La maison du péril Agatha Christie

La maison du péril Agatha Christie

(PERIL AT END HOUSE)

CHAPITRE PREMIER

« LE MAJESTIC HOTEL »

Je ne crois pas qu’il existe, sur la côte méridionale de l’Angleterre, de ville balnéaire aussi attrayante que Saint-Loo, baptisée, à juste titre, « la Reine des Plages », tant elle évoque la Riviera française. À mon avis, la corniche de Saint-Loo peut bel et bien rivaliser avec celle du Midi de la France.

Je faisais part de ces réflexions à mon ami, le détective Hercule Poirot.

— Vous ne m’apprenez rien, mon cher, me dit-il. J’en ai déjà lu tout autant, hier, sur la publicité du wagon-restaurant.

— D’accord ! Mais cette vogue ne vous paraît-elle pas amplement justifiée ?

Dissimulant mal un sourire, il ne me répondit pas immédiatement et je dus répéter ma question.

— Je vous demande mille pardons, Hastings. À la vérité, je rêvassais de ce délicieux paradis auquel vous venez de faire allusion.

— Le midi de la France ?

— Oui, je songeais aux événements qui s’y produisirent au cours du dernier hiver que j’y ai passé.

Je me souvins, en effet, du crime survenu dans le Train Bleu et dont le mystère, aussi compliqué que déconcertant, avait été élucidé par Poirot, grâce à son habituel et infaillible jugement.

— Que j’aurais aimé être près de vous ! m’exclamai-je.

— Votre expérience m’eût été précieuse, me répondit Poirot.

Je le regardai avec méfiance. Depuis longtemps, je suis fixé sur la sincérité des compliments de Poirot. Cependant, cette fois, mon ami me parut sérieux. Après tout, pourquoi pas ? Je connais à fond les méthodes employées par lui avec succès.

— C’est votre vive imagination qui me fit le plus défaut, Hastings, poursuivit-il comme se parlant à lui-même. J’ai parfois besoin de petits conseils. George, mon valet de chambre, est un homme sensé avec qui je discute de certains points, mais il manque de fantaisie.

— Franchement, Poirot, n’êtes-vous pas tenté de reprendre du service ? Cette vie inactive…

— … me convient à merveille. Quoi de plus agréable que de se prélasser au soleil ? Connaissez-vous un geste plus noble que de descendre du piédestal après avoir atteint les sommets de la célébrité ? J’entends murmurer autour de moi : « Voilà Hercule Poirot… Le grand, l’unique !… Personne ne l’a égalé et ne l’égalera jamais… » Ces réflexions me sonnent agréablement à l’oreille : je n’en demande pas davantage. Il est vrai que je suis si modeste, savez-vous ?

Il parlait de sa modestie !… J’en conclus qu’en dépit des années, la vanité de mon ami belge était demeurée intacte. Renversé dans son fauteuil, il caressait ses moustaches et ronronnait presque de satisfaction.

Nous étions installés sur une des terrasses du Majestic, l’hôtel le plus important de Saint-Loo, juché au faîte d’une falaise qui surplombe la mer. Les jardins de l’hôtel plantés de palmiers s’étageaient à nos pieds. L’océan était du bleu le plus profond, sous un ciel clair, illuminé d’un vrai soleil estival, chose rare en Angleterre. Tout concourait à l’idéale beauté de l’endroit.

Arrivés la veille au soir, nous savourions cette première matinée de notre séjour. Nous avions projeté de demeurer une semaine à Saint-Loo et nous souhaitions ardemment de jouir jusqu’au bout d’un temps aussi délicieux.

Ramassant le journal qui m’avait glissé des mains, je repris ma lecture. Bien que peu brillante, la situation politique était dépourvue d’intérêt. En Chine, une escroquerie d’importance venait d’être découverte à Pékin, mais, dans l’ensemble, les nouvelles n’offraient rien de particulièrement émouvant.

