Balaoo

II – LA ROBE DE L’IMPÉRATRICE

Il devait y avoir veillée ce soir-là chezMme Roubion, au Soleil-Noir ; car on avaitrepris les veillées dans le village depuis qu’on avait arrêté lesTrois Frères et que les rues, la nuit, étaient redevenues à peuprès sûres. À neuf heures, Mme Mûre, une petitevieille à bonnet, qui habitait la troisième maison sur le cheminconduisant à la gare, glissa dans son cabas son nécessaire àbroder, puis des têtes de pavots qu’elle écraserait et dont ellemangerait les graines au cours de la soirée, enfin des noix àéplucher dont elle savait Mlle Franchet gourmande(Mlle Franchet à laquelle elle ne parlait pasdepuis cinq ans et qui regarderait les autres se régaler des noixde Mme Mûre). Le cabas rempli,Mme Mûre poussa avec précaution sa porte. L’heuresonnait à l’église. D’autres portes, du côté du cours National,s’entrouvrirent. D’autres petites vieilles montrèrent leur bonnetsous la lune, hésitant à franchir le seuil, ayant perdu l’habitudede sortir après la soupe ; Certes ! on était à peu prèstranquille en ce moment que ces affreux frères Vautrin setrouvaient si bien à l’ombre des prisons de l’État et prêts à payerleur dette à la société, mais on ne pouvait tout de même abandonnertoute prudence du jour au lendemain.

– Ou hou ! Ou hou ! Des ombressur la route, bringuebalant des lanternes : c’estM. Roubion et ses domestiques qui passent, appelant lesbrodeuses pour la veillée de la robe de l’impératrice deRussie.

Les petites portes s’entrouvrentdavantage ; les petits bonnets blancs se risquent, le cabas àun bras, la coffiette (la chaufferette) pendue à l’autre. Ah !elles n’auraient garde, par ce temps sec, d’oublier leurs cornettesqui leur brûlent si bien la peau des jambes depuis tant d’annéesque certaines, bien sûr, ne doivent plus avoir, sous leurs jupes,que deux tisons noircis.

– Ou hou !… Ou hou !… ellesgalochent, elles accourent, après avoir fermé à clef les portes.Ah ! c’est la dernière veillée de la robe de l’impératrice deRussie ! Elles n’y manqueraient pas pour tout l’empire destsars. Deux heures d’ouvrage et ce sera fini ; on dit quel’entrepreneur doit venir le lendemain à Saint-Martin pour prendrelivraison. Du moins, la mère commère qui a traité avecl’entrepreneur (la mère Toussaint) l’a affirmé, peut-être pourstimuler leur zèle.

Le cortège va trottinant, galochant dans larue Neuve. Des volets battent contre les murs sur son passage. Plusd’une voudrait être invitée à aller voir la robe de l’impératriceet ne dort pas qui devrait être couchée.

Le grand Roubion presse le pas. Personne nevoudrait traîner la jambe. On galoche, on galoche. Il fait froid,elles ont rabaissé la capuche de la cape sur le bonnet, etfrissonnent des épaules, moins de froid que de peur quand même, àcause du souvenir des Trois Frères qui accourt dans toutes lesombres de la nuit.

Au coin de la ruelle du cimetière, il y a unelumière sous une porte. On passe vite. Là habite la mère Pâques quidit la bonne aventure pour trois sous. Son seul voisinage lesépouvante, parce qu’elle leur a raconté qu’un soir qu’ellestravaillaient toutes autour de l’âtre, les brodeuses étaient alléesau sabbat sans s’en apercevoir. Mais elle, qui était là, la mèrePâques, s’en était bien aperçue ! Elle leur avait parlé etelles, les brodeuses, ne lui avaient pas répondu. Alors, elle lesavait touchées du doigt les unes après les autres, sur leursescabeaux, et tous leurs vêtements s’étaient affalés, étaienttombés, vidés des corps qu’ils habillaient ordinairement :parce que les corps n’étaient plus là. Ce n’est qu’à une heure dumatin sonnant que les vêtements s’étaient redressés sur lesescabeaux, preuve que les corps étaient revenus. Et, dame, commeelles s’étaient quasi endormies sur l’ouvrage entre minuit et uneheure, les commères étaient effrayées naturellement de ce qu’ellesavaient bien pu faire chez le diable pendant ce temps-là ! Eton n’avait plus jamais invité à la veillée la mère Pâques, à causede cette histoire qu’après tout elle n’avait peut-être pasinventée.

