L’Homme sans bras

Chapitre 7Mr PRIVAT

 

Le petit homme avait reculé un peu sa bergèrepour se mettre à point et voir l’effet produit sur la marquise parses dernières paroles. La marquise gardait les yeux cloués autapis. Le chien mouton, comme s’il eût compris que les sentimentsde sa maîtresse devenaient hostiles ou méfiants, se plaça au-devantd’elle et secoua vaillamment sa fourrure cotonneuse.

— Bonjour, bichon, dit le petit homme en lecaressant, tu ne connais donc pas les amis de la maison ? Jepossède un chien chez moi, mais c’est un barbet.

Il ôta ses lunettes et se prit à les essuyersoigneusement, à l’aide d’un foulard qu’il tira de la pochelatérale de son habit. Ses yeux très fatigués clignèrent à lalumière de la lampe.

— Vous vous croyez donc bien fort contre moi,monsieur, dit la marquise, après un silence, pour prendre lahardiesse de me parler ainsi ?

Comme Mr Privat ne répondait pas, elle seredressa en un mouvement de colère et s’écria :

— Mais, avant tout, comment êtes-vousici ?

— En qualité de danseur, pour la fête,répliqua cette fois Mr Privat avec simplicité. Au pays, ces damesont la bonté de trouver que je ne gâte pas un quadrille.

La marquise releva les yeux sur lui, et, danstoute autre circonstance, elle aurait eu sans doute grand-peine às’empêcher de rire, car le petit homme remettait justement seslunettes et ramenait d’un geste avantageux les deux pinceaux decheveux qui se croisaient en ogive sur la pointe de soncrâne ; mais il paraît que ce soir la marquise n’était pas enbelle humeur.

— Nous ne nous entendons pas, reprit-ellesèchement ; je désirerais savoir sous quels auspices…

— Je me suis présenté chez vous ? achevale petit homme en voyant que la marquise hésitait ; je trouvecela tout simple. Mais comme ces artistes parisiens vous attrapentla ressemblance ! reprit-il en regardant un des portraitspendus à la muraille : ne croirait-on pas voir Mr de Feuillanslui-même !

— Vous connaissez Mr de Feuillans ?

— J’ai cet honneur, madame.

— Et c’est Mr de Feuillans ?…

— Mon Dieu ! non, dit Mr Privat. S’ilm’avait fallu un répondant, je n’aurais eu qu’à choisir dans votremaison même.

— Ah ! fit la marquise.

— J’aurais pu prendre, par exemple, poursuivitle petit homme, monsieur le commandeur Malo, ou bien encore…

Le petit homme s’arrêta. Outre le commandeur,il n’y avait, à l’hôtel du Castellat, qu’Olympe de Treguern. Lamarquise répéta lentement, tandis que ses regards curieux sefixaient sur son hôte :

— Ou bien encore ?

Mr Privat plongea la main dans la poche de sonhabit, d’où il retira une bonne grosse poignée de papiers ;parmi ces papiers, il en choisit un qu’il présenta galamment à lamarquise. C’était tout uniment une lettre d’invitation en bonneforme.

Au fond, le cas n’avait rien de bienextraordinaire, car on sait où s’égarent parfois les lettresd’invitation des grandes maisons : néanmoins, la marquisebaissa les yeux de nouveau avec un redoublement de malaise. Lepetit homme prenait pour elle des proportions fantastiques.

— Bien que je sois né dans une ville deprovince, reprit Mr Privat en repliant sa lettre avec soin, je nesuis pas étranger aux habitudes du grand monde. Je sais quels sontles devoirs d’une maîtresse de maison un jour comme celui-ci, et jene voudrais pas abuser de vos moments, madame la marquise. Le pluscourt, croyez-moi, serait de répondre franchement à mesquestions.

— Et si je ne voulais pas répondre à vosquestions, monsieur ?

