Figures et choses qui passaient

IV

On s’attendait à en voir descendre quelquegrand personnage asiatique. Mais non, c’est une tête européenne,très pâle, qui se soulève sur le hamac à franges bleues ; lavoix, absolument française, a cette lenteur douce, un peuonctueuse, des gens d’église ; l’homme est vêtu d’une soutaneviolette ; l’anneau pastoral brille à son doigt, et il tendd’abord sa main, pour recevoir un baiser qu’on ne lui donnepas.

– Monsieur, je suis l’évêque missionnaire deHué. J’accompagne les parlementaires. Voulez-vous recevoir leministre du roi ?

En même temps, le bras d’un des invisiblespersonnages entr’ouvre les rideaux du second palanquin et présenteune lettre dont l’adresse est mise en français d’une écriture trèscourante (celle de l’évêque sans doute) :

« A Monsieur le Commissaire généralcivil, ou, en son absence, à Monsieur le Contre-Amiral commandanten chef. »

Assurance est donnée à monseigneur qu’il seratraité avec les plus grands égards, lui et les personnes qu’ilaccompagne. Mais il est prévenu, en même temps, que les lois de laguerre, et celles aussi de la plus simple prudence, obligent à leconduire au fort sous escorte armée ; il y sera gardécourtoisement jusqu’au retour du sous-officier qui va aller là-bas,au quartier général (fort du Sud), porter la lettre parlementaireet prendre les ordres supérieurs.

Alors une bande de matelots vient, sur unsigne, envelopper l’ambassade entière, et le cortège, reprenant samarche à la lueur des torches, se met à gravir, dans un silence demort, la pente raide des sables.

Ces torches, de temps en temps, éclairentquelques cadavres effondrés, les mains en l’air, en travers duchemin, ou bien quelque mourant qui se met à pousser son râlehorrible, à tue-tête, en tendant ses bras vers les gens de cour.Mais ceux-ci passent sans oser se retourner, tremblants et hébétéspar la peur.

On s’arrête en haut dans le petit campement del’Atalante.

Alors tous les parasols dorés s’abaissent etles porteurs s’accroupissent. Les rideaux des palanquins s’agitentcomme pour s’ouvrir ; les invisibles personnages vontparaître ; et les matelots, curieux de leurs figures, fontcercle, attisent les bambous pour mieux voir.

D’abord, monseigneur, qui met pied à terrepéniblement, l’attitude affaissée. Son vicaire descend après lui. –Et enfin, les deux personnages d’Annam, ministre et secrétaired’Etat.

Ils tremblent très visiblement, ceux-ci et seserrent contre l’évêque.

Ils sont vêtus, avec une extrême simplicité,de tuniques à la chinoise, uniment noires, fermées par desbrandebourgs et des boutons de jaspe rose ; ils portent petitebarbiche rare et pointue, comme Attila ; et leurs longscheveux de femme sont relevés négligemment sur la nuque en unchignon à l’antique. L’un et l’autre parfaitement distinguésd’ailleurs, dans toute leur personne ; des figures fines etdes mains petites de patricien, avec des ongles invraisemblables,effilés en griffes.

Le ministre s’appuie sur l’épaule d’uncourtisan étrange, de sexe ambigu, qui s’est précipité pour l’aiderà descendre : vêtu de noir comme son maître, les cheveuxpartagés au milieu en deux nattes très longues, la taille mince etsvelte, la figure efféminée et jolie. On dirait d’abord une jeunefille en costume d’homme. Mais c’est un jeune garçon,paraît-il.

Alors on songe à ces « enfantsasiatiques » que les raffinés du Bas-Empire latin faisaientvenir à grands frais et attachaient à leur personne comme choses demode et de luxe. Sans doute cet Extrême Orient immobilisé, si vieuxavant notre ère, n’a pas changé depuis l’époque romaine.

