Balaoo

V – LE SIÈGE DE LA FORÊT

Le lendemain de cette nuit d’épouvante, lestroupes venues de Clermont-Ferrand commencèrent le fameux siège desBois-Noirs. Il ne fallut pas moins, tout d’abord, d’un régiment etd’un escadron de cavalerie, à la tête duquel se trouvait M. levicomte de Terrenoire, pour encercler l’espace dans lequel onestimait que les Trois Frères pouvaient avoir cherché refuge. Toutela police du chef-lieu, naturellement, et M. le préfet Mathieude La Fosse étaient là.

Le gouvernement était très embêté de cettenouvelle histoire, à cause du bruit qui commençait à courir que lesTrois Frères, agents politiques, n’avaient gardé le silence surleurs relations électorales pendant toute la durée du procès, queparce qu’on leur avait promis une évasion bien conditionnée.

Et, de fait, elle avait été soignée !Elle n’était explicable qu’avec une aide venue du dehors ettravaillant, à son gré, sans être dérangée par les gardiens quiprétendaient n’y avoir vu que du feu ! L’enquête n’arrivaitpoint à conclure et se déclarait impuissante à l’expliquer par lesmoyens ordinaires humains. Les Trois Frères, réunis dans une mêmecellule et gardés par cinq agents armés qui ne les quittaient pas,s’étaient envolés comme s’ils avaient eu des ailes. Quand la choseétait survenue, les gardiens jouaient aux cartes, comme toujoursassis tous à la même table, tandis que Siméon, Élie et Hubert,debout autour d’eux, leur donnaient des conseils. C’était unepartie de rami. Quand les gardiens avaient relevé la tête, lapartie finie, ils avaient cherché en vain les prisonniers. On avaittrouvé à une fenêtre deux barreaux tordus par un effort qu’aucunbras d’homme au monde n’était capable de donner. C’est par làqu’ils s’étaient envolés. Et, en vérité, il n’y avait point d’autremot pour définir la situation… Car ils avaient dû glisser comme desoiseaux sur les toits. Bref, l’affaire tenait du rêve, et legouvernement, qui serait certainement interpellé, ne pourraitapporter à la tribune de la Chambre ce conte à dormir debout !Aussi l’administration préfectorale comprenait-elle parfaitementque, puisqu’on ne pouvait trouver l’explication de l’évasion, ilfallait, pour écarter toute idée de complicité, retrouver lesévadés, morts ou vivants !

– Rondement !… Rondement !…avait dit M. Mathieu de La Fosse au vicomte de Terrenoirequ’il avait trouvé en train de faire le beau sur son alezan devantles fenêtres de Mme Valentin, avec tout le villageautour de lui… Commandant ! vous allez courir avec vos hommessur la route de Tournadon-la-Rivière, jusqu’à la Grange-aux-Belles,et là joindre le détachement qui arrive du côté du Chevalet. Iln’est plus que ce chemin-là de libre. Il faut le leur barrer. Alorsvous vous entendrez là-bas avec le colonel du Briage et vous nousrabattrez le gibier entre Moabit et Pierrefeu. Et dites-lui bien,au colonel, qu’il jette tout son régiment dans la forêt, que seshommes battent chaque buisson et fouillent tout ! Et,s’ilsse défendent, qu’on tire sur eux comme sur deslapins ! Quand vous approcherez de Moabit, envoyez-moi uneestafette et nous entrerons à notre tour dans la forêt !Compris ? Adieu et bonne chance ; moi, je retourne toutde suite chez la vieille Vautrin qui finira peut-être par nousdonner un renseignement. Quand on songe qu’ils ont eu le toupet derevenir chez eux et d’aller y chercher leurs affaires !Quelles affaires ? De la politique, encore ! Biensûr ! On n’avait rien trouvé lors des perquisitions !… Etla Zoé, qu’est-elle devenue ? La vieille dit qu’elle estpartie à courir la forêt avec eux !… Ça n’est guère probable,elle leur serait plutôt un embarras !…

– La petite Zoé connaît la forêt aussibien qu’eux, dit M. le maire qui venait d’arriver, et ellegrimpe aux arbres comme un singe. Ils ne sont pas encore pris,allez ! Vous auriez mieux fait de les garder dans votreprison, monsieur le préfet.