— Comme vous le disiez tout à l’heure, madame,répliqua Mr Privat, je suis fort ! Non pas contre vous,précisément, attendu qu’en somme, je ne vous veux ni bien ni mal.Mais je suis très fort. Et comme j’ai un intérêt direct àm’instruire, je me servirai de ma force pour avoir auprès de voustous les renseignements qui me sont nécessaires.

Il toussa légèrement, et continua :

— Voyons, est-ce Stéphane ? est-ceTanneguy ?

Comme Marianne de Treguern gardait le silence,il étendit le doigt vers la lettre de la douairière Le Brec quiétait restée entr’ouverte sur la table.

— Je connais cette écriture-là, dit-il.

La marquise fit un geste irréfléchi comme sielle eût voulu soustraire la lettre à ses regards.

— Je sais ce qu’il y a dedans, prononçapaisiblement le petit homme.

Pour le coup, une épouvante réelle se peignitdans les yeux de la marquise. Mr Privat se baissa pour caresser lechien mouton qui secoua son ouate et lui montra la double rangée deses petites dents blanches enchâssées dans du satin rose.

— Remettez-vous, ma chère madame,murmura-t-il, remettez-vous. L’heure passe ; si nous devonsparler peu, raison de plus pour parler bien. Voici vingt ansrévolus que j’ai mis le pied au seuil de ce labyrinthe :depuis vingt années j’erre là-dedans sans me reposer jamais.Veuillez ne point oublier que mon premier pas dans la voie où jemarche a été la défense d’Étienne, le sergent, présentée par moidevant la cour d’assises de Vannes. Je sais donc, a priori, tout cequ’Étienne sait lui-même. Or l’opinion d’Étienne est qu’il y eutsupercherie lors du baptême et que chacun des deux enfants reçut lenom qui ne lui était pas destiné.

— Fanchette, la sage-femme, est morte, murmuraMarianne de Treguern qui n’essayait plus de lutter.

— Avant de mourir, Fanchette, la sage-femme,n’a rien révélé ?

— Rien.

— Et Fanchette, la sage-femme, était touteseule à connaître le secret ?

— Toute seule.

— Alors, vous ne savez pasvous-même ?…

— Je doute.

Mr Privat fit une grimace à laquelle il étaitimpossible de prêter une signification flatteuse.

— Peste ! grommela-t-il, vous doutezcomme cela depuis vingt ans, madame la marquise ! C’est duscepticisme effréné ! En vieillissant, on apprend chaque jourquelque chose : je ne connaissais pas encore ce genre d’amourmaternel.

La marquise se mordit les lèvres.

— Passons là-dessus, reprit brusquement MrPrivat ; le fameux cloarec avait nom Gabriel,n’est-ce pas ?

Marianne de Treguern inclina la têteaffirmativement.

— Et Mr de Feuillans s’appelle aussi Gabriel,continua le petit homme. Ne serait-il point possible que Mr deFeuillans sût le secret de la sage-femme ?

— Il ne le sait pas, répondit la marquise.

Mr Privat la regarda bien en face.

— Et son secret, à lui, prononça-t-illentement, le savez-vous ?… Pourquoi, le 16 août de l’annéemil huit cent, il fit passer cent mille francs à Londres ? etpourquoi, depuis ce temps-là, tous les ans, à la même époque, ilpaie à un créancier inconnu cette rente énorme de quatre millelivres sterling ! Toujours cent mille francs !

— Non, dit Marianne de Treguern, quis’éventait avec son mouchoir chargé de broderies, je ne sais riende tout cela.

— Moi, j’ai fait bien du chemin ! murmuraMr Privat comme en se parlant à lui-même ; moi, je sais biendes choses ; mais le labyrinthe est si vaste ! Je ne suispas au bout !… De 1800 à 1804, il existe pour moi un vide, etcependant les annuités furent régulièrement acquittées. En 1804, ily eut l’histoire de Jérôme Clément…

Il s’arrêta pour observer la marquise.