Les boys de Saïgon, qui sont eux aussi des« enfants asiatiques », seraient très utiles en ce momentpour improviser, faire sortir de terre, un souper présentable àl’ambassade qui semble épuisée par les émotions et le voyage. Maisils ne sont plus là. Ils ont été expulsés du campement des matelotsà la tombée de la nuit, par mesure d’ordre, et s’en sont allésdormir on ne sait où. Un peu d’eau et de vin, un peu de thé et deriz, c’est tout ce qu’on peut offrir à ce ministre et àmonseigneur, qui l’acceptent.

Maintenant les deux prêtres, les deuxofficiers français et les deux grands d’Annam, ayant à leurs pieds« l’enfant asiatique », sont assis fort tranquillement,comme des amis, sur les bancs légers du mandarin militaire.

La conversation commence, un peu lente,embarrassée. – C’est monseigneur qui traduit, et, sa voix traînantedénote une fatigue excessive. Il dit la consternation qui règnedans Hué, la stupeur, la contagieuse épouvante, causées par noscanons énormes, par nos fusils à longue portée, par nos feuxrapides.

Et puis il ajoute, plus bas, que son rôle, àlui évêque, est naturellement tout à fait officieux. En venant cesoir, il n’a fait que céder aux sollicitations de la courd’Annam ; la terreur était telle que, sans lui, lesparlementaires n’auraient pas osé se présenter au camp desFrançais.

Au milieu de l’enceinte du fort, se tient lasuite silencieuse de l’ambassade ; gens de cour ou simplesgardes accroupis pêle-mêle dans le sable, serrés les uns contre lesautres, accablés, comme à l’approche de leur dernière heure. Et lesbrancards magnifiques qui gisent par terre, les dorures des grandsparasols, jettent leur note d’Asie sur ces groupes muets.

La nuit est moins épaisse ; les nuagesobscurs qui, au coucher du soleil, s’étaient tendus comme un velum,commencent à se déchirer, laissant paraître des trouées clairespleines d’étoiles.

Les matelots, qui se sont réveillés tous pourvoir entrer ces palanquins et ce cortège, sont assis maintenantalentour sur les murs bas du fort ; ils fument et ils causenten sourdine. Par-dessus leurs têtes on voit les étendues noires,redevenues si tranquilles avec la nuit. Du côté de l’ouest, il y atoujours, dans les lointains, des brasiers rouges qui sont lesrestes des villages. – A l’est, cette grande plaine unie qui semblede marbre bleuâtre, c’est la mer de Chine ; elle commence àluire par places, reflétant les trouées et les étoiles d’enhaut… !

… Voici une fois de plus le« Han !…Han !.. » qui monte de la plage,horriblement prolongé. Encore un qui meurt ! Malgré soi onfait silence tant que dure ce râle, et les gens d’Annamfrissonnent.

Et puis on voit, tout au ras de l’horizon,monter le gros disque rouge de la lune, qui étend sa traînéelumineuse sur l’immensité des eaux. Dans un moment il va faire trèsclair.

Peu à peu, dans le petit groupe parlementaire,la conversation devient plus animée, plus cordiale. Le ministreoffre ses longues cigarettes d’Annamite, roulées en cornets minces,qu’il a apportées toutes faites dans un coffret ; il paraîtprendre confiance en les voyant acceptées.

Le langage de ce pays semble toujours unesuite de consonances incertaines, nasillardes, entrecoupées enmonosyllabes un peu haletants, et où revient à courts intervallesquelque chose comme le miaou des chats. Tout cela pourtant a unesignification, parait-il, car monseigneur traduit une foule dechoses fort gracieuses que les pauvres vaincus se croient obligésde dire.

Vers dix heures et demie, arrive du fort duSud le capitaine de frégate L…, accusant réception de la lettre depaix et apportant les ordres supérieurs : on mande tout desuite au quartier général l’ambassadeur et l’évêque qui pourrontamener leurs secrétaires ; quant aux gens de leur suite, ilsdevront rester au fort de l’Atalante, sous la surveillance dulieutenant de vaisseau commandant qui est prié de les faire coucherau milieu de ses matelots.