Le préfet fit celui qui n’avait pas entendu etse dirigea, suivi de tout le village, vers la masure des Vautrin oùgémissait la vieille Barbe.

Elle était plus fière que jamais d’avoir misau monde une pareille progéniture, dont toute la Républiques’occupait et qui chambardait tout un département ! Et ellefaisait passer un frisson dans le dos de tous ceux qui étaiententrés dans sa masure, rien qu’avec la façon dont elledisait :

– Ah ! bien ! Ils ont emmené ledocteur Honorat ! J’voudrais pas être, à c’t’heure, dans sapeau, à celui-là !

Et elle reprenait, devant les autoritésatterrées :

– Ah ! les gars ! quand jepense que je les ai eus tous les trois d’une seule portée ! Ya-t-il beaucoup de mères comme moi au monde ! On devrait-y pasme décorer ? Sans compter que, le jour du baptême, j’ai biencru qu’on allait me f… la Légion d’honneur ! Le maire y m’aembrassée, oui m’sieur Jules ! Vlà comme ils faisaient lesmaires avec la Barbe, dans ce temps-là ! On les a baptiséstous les trois en même temps. On avait mis trois oreillers dans unecharpagne, ma parole ! Et les trois petits gars dessus quichialaient comme des veaux. Et on a porté la charpagne pleine destrois mioches à m’sieur le curé et on leur a mis le sel sur lalangue ! Il y avait trois parrains qui y ont donné chacunleurs noms ! Et le souër, tout le village était soûl, et lemaire, et le curé aussi !… V’là comme on faisait, m’sieurJules, dans ce temps-là !… Tâchez pas d’y faire du mal à mespetits ! C’est pas d’main que la vieille Barbe pourrait enrecommencer trois pareils !

Et puis elle se tut et ne voulut plus répondreà aucune question.

Tout à coup, il y eut un grand remue-ménagesur la route autour de la maison des Vautrin. Chacun se bousculaitpour mieux voir quelque chose de blanc qui s’avançait au milieu duchemin, venant de la forêt.

C’était comme une apparition de la Vierge…Oui, une forme toute blanche et vaporeuse et glissante et ondulantequi se dirigeait vers la foule stupéfaite. Et, soudain, une voixcria :

– Mais c’est la robe del’impératrice !

Alors toutes les bouches reprirent :

– C’est la robe de l’impératrice !C’est la robe de l’impératrice qui revient !

Mais elle n’était pas toute seule, la robe del’impératrice, et bientôt on put voir qu’elle revenait sur le dosde la petite Zoé. Oui, parole ! C’était Zoé, dans la robe del’impératrice, qui, sur le chemin, lui donnait des airs de reine duciel.

Elle portait cette robe, qui n’était pasencore cousue, comme une chape, dont le morceau d’arrière faisaitsur les talons une traîne immense, et elle avait passé ses brasfrêles, nus et dorés, dans les trous des manches qui restaient àmettre. Sa tignasse, bleu aile-de-corbeau, glissait sur ses épauleset coulait en flots d’encre sur toute cette blancheur encoreimmaculée. La figure de Zoé était sérieuse, comme en cérémonie. Etses yeux insultaient tous ceux qui étaient là.

Elle adressa tout de suite la parole àM. Le maire.

– Monsieur le maire, dit-elle, avecassurance, de sa petite voix aigrelette et vinaigrée, je viens dela part de mes frères qui ont quelque chose à dire à M. leprésident de la République. Ils veulent qu’on les gracie !

