Quatre femmes et un homme

MADEMOISELLE DE MONTMÉRIL

L’huissier de M. le marquis de Poulpry,lieutenant de roi, annonça ce soir-là de bien illustres noms. Àpart les seigneurs tenant charges royales, tels queVignerod-Duplessis, duc d’Aiguillon, gouverneur de Bretagne,M. de Pontchartrain, intendant (nommé) de l’impôt, lechef d’escadre Coëtlogon et bien d’autres, toutes les grandesmaisons de Bretagne avaient des représentants dans les salons deM. de Poulpry. Rohan causait avec Goulaine, Rieuxs’appuyait au bras de la Chevière, Penhoët donnait la main àCombourg. Il eût fallu aller jusqu’à Versailles pour trouver uneautre et aussi noble assemblée.

L’arrivée du président de Montméril et de safille fit événement, non-seulement pourMM. de Saint-Maugon, mais pour tout le reste del’assistance. M. de Montméril, en effet, doyen desprésidents à mortier du parlement breton, était fortement soupçonnéde mauvais vouloir à l’encontre du gouvernement de Sa Majesté. Ilfomentait, au sein des états, cette opposition hardie, etjusqu’alors victorieuse, qui repoussait l’intendant royal del’impôt, et prétendait conserver à la province le droitd’administrer elle-même ses revenus. Hors des états, son rôlen’était pas moins actif, mais devenait, disait-on, plus coupable.Beaucoup affirmaient qu’il n’était point étranger à cette révoltepartielle, peu offensive, mais obstinée, des paysans de la hauteBretagne, qui ne demandaient rien moins que l’annulation du pacted’union consenti par la duchesse Anne, malgré son peuple. Madame deSévigné, dans ses lettres, traite fort sévèrement cetteinsurrection ; les historiens la citent à peine pour mémoireet ne se donnent point souci de discuter la légitimité de sesmotifs. Ceci ne nous doit pas surprendre, attendu que les insurgésfurent vaincus.

Mais l’Irlande aussi peut être vaincue. À Dieune plaise qu’il nous vienne à l’esprit une comparaison injurieusepour la France ! La France fit de chaque Breton un Français,tandis que l’Angleterre, ce gigantesque comptoir qui spécule surtout, sur le sang et sur les sueurs, ne prit l’Irlande que pour lapressurer. Néanmoins la Bretagne était un peuple, et l’on doitconcevoir qu’il se puisse trouver parmi un peuple des esprits pourne vouloir point comprendre qu’une femme ait le droit decapitaliser leur nationalité, afin de l’apporter en dot àl’étranger. Ces esprits ont tort dans tel cas donné ; leurrévolte est peut-être condamnable ; mais, de toutes lesrévoltes, n’est-ce point celle-là qui se peut le plus naturellementexcuser ?

Quoi qu’il en soit, quand la Bretagnes’insurge, ce n’est pas pour un jour, d’ordinaire, et ce n’estjamais tout à fait en vain. La révolte dont nous parlons, soutenueen quelque sorte par la résistance des états aux volontéssouveraines de Louis XIV, fut souvent redoutable, et empêchaplus d’une fois de dormir les ministres du grand roi. En 1683, elleavait subi une recrudescence soudaine, et, quelques jours avant lebal du marquis de Poulpry, on avait vu, aux portes mêmes de Rennes,une manière de bataille. Les paysans s’étaient retirés laissant unecentaine de prisonniers aux gens du roi ; mais ils avaientpromis de revenir, et Dieu sait qu’ils tenaient toujours lespromesses de ce genre. Les captifs avaient été enfermés à l’ancienchâteau ducal de la Tour-le-Bât, où l’on faisait bonne garde auxportes de la ville.