— Cette épidémie de psittacose ne vous semble-t-elle pas curieuse ? observai-je en tournant la feuille de mon journal.

— Oui, c’est bizarre.

— On signale deux nouveaux décès à Leeds.

— Je le déplore.

— On reste toujours sans nouvelles de l’aviateur Seton qui effectue le tour du monde, continuai-je. Ces aviateurs montrent une audace inouïe. Quelle machine étonnante, cet appareil amphibie Albatros ! Il serait regrettable que Seton, égaré, eût dû atterrir dans une des îles du Pacifique. Toutefois, on n’abandonne pas encore tout espoir.

— Les habitants des îles Salomon sont-ils toujours anthropophages ? demanda Poirot en manière de plaisanterie.

— Ce Seton est un type admirable. On se sent fier de le compter parmi ses compatriotes.

— Oui, cela console de la défaite de Wimbledon ! repartit Poirot avec le plus grand sérieux.

— Je vous demande pardon, je me suis peut-être mal exprimé…

Mais, d’un geste aimable, mon ami écarta ma tentative d’excuse.

— Quant à moi, dit-il, je ne suis pas amphibie comme l’appareil de ce pauvre capitaine Seton, mais je suis cosmopolite en ce sens que j’admire les gens de toutes nationalités, et en particulier, comme vous le savez, les Anglais, ne serait-ce que pour leur façon de lire et de commenter les nouvelles.

Abandonnant le terrain sportif pour celui de la politique, je poursuivis :

— Le ministre de l’Intérieur semble nettement pris à partie dans cet article, n’est-ce pas votre avis ?

— Je le plains, d’être accablé de tant de soucis. En désespoir de cause, il cherche aide et protection auprès de gens les moins susceptibles de lui être utiles.

Je le regardai, étonné.

Tout en souriant à sa manière, Poirot tira de sa poche son courrier du matin, solidement maintenu par un large élastique. Il prit une lettre et me la lança.

— C’est une missive qu’on a fait suivre après notre départ, hier, ajouta-t-il.

Je la lus avec un intérêt croissant.

— Mais, Poirot, m’écriai-je, les termes en sont extrêmement flatteurs !

— Vous croyez ?

— Il parle de vous avec la plus grande admiration.

— Il a raison, conclut Poirot, en détournant modestement son regard.

— Somme toute, il vous demande, comme un service personnel, de vouloir bien enquêter au sujet de cette affaire :

— Je l’ai très bien compris, mon cher Hastings.

— Nous n’avons vraiment pas de chance, voilà nos vacances fichues.

— Calmez-vous, je vous en prie, il n’est point encore question de cela.

— Le ministre de l’Intérieur ne souligne-t-il pas l’urgence de cette affaire ?

— À juste titre, mais il peut aussi se tromper. Ces hommes politiques sont facilement impressionnables, j’ai eu l’occasion d’en juger moi-même à la Chambre des Députés, à Paris…

— D’accord, Poirot, mais nous devons prendre nos dispositions. Le rapide pour Londres part à midi, il est donc trop tard. Le prochain train…

— Je vous en prie, à quoi sert de vous agiter ainsi ? Nous n’irons pas à Londres aujourd’hui, et demain… pas davantage.

— Mais cette convocation…

— Ne me concerne point. Je n’appartiens pas à la police, Hastings. On me prie simplement, en qualité de détective privé, de me charger d’une affaire. Je refuse.

— Vous refusez ?

— Eh oui ! Je vais répondre au ministre avec la plus grande courtoisie, en lui présentant toutes mes excuses, et lui expliquer combien je suis moi-même désolé. Mais que voulez-vous ? Je suis en retraite… je suis un homme fini.

— Je proteste, vous n’êtes pas fini !

