La maison du péril Agatha Christie

Afin de créer une diversion, Poirot me glissa sous les yeux le rapport de l’expert auquel il avait demandé d’examiner le portrait de Nicolas Buckley. Le spécialiste l’estimait à vingt livres sterling au plus.

— Voilà un point acquis, dit Poirot.

— Pas de souris dans le piège, dis-je, citant une métaphore qui eut un certain temps la prédilection de Poirot.

— Tiens ! vous vous en souvenez encore ? Comme vous dites, pas de souris dans le piège. Vingt livres contre cinquante offertes par Lazarus, quelle grossière erreur pour un jeune homme apparemment si futé ! Mais ne gaspillons pas un temps précieux, vaquons à nos affaires.

La maison de santé, perchée au sommet d’une montagne, dominait la baie. Un serviteur en tenue blanche nous fit entrer dans un petit-bureau où une infirmière au regard éveillé nous rejoignit. Un seul coup d’œil sur Poirot suffit à la renseigner. Le docteur Graham lui avait évidemment donné toutes les instructions voulues, y compris le signalement du petit détective, seul visiteur à admettre auprès de la malade.

— Miss Buckley a passé une excellente nuit. Voulez-vous me suivre ?

Nous trouvâmes Nick dans une chambre accueillante et baignée de soleil. Fatiguée et pâle, les yeux encore rouges, on eût dit une enfant lasse dans son étroit lit de fer.

— Que vous êtes aimables d’être venus ! prononça-t-elle d’une voix dolente.

Lui prenant une main dans les deux siennes, mon ami la réconforta :

— Du courage, Mademoiselle. Rappelez-vous que la vie mérite toujours d’être vécue.

Ces paroles la firent sursauter et elle leva les yeux vers Poirot :

— Oh ! s’écria-t-elle.

— Maintenant, Mademoiselle, voulez-vous me raconter ce qui vous tourmente depuis quelque temps ? Préférez-vous, au contraire, que je le devine et vous présente l’expression de ma profonde sympathie ?

Le sang lui monta au visage.

— Ainsi, vous êtes au courant ! Peu importe, maintenant que tout est fini et que je ne le reverrai plus jamais.

Sa voix se brisa.

— Courage ! Mademoiselle !

— Je n’en possède plus la moindre parcelle, je l’ai épuisé jusqu’à la dernière bribe au cours des semaines passées. J’ai espéré, espéré sans trêve ; voilà encore quelques jours, je persistais à espérer contre toute espérance.

Les yeux écarquillés, je l’observais sans comprendre le moindre mot.

— Regardez notre pauvre ami Hastings, prononça Poirot. Ne dirait-on qu’il tombe du ciel ?

Elle dirigea vers moi son triste regard :

— Michel Seton, l’aviateur… dit-elle avec douleur, nous étions fiancés… et il est mort.

CHAPITRE XI

LE MOBILE

Abasourdi, je me tournai vers Poirot.

— Est-ce à cela que vous faisiez allusion ?

— Oui, mon ami. Je l’ai appris ce matin.

— Comment ? Vous l’avez deviné ?

— La première page du journal me renseigna ce matin, au petit déjeuner.

J’évoquai la conversation au cours du dîner d’hier et tout s’éclaircit aussitôt en mon esprit.

— La nouvelle vous est-elle parvenue hier soir ?

— Oui, par T.S.F. ; je me suis retirée sous prétexte de téléphoner, car je voulais être seule… au cas…

À grand-peine elle acheva sa phrase :

— Voilà comment j’ai été mise au courant.

— Je sais, je sais, lui fit mon ami en la réconfortant de son mieux.

— Ce fut un moment horrible. Les invités arrivaient et je me demande comment je suis parvenue à surmonter ce choc sans rien laisser paraître.

— Oui, je vous comprends.

— En allant chercher le manteau de Freddie, je faillis m’évanouir, mais je réussis à me ressaisir. Pendant la minute que dura ce malaise, Maggie ne cessait de m’appeler au sujet de son manteau. De guerre lasse, elle prit mon châle et s’éloigna. Je m’empressai de mettre un peu de rouge et de poudre et suivis mon amie dehors. Quelques secondes après, je trébuchais sur son cadavre…

— Et vous avez dû éprouver une affreuse angoisse…

— Vous ne semblez pas me comprendre. J’étais furieuse ! J’enviais le sort de Maggie, j’aurais voulu disparaître, moi aussi… tous mes rêves s’écroulaient autour de moi. Songez donc : je vivais et Michel était mort… noyé, Dieu sait où, dans l’immense Pacifique !

— Pauvre enfant !

— Je ne veux plus vivre, m’entendez-vous ! Je ne veux plus vivre ! s’écria-t-elle dans un moment de révolte.

— Je compatis à votre douleur, Mademoiselle. Nous avons tous connu ces moments tragiques au cours de notre existence, où la mort nous tenait, mais cela passe, le chagrin perd de son acuité et, avec le temps, la vie reprend le dessus. Mais vous ne croyez pas un vieux radoteur comme moi. Mes paroles doivent vous sembler odieuses…

— Vous imaginez-vous que j’oublierai et qu’un jour, pour me consoler j’épouserai n’importe qui ? Jamais !