— Vous entendez, madame, reprit-il ; j’aidit Jérôme Clément !

— Jérôme Clément ? répéta Marianne deTreguern.

— Le riche médecin de Laval.

— C’est la première fois que j’entendsprononcer ce nom, dit la marquise avec plus de calme.

Le petit homme s’était renversé sur le dossierde son fauteuil et la considérait fort attentivement ; il yavait dans ses yeux une surprise profonde.

« Est-ce apathie de la conscience ?pensait-il ; est-ce ignorance véritable ? Au fait, cechien mouton est un animal hargneux, égoïste, intolérable ;mais il n’est pas enragé. Cette bonne femme a fermé les yeux de sigrand cœur qu’elle n’a peut-être rien vu. C’est invraisemblable,mais c’est possible. »

— De 1804 à 1810, reprit-il tout haut, autrelacune pour arriver jusqu’à l’affaire de Johann-Maria Worms, lemarchand de diamants de Cologne. Je pense que vous avez quelqueidée de cela ?

— Aucune idée, répondit la marquise ; etje ne comprends rien à vos questions, qui me semblent de plus enplus étranges.

— Alors même que vous me parlez ainsi, machère dame, dit Mr Privat sans s’émouvoir, vous m’apprenez encorequelque chose. Je vous supplie de croire que j’ai d’excellentesraisons pour vous faire subir ce fâcheux interrogatoire. Ces deuxaffaires, du reste, ne sont que des épisodes, bien tragiques, ilest vrai. Je suis allé à Laval et je suis allé à Cologne ;s’il faut le dire, je n’espérais pas que vous pussiez rienm’apprendre de nouveau à ce sujet. Il est donc bien entendu que Mrde Feuillans vous épargne la partie trop dramatique de sesconfidences, et ne vous met en tiers que dans les intrigues quisont le côté léger de son œuvre.

Marianne de Treguern ouvrit les yeux toutgrands, et le petit homme put voir qu’il avait parlé une langueinintelligible pour elle.

— Et cependant, reprit-il en fronçant lesourcil malgré lui, vous savez que Mr de Feuillans a fait lever leplan des anciens domaines de Treguern : tout le pays entre laVilaine et l’Ouest ? Vous savez que Mr de Feuillans a bâti, àla place de l’ancien manoir de Treguern, ce palais insolent qu’onnomme le Château-sans-Terre ? Vous savez que Mr de Feuillans afait des démarches pour acquérir le droit de porter le nom et lesarmoiries de Treguern ?

— Ces démarches ont été entamées, répliqua lamarquise, à l’époque où Mr de Feuillans devait épouser ma jeunesœur Laurence. J’ai appuyé ces démarches, parce que le nom deTreguern n’avait plus de représentant mâle.

— En ce temps-là, était-ce bien sincèrementvotre croyance ?

— Oui, monsieur.

— Et maintenant ?

— Ma croyance n’a pas changé.

— Et les démarches continuent, reprit le petithomme qui eut un sourire amer, parce que Mr de Feuillans va épouservotre nièce Olympe, la fille du dernier Treguern. Eh bien !madame, s’il avait plu à Dieu de laisser seulement un bras à telpauvre garçon de notre connaissance, tout cela serait fini depuislongtemps !

Neuf heures sonnèrent à la pendule ; lepetit homme se leva et fit le tour de la chambre, s’arrêtant uninstant devant chaque portrait.

— Celui de Filhol n’est pas là, grommela-t-ilentre ses dents, non plus que celui de Geneviève !

Il se retourna brusquement vers la marquisequi le suivait d’un regard sournois. Il pensait : Quelledifférence y a-t-il entre une femme qui sait parfaitement et unefemme qui se dit : « Je ne veux passavoir ? »

— À quelle époque placez-vous la mort de votrebelle-sœur Geneviève ? reprit-il tout haut.

— Elle quitta le manoir le jour même dubaptême, répondit la marquise, depuis lors, je ne l’ai jamaisrevue.

