Balaoo

VII – « POITOU D’ORIENT, C’EST DUROUGET ! »

La bicoque n’avait pas de plafond ;c’était quasi une grande cabane séparée en deux chambres par unecloison. Derrière la cloison, c’était sûrement la chambre desTrois.

Ce que Patrice voyait, c’était la sallecommune avec l’âtre, la cheminée, une espèce de refend dans lequelétait étendue la vieille Barbe, impotente,Mme Vautrin mère. Une paillasse sur un châssis defer, dans un coin, devait être le lit de Zoé. Une table grossière,des escabeaux, un buffet à portes pleines, énorme, contre lamuraille ; une rangée de bols de faïence peinte sur lacheminée. Des fusils et des carnassières pendus aux murs. Pas deplancher, pas de carreaux… un sol de terre battue. Sur la table,une grosse miche de pain, de lourdes assiettes creuses, descouverts d’étain. Des verres et une bouteille. Dans l’âtre, unemarmite qui chantait.

Patrice reconnut les deux albinos qui étaientrevenus s’asseoir près de la table, le couteau à la main, unmorceau de viande sur du pain.

Il y avait une bougie sur la table. La lueurde cette bougie n’allait pas jusqu’à l’alcôve, mais la flamme del’âtre éclairait par instants le visage redoutable de la vieilleBarbe qui surgissait de l’ombre avec un relief effrayant. L’éclatdiabolique de ce regard de sorcière était insoutenable, et, dureste, on n’ignorait pas dans le pays que ce regard faisait baisserla tête à Hubert lui-même. Ah ! la gueule de la Barbe !Une face de masque antique avec des creux et des bosses quiremuaient sans cesse ; de la chair morte en mouvement autourde la seule dent qui restât debout sur l’antre de sa bouche. Onn’avait jamais vu la barbe coiffée autrement que des mèches endésordre de ses cheveux blancs, secs comme du chanvre, qu’elleramenait, sans s’arrêter jamais, d’un geste inconscient, derrièrel’oreille où ils ne restaient point, car elle ne cessait de branlerla tête et s’agitait sur sa couche, qu’elle ne quittait jamais,plus vive que Zoé. Seulement, les jambes ne la portaient plus. Elleavait toujours un bâton près d’elle, qu’elle lançait sur saprogéniture à toute volée, quand ça lui disait. Et les garçons luirapportaient le bâton docilement. Zoé ne l’aimait guère, car ellelui administrait des coups plus souvent qu’à son tour ; maisHubert et les albinos la respectaient parce qu’elle leur racontaitdes histoires de bagne (où le père avait été) dont ils ne selassaient point.

Quand Patrice mit l’œil à sa lunetteimprovisée, il aperçut tout de suite la vieille penchée sur lachaussette que lui tendait Zoé. Il reconnut le surjet. Les deuxtêtes de Barbe et de Zoé se rapprochèrent encore… puis il y eut unsilence pendant lequel les albinos, qui observaient attentivementla scène de l’alcôve, avaient cessé leurs bruits demâchoire… ; puis Zoé demanda s’il fallait approcher la bougie,à quoi la vieille répondit que ça n’était pas la peine. Alors Zoés’écarta de Barbe. La vieille ricanait d’une façon si sinistre quePatrice, sur son chaume, en eut un frisson jusque dans les moelles.Et les albinos aussi se prirent à ricaner. Zoé, seule, ne riaitpas. Elle remettait la chaussette dans sa poche, tandis que Barbeglapissait : « Poitou d’Orient, c’est durouget ! »

Patrice était en train de se demander quellesignification il fallait attacher à cette phrase étrangeaccompagnant la disparition de la chaussette au surjet dans lapoche de Zoé, quand la porte s’ouvrit et Hubert fit son entrée.

Il avait le chapeau rabattu sur les yeux, ungros gourdin à la main et paraissait très las. Il était enblouse : une blouse sarrau qui lui descendait jusqu’auxgenoux.

