À ce cinquième coup, sans se faire attendre, la porte s’ouvrit, ce qui prouvait que le visiteur était attendu.

La personne qui ouvrait la porte était une femme de vingt-huit à trente ans, dans toute la puissance d’une luxuriante beauté. Ses yeux, qui avaient servi d’indication au jeune homme dans le signalement qu’il avait donné d’elle, étincelaient comme deux diamants noirs sous l’écrin de velours de ses longues paupières. Ses cheveux étaient d’une nuance tellement foncée, que toute comparaison empruntée à l’encre, au charbon, à l’aile de corbeau, était insuffisante. Ses joues étaient d’une pâleur chaude et ambrée dénonçant des passions plutôt tumultueuses et passagères que profondes et durables. Son cou, serré par quatre rangs de corail, était emmanché dans des épaules vigoureusement dessinées, et descendait, par une pente doucement fuyante, vers une gorge singulièrement provocante par ses rapides ondulations. Malgré ses contours, qui, sculpturalement parlant, appartenaient plutôt à la Niobé qu’à la Diane, la taille était fine – ou plutôt paraissait plus fine qu’elle n’était, par le rebondissement tout espagnol des hanches. La jupe courte, de la même couleur que le cacolet, c’est-à-dire rouge zébrée de velours noir, laissait voir un bas de jambe plus aristocratique que ne le comportait le costume, et un pied qui, relativement au reste de cette plantureuse nature, paraissait d’une petitesse exagérée.

Nous avons eu tort de dire que la porte s’ouvrait, nous eussions dû dire s’entre-bâillait seulement, car ce ne fut que quand le jeune homme eut prononcé le nom de Marina et que celle qu’il désignait sous ce nom, comme par une espèce de mot d’ordre, lui eut répondu par celui de Jaquelino, que la porte s’ouvrit tout à fait, et que celle qui en était la gardienne s’effaça pour laisser entrer celui qu’elle attendait et derrière lequel elle referma vivement le battant au verrou, se retournant aussitôt d’ailleurs, pressée qu’elle était sans doute de voir celui à qui elle avait affaire.

– Ventre-Saint-Gris ! s’écria le jeune homme, que j’ai là une succulente cousine.

– Et moi sur mon âme, un beau cousin ! dit la jeune femme.

– Par ma foi ! continua Jaquelino, quand on est si proches parents que nous le sommes et qu’on ne s’est jamais vu, m’est avis que l’on doit commencer à faire connaissance en s’embrassant.

– Je n’ai rien à dire contre cette manière de souhaiter la bienvenue à ses parents, répondit Marina en tendant ses deux joues qui se couvrirent d’une rougeur passagère, à laquelle un habile observateur ne se fût pas trompé, et qu’il eût attribuée à un désir facile à irriter plutôt qu’à une pudeur trop susceptible.

Les deux jeunes gens s’embrassèrent.

– Ah ! par l’âme de mon joyeux père, dit le jeune homme avec un accent de bonne humeur qui paraissait lui être naturelle, la plus agréable chose de ce monde est, je crois, d’embrasser une jolie femme, si ce n’est cependant de recommencer, ce qui doit être plus agréable encore.

Et il étendit les bras une seconde fois, pour joindre le précepte aux paroles.

– Tout beau ! cousin, dit la jeune femme en l’arrêtant court, nous causerons de cela plus tard, si vous voulez bien ; non point que la chose ne me paraisse aussi plaisante qu’à vous, mais parce que le temps nous manque. C’est votre faute ; pourquoi avez-vous perdu une demi-heure à me faire vous attendre ?

– Eh ! pardieu, la belle demande, parce que je croyais être attendu par quelque grosse nourrice allemande, ou par quelque sèche duègne espagnole ; mais vienne l’occasion de nous retrouver ensemble, et je jure Dieu, ma belle cousine, que c’est moi qui vous attendrai.