Il y a grande chambrée au complet chezMme Roubion pour la dernière veillée de la robe del’impératrice. C’est dans la vaste salle à manger d’été, réservéedans la belle saison à messieurs les voyageurs de commerce,condamnée l’hiver, que les brodeuses travaillent. La robemerveilleuse est étalée tout au large sur les rallonges de la tabled’hôte, et chaque ouvrière prend sa place. Il y en a deux qui fontles œillets, une autre les pois, une autre achève une rosace, uneautre travaille aux festons et deux mêmes mains font uneapplication de vieilles dentelles. Mme Toussaint,la mère commère, veille à tout et houspille toutes.Mme Roubion, tête énorme déposée sur une poitrineformidable, ne s’occupe que de ses invitées. Le cabaret fermé, on avu arriver M. le maire et Mme Jules, sonépouse ; M. Sagnier, notaire, et madame qui a de sibelles perles fausses ; M. Valentin, le pharmacien, etmadame qui est la seule femme du pays qui se farde – etcomment ! – et qui est aussi la seule femme du pays pouvant sevanter d’avoir eu une aventure, l’automne dernier, aux grandesmanœuvres, avec un officier de cavalerie. Tout ce beau monde estvenu admirer le chef-d’œuvre de l’industrie française, prêt àpartir pour la cour de Russie.

Mais ces dames quittèrent peu à peu la salled’été pour aller rejoindre, au cabaret, leurs maris qui, endégustant une vieille bouteille, parlaient, autour de l’âtre, del’affaire Vautrin. Ah ! on avait parlé de cette affaire-làdepuis l’arrestation ! Mais il semblait qu’elle fût toujoursnouvelle. Maintenant qu’ils allaient être guillotinés, etqu’on n’avait plus à les craindre, on était comme fier d’avoir eusi peur !

Personne cependant ne voulait convenir de sestranses, au contraire. C’était à qui avait dénoncé les Vautrin à lavindicte publique ! Par la porte entrouverte, les brodeusesqui ne pensaient, elles aussi, qu’aux Trois Frères, écoutaient lepharmacien et le notaire se vanter de leur propre courage en courd’assises où ils avaient accablé de leurs témoignages les bandits.Il est vrai qu’alors la condamnation était certaine, et cettecertitude n’avait certainement pas été étrangère à l’attitudehéroïque de MM. Valentin et Sagnier et de l’excellent docteurHonorat qui s’était particulièrement distingué.

– C’est le docteur qui les a faitscondamner à mort, proclame le maire avec autorité et, je le répète,il l’a fait avec courage, car, aussi longtemps que je vivrai, jeverrai Siméon se lever au banc des accusés et dire, en montrant lepoing au docteur Honorat : « Toi ! tiens-toibien ! Car, si jamais j’en réchappe !… ma première visitet’appartient ! » C’était à vous donner le frisson.

Les deux autres se récrièrent :

– Et nous ? Est-ce que nous n’avonspas été menacés ? Élie et Hubert nous ont dit :« Vous êtes des menteurs et, la prochaine fois que nous vousrencontrerons, nous vous casserons la gueule !… »Textuellement !…

– Moi, j’en ai été malade pendant quinzejours, déclara Mme Valentin.

– Moi aussi, fitMme Sagnier.

