Le Dernier Jour d’un condamné

XXV

Ils m’ont amené dans une cellule où il n’y aque les quatre murs, avec beaucoup de barreaux à la fenêtre etbeaucoup de verrous à la porte, cela va sans dire.

J’ai demandé une table, une chaise, et cequ’il faut pour écrire. On m’a apporté tout cela.

Puis j’ai demandé un lit. Le guichetier m’aregardé de ce regard étonné qui semble dire : – À quoibon ?

Cependant ils ont dressé un lit de sangle dansle coin. Mais en même temps un gendarme est venu s’installer dansce qu’ils appellent ma chambre. Est-ce qu’ils ont peur queje ne m’étrangle avec le matelas ?

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