– Je prends acte de la promesse ; mais à cette heure, je n’en suis pas moins pressée d’aller dire à celle qui m’envoie que je vous ai vu et que vous êtes prêt en tout point à obéir à ses ordres, comme il convient à un courtois chevalier à l’égard d’une grande princesse.

– Ces ordres, dit le jeune homme en mettant un genou en terre, je les attends humblement.

– Oh ! vous à mes genoux, Monseigneur ! Monseigneur ! y songez-vous ? s’écria Marina en le relevant.

Puis elle ajouta avec son provocant sourire :

– C’est dommage, vous êtes charmant ainsi.

– Voyons, dit le jeune homme, en prenant les mains de sa prétendue cousine et en la faisant asseoir près de lui, d’abord et avant tout, a-t-on appris mon retour avec satisfaction ?

– Avec joie.

– Est-ce avec plaisir que l’on m’accorde cette audience ?

– Avec bonheur.

– Et la mission dont je suis chargé sera-t-elle accueillie avec sympathie ?

– Avec enthousiasme.

– Et cependant, voilà huit jours que je suis arrivé, et deux jours que j’attends.

– Vous êtes charmant, en vérité, mon cousin. Et combien y a-t-il de jours, je vous prie, que nous-mêmes sommes arrivée de La Rochelle ; deux jours et demi.

– C’est vrai.

– Et sur ces deux jours et demi, à quoi ont été occupés hier et avant-hier ?

– À des fêtes, je le sais, puisque je les ai vues !

– D’où les avez-vous vues ?

– Mais de la rue, comme un simple mortel.

– Comment les avez-vous trouvées ?

– Superbes.

– N’est-ce pas qu’il a de l’imagination, notre cher cardinal ? Sa Majesté Louis XIII déguisé en Jupiter.

– Et en Jupiter Stator.

– Stator ou autre, peu m’importe.

– Ah ! il n’importe pas si peu, ma belle cousine ; toute la question au contraire est là.

– Là ! Où ?

– Dans le mot Stator. Savez-vous ce que veut dire stator ?

– Ma foi, non.

– Cela veut dire Jupiter qui arrête, ou qui s’arrête.

– Tâchons que ce soit Jupiter qui s’arrête.

– Au pied des Alpes, n’est-ce pas ?

– Nous ferons tout ce que nous pourrons pour cela. Dieu merci, malgré la foudre qu’il tenait à la main, et dont il menaçait à la fois l’Autriche et l’Espagne…

– Foudre de bois…

– Et sans ailes ; les ailes de la foudre, à l’endroit de la guerre, c’est l’argent, et je ne crois pas le roi ni le cardinal très riches en ce moment. Donc, chère cousine, Jupiter Stator, après avoir menacé l’Orient et l’Occident, déposera probablement la foudre sans l’avoir lancée.

– Oh ! dites cela ce soir à nos deux pauvres reines, et vous les rendrez bien heureuses.

– J’ai mieux que cela à leur dire, j’ai à leur remettre, comme je l’ai fait savoir à Leurs Majestés, une lettre du prince de Piémont, qui jure bien que l’armée française ne passera pas les Alpes.

– Pourvu que cette fois il tienne parole ! Ce n’est pas son habitude, vous le savez.

– Mais cette fois, il a tout intérêt à la tenir.

– Nous bavardons, cousin, nous bavardons, et nous laissons le temps se perdre inutilement.

– C’est votre faute, cousine, dit le jeune homme avec ce franc sourire qui montre toutes les dents, c’est vous qui n’avez pas voulu l’employer à des choses utiles.

– Soyez donc dévoué à vos maîtres et ôtez-vous pour eux le pain de la bouche, voilà comment vous êtes récompensée de votre dévouement, par des reproches ! Mon Dieu, que les hommes sont injustes !

– Je vous écoute, cousine.

Et le jeune homme donna à sa figure l’expression la plus grave qu’il put inventer.