— Je reconnais bien là l’excellent ami que vous êtes. En outre, vous avez raison, mes petites cellules grises fonctionnent toujours à merveille, avec ordre et méthode. Mais je me suis retiré de la scène et je ne reviendrai pas sur ma décision, un point c’est tout ! Je ne ressemble pas à ces vedettes qui donnent au public une douzaine de faux départs. En toute sincérité, j’avoue qu’il faut laisser aux jeunes l’occasion de courir leur chance ; d’aucuns peuvent réussir, encore que j’aie des doutes là-dessus. En tout cas, il s’en trouvera certains pour venir à bout de cette fastidieuse affaire au ministère de l’Intérieur.

— Et l’honneur, Poirot, qu’en-faites-vous ?

— Peuh ! Je suis au-dessus de cela. Le ministre de l’Intérieur, qui est un homme sensé, estime sans doute que mon concours lui est acquis. Je le comprends, mais il tombe mal : Hercule Poirot a clos son dernier dossier.

Je le regardai, déplorant, en mon for intérieur, son obstination. Résoudre un problème de l’ordre de celui qui lui était posé ne pouvait qu’ajouter à la gloire de Poirot ; cependant, son attitude intransigeante suscitait mon admiration. Soudain, une pensée me traversa l’esprit et me fit sourire.

— Vous voulez donc tenter le diable ? lui dis-je.

— Ni le diable, ni personne n’ébranlera la décision d’Hercule Poirot.

Au bout d’un instant, il ajouta :

— Il est évident, parbleu, que si une balle venait s’écraser sur ce mur, près de ma tête, je me livrerais tout de même à une petite enquête pour connaître le coupable. C’est humain !

Au même instant, un petit caillou tombait à nos côtés, sur la terrasse. L’analogie avec la balle dont venait de parler Poirot excita ma curiosité. Tout en se baissant pour ramasser le projectile, mon ami poursuivit :

— Oui… les hommes ont leurs faiblesses ; elles s’éveillent au moment où on s’y attend le moins. « Méfions-nous de l’eau qui dort », dit un proverbe.

À ma grande surprise, Poirot descendit les quelques marches qui menaient de la terrasse au jardin ; à la même minute, une jeune fille d’un pas pressé se dirigeait vers nous.

Je contemplai la beauté de cette inconnue : grands yeux bleus, visage mutin et magnifiques cheveux bruns, lorsque mon attention fut détournée par Poirot qui, sans regarder où il marchait, se prit les pieds dans une racine saillante et s’étala de tout son long. La jeune personne et moi nous précipitâmes pour aider Poirot à se relever.

— Mille pardons, bégaya Poirot ; vous êtes bien aimable, Mademoiselle… Aïe ! mon pied, que j’ai mal !… Non, ce ne sera rien… J’ai dû simplement me tordre la cheville. Dans une seconde, il n’y paraîtra plus. Cependant, Hastings, pourriez-vous, avec Mademoiselle, auprès de qui je m’excuse, m’aider à faire quelques pas ? Que je suis confus !

Soutenu de chaque côté, Poirot put gagner un siège sur la terrasse et s’y reposer. Je proposai d’aller quérir un médecin. Mon ami s’y opposa formellement.

— Ce n’est rien, je vous l’assure, dans une minute je n’y penserai plus. (Il fit une grimace.) Je vous remercie mille fois de votre amabilité, je vous en prie, asseyez-vous.

Prenant un siège la jeune fille répondit :

— Ce n’est peut-être pas grave, mais il serait prudent de faire examiner votre pied.

— Inutile, Mademoiselle. Au seul plaisir de votre société, je sens la douleur disparaître !

— J’en suis ravie, lui répondit-elle en riant.

— Et si nous prenions un cocktail ? proposai-je, je crois que c’est à peu près l’heure.

— Ma foi… oui, repartit la jeune fille, avec une légère hésitation.

J’allai commander les rafraîchissements. À mon retour, Poirot et la jeune fille étaient engagés dans une conversation animée.

— Figurez-vous, Hastings, que cette maison là-bas, à l’extrémité de la pointe, et que nous admirions tant, appartient à Mademoiselle.