– C’est pas tout ça ! interrompit lagrosse Mme Roubion en faisant le tour de la sociétéavec ses bols de vin chaud à la cannelle, il n’y a pas besoin deperdre son temps à discuter, puisque leur affaire est faite. Quandest-ce qu’on leur coupe la tête ? On aurait dû la leur couperici ; mais, puisque c’est entendu que la chose aura lieu àRiom, est-ce que M. le maire a pensé à retenir unefenêtre ?

– Écoutez, répondit brutalementM. Jules, j’aime mieux parler d’autre chose.

Et, pendant cinq minutes, on ne parla plus derien du tout. Chacun était à sa pensée et tous avaient lamême : « On ne serait vraiment tranquille que lorsque lesTrois Frères auraient trépassé. On n’avait qu’une crainte, celleque le président de la République fit grâce à l’un d’eux, carenfin, il n’est point rare que l’on s’échappe du bagne !…Est-ce qu’on sait jamais ?… »

Mme Roubion fit un effortnouveau pour chasser l’image des Vautrin :

– Vous savez, dit-elle, queMlle Madeleine Coriolis va bientôt semarier ?

– Ah bah ! demandaMme Valentin… et avec qui ?

– Mais avec M. Patrice Saint-Aubin,son cousin de Clermont.

– Le bruit en avait couru, ditMme Sagnier, mais il n’y a pas de temps de perdu.Il est encore bien jeune.

– Bien jeune ! il a vingt-quatreans, reprit Mme Roubion, et il vient d’être reçudocteur en droit. Enfin, le père est pressé de lui passer sonétude. Il veut le voir installé, marié et derrière ses dossiers dela rue de l’Écu avant sa fin qu’il croit prochaine.

– Il a raison, déclara le pharmacien. Onne prend jamais trop de précautions. On ne sait ni qui vit ni quimeurt.

– On dit le fils Saint-Aubin riche pourdeux, émit Mme Valentin. Est-ce que la petiteMadeleine a une dot ?

Toute l’assemblée fut d’avis qu’elle n’enavait pas. Le docteur Coriolis, un vieil original, qui avait étéconsul à Batavia, aurait pu faire fortune en Malaisie ; maisl’opinion générale lui reprochait d’être revenu de là-bas avec unefuneste passion pour la plante à pain qui devait lui manger sesderniers écus. A-t-on idée d’une folie pareille ? Vouloirremplacer, avec une seule plante, le pain, le lait, le beurre, lacrème, les asperges, et même les choux de Bruxelles qu’ilprétendait pouvoir fabriquer avec des déchets ! Et, depuis desannées, il vivait avec cette lubie, au fond de son immense jardinentouré de hauts murs derrière lesquels il travaillait dans unisolement quasi complet, ne recevant point, ne voulant être aidéque par son jardinier, un gamin qu’il avait ramené de là-bas et quilui paraissait, du reste, fort dévoué ; un gentil garçon, dureste, ce Noël, un peu timide, qui ne parlait à personne, mais quisaluait tout le monde avec tant de civilité… Quand il traversait larue où son maître l’envoyait parfois en commission, il avaitpresque toujours le chapeau à la main, comme s’il vivait dans lacrainte de faire des avanies à quiconque.

– Il n’est pas beau ! émitM. Roubion.

– Il n’est pas laid non plus, fitMme Valentin ; seulement, il a la figure unpeu plate.

Dans la salle d’été, les brodeuses, autour dela robe de l’impératrice, avaient cessé d’écouter la conversationde ces messieurs et dames, du moment qu’ils avaient fini de parlerdes Trois Frères. Eux seuls avaient le don d’intéresserMme Toussaint, Mlle Franchet,Mme Boche et Mme Mûre et, sur cesujet, elles étaient intarissables, trouvant toujours des chosesnouvelles à dire ou même rabâchant les anciennes, sans sefatiguer.

La certitude où elles étaient d’en être àjamais débarrassées leur permettait de libres propos, à ellesaussi.