– Eh bien, ce soir même, vers onze heures, vous êtes attendu au Louvre.

– Comment, ce soir ? C’est ce soir que j’aurai l’honneur d’être reçu par Leurs Majestés ?

– Ce soir même.

– Je croyais qu’il y avait justement spectacle et ballet de circonstance ce soir à la cour.

– Oui ; mais la reine, en apprenant cette nouvelle, s’est plainte aussitôt d’une grande fatigue et d’un insupportable mal de tête ; elle a dit qu’il n’y avait que le sommeil qui pût la remettre. On a appelé Bouvard ; Bouvard a reconnu tous les symptômes d’une migraine persistante. Bouvard, tout bon médecin du roi qu’il est, nous appartient corps et âme. Il a recommandé le repos le plus absolu, et la reine se repose en vous attendant.

– Mais, comment entrerai-je au Louvre ? je ne présume pas que ce soit en me présentant.

– Tout est prévu, soyez tranquille. Ce soir, en habit de cavalier, vous vous trouverez rue des Fossés-Saint-Germain ; un page à la livrée de Mme la princesse, chamois et bleu, vous attendra au coin de la rue des Poulies ; il aura le mot d’ordre jusqu’au corridor qui conduit à la chambre de la reine, où la demoiselle d’honneur de service vous recevra de ses mains. Si Sa Majesté peut vous admettre immédiatement près d’elle, vous serez immédiatement introduit ; sinon, vous attendrez dans quelque cabinet avoisinant sa chambre, que le moment soit arrivé.

– Et pourquoi n’est-ce pas vous, chère cousine, qui vous chargerez de me faire prendre patience, en attendant ? Je vous jure que cela me serait infiniment agréable.

– Parce que ma semaine de service est finie, et que j’emploie mon temps au dehors comme vous voyez.

– Et vous m’avez même l’air de l’employer agréablement.

– Que voulez-vous, cousin, on ne vit qu’une fois.

En ce moment, on entendit tinter l’horloge des Blancs-Manteaux.

– Neuf heures, s’écria Mariana ! Embrassez-moi vite, cousin, et poussez-moi dehors. J’ai à peine le temps de rentrer au Louvre et de dire que j’ai pour parent un charmant cavalier qui donnerait… Que donneriez-vous bien pour la reine ?

– Ma vie ! Est-ce assez ?

– C’est trop ; ne donnez jamais que ce que vous pourriez reprendre, et non ce qui, une fois donné, ne se retrouve pas. Au revoir cousin !

– À propos, dit le jeune homme l’arrêtant, n’y a-t-il pas quelque signe de reconnaissance, quelque mot d’ordre à échanger avec le page ?

– C’est vrais, j’oubliai. Vous lui direz : Cazal, et il vous répondra : Mantoue.

Et la jeune femme présenta cette fois à son prétendu cousin, non plus ses deux joues mais ses deux lèvres, sur lesquelles retentit un double baiser.

Puis elle s’élança par les escaliers avec la rapidité d’une femme qui, si l’on tentait de la retenir, ne serait pas bien sûre de résister.

Jaquelino resta un moment après elle, ramassa son béret qui était tombé dès le commencement du dialogue, le rajusta sur sa tête, et sans doute pour donner le temps à la messagère du Louvre de s’éloigner et de disparaître, descendit lentement l’escalier en chantant cette chanson de Ronsard :

Il me semble que la journée

Dure plus longue qu’une année,

Quand par malheur je n’ai ce bien

De voir la grand’beauté de celle

Qui tient mon cœur et sans laquelle,

Vissé-je tout, je ne vois rien.

Il en était au troisième couplet de sa chanson et à la dernière marche de l’escalier, lorsque de cette dernière marche, plongeant sur la salle basse où avaient l’habitude de se tenir les buveurs, il vit, éclairé par la lueur d’une chandelle collée à la muraille, un homme pâle et tout sanglant couché sur une table, et qui paraissait près d’expirer. À son côté se tenait un capucin, qui semblait écouter la confession du mourant. Les curieux se pressaient aux portes et aux fenêtres, mais contenus par la présence du moine et par la solennité de l’acte qu’accomplissait le blessé, ils n’osaient entrer.