Après avoir repoussé bruyamment d’un coup depied, par-derrière, la porte, il resta planté là devant eux tous,sans bouger, le chapeau sur les yeux.

– Bonsoir, la mère, fit-il ; allons,vous autres, des fois qu’on viendrait me vider ?

Les deux albinos étaient déjà près de lui etglissaient leurs mains énormes sous le sarrau. Elles en sortaientavec des paquets de tabac qu’ils avaient trouvés sous la ceinture.Hubert s’expliqua :

– C’est le résultat d’un p’tit verre surle zinc, chez la mère Soupe. Le débit venait de recevoir saprovision. J’ai aidé la vieille à faire son compte.

Il parlait sans remuer, les coudes collés aucorps.

– Plus haut, ordonna-t-il à ses frèresqui farfouillaient toujours sous la blouse en quête de butin.

Élie et Siméon conduisirent leurs recherchesjusque sous les bras et sortirent de là deux bouteilles de fineblanche dont ils enlevèrent illicole bouchon pour enapprécier l’odeur, le nez sur le goulot. Ils rebouchèrent et firentclaquer, en connaisseurs, leur langue gourmande. La mère aussivoulut sentir à son tour.

– Où que t’as eu ça ? demanda lavieille Barbe dont les yeux étincelèrent.

– Ça ne doit pas être de la mauvaise,répondit Hubert. J’ai rencontré le rat-de-cave[1] et ils’y connaît.

– Tu y as montré ta prise ? fit-elleétonnée.

– C’est lui qui m’a montré la sienne,répliqua Hubert. Je l’ai rencontré au coin de la rue Verte. Illongeait le mur sans demander son chemin à personne. Tu saiscomment il marche le soir quand il rentre chez lui : il nebalance pas plus les pattes d’en haut que si elles étaient en boiset, plus d’une fois, je m’étais dit : « Ça n’est pasnaturel : pourquoi qui colle les bras comme ça ? »J’ai été carrément à lui, je lui ai dit bonjour, bien poliment, etje lui ai secoué la main avec affection… ; mais il trouvaitque je la secouais trop, et il m’a dit : « Pas sifort !… » Je lui ai aussitôt mis la main àl’aisselle ! Pétard ! Il avait là sa bouteille… et puisde l’autre côté aussi ! Alors, je lui ai dit :« C’est du propre, monsieur l’inspecteur ! C’est comme çaque vous surveillez les deniers de notre République ! Je parieque vous vous êtes laissé séduire par un réac ! Il n’y a qu’unci-devant pour oser acheter la conscience d’un honnête homme commevous, avec deux bouteilles de blanche ! J’en parlerai à notredéputé. » Il m’a lâché les deux bouteilles et m’en a promisdeux pareilles, tous les mois, si on gardait sa langue. Etmaintenant, à la soupe, mes enfants.

Il avait jeté son chapeau loin de lui. Patriceput voir de près la terrible tête rousse aux yeux verts dont onrêvait la nuit au fond des chaumières. Hubert se glissa un escabeauentre les jambes et se pencha sur sa pitance que Zoé lui servait,fumante. Tout en soufflant dessus, il répéta :

– Oui, tout ça, c’est de lamoulerie ! Mais j’en ai une bath à vous raconter ! Chacunson os ! Y en a qui passent la journaille à potiner ;moi, c’est pas mon boulot ! J’écoute, et des deux ansesencore ! Qui vivra verra ! Comment ça va, la pouliotte,fit-il gentiment en détachant une taloche formidable à Zoé qui semit à chialer.

– T’es pas contente ? J’te demandepourtant des nouvelles de ta santé !

– Pourquoi que tu la bouchonnes ?demanda la Barbe.

– Alle te le dira. Je l’ai encore vuefaire du plat à Balaoo, c’t’après-midi, du côté de Pierrefeu.

– C’est une innocente, fit la mère, etBalaoo ne ferait pas de mal à une mouche.