On doit penser que, dans ces circonstancesextrêmes, il y avait, de la part de M. de Montméril,suspect de connivence avec les insurgés, une téméraire audace àvenir braver jusqu’en son hôtel le représentant de l’autoritéroyale. Aussi son nom, prononcé, provoqua dans l’assemblée unchuchotement général et d’augure équivoque. Tous les yeux sefixèrent à la fois sur lui. C’était un vieillard de haute taille, àla physionomie sévère et dont le caractère principal indiquait uneinflexible détermination. Il ne parut point prendre garde àl’émotion de la foule, et s’avança d’un pas lent et grave vers lemarquis de Poulpry, qu’il salua avec une froide courtoisie. Celafait, sans gêne aucune et sans affectation, il se mêla aux groupesdes invités.

Quant à mademoiselle de Montméril, elle fitaussi sensation, mais non point de la même manière. Sa vue mit dansle cœur des femmes le dépit et l’envie ; au cœur des hommeselle fit naître, comme toujours et partout dès qu’elle seprésentait, une admiration sans bornes. Bertrand et Roger avaientraison tous les deux : c’était bien la plus belle !

Elle avait dix-huit ans ; sa taille hauteet flexible gardait de la fierté dans sa grâce ; elle marchaitde ce pas correct et majestueusement naturel que ne peuvent pointimiter les comédiennes affublées d’un rôle de vierge noble. Sonfront pur s’encadrait de boucles blondes qui ondulaient, élastiqueset molles, jusqu’à la naissance de ses épaules, chastement voilées.Son œil d’un bleu obscur, pensait et parlait ; sa bouchesérieuse savait sourire, et l’ovale exquis de son visage semblaitemprunté aux tableaux de ces peintres d’Italie qui voyaient Marieet les anges dans les saintes extases de leur génie. Tout étaitbeau dans cette belle fille ; son nom même lui était uneparure ; elle s’appelait Reine.

Roger l’avait vue à Nantes, oùM. de Montméril avait fait un voyage au commencement del’hiver, pour s’entendre avec les mécontents de Clisson. Le cadetde Saint-Maugon, jeune, ignorant la vie, fougueux et faible à lafois, fut pris d’une de ces passions subites et accablantes quicroissent seulement au cœur des adolescents. Il aima Reineardemment et sans mesure ; cet amour fut plus fort que satimidité, il balbutia des mots de tendresse, et ne fut pointrepoussé.

Qui pourrait dire où s’arrête la légèreté, oùcommence la coquetterie ? Reine écouta Roger, il était beau,et puis il aimait tant ! Mais lorsque Reine quitta Nantes pourrevenir avec son père en la capitale de la Bretagne, ce fut sansdouleur bien amère et sans regrets fort cuisants.

Tandis que Roger se morfondait en pensant àelle, mademoiselle de Montméril n’était pas cependant, il faut ledire, sans songer un peu à lui. Voici comment : elle avaittrouvé à Rennes Bertrand de Saint-Maugon, lequel ressemblait à sonfrère comme une bonne épée de combat ressemble à une rapière deparade. Ce fut en comparant que Reine se souvint. Or la comparaisonn’était point à l’avantage du pauvre Roger. Bertrand Mauguer deSaint-Maugon, baron de Kernau, capitaine au régiment de lacouronne, était chef d’armes, et succédait aux biens considérablesde Mauguer ; Roger n’avait, lui, que son épauletted’enseigne.

Cette différence importait assez peu àmademoiselle de Montméril ; mais elle avait un père, et nousdevons en tenir compte. À part cela, d’ailleurs, Bertrand, vaillantsoldat et cavalier accompli, ne le cédait en rien à son frère parles avantages extérieurs ; pour les choses de l’intelligenceet de l’âme, il était évidemment son maître. Reine vit cela. Quisait ? le pauvre Roger avait frayé peut-être la voie quiconduisait au cœur de sa maîtresse. Le chemin frayé, ce futBertrand qui passa. Reine crut voir en lui sans doute un autreRoger plus parfait et plus digne.