L’ambassadrice dit sa petite affaire toutd’une traite, et de façon à ce que tout le monde pût l’entendre. Etpuis, elle souffla, toussa un peu en se mettant les doigts devantsa bouche, comme une écolière qui essaie de se rappeler les termesexacts de sa leçon.

Une audace aussi tranquille laissait tout lemonde désemparé. Elle continua :

– Si M. le président de laRépublique fait ça, on n’entendra plus jamais parler de mes frères,qui ne feront plus de mal à personne, et qui s’en iront dupays.

Une voix alors, méchante et menaçante,s’éleva. C’était M. Mathieu de La Fosse qui recouvrait sesesprits :

– Et si on ne les gracie pas, tes frères,qu’est-ce qu’ils feront ?

Zoé toussa, rougit un peu, donna un coup detalon à la traîne de sa belle robe et dit :

– Si M. le Président de laRépublique ne les gracie pas, ils tueront le docteurHonorat !

– Et surtout, ne me touchez pas !ajouta-t-elle précipitamment. Mes frères ont dit que, si on metouchait, ils tueraient le docteur Honorat d’abord et qu’ilsmettraient le feu à Saint-Martin ensuite. (Grosses rumeurs que faittaire, d’un geste M. le préfet.)

– On ne te touchera pas, mon enfant,promit avec une douceur soudaine Mathieu de La Fosse, mais tu vasnous dire où est le docteur Honorat.

– Il est avec mes frères.

– Et tes frères, où sont-ils ?

– Avec le docteur Honorat, répliqua lapetite, en se mouchant sur un coin de la robe de l’impératrice.

Le maire s’avança à son tour.

– Zoé, dit-il, je te promets qu’on ne tefera pas de mal, et tu vas rentrer tranquillement dans la forêt oùt’attendent tes frères, et tu leur diras qu’ils n’ont rien à gagnerà se conduire comme ils le font.

Zoé toussa, les doigts à la bouche, et puisdemanda :

– C’est-y ça, vot’réponse ?

– Nous leur répondons qu’il faut qu’ilsse rendent et que le président de la République verra après ce quilui reste à faire ! S’ils sont raisonnables et ne font pas demal au docteur Honorat, ils pourraient peut-être bien ne pas s’enrepentir… Dis-leur cela !

– Moi, je veux bien, fit Zoé, en hochantla tête, mais tout ça, ça n’est pas des réponses…

– Rapporte-leur ça tout de même et tuverras que ça les fera réfléchir s’ils sont intelligents, dit lemaire… Va donc ! Comment se porte-il, le docteurHonorat ?

– Eh bien ! il va bien !…

– Qu’est-ce qu’il dit ?

– Il ne dit rien !

– Surtout, qu’ils ne le fassent passouffrir !

– Ah ! il est attaché pour qu’il nese sauve pas ! En dehors de ça, on ne s’occupe pas delui !

– On lui donne à manger, aumoins ?

– Ah ! ce matin, on lui a pousséson morceau ; mais probable qu’il n’a pas faim, il n’apas touché à son écuelle… Alors, c’est tout ce que vous avez à medire ?… Eh bien ! au revoir, messieurs, la compagnie, àtantôt !…

Et elle s’en retourna, dans sa robed’impératrice, sans que nul osât faire allusion à la manière dontelle avait pu se procurer cette somptueuse toilette. Personne n’eûtvoulu se mettre mal avec les Vautrin… Il y eut même quelques voixpour vanter la belle mine de Zoé dans ses falbalas. Quelqu’undit : « Ça lui va rudement bien !… »

Elle disparut comme elle était venue, toutedroite, hautaine comme une dame, ne daignait point se retourner,balayant toute la poussière de la route…

… De l’autre côté de la haute futaie dePierrefeu, le colonel du Briage avait échelonné ses hommes, maishésitait à pénétrer dans les bois. En fait, il mettait de lamauvaise volonté à accomplir cette besogne de police. Il avaitrépondu au vicomte de Terrenoire qui, à la tête de son escadron,allait d’un bout à l’autre du pays, reliant les diverses unités decette étrange armée de siège, qu’il voulait s’entretenir toutd’abord avec le préfet, car il entendait repousser dans l’affairela plus petite responsabilité.