Très vite, les beaux brancards se remontent,les hamacs, les rideaux s’arrangent ; les quatre personnagesprennent congé, et leurs palanquins s’éloignent, au pas rapide etcadencé des porteurs. La lune, encore très basse, les éclaire d’unelumière chaude ; on les regarde se perdre dans le lointain,sur les sables roses, toujours avec leurs parasols dorés, leur airde personnages de féerie.

Au campement on s’agite, on s’organisedéfinitivement pour dormir.

Mais les hommes jaunes ont peur, à présent quel’évêque et leur chef sont partis. Avant de se coucher parmi lesmarins, ils éprouvent le besoin de cimenter leur amitié avec eux,de l’affirmer par mille témoignages aimables. Alors ils leur font àtous de longues politesses, des révérences annamites à ressort, decérémonieux tchin-tchin à mains jointes, des shakehand à n’en plusfinir. Et les matelots, très saisis en présence de tant de bellesmanières, rendent les saluts et les poignées de main, en étouffantdes envies de rire ; ils s’étonnent beaucoup de rencontrer desgens de cour si obséquieux et de leur sentir les ongles silongs.

Avant minuit, tout le monde est à peu prèscasé, couché, endormi, – les sentinelles exceptées.

Les deux officiers, restés sur leurs fauteuilsde mandarins, ne dorment pas encore, eux non plus.

La lune a beau répandre sa belle lumièrenette ; les nuages ont beau s’en aller ; le ciel,redevenir pur et splendide, rien de tout cela n’égaye cette nuit deveille. On recommence à distinguer comme en plein jour les fuméesdes villages qui brûlent ; sur les sables clairs on voit lesmorts qui dessinent des taches noires, – des croix, quand leursbras sont étendus. Et les brisants font toujours leur bruit, quidonne cette même impression d’isolement, de séparation du reste dumonde, sur cette terre d’Annam.

Alors tout à coup l’affreux« Han !…Han !… » s’exhale encore, et cette foison l’entend venir de tout près, de par terre, presque de dessousles fauteuils, en même temps que de vrais bras se tendent pour toutde bon, cherchent à vous enlacer les genoux… – C’est le blessé dece soir, le pauvre garçon à la poitrine percée, qui est encorerevenu, qui s’est traîné et introduit là, Dieu saitcomment !

On n’ose plus le faire emporter ; on luidonne une couverture, du vin à boire, tout ce qu’il veut ;mais il est bien ennuyeux de s’obstiner ainsi à reparaître ;puisque l’on ne peut rien pour le sauver, il devrait bienmourir.

L’air, le vent sont chauds, lourds ; il ya une senteur douceâtre et énervante de plantes tropicales, defleurs de dunes. – Et puis autre chose encore, un mélange à la foisfétide et musqué qui est particulier aux villages, aux gens, auxobjets de ce pays. Les matelots disent : « Ça sent lechinois », et c’est tout ce qu’on peut dire de mieux.Voilà : « Ça sent le Chinois » ; c’estcaractéristique et indéfinissable.

… Tout à coup une première bouffée decimetière vient se mêler à toutes ces étrangetés d’odeurs… Lescadavres, qui commencent à se faire sentir !… – En effet, ilaurait fallu les éloigner avant la nuit ; on aurait dû ysonger, en voyant, au coucher du soleil, les premiers oiseaux noirss’assembler. Mais on comptait faire faire demain cette besogne parles prisonniers, on ne pensait pas que la décomposition viendraitsi vite.