— Vraiment ? m’écriai-je, bien que je ne me souvinsse point d’avoir exprimé une opinion quelconque au sujet de cette maison, l’ayant à peine remarquée. Sa situation isolée lui donne un air étrange et imposant.

— On l’appelle « La Maison du Péril », car elle menace de tomber en ruine. Pourtant, je l’adore.

— Seriez-vous, Mademoiselle, l’ultime représentante d’une ancienne famille du pays ?

— Oh ! d’une lignée bien modeste. Il y a deux ou trois cents ans que les Buckley habitent ici. Mon frère étant mort voilà trois ans, je me trouve être la dernière survivante de la famille.

— Que c’est triste ! Habitez-vous seule cette propriété ?

— Oh ! je suis toujours par monts et par vaux. Lorsque par exception je séjourne ici, je m’entoure d’un certain nombre de bons et joyeux amis.

— La vie moderne, quoi ? J’eusse plutôt été tenté de vous y voir mener une existence des plus austères, en perpétuelle communion avec vos chers ancêtres.

— Quelle splendide imagination ! Non, Monsieur. Le manoir n’est pas hanté ou alors c’est un esprit généreux qui l’habite. Sachez, en effet, qu’en trois jours j’ai trois fois échappé à la mort. Convenez avec moi que je jouis d’une protection presque surnaturelle.

Poirot se redressa brusquement.

— Vous avez à trois reprises échappé à la mort ? Votre histoire devient intéressante, Mademoiselle.

— Il s’agit de simples accidents.

Elle détourna la tête de côté pour éviter une guêpe qui approchait et s’écria :

— Que ces guêpes sont désagréables ! Il doit certainement y en avoir un nid près d’ici.

— Auriez-vous déjà souffert de piqûres de guêpes ou d’abeilles, que vous semblez tant les craindre ?

— Non, mais je déteste leur façon de vous frôler le visage.

À ce moment, les cocktails arrivèrent et tout en levant nos verres nous échangeâmes les vains souhaits d’usage.

— À vrai dire, je suis attendue à l’hôtel, annonça Miss Buckley, et l’on doit se demander ce que je suis devenue.

Poirot reposa son verre et s’éclaircit la voix.

— Serait-ce pour y prendre une tasse de chocolat ! s’exclama-t-il. Voilà une boisson qu’on ne sait pas préparer en Angleterre ; en revanche, il y a tellement d’excellentes choses dans votre pays… Par exemple : les chapeaux des jeunes filles… qui se mettent et s’enlèvent si aisément avec tant de grâce.

Miss Buckley le fixa d’un regard interrogateur.

— Qu’entendez-vous par là ? Qu’ont-ils de si particulier ?

— On voit bien que vous êtes jeune, très jeune, Mademoiselle, sinon vous ne poseriez pas cette question. J’ai connu l’époque où les femmes portaient de volumineux chapeaux aux dimensions impressionnantes et de formes bizarres, qu’elles maintenaient sur le faîte de leur tête avec nombre d’épingles.

— Que cela devait être incommode !

— Je vous l’accorde, dit Poirot d’un ton qui donnait à penser qu’il en avait lui-même souffert le martyre. Au moindre vent, le supplice devenait complet et engendrait infailliblement la migraine.

Pour bien marquer le désir de parfaite indépendance des jeunes personnes de sa génération, Miss Buckley saisit à pleines mains le feutre souple à large bord dont elle était coiffée et le posa à côté d’elle.

— Maintenant, voici comment nous procédons ! s’écria-t-elle en riant.

— Ce qui est beaucoup plus charmant et plus sensé, approuva Poirot.

J’observai la jeune fille avec intérêt. Ses cheveux bruns ébouriffés donnaient un air lutin à toute sa personne. Son petit visage expressif, au profil harmonieux, ses grands yeux bleu foncé, au cerne prononcé, avaient ce je-ne-sais-quoi qui la rendait attachante dès le premier abord.