Mademoiselle de Montméril était une de cesfemmes qui accaparent les regards et monopolisent les hommages.Bertrand, au contraire de Roger, prétendit résister à l’attrait quil’entraînait vers elle. Il se savait fort ; il se confiait enlui-même, mais sa force le trahit. Et, comme il avait résistédavantage, l’amour entra plus profondément dans son âme. Ce fut unepassion en quelque sorte réfléchie, où il y avait de la tristesse,mais de l’extase. Bertrand mit en Reine tous ses espoirs debonheur. Il l’aima comme savent aimer les natures d’élite, avec unetendresse de père, un culte de servant et un dévouement d’ami.

Nous l’avons dit, et le mot est à peine assezénergique ; ce fut pour les deux frères un coup de foudrelorsqu’ils se virent rivaux. Roger fut frappé au cœur ; unmonde de pensées navrantes fit irruption dans son cerveau ; ilétait jeune : il fléchit sous le poids de cette fatalitéécrasante, inattendue ; l’angoisse de Bertrand fut plusmortelle encore, mais il soutint le choc. Les gens comme lui netombent qu’une fois : c’est pour mourir.

Son frère était là, près de lui, renversé surun siège, pâle, sans mouvement. À quelques pas, mademoiselle deMontméril, entourée d’un triple rang d’admirateurs, jetait auhasard ses sourires que l’on se disputait au passage. Son regardcroisa celui de Bertrand, et tout aussitôt son sourirechangea ; elle y mit des paroles, et le triple cercletressaillit d’envie. Bertrand posa la main sur son cœur qui battaità soulever son uniforme ; puis, au lieu d’obéir au sourire quiétait un appel, il salua gravement et se dirigea vers la porte.

Il était fils d’Adam. Avant de passer leseuil, il se retourna. Le regard de Reine, perçant la foule, arrivajusqu’à lui et l’interrogea timidement.

– Ayez pitié, mon Dieu ! murmuraBertrand qui fit un pas vers la jeune fille.

Mais son œil tomba sur le front pâli de Roger.Il refoula toute égoïste pensée, et souleva brusquement laportière, derrière laquelle il disparut.

– Qu’a donc, ce soir, M. le baron deKernau ? demanda le jeune M. de Kercornbrec enprécipitant les véloces roulades du grasseyement de Quimper.

– Le bonheur le rend fou, répondit uncadet de Trégaz avec l’accent chromatique du pays nantais.

– Le fait est, s’écriaM. de Châteautruel, un gros homme rose et blanc, quinasillait comme c’est le devoir et le droit de tout habitant deRennes, – le fait est que le petit baron est un fortunémortel !

Les gens de Vitré, de Vannes, de Saint-Brieucet de Saint-Malo firent tour à tour leurs réflexions : àVitré, l’on clapote ; à Vannes, les mots passent des deuxcôtés des langues épaisses ; à Saint-Brieuc, la voix sedandine lentement sur d’incroyables cadences ; à Saint-Malo…Mais, à tout prendre, où parle-t-on comme il faut ? Levéritable accent français est-il ce cahoteux et bruyant roulement àl’aide duquel s’étourdissent réciproquement les riverains de laGaronne ? Est-ce plutôt le débonnaire gloussement duPicard ? la traînante chanson du Normand ? le grêle etglapissant fausset du Parisien ? ou le choli bârler despons hâpitants de l’Alsace ?

Reine n’écoutait point ces questions et cesréponses qui se croisaient autour d’elle. C’était, pour sonoreille, un bourdonnement dépourvu de signification. Son regardrestait fixé sur la porte par où venait de sortir Bertrand.

– Ne m’aime-t-il donc plus !murmura-t-elle.

Reine fut bien triste pendant une grandedemi-heure. Puis elle fut saisie par la fièvre du bal. Sa têtetourna au vent de ces frivoles pensées qui sont dans les notesjoyeuses de l’orchestre, dans l’éblouissant éclat des girandoles,dans l’atmosphère de la fête, toute saturée de parfums. Elledansa : ses rivales furent écrasées sous le poids de sontriomphe ; son triomphe l’étourdit et l’exalta.