– Possible ! Mais j’ai une sœur etje veux qu’alle se tienne et qu’a nous fasse honneur ! Aprèson aurait des difficultés à la marier !

– Pour ça, Hubert a raison, mais je tedis que c’est une innocente. Montre ta chaussette à Hubert, glapitla vieille du fond de son alcôve.

La petite sortit sa chaussette et Patrice vitqu’Hubert se penchait sur l’objet et en examinait même la laine, àl’envers, et Hubert rendit la chaussette à Zoé qui la remit dans sapoche, et Hubert dit :

– Poitou d’Orient, c’est durouget !

Et les autres, encore, éclatèrent de rire.

– Heureusement qu’on ne compte point surelle pour sa dot, fit Hubert, après avoir vidé son écuelle qu’illevait à hauteur de sa mâchoire animale. Mais t’en occupe pas, va,ma pouliotte, garde tes sentiments et ta vertu et on pourra tout demême te conduire chez le notaire avant d’aller chez le curé.Messieurs ! fit-il solennellement en posant les coudes sur latable, je vous ai annoncé qu’il y avait un beau coup à faire. Quiqu’en est ? Qui qui d’mande la parole ?

– Tu sais bien que les albinos sont pasbavards, dit la mère, et qu’ils te suivent partout comme deschiens. Va donc, mon coq.

Hubert se tourna du côté de Zoé :

– Va compter jusqu’à cent dans laforêt ! Tu me feras bien plaisir ! dit-il à lagamine.

Celle-ci, effrayée de l’air d’Hubert, ne se lefit pas répéter deux fois. Elle ouvrit la porte de la cabane, lareferma et fut dehors. Patrice pensait déjà à la suivre etremerciait le ciel de l’occasion qui allait lui permettre d’entrerenfin en possession de la précieuse chaussette, quand il s’aperçut,en allongeant la tête, que la petite ne s’éloignait pas de lacabane, mais qu’au contraire elle était restée tout contre laporte, l’oreille collée près du loquet. Il garda son poste, et,intrigué par les dernières paroles d’Hubert, se reprit à observeret à écouter… Hubert s’était allongé comme un animal qui s’étire,avait dressé ses poings au plafond… puis était retombé les coudessur la table, le menton dans les mains énormes.

– Deux cent mille !dit-il…

Les albinos eurent un haut-le-corps et lavieille Barbe sauta d’effarement sur son grabat.

– Oui, continua Hubert sans s’attardersur l’effet produit… oui, mais il y aura p’t’être duraisiné[2].

– Dommage ! bougonna la Barbe…j’trouve qu’ça saigne beaucoup dans le pays depuis quelquetemps !… Vous verrez que ça finira mal !… Vot’défunt pèreme le disait encore à son lit de mort : « Méfie-toi duraisiné ! »

– Je sais c’que tu veux dire, la mère…mais tu t’exprimes mal… Camus, Lombard et Blondel n’ont pas étésaignés, mais étranglés et pendus bien proprement par quelqu’un quisavait y faire… déclara Hubert. Tout de même, j’ai trouvé quec’était de la besogne bien inutile. C’est point parce qu’on a euquelques discussions politiques qu’il faut se réjouir de la mortdes gens. Sans ça, bien sûr, on butterait[3] tout lemonde !

– Enfin, Hubert, dit Barbe, en secouantson horrible caboche, on ne te demande point tes comptes, maispense bien que je ne pourrais plus vivre sans vous… Vous seriez lesmaîtres du pays si vous vouliez… Y a manière de s’y prendre… C’estpoint en engueulant Blondel en plein café la veille de samort qu’on rend la tranquillité à sa vieille mère…

Hubert regarda la vieille et puis, en dessous,les deux albinos qui le regardaient, lui, également en dessous.

– Ma foi, fit-il, je n’y ai point touché…mais y en a p’t’être bien des gens qui s’mêlent de venger lesquerelles de famille… Dans tous les cas, ça a été bien fait. Legerbier[4] n’y a vu que du feu ! et puis lespieds dans le plafond, ça, c’est rigolo !…

– Rigole point trop, Hubert, défunt tonpère me disait que, s’il avait voulu toujours être sérieux, iln’aurait point eu besoin de passer vingt ans à la relingue[5] avant de venir s’établir honnête hommeici !

– En v’là assez, la mère ! T’es plusbête que les pieds du brigadier de gendarmerie. Tu me ferais monterà l’abbaye[6] si on t’entendait !… J’aime pas lesparoles inutiles… Écoute les albinos s’ils jabotent !…

De fait, Siméon et Élie, depuis qu’on avaitparlé du triple assassinat de Saint-Martin, ne disaient plus unmot.

Les singuliers étranglements de Lombard, deCamus et finalement de Blondel avaient fait l’objet de plus d’uneconversation et de plus d’un silence, chez les Vautrin… et iln’était point étonnant que l’allusion à ces étonnants crimes(encore tout chauds) détournât un instant l’attention éveillée parles mystérieuses paroles d’Hubert, relatives aux deux centmille !

Ce fut la vieille Barbe qui y revint lapremière ; mais Hubert, maintenant, paraissait hésiter.

– C’est bien gros à risquer.

– Conte toujours.

– Écoutez… J’étais chez la mère Soupe àcompter avec elle son arrivée de tabac.

– C’était elle qui t’avait appelé, ricanaBarbe.

– Penses-tu ! mais elle est troppolie pour refuser le service des Vautrin, bien sûr !…

– Si tu te taisais, la mère, fit Siméon,on apprendrait p’t’être bien quelque chose.

– Nous étions au comptoir, dans le coindu débit, quand la Gaule est entré et a demandé un canon ; etpuis un autre petit maigriot est entré avec lui, que je ne connaispas. Il a pris de la blanche, celui-là. J’ai compris bientôt à leurjactance que le petit était un employé des travaux qu’on est entrain de faire de l’autre côté du Montancel où ils percent untunnel ! Vous y êtes ? Y a pas de chemin de fer parlà !… Eh bien ! vous savez bien qu’on est en train d’enfaire un !… Si vous ne le savez pas, je vous l’apprends, mêmequ’y a cinq cents ouvriers. C’est quéque chose, ça, cinq centsouvriers qu’i faut payer… avec de la monnaie comptant ! Toi,Élie, qui sais calculer, dis-moi donc combien que ça peut faire, àsix ou sept francs par jour…

– S’ils étaient payés dix francs, au boutdu mois ça ferait dans les cent cinquante mille francs… ditÉlie.

– Eh bien ! mon vieux, c’est deuxcent mille qu’il faut aux entrepreneurs à la fin du mois…

– Ils sont donc plus de cinq cents…

– À ce qu’il paraît qu’il y a des travauxconséquents par là-bas… le petit qui était avec la Gaule seplaignait qu’ils étaient loin de tout, que c’était pas rigolo… pasde moyens de communication…

– Mais, interrompit Siméon, y a dix ansqu’ils devaient faire des travaux par là !…

– Eh bien ! y a deux mois qu’i sontcommencés… et tous les mois, comprenez bien, les albis…entends-tu, toi, la mère !… il faut payer les ouvriers !…Pour les payer, il faut de l’argent, et où que ça se trouve,l’argent ?… Ça se trouve dans les banques.

– C’est-y que tu voudrais dévaliser labanque de Clermont ? interrogea Barbe dont la figure setendait, farouche de convoitise, vers les trois hommes…

– Qu’est-ce que ça signifie ce que tu dislà, la mère ?… Y a des moments que tu perds la boule, fitHubert… Laisse donc la banque tranquille, faut que l’argent ensorte, bien sûr…

– C’est-y qu’t’aurais appris le cheminque la paye y prendrait ?

– Te v’là bien curieuse.

– Et comment que tu l’asappris ?