 

L’épisode de l’ambassade de Zoé devaitretarder encore les opérations. Le préfet télégraphia au ministèrede l’Intérieur, et on attendit la réponse du ministre qui n’étaitpas encore arrivée à trois heures.

À trois heures, en revanche, Zoé réapparut surla lisière de la forêt, toujours en impératrice.

Tout le village, en une seconde, fut autourd’elle. Elle dit qu’elle apportait la réponse des Trois Frères etqu’elle voulait parler au maire. On lui apprit que le maire, lepréfet, le chef de la Sûreté de Clermont, le colonel du Briagelui-même et deux commandants, finissaient de dîner auSoleil-Noir.

Elle entra au Soleil-Noir.

Une minute après, on l’introduisait auprès desautorités civiles et militaires.

Ce fut le préfet, naturellement, quiinterrogea :

– Approchez, mon enfant, lui dit-il commes’il avait eu affaire à une jeune fille timide.

Mais Zoé approcha sans timidité. Elle tenaitdans une main un paquet enveloppé dans un numéro de journal qu’elletendit au préfet.

– Voici leur réponse, dit-elle.

– Qu’est-ce que c’est que ça ?

– Regardez, vous le saurez, fit-elle,avec son aplomb ordinaire.

Après avoir promené les yeux sur tous lesassistants pour leur faire comprendre son étonnement,M. Mathieu de La Fosse prit le paquet des mains de Zoé etcommença de le développer.

La curiosité de tous fut excitée à l’extrêmequand, le premier papier enlevé, il s’en trouva un second toutmaculé de taches sanglantes.

Rapidement, le préfet ouvrit. Aussitôt, ildéposa le paquet sur la table en laissant échapper une exclamationd’horreur. Ils étaient tous penchés sur lui ; ils crièrenttous d’horreur comme lui.

Dans le paquet, il y avait undoigt.

Quand l’émotion se fut un peu calmée,M. Mathieu de La Fosse posa des questions à Zoé. Il était pâleet mordait sa moustache.

– C’est un petit doigt du docteurHonorat, répondit la placide Zoé.

– Tes frères ont coupé un doigt audocteur ?

– Dame ! Ce n’est point le vôtre,monsieur le préfet, ou le mien !

– Oh ! c’est bien le petit doigt dudocteur Honorat !

– Je le reconnais, dit le maire, et ilmontra la bague en or qu’on avait laissée à la phalange comme pouren attester l’authenticité.

– Mais c’est abominable ! exprima lepréfet, de plus en plus pâle.

– Pourquoi qu’ils ne couperaient pas undoigt à ceux qui veulent leur couper la tête ? expliqua Zoé,logique.

– Et pourrais-tu me dire, petitemisérable, pourquoi ils ont commis cette cruautéeffroyable ?

– Ils disent comme ça que c’est pour bienvous prouver qu’ils sont prêts à tout avec le docteur Honorat si leprésident de la République ne leur donne pas leur grâce. Ils m’ontdit de vous dire qu’ils donnaient au président de la Républiquejusqu’à demain midi tapant. Si demain, à midi tapant, le présidentne les a pas graciés, ils couperont l’autre petit doigt du docteurpour vous faire réfléchir encore. Je vous répète ce qu’ils m’ontdit. Enfin, après-demain, ils le tueront tout à fait, et vous enenverront les morceaux, et ils reprendront leur liberté,et vous serez responsables de tout ce qui pourra arriver… J’ai pasautre chose à vous dire. Est-ce que je peux m’enretourner ?

À ce moment, on apporta au préfet uneofficielle. C’était la réponse tant attendue. M. Mathieu de LaFosse l’ouvrit fébrilement et la lut d’un coup d’œil. Aussitôt, illaissa échapper l’expression de son mécontentement et de sonindignation !