Soyons cléments. D’honnêtes cœurs, des hommesgraves ont oublié parfois de sérieuses douleurs au milieu d’unsuccès de tribune ou d’académie ; nul ne résiste au prestigede l’ovation ; nous ne pouvons exiger que l’âme d’une jeunefille ait cette mémoire précise, tenace, imperturbable, que possèdetout seul ici-bas l’estomac d’un député des centres.

Lorsque Roger parvint à secouer enfinl’affaissement physique et moral qui s’était emparé de lui, sesidées se prirent à rouler confusément dans son esprit, comme ilarrive si l’on est éveillé en sursaut après un pesant sommeil. Iljeta autour de lui son regard étonné.

– Il s’est passé quelque chose !murmura-t-il enfin avec frayeur, comme s’il eût craint maintenantde renouer le fil brisé de ses souvenirs.

C’était entre deux menuets. Des couplespassaient et repassaient. Entre mille voix, Roger reconnut la voixlointaine de mademoiselle de Montméril. Cette voix, entendue,précipita le mouvement de son sang. La mémoire des faits récentsenvahit son cœur avec violence.

– Il l’aime ! pensa-t-il ;Bertrand ! mon frère… C’est mon frère qui me prend tout monbonheur !

Sa tête brûlait.

– Mon frère ! répéta-t-il avecamertume et colère ; n’avait-il pas assez de tout ce que lehasard lui avait donné à mon préjudice ?… Titres, fortune… Depar Dieu ! nous sommes égaux devant cette femme ! Et jela lui disputerai, fallût-il… !

Il s’arrêta. De grosses gouttes de sueurcoulaient de son front sur sa joue. Son visage décomposé annonçaitle paroxysme d’une effrayante exaltation. Seul, dans un angleobscur de la galerie, abrité par l’ombre d’une colonne, il semblaitun mauvais génie, égaré au milieu des splendides joies de cettefête.

À ce moment, mademoiselle de Montméril,appuyée sur le bras d’un brillant cavalier, montra son radieuxsourire au bout de la galerie. Roger l’aperçut. Cette vue, au lieud’attiser sa colère, mit une larme de repentir dans ses yeux.

– Peut-on ne la point aimer ! sedit-il ; – pauvre frère !

Tandis que Reine passait, Roger, le cou tendu,l’œil grand ouvert, la couvrait de son regard fixe. Quand elle eutdisparu à l’angle de la galerie, Roger se leva et fit quelques pasen chancelant. Il voulait chercher son frère, lui parler,l’interroger, savoir…

Son frère n’était plus au bal ; mais, enle cherchant, il se trouva bientôt face à face avec Reine qui lereconnut, rougit, et ne parut point prendre souci de cacher sonémotion. Roger l’aborda. Reine était parfaitement remise de cetteattaque de mélancolie qui l’avait prise au commencement de la nuit.Il lui restait seulement un peu de rancune contre Bertrand, ce qui,naturellement, fut tout profit pour Roger. Mademoiselle deMontméril voulut bien se souvenir, en effet, des belles fêtes deNantes et des longs entretiens qu’elle avait eus avec le cadet deSaint-Maugon. Celui-ci était transporté. Il se croyait aimé. Il envenait parfois à plaindre son frère dont Reine, pour cause, nedisait pas un mot. Elle n’avait garde. Le charmant abandon qu’ellemontrait à Roger était peut-être une petite vengeance à l’adressede Bertrand. Parler de ce dernier, c’eût été montrer sondépit ; – or, fi donc !

Tout prend fin, hélas ! les choses quiplaisent, surtout, ne durent point. Roger fut forcé bientôt dedonner le baise-mains et de se retirer.