Peu de monde sur la terrasse où nous étions assis. Celle que fréquentaient de préférence les touristes se trouvait un peu plus loin, sur une pointe avancée, presque en encorbellement au-dessus de la mer.

Débouchant de cette partie de la corniche, un homme apparut soudain : il se dirigeait de notre côté, marchait en roulant les épaules, les bras pendants, dans l’attitude typique du marin.

— Où diable peut-elle bien être ? se disait-il à lui-même, d’un ton qui parvint jusqu’à nos oreilles. Nick ! Nick ! appela-t-il.

Miss Buckley se leva.

— Je me doutais bien qu’ils viendraient me chercher. Hé là ? George, je suis ici.

— Freddie meurt de soif. Venez ; nous vous attendons.

Il jeta un regard plein de curiosité vers Poirot, qui, sans conteste, différait des amis et connaissances habituels de Nick.

La jeune fille ébaucha les présentations.

— Commandant Challenger… euh…

À ma grande surprise, Poirot ne cita pas le nom attendu, il se contenta de se lever et de saluer avec la plus grande courtoisie :

— De la marine anglaise, pour laquelle j’éprouve la plus entière admiration.

Ce genre de remarque n’a généralement pas le don de provoquer des flots d’éloquence chez un Anglais ; en l’occurrence, le commandant Challenger se mit à rougir. Par bonheur, Miss Buckley prit la situation en main :

— Je vous en prie, George, ne restez pas ainsi bouche bée. Allons rejoindre Freddie et Jim. Merci pour le cocktail, dit-elle en souriant à Poirot ; j’espère que votre cheville ira bientôt mieux.

Elle m’adressa un salut en passant son bras sous celui du marin, puis elle s’éloigna avec lui…

— Ainsi, voilà un des amis de Miss Nick, murmura Poirot d’un air pensif, un des membres de sa joyeuse escorte. Qui est cet individu ? Donnez-moi sincèrement votre précieux avis, Hastings. Vous fait-il l’effet d’un brave type ?

Prenant le temps de réfléchir sur ce qu’il fallait entendre par « un brave type », j’exprimai un jugement peu compromettant :

— Ma foi, il m’a l’air convenable, autant que j’en puisse juger d’un coup d’œil aussi superficiel.

— Cette question m’intrigue, insista Poirot.

En partant, la jeune fille avait oublié de prendre son chapeau que Poirot ramassa et retourna entre ses doigts.

— Croyez-vous qu’il ait un faible pour elle, Hastings ?

— Mon cher Poirot, comment puis-je le savoir ? Tenez, donnez-moi ce chapeau, je vais le porter à sa propriétaire qui va certainement le chercher.

— Non, pas encore, ce jeu m’amuse, répondit Poirot en continuant lentement de tourner la coiffure en tous sens.

— Vraiment ?

— Eh oui, mon cher… je vieillis et retombe en enfance !

J’abondais tellement dans ce sens que je fus déconcerté d’entendre mon ami en faire l’aveu.

Poirot se pencha en avant et fit claquer sa langue :

— Eh bien, non !… Je ne suis pas encore aussi gaga que vous le pensez ! Certes, nous rendrons ce chapeau, mais plus tard. Nous le rapporterons à la « Maison du Péril », ce qui nous fournira une excellente occasion de revoir la délicieuse Miss Nick.

— Ma parole ! C’est le coup de foudre !

— N’est-elle pas ravissante, cette petite ?

— Vous êtes assez grand pour vous faire une opinion. Pourquoi me demander la mienne ?

— Hélas ! je ne suis plus sûr de moi. À présent, tout ce qui est jeune me paraît aimable… Ah ! jeunesse !… Laissez-moi avoir recours à votre appréciation, encore que je la sache quelque peu atrophiée après votre long séjour en Argentine ! Malgré vos cinq années de retard, vous êtes plus moderne que moi. N’est-elle pas délicieusement jolie, cette petite ?

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