– Ça, par exemple, c’est lecomble !

Et il passa la dépêche au colonel et au mairequi lurent : « Impossible à gouvernement entrer enpourparlers avec des gens qui se sont mis hors la loi. Il faut queforce reste à la loi, mais, à cause du docteur Honorat,agissez avec prudence ! »

– Nous voilà bien avancés ! conclutle maire.

– En somme, monsieur le préfet, expliquale colonel, le gouvernement vous laisse toute la responsabilité desopérations. Moi, je ferai ce que vous me direz, mais pasd’équivoque, je veux des ordres précis et, du reste, je m’en laveles mains.

– Mais, qu’est-ce que je vaisfaire ? Qu’est-ce que je vais faire ? Vous voyez bienqu’ils vont le tuer ! s’exclamait M. Mathieu de LaFosse.

– Ça, c’est sûr ! déclara Zoé, quetout le monde avait oubliée.

Le maire dit :

– On pourrait télégraphier au ministrel’histoire du petit doigt, ça lui ferait peut-être prendre unedécision !

Le préfet acquiesça :

– Tout de suite ! et il demanda uneplume et de l’encre.

– Écoute, petite, je te garde à madisposition jusqu’à ce que j’aie reçu une réponse du ministère. Tuvas entrer dans cette salle à côté, il faut en finir !

– Eh bien ! finissez-en le plus tôtpossible, conseilla Zoé, car ils commencent à s’impatienter dans laforêt.

Zoé passa dans une pièce à côté et le préfetécrivit sa dépêche. La dépêche partie, on recommença à discuter,jusqu’à ce que survînt la deuxième réponse du gouvernement. Elleétait aussi catégorique que la première :« Abominable sauvagerie. Répétons que force doit rester àla loi. Terminez affaire aujourd’hui même et envoyez rapporttélégraphique. Interpellation demain. Agissez avec prudence àcause du docteur Honorat ! »

Comme on le pense, ces nouvelles instructionsn’apportèrent aucun apaisement aux perplexités de M. Mathieude La Fosse. Il cacha sa déconvenue sous un air de hautainedécision :

– Tu diras à tes frères, ordonna-t-il àZoé, que le gouvernement ne veut les connaître que pour enregistrerleur soumission. Encore une fois, qu’ils se constituent prisonnier,et M. le président de la République verra ce qu’il aura àfaire. Il veut bien leur laisser encore jusqu’à demain matin dixheures pour réfléchir. Et ce n’est point la mort du docteur Honoratqui empêchera tes frères d’être guillotinés, au contraire !Va !

Elle partit en faisant la lippe.

Aussitôt qu’elle fut dehors, il y eut conseilde guerre dans la salle des Roubion.

Le préfet exposa son projet. Puisqu’il avaitordre d’agir vite et prudemment, il unirait avec adresse la ruse àla force. Déjà, il avait commencé à réaliser ce plan machiavélique,en faisant dire aux Vautrin qu’on les laisserait tranquillesjusqu’au lendemain dix heures. Ostensiblement, on allait ordonneraux troupes qui gardaient la lisière du bois de former lesfaisceaux. Elles camperaient sur place, prépareraient la soupe,paraîtraient s’installer là pour passer la nuit, en tout repos. Etpuis, à deux heures du matin, tout le monde se mettrait en branledans le plus grand silence.

On allait tenter de prendre par surprise lescarrières de Moabit !

Tel était le plan qui fut adopté àl’unanimité. Et c’est ainsi qu’à minuit on vit trois ombres quitterla bâtisse municipale, enveloppées de manteaux et esquivant laclarté du réverbère. C’étaient MM. le préfet Mathieu de LaFosse, le colonel du Briage et le chef de la Sûreté de Clermont.Quant au maire, il avait déclaré qu’il ne quitterait point le posted’honneur de la mairie où il restait, prêt à toutes leséventualités !…

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