Elles reprenaient goût à la vie.

C’est dans ce moment où les différents hôtesde l’auberge du Soleil-Noir exprimaient leur satisfaction d’unequiétude dont ils s’étaient déshabitués qu’on entendit sur lespavés pointus de la rue Neuve un galop effréné.

Ce galop était accompagné d’un bruit de charléger et tapageur qui appartenait en propre au tilbury du docteurHonorat. Tous le reconnurent, à preuve que tous crièrent :

– C’est le docteur Honorat !…

Mais qu’était-il arrivé ? Pourquoi cetumulte ? Cette précipitation ?

Est-ce que son cheval avait pris le mors auxdents ? Est-ce que le docteur avait perdu les guides ?Mlle Franchet cria :

– On l’a peut-être assassiné !

Mais tout le monde fut dans l’instant rassuré,tout au moins sur l’existence du docteur Honorat, car on entenditsa voix rauque qui criait :

– Ouvrez !… Ouvrez vite !…

Aussitôt, M. Jules (le maire),M. Roubion, MM. Sagnier et Valentin tirèrent de leurpoche leurs revolvers qui ne les quittaient plus depuislongtemps ; et toutes ces dames, voyant sortir ces armesdangereuses, se mirent à trembler, ne pouvant plus prononcer uneparole.

Seulement, Mme Roubion ditgravement :

– N’ouvrez pas !

– Qu’est-ce qu’il y a ? demandaRoubion qui se pencha derrière la porte.

– Mais ouvrez donc ! Ouvrezdonc ! C’est moi, le docteur Honorat ! Ouvrez,Roubion !

– Vous êtes seul ? demanda encore leprudent Roubion.

– Oui ! Oui ! Je suis seul,ouvrez !

– Tu ne peux pas laisser le docteur à laporte, déclara Mme Roubion, ouvre !

Aussitôt chacun recula, pendant que lesbrodeuses, abandonnant leur ouvrage, se montraient pleinesd’angoisse sur le seuil de la porte qui faisait communiquer lasalle d’été avec le cabaret.

Roubion ouvrit la porte.

Le docteur Honorat, qui avait attaché soncheval, dont on entendait le souffle haletant, à l’anneau de lamuraille, se rua dans la pièce comme une trombe. Roubion avaitrefermé la porte au verrou, et tout le monde fut autour du docteurqui s’était laissé tomber sur une chaise. Il était d’une pâleurmortelle. Il pouvait à peine parler. Ses yeux étaient hagards. Ilparvint à gémir :

– Les Vautrin !… LesVautrin !…

– Quoi ? Quoi ? LesVautrin ?…

– Les Vautrin sont ici !…

Tous poussèrent des cris. La peur souffla sonvent de démence, soulevant les bras, en gestes insensés, secouantl’assemblée qui tourna, tourbillonna ; on eût dit que soudaintous avaient perdu l’équilibre : Hein ?… Quoi ?…Où ?… Les Vautrin ?… Qu’est-ce qu’il a dit ?… Il estfou !… Où les avez-vous vus ?…

– Chez eux ! râla le docteur !…Chez eux !… Dans leur maison !…

– Il a rêvé !… Pour sûr !… Il arêvé !…

Le pharmacien et le notaire étaient maintenantaussi pâles que le docteur. Ils ne le croyaient pas. Ils nepensaient pas qu’une chose pareille fût possible ; mais toutde même, dès qu’il eut seulement exprimé une telle abominationirréalisable, ils en restèrent comme abrutis, les bras et lesjambes cassés, le gosier sec, le cœur en folie.

La terreur sans nom peinte sur leur visagesembla ragaillardir quelque peu M. le maire qui, lui, faisantrapidement son examen de conscience, estimait qu’il avait su, danstoute cette affaire, conserver une attitude suffisamment prudentepour n’avoir rien à redouter de la vengeance des Trois Frères. Ilmontra ce sang-froid qui ne doit jamais abandonner le premiermagistrat du pays devant ses administrés. Il fit taire lesgémissements stupides des brodeuses et les questions malcoordonnées de ces dames.