— Vivante… Mais autrement ?

La marquise eut un frisson et baissa les yeux.Mr Privat s’était arrêté plus longtemps, rêveur et presquemélancolique, devant le portrait de Laurence de Treguern, dont leregard d’ange semblait descendre sur lui ; du portrait deLaurence ses yeux allèrent vers la toile où vivait le fier visagede Gabriel de Feuillans.

Il secoua la tête lentement, fit volte-face etrevint se placer derrière le dos de sa bergère. Désormais, lamarquise essayait vainement de dominer son trouble ; de boncœur, elle eût donné un ou deux rouleaux de louis à quiconque fûtvenu interrompre ce tête-à-tête. Mais, quoiqu’il arrivât du bonpays de Redon, ce Mr Privat avait choisi son heure avec un tacttout particulier et comme s’il eût connu les habitudes intimes dumonde parisien. Le moment qui précède l’ouverture d’un salon, c’estla solitude parfaite et absolue ; durant ce quart d’heuresolennel, les visiteurs les plus intraitables s’abstiennent, et,sauf ces cas de violation de domicile dont les cousinsdépartementaux se rendent seuls coupables, la maîtresse de maisonest à l’abri de toute importunité pendant l’heure sacrée de satoilette.

L’Allée des Veuves était encore déserte et lavoiture qui devait s’arrêter la première devant la grille del’hôtel du Castellat n’était peut-être pas même attelée. Le petithomme prit cet accent normand, demi-railleur, demi-patelin, quin’est pas étranger aux fils d’huissiers du pays de Bretagne.

— Et les revenants, ma chère dame ?s’écria-t-il tout à coup.

Marianne de Treguern frissonna dans sonfauteuil. Le petit homme poursuivit avec un souriresatisfait :

— Il paraît que ces coquins de revenants voustourmentent d’une façon toute particulière !

La marquise mordait la broderie de sonmouchoir.

— Monsieur, balbutia-t-elle, il est des chosesdont il ne faut pas parler à la légère.

— En thèse générale, madame, répliqua MrPrivat qui prit une pose d’orateur et s’accouda au dos de sabergère comme à une tribune, je m’efforce de parler convenablementde toutes choses. Ne croyez point que je sois de ces espritssceptiques et fanfarons qui se donnent le tort de badiner à proposdes mystères de l’autre monde. Les histoires de revenants sont àl’ordre du jour dans votre cercle : je n’y vois point demal ; vous parlez des trois Freux et deValérie-la-Morte, c’est très bien… mais avez-vous fait frémirquelquefois vos nobles hôtes avides de merveilleux, en leurracontant une des visites que votre frère Filhol vous a renduesaprès sa mort ?

Marianne de Treguern mit son front brûlantdans ses mains.

— Vous ne répondez pas, madame la marquise,poursuivit Mr Privat, et pourtant, vous avez revu votre frèreFilhol, n’est-ce pas ? Vous l’avez revu plus d’unefois ?

— Oui, balbutia Marianne, c’est vrai… je l’airevu.

— En Bretagne ?…

— En Bretagne.

— Et à Paris ?

Marianne frémit de tout son corps et garda lesilence comme si elle eût craint que ses paroles n’appelassent lesspectres qui rôdaient peut-être sous les grands arbres du jardin oudans la nuit des corridors.

— Et feu Mr le marquis du Castellat, votreépoux, demanda encore Mr Privat, l’avez-vous revu ?

Marianne de Treguern fit un signe de têtenégatif.

— Et Laurence, votre jeune sœur ?

— Non plus, prononça tout bas la marquise.

— Ceci tendrait à faire croire, dit le petithomme, qui malgré ses protestations semblait traiter assezlestement ces matières, qu’il y a des morts qui reviennent et desmorts qui ne reviennent pas…

Il attacha sur la marquise un regardincisif.