… Une seconde bouffée monte, écœurante,horrible… et jusqu’au matin cela va certainement augmenter trèsvite, devenir intolérable. Que faire ?… Réveiller lesmatelots, déjà si fatigués ?… On hésite entre l’horreurd’aller remuer ces corps la nuit, et le malaise sombre que causeleur voisinage. Une lassitude vous cloue sur place ; uneespèce de mauvais sommeil finit par arriver, plein de rêves, hantépar des contorsions, des grimaces, de vilaines singeries demorts…

JOURNEE DU 22 AOUT

A six heures, le soleil est là, jetant d’unseul coup, à son lever rapide, sa grande lumière magnifique et sonextrême chaleur. Alors les visions de la nuit s’en vont ; leschoses reprennent leurs proportions vraies.

La tente où l’on a dormi est remplie derayons. On voit briller les hampes dorées, les lances de pagode quisoutiennent les toiles tendues ; mais ces toiles sontsouillées et sordides.

Dehors, tout le campement s’éveille. LesAnnamites, en s’étirant, soupirent à la pensée qui leur revient deleur défaite et de leurs terreurs d’hier. Ils secouent leurs robesbleues, – qui sont fanées, – tordent leurs longues chevelures,rajustent leurs chignons comme des femmes. Et il y a déjà plusieursfeux allumés sur le sable ; ce sont les matelots qui ont vouludès l’aube recommencer leurs grandes cuisines de poulets.

Là-bas, la terre d’Annam paraît très belle etun peu étrange à cette heure matinale. Les hautes montagnesdessinent en l’air leurs cimes violettes ; elles paraissentplus dentelées que nature, comme dans un paysage que des Chinoisauraient peint. Les plaines boisées sont de cette teinte fraîche etéclatante qui est particulière aux Tropiques. Et on aperçoit lemirador de Hué, – celui du palais royal, – qui domine ces lointainsverts…

Le blessé à la poitrine crevée est mortpendant la nuit ; il est allongé tout raide, bouche béante ausoleil. – Autour du fort, naturellement, les cadavres sont toujourslà, dans leurs poses de la veille. Et, comme si on en manquait, lamer a même rapporté tous ceux qu’on lui avait jetés hier ; ilssont le long de la plage, baignés dans l’écume blanche des lames,avec leurs mains en l’air toujours, – et tous ballonnés,ressemblant à de gros magots ventrus. Il va falloir décidémentcreuser de grands trous pour y mettre tout ce monde.

Est-ce qu’on marchera aujourd’hui sur Hué, –est-ce qu’on franchira les grands murs mystérieux ? – Sansdoute non ; cette ambassade arrivée cette nuit aura signén’importe quoi, par peur de nous voir venir dans la ville, dans lespalais, – et le vieux proverbe d’Annam aura raison encore unefois.

Auprès, autour du campement, ce sont toujoursles sables étincelants et chauds, contrastant avec la rive verte del’intérieur ; et puis les ruines, les débris de tout ce que lefeu a détruit hier. Deux pagodes restées debout montrent, avec desaspects méchants, leurs cornes, leurs griffes, toutes leursdiableries de faïence. Et les cocotiers du village, qui étaient sifrais, ont passé au noir ; ils sont plantés au milieu de cedésarroi comme de vieux plumeaux roussis.

Vers sept heures, le bruit très éloigné d’unefusillade. Ce sont les troupes françaises campées au fortCirculaire qui viennent de traverser la rivière de Hué dans lescanots de l’escadre et s’avancent sur les sables de la rive Sud. Ala longue-vue on suit dans le lointain les mouvements de cesrangées de petits pygmées noirs qui sont des matelots et dessoldats ; on les voit s’emparer sans coup férir de deux outrois forts que les ennemis ont abandonnés dans la grande paniqued’hier, – et le pavillon aux trois couleurs est hissé partout.

Ce doit être la fin des fins, et sans doute onne se battra plus.

Journée lourde, longue, monotone, accablée dechaleur, pénible à passer.

On enterre les morts. Il y en a encore plusqu’on ne croyait. Le rapport officiel annamite en accuse douzecents, et ce doit être le compte. On les jette en bloc dans degrands trous. Les prisonniers font cette besogne, surveillés,baïonnette aux reins, par les sergents des troupes indigènes deSaïgon.