– Eh bien ! j’ai suivi la Gaule etson copain sans qu’ils s’en doutent. Ils sont allés chez Mathieuprendre un verre. Le petit en avait plein le citron. Il ne faisaitque jaspiner sur les travaux et puis sur tout. Je les ai écoutés,oui, d’un coin qu’ils ne me voyaient pas… Je sais maintenant par oùqu’elle vient la paye, termina Hubert en baissant la voix d’unefaçon sinistre…

La mère et les deux autres firentsimplement : Ah !…

La Barbe n’y pouvait plus tenir ; ellefit signe à Hubert de se rapprocher de son grabat, et les autres,aussi, s’avancèrent.

Et ils furent tous trois bouche à bouche,oreille à oreille, à se dire des choses qui ne durèrent paslongtemps et que, malheureusement, Patrice n’entendit pas.

Quand le conciliabule fut terminé, Siméon seredressa en demandant :

– Et qu’est-ce qu’il disait de ça, lui,la Gaule ?

– Oh ! la Gaule n’avait pas l’airenchanté ! Je crois qu’il se serait bien passé de lacommission, répondit Hubert. Le petit couchait chez Mathieu. LaGaule lui a dit : « Et maintenant, mon gros, va tecoucher. T’es soûl. Demain matin, tu seras bien content de n’avoirparlé qu’à un honnête homme !… »

– Il se gobe, la Gaule ! toussaÉlie.

Ils étaient revenus tous trois à la table. Ily avait un grand silence. La tête de la vieille était rentrée dansl’ombre au fond de son trou. On ne la voyait plus. Tout ce monde-làréfléchissait.

– Eh bien ! qui qui parle ?finit par dire Hubert… Je vous écoute.

Et ses yeux verts firent le tour de lasociété, de l’alcôve à la table.

– Sûr qu’y aura du raisiné, dit, du fondde son antre, la voix de la Barbe.

– Eh bien ! il y aura du raisiné,conclut brutalement Hubert en allumant sa pipe.

À ce moment, la voix de Zoé se fit entendre àla porte, demandant la permission d’entrer.

– Entre ! lui cria la mère.

– Où que t’étais ? demandaHubert.

– Derrière la porte, fit la petite, àvous écouter. Y vaut mieux que ce soye moi que les gendarmes…

Et, comme ils levaient déjà leurs mains pourla talocher, elle leur jeta hâtivement :

– P’t’être bien qu’il n’y aurait pasde raisiné avec Balaoo ! Rappelez-vous la malle àBarrois !

– La p’tite a raison, fitHubert.

– Faudrait lui causer tout de suite, àBalaoo.

– C’est pas difficile, déclara Zoé… ilest chez lui !…

– Allons-y !…

– Allons-y !…

– Vous n’allez pas me laisser touteseule ! piaula la Barbe.

– Les affaires sont les affaires, gémitHubert. On ne te mangera pas !… En route, Zoé !

– Oh ! moi, fit Zoé. Le concierge aordre de ne plus me laisser entrer !… Je suis plutôt malavec Général Captain !

– Viens toujours !…

Ils décrochèrent leurs fusils et furent toutde suite sur la route qu’ils traversèrent avec la petite. Zoé lesprécédait à travers champs. Patrice vit leurs ombres qui entraientdans la forêt.

Il descendit de son toit et courut auSoleil-Noir, demandant à parler au juge d’instruction qui devait ypasser la nuit ; mais M. de Meyrentin était déjàcouché, ayant donné l’ordre qu’on le réveillât dès l’aurore. AlorsPatrice rentra chez Coriolis par le verger. Cette nuit-là, lesbruits du dehors le laissèrent tranquille. Sa fatigue était sigrande qu’il s’assoupit par moments, mais il eut des cauchemarsépouvantables dans lesquels lui apparaissaient, tantôtl’énigmatique figure de son rival, et tantôt l’ombrefarouche et indécise du complice des Trois Frères, lenommé Balaoo ou Bilbao ; il ne se rappelaitplus bien.

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