— Eh bien ! madame, si je vous disais,moi, reprit-il d’un accent bref et tranchant, tandis que son doigtétendu désignait le portrait de Laurence, si je vous disais quej’ai rencontré cette belle jeune fille, ce soir, en traversant lejardin de votre hôtel !

— Ma sœur ! s’écria la marquise, cesoir !

Mr Privat passa le revers de sa main sur sonfront. On eût dit que ses propres paroles finissaient par faireimpression sur son esprit.

— Ce n’est pas la première fois que je voisdes portraits de famille se lever et marcher, dit-il d’une voixquelque peu altérée. Je regrette, madame la marquise, que vous neconnaissiez point l’histoire de Johann-Maria Worms, le joaillier deCologne, ni l’histoire de Joseph Clément, le médecin de Laval.L’heure presse et je n’ai pas le temps de vous les raconter endétail. On peut bien vous dire pourtant que Joseph Clément mourutde mort violente dans une pauvre cabane de la forêt de Montigné, àquelques lieues de Laval, le 15 août 1804.

— Le quinze août ! répéta lamarquise.

— Et que Johann-Maria Worms fut assassiné dansson beau château des bords du Rhin, dans la nuit du 15 au 16 août1810.

— Étrange ! balbutia la marquise quiécoutait tout cela comme en un rêve.

— Eh bien ! ma chère dame, reprit lepetit homme simplement et posément, de cet accent qui force lacréance : j’ai vu souvent à Laval, dans le salon de sa veuve,qui jamais n’a voulu le vendre, malgré sa grande misère, leportrait de Joseph Clément, lequel en son vivant était siriche ! J’ai vu, aux environs de Cologne, dans ce beau châteaudont le pied se laisse caresser par les flots bleus du Rhin, j’aivu le portrait de Johann-Maria Worms. Quand on regarde comme celale portrait d’un homme assassiné, en écoutant l’histoire dumeurtre, on peut vivre cent ans et ne l’oublier jamais !

Ici Mr Privat s’interrompit et demanda, entreparenthèse :

— Madame, possédez-vous un portrait de votrefrère Filhol ?

— À l’époque de sa mort, répondit la marquise,nous étions bien pauvres, monsieur, et nous demeurions dans unpetit village de Bretagne où il n’y avait pas de peintre.

Mr Privat s’inclina et poursuivit :

— C’est plausible… Je vous demandais cela,madame la marquise, par suite de ce travail mental qu’on appelle aucollège l’association des idées. Il m’est revenu, en effet, queFilhol de Treguern mourut, lui aussi, la nuit du 15 août…

— Nous perdîmes notre frère, répliqua lamarquise d’un ton de sincérité, au mois de septembre, en pleinjour, et il mourut dans son lit.

— La première fois… dit le petit homme.

Marianne crut qu’il allait poursuivre, mais ils’arrêta brusquement.

— Une nuit, reprit-il après un nouveausilence, que j’étais dans le cimetière d’Orlan, je vis promenerbras dessus, bras dessous, au clair de la lune, le portrait deJoseph Clément et le portrait de Johann-Maria Worms. Il y avaitavec eux un troisième personnage, spectre aussi, suivant touteapparence, si les deux premiers n’étaient point des vivants. Etc’est à cause de cela, madame la marquise, que je me faisaisl’honneur de vous demander si vous ne possédiez point un portraitde feu Filhol de Treguern, votre frère… J’aurais pu, aveccertitude, donner un nom au troisième spectre, si vous aviez eu ceportrait.

Marianne de Treguern semblait prête à setrouver mal.

— Ce sont ceux-là, poursuivit encore MrPrivat, qui grandissait à vue d’œil par la détresse même de lamarquise, ce sont ceux-là dont on parle parfois dans vossalons : les trois Freux du bourg d’Orlan. Maislequel de nous deux, madame la marquise, va prononcer le véritablenom de celle qu’on appelle Valérie-la-Morte ? Est-ceGeneviève ? Est-ce Laurence ?…

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