– Voyons, docteur, dit-il, ne perdez pasainsi la tête. Êtes-vous bien sûr de les avoir vus ?

– Comme je vous vois !

– Dans leur maison du bord de laroute ?

– Dans leur maison. Ils n’avaient mêmepas tiré les rideaux des fenêtres. Je passais sur la route,revenant de ma tournée, au petit trot de ma jument. J’aperçois unecarriole devant la porte des Vautrin, et de la lumière auxfenêtres, et il me semble entendre des voix. J’ai comme lepressentiment que je vais assister à quelque chose d’inouï. Je nem’étais pas trompé. Je passais juste en face de la porte quand laporte s’est ouverte, et j’ai vu, comme je vous vois, Élie, Siméon,Hubert, qui transportaient tranquillement dans la carriole unecaisse. Aussitôt, je donne un grand coup de fouet à ma jument quidétale. Mais ils m’avaient vu et reconnu ! Ils m’ontcrié : « À bientôt, docteur. » J’ai cru que j’allaisdevenir fou !… Ah ! je les croyais derrière moi, nousavons filé un train d’enfer ! J’étais perdu si je n’arrivaispas à Saint-Martin avant eux ! Car ils vont venir !… Ilsvont venir !…

– Taisez-vous donc, docteur, interrompitM. le maire, de sa voix la plus grave. Si ce sont eux, c’estqu’ils se sont sauvés de la prison, et ils n’oseront jamais venirjusqu’ici !

– Je vous dis qu’ils vont venir. Ils mel’ont promis à la cour d’assises ! Je suis un hommemort !…

Disant cela, M. Honorat, un brave hommede docteur, qui, avant cette funeste rencontre, avait pris,peut-être, au cours de sa tournée une vieille bouteille de plusqu’il ne fallait (car, à l’ordinaire, c’était un bon vivant), ledocteur Honorat, disons-nous, aperçut les deux figures de cire deM. Sagnier et de M. Valentin, et il eut la satisfactionde se rappeler qu’eux aussi avaient été menacés en courd’assises ; et cette satisfaction, il l’exprima :

– Et vous aussi, monsieur Sagnier !…Et vous aussi, monsieur Valentin, vous êtes des hommesmorts !

M. Sagnier secoua la tête et dit d’unevoix expirante :

– Ça n’est pas vrai ce que vous dites là,ça n’est pas possible !…

M. Valentin était de cet avis. Ilsusurra :

– Comment voulez-vous qu’ils se soientsauvés de la prison de Riom ? Ça n’est pas possible !

Décidément, c’était le mot de la situation, ettout le monde répéta :

– Non ! Non ! ça n’est paspossible !

M. le maire souriait en regardant desgens qui avaient si peur !

– Allons, fit-il, mesdames,remettons-nous. Ce brave docteur a eu la berlue !Mme Roubion, donnez-lui donc un verre de vin chaudà la cannelle, ça lui fera du bien !

– Je ne veux rien, dit le docteur, et ilpromena sur l’assemblée des yeux de plus en plus hagards.

M. le maire haussa les épaules, etvoyant, autour de lui, pareilles à des poules qui cherchent refugesous l’aile de leur coq : Mme Toussaint,Mme Mûre, Mme Boche etMlle Franchet, il les renvoya à leur ouvrage. Elless’en retournèrent dans la salle d’été avec des gloussementsd’inquiétude ; mais, aussitôt qu’elles y furent, elles firententendre de tels cris que ce fut au tour de ceux qui étaient restésdans la salle du cabaret d’aller les rejoindre.Mme Toussaint, la mère commère, était en train dese livrer à une attaque de nerfs en règle : la robe del’impératrice avait disparu !…

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