Les matelots, qui sont très altérésaujourd’hui, puisent de l’eau aux citernes ; mais c’est del’eau boueuse, et de plus elle est musquée comme toutes les chosesde ce pays. Les prisonniers expliquent qu’on l’a apportée de lagrande terre dans des outres de bique où elle a pris cette odeur,et qu’elle n’en a pas moins un fort bon goût.

Tout de même, en cas de poison, les matelotsqui se méfient imaginent de la filtrer. Et voilà les grandschapeaux chinois, – qui faisaient déjà de merveilleux entonnoirspour vider le vin dans les bidons, – requis pour ce nouvel emploi.(Le sable en est semé, de ces grands chapeaux coniques en formed’abat-jour, tombés dans la déroute). On met dedans, au fond, unpeu de charbon pilé, puis on les remplit d’eau, et bientôt, par lapointe, coule un petit filet clair qui n’est pas trop mauvais àboire.

Trois heures de l’après-midi.

L’ambassade traverse de nouveau le campement,revenant du quartier général. Elle passe sans s’arrêter, ramasseson escorte, descend, au pas gymnastique, vers la lagune, puiss’embarque dans ses jonques. Et pendant tout ce défilé rapide, lesgrands parasols asiatiques bariolés d’or se tournent, s’élèvent ous’abaissent suivant les rayons du soleil, manœuvrés avec une rareprécision par leurs porteurs.

Cette fois les palanquins sont restés fermés.Monseigneur seul a entr’ouvert ses petits rideaux, pour saluer dela main et annoncer que le traité de paix est accepté avec sesclauses les plus dures : on se dépêche le plus possible, pourle porter ce soir même à la signature du roi d’Annam…

Allons, le vieux proverbe a dit vrai, et lesgrands murs de Hué vont garder leur mystère…

Le vent est à la paix décidément. Au coucherdu soleil, deux mandarins arrivent au fort, un peu tremblants, maisempressés et obséquieux, avec des airs d’humilité sournoise ;faisant de beaux tchin-tchin, distribuant à tout le monde despoignées de main qui s’embarrassent dans les plis de leursmanches-pagodes, dans la longueur de leurs ongles.

Leurs robes sont en gaze de soie bleu-marine,à grandes rosaces brochées, – avec des devants d’un bleu plus pâle,comme ces gilets qui ont été de mode pour les femmes en France.

Ils sont venus nous amener un convoi de bœufs,de porcs, de bananes, d’eau fraîche, de toutes sortes de chosesfort bonnes, qui vont être les bienvenues.

Ils apportent aussi des nouvelles àsensation : il paraîtrait que le roi en personne, l’invisible,l’inconnaissable, est monté hier dans son grand mirador, qu’onaperçoit là-bas, pour regarder le bombardement et l’escadre. Il estvrai, on avait répandu dans la ville de rigoureuses menaces de mortcontre qui oserait lever les yeux vers cette tour, et toutes lesmaisons, toutes les fenêtres s’étaient fermées avec terreur. Mais,dans les grands faubourgs habités par les Européens et lesmarchands, on aurait pu avec des lunettes l’apercevoir, et ce faitest vraiment un signe des temps, une chose sans précédent dansl’histoire de l’Annam.

Neuf heures du soir.

L’ordre arrive du quartier général, de fairerembarquer les marins demain matin à la première heure…

C’est fini, ce petit rêve de conquête. Onlaissera les forts sous la garde de l’infanterie de marine et de laVipère.

Les matelots, très désappointés, se répandentdans le village incendié pour ramasser dans les décombres millepetits souvenirs qu’ils désirent emporter ; avec deslanternes, ils font parmi les débris des choix trèsextraordinaires, se lamentant beaucoup de n’avoir pas été prévenusplus tôt, de n’avoir pas pu trier tout cela au jour. Ils nes’endorment que fort tard, quand ils ont préparé tous leurs petitpaquets et chanté plusieurs chansons.

Auteurs::

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer