Zaïre

Scène VI

 

OROSMANE, CORASMIN, L’ESCLAVE.

OROSMANE.

Que ces moments, grand Dieu, sont lents pour mafureur!
(A l’esclave.)
Eh bien! que t’a-t-on dit? réponds, parle.

L’ESCLAVE.

Seigneur,
On n’a jamais senti de si vives alarmes.
Elle a pâli, tremblé, ses yeux versaient des larmes;
Elle m’a fait sortir, elle m’a rappelé,
Et d’une voix tremblante, et d’un coeur tout troublé,
Prés de ces lieux, seigneur, elle a promis d’attendre
Celui qui, cette nuit, à ses yeux doit se rendre.

OROSMANE.

(A l’esclave.) (A Corasmin.)
Allez, il me suffit… Ote-toi de mes yeux,
Laisse-moi: tout mortel me devient odieux.
Laisse-moi seul, te dis-je, à ma fureur extrême;
Je hais le monde entier, je m’abhorre moi-même.

 

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