Il avait épuisé son contingent de joie pourcette nuit. Pendant tout le reste du bal, il erra dans les salons,tâchant de ne point perdre de vue un instant la belle Reine, etréussissant très-bien à attirer l’attention des observateurs, gensqu’on n’appelait peut-être point encore alors des badauds.

– Hé ! hé ! hé ! fit partrois fois le jeune M. de Kercornbrec, qui trouva moyende grasseyer d’une façon déplorable, quoiqu’il n’y ait pointd’r dans ses monosyllabes, – je crois que le petitSaint-Maugon, qui sera bien quand il aura moustache, veut marchersur les brisées de son aîné !

Le cadet de Trégaz procéda par demi-tons pourrépondre :

– Hé ! hé ! hé ! celapourrait bien être.

À quoi M. de Châteautruel répartit,en imitant de son mieux l’organe d’un oiseau aquatique fortdifférent du cygne :

– Hen ! hen ! hen !… celane me paraît pas impossible !

Les gens de Vitré, de Vannes, de Saint-Brieucet de Saint-Malo énoncèrent des opinions non moins ingénieuses, àl’aide de voix encore plus surprenantes.

En dehors de ce groupe aimable, un autrepersonnage observait, lui aussi, le cadet de Saint-Maugon. Cen’était rien moins que M. le président de Montméril enpersonne. Plusieurs fois il parut être sur le point de s’approcherde Roger ; mais toujours, au moment de l’aborder, il seravisait.

Roger ne prenait point garde. Il ne voyait queReine. Un coup de tonnerre ne l’eût point distrait de son ardentecontemplation.

Mais, pour un soldat, la voix du chef parleplus haut que le tonnerre. Ce fut Gilbert de Gadagne d’Hostung,comte de Verdun, colonel du régiment de la couronne, qui vint enfinle tirer de son rêve.

– Où est votre frère, monsieur deSaint-Maugon ? lui demanda le colonel vers la fin du bal.

Roger ne pensait plus à son frère. Ce motréveilla en lui un souvenir.

– Je ne sais, monsieur, répondit-il avecembarras.

– J’ai des ordres à lui donner… unemission à lui confier… Vous êtes brave, monsieur deSaint-Maugon : êtes-vous prudent ?

– Monsieur !…

– Je n’ai pas voulu vous offenser ;mais les circonstances sont difficiles ; écoutez-moi.

M. de Montméril s’était approchéd’eux sans bruit. Il appuya son épaule à la colonne voisine etprêta l’oreille. – Nous ne prétendons point excuser le président àmortier ; mais, quand on veut savoir ce que les gens disent,c’est un moyen.

– Monsieur de Saint-Maugon, reprit lecolonel, nous avons cent insurgés prisonniers à la Tour-le-Bât. Oncraint une nouvelle attaque pour demain. Je comptais charger votrefrère du poste de la Tour… Le temps presse… S’il vous plaît, vousle remplacerez.

– Cela me plaît, monsieur, et je vousrends grâces de votre confiance.

– Vous la mériterez, j’en suis sûr… Allezvous préparer sur-le-champ, je vous prie.

Le colonel salua d’un geste et aborda un autreofficier. Il était évident que des mesures d’urgence étaient priseset que l’insurrection se faisait plus menaçante que jamais. Rogerse dirigea vers la porte. Comme il allait sortir, il se sentittoucher le bras.

– Je voudrais vous entretenir, monsieurde Saint-Maugon, dit une voix à son oreille.

Il se retourna. Le président de Montmérilétait à ses côtés. En ce moment, Roger se fût excusé vis-à-vis detout autre. Mais le père de Reine !…

– Je suis à vos ordres, monsieur,dit-il.

– Dans deux heures, où pourrais-je vousrencontrer ?

– Au château de la Tour-le-Bât, qu’onvient de m’assigner pour poste.

– Je m’y rendrai, monsieur, dit leprésident de Montméril, qui se perdit aussitôt dans la foule.

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