Cette vue interrompit la chanson sur les lèvres du chanteur, et comme l’hôtelier se trouvait à la portée de sa voix :

– Hé ! maître Soleil ! fit-il.

Maître Soleil s’approcha, son bonnet à la main.

– Qu’y-a-t-il pour votre service, mon beau jeune homme ?

– Que diable fait donc cet homme couché sur une table, avec un moine près de lui ?

– Il se confesse.

– Je le vois pardieu bien, qu’il se confesse. Mais qui est-il ? et pourquoi se confesse-t-il ?

– Qui est-il ? reprit l’hôtelier avec un soupir. C’est un brave et honnête garçon, nommé Étienne Latil, et des meilleurs clients de ma maison… Pourquoi il se confesse ? parce qu’il n’a plus probablement que quelques heures à vivre. Comme il a des sentiments religieux, il demandait à grands cris un prêtre, quand ma femme a avisé ce digne capucin, qui sortait des Blancs-Manteaux, et l’a rappelé.

– Et de quoi meurt-il, votre honnête homme ?

– Oh ! monsieur, c’est-à-dire qu’un autre en serait déjà mort dix fois : il meurt de deux terribles coups d’épée, un qui entre dans le dos et qui lui sort par la poitrine, l’autre qui lui entre dans la poitrine et qui lui sort par le dos.

– Il avait donc affaire à plusieurs hommes ?

– À quatre, monsieur, à quatre.

– Une querelle ?

– Non, une vengeance.

– Une vengeance ?

– Oui, l’on craignait qu’il ne parlât.

– Et s’il eût parlé, qu’eût-il pu dire ?

– Qu’on lui avait offert mille pistoles pour assassiner le comte de Moret, et qu’il avait refusé.

Le jeune homme tressaillit à ce nom, et, regardant fixement l’hôtelier.

– Pour assassiner le comte de Moret ? répéta-t-il. Êtes-vous bien sûr de ce que vous dites-là, brave homme ?

– Je le tiens de sa bouche même. C’est la première chose qu’il a dite après avoir demandé à boire.

– Le comte de Moret, répéta le jeune homme, Antoine de Bourbon ?

– Antoine de Bourbon, oui.

– Le fils de Henri IV ?

– Et de Mme Jacqueline de Bueil, comtesse de Moret.

– C’est étrange !

– Si étrange que ce soit, c’est cependant ainsi !

Alors, après un nouveau silence d’un instant, au grand étonnement de maître Soleil, et malgré ses cris : « Où allez-vous ? » le jeune homme écarta les marmitons et les servantes qui encombraient la porte intérieure, entra dans la salle occupée par le capucin et par Étienne Latil seulement, s’approcha du blessé, et, jetant sur la table une bourse qu’au son qu’elle rendit, on pouvait juger honnêtement garnie :

– Étienne Latil, lui dit-il, voilà pour vous faire soigner. Si vous en revenez, dès que vous serez transportable, faites-vous conduire à l’hôtel du duc de Montmorency, rue des Blancs-Manteaux. Si vous en mourez, mourez dans la confiance du Seigneur, les messes ne manqueront pas au salut de votre âme.

À l’approche du jeune homme, le blessé s’était soulevé sur son coude, et, comme à la vue d’un spectre, il était resté muet, les yeux ouverts, les sourcils froncés, la bouche béante.

Puis, lorsque le jeune homme s’éloigna :

– Le comte de Moret ! murmura le blessé, en se laissant retomber sur la table.

Quant au capucin, dès les premiers pas que le faux Jaquelino avait faits dans la chambre, il avait vivement tiré son capuchon sur son visage, comme s’il eût craint d’être connu par lui.

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