Elle était ravissante, assise dans son lit, les deux mains appliquées sur ses joues brûlantes.

Poirot lui répondit d’une voix douce :

— Non, non, je n’imagine pas cela du tout. Je songe que vous serez fière plus tard d’avoir été aimée d’un homme aussi courageux… d’un véritable héros. Comment avez-vous fait la connaissance de Michel Seton ?

— Au Touquet, en septembre dernier, il y a presque un an.

— Quand vous êtes-vous fiancés ?

— Tout de suite après la Noël. Mais ce fut en secret.

— Et pourquoi cela ?

— À cause de l’oncle de Michel, le vieux sir Matthew Seton, que seuls les oiseaux intéressaient, mais qui abhorrait les femmes.

— Quel drôle d’homme ! En voilà une idée.

— Cette espèce de toqué rejetait sur toutes les femmes les malheurs de ce bas monde. Michel dépendait entièrement de lui au point de vue financier. Très fier de son neveu, sir Matthew lui fournit les capitaux nécessaires à la construction de l’Albatros et à ce raid autour du monde. L’entreprise était devenue leur plus cher rêve à tous deux. Eût-il réussi, Michel aurait pu obtenir le consentement de son oncle à notre mariage et, même s’il avait opposé quelque résistance au début, les choses se seraient arrangées. Michel ayant accédé à la gloire mondiale, son oncle aurait fini par céder.

— Oui, oui, je comprends.

— Michel m’ayant dit que toute indiscrétion pourrait être fatale à nos projets, j’en conservai religieusement le secret, même envers Freddie.

Poirot émit un sourd grognement.

— Si seulement vous m’aviez fait confiance, Mademoiselle.

Nick le regarda avec surprise.

— En quoi cela eût-il changé mon destin ? Mon secret ne se rattache en rien aux attaques mystérieuses dont je suis l’objet depuis quelque temps. Non, j’avais promis à Michel et voulais tenir ma promesse jusqu’au bout. Mais cette longue inquiétude me plongeait par instants dans un état de nervosité indescriptible. Chacun m’en faisait la remarque mais j’étais dans l’impossibilité absolue d’expliquer quoi que ce fût.

— Je conçois votre angoisse.

— Une fois, déjà, Michel a été porté disparu, lors de la traversée du désert dans sa randonnée vers les Indes. Je vécus des heures épouvantables, mais heureusement ces tortures prirent bientôt fin. Seul son appareil ayant souffert, mon fiancé put poursuivre son raid, après les réparations nécessaires. J’avoue que cette fois-ci je comptais retrouver les mêmes circonstances. Chacun le disait mort, mais je ne voulais pas perdre courage. Cependant, hier soir, il a bien fallu me rendre à l’évidence…

Sa voix devenait de plus en plus faible.

— Jusqu’à quel moment avez-vous persisté à espérer ?

— Je n’en sais trop rien. Quel martyre de ne pouvoir me confier à personne !

— N’avez-vous jamais été tentée d’en toucher un mot à Mrs Rice ?

— Il m’arriva d’en éprouver l’ardent désir.

— Ne supposez-vous pas qu’elle ait pu… deviner ?

— Je ne le crois pas.

Nick sembla méditer quelques instants, puis continua :

— Mon amie n’y a jamais fait la moindre allusion directe et pourtant il me souvient de certains sous-entendus…

— N’avez-vous pas songé davantage à lui faire part de vos projets lors du décès de l’oncle de Mr Seton, c’est-à-dire il y a environ une semaine ?

— Lorsque j’ai appris sa mort consécutive à une intervention chirurgicale, j’aurais pu mettre tout le monde au courant de mes espérances, mais c’eût été un manque de tact : les journaux ne cessaient de parler de Michel et ma révélation eût été jugée peu modeste. Les journalistes m’eussent assiégée et cette publicité aurait souverainement déplu à Michel.

— Je comprends votre point de vue, Mademoiselle, mais n’auriez-vous pu vous confier à un ami intime ?

— J’en fis une discrète allusion à quelqu’un, dit Nick, cela me paraissait équitable ; mais j’ignore comment il… comment cette personne interpréta ma pensée.

Poirot acquiesça de la tête.

— Êtes-vous en bons termes avec votre cousin, Mr Vyse ? demanda-t-il, changeant brusquement de sujet.

— Charles ? Qui vous fait songer à lui ?

— Euh… une simple idée, voilà tout.

— Charles ne me veut que du bien. Il est, certes, un peu vieux, je vous l’accorde. Sous prétexte qu’il ne bouge jamais d’ici, il trouve extraordinaire que je voyage et désapprouve nettement ma façon de vivre.

— Oh ! Mademoiselle ! Et moi qui me suis laissé dire qu’il éprouve envers vous une adoration sans bornes.

— Le fait de blâmer la conduite de quelqu’un n’implique pas nécessairement qu’on le déteste. Charles critique mon genre de vie, mon goût pour les cocktails, ma manière de me farder, mes amis et mes distractions ne lui plaisent pas ; mais malgré tous mes défauts, il n’a pu échapper au charme qu’on m’attribue, et il espère m’amender à la longue.

Elle s’interrompit et, avec un clignement d’œil à peine perceptible :

— Qui avez-vous donc sondé pour être aussi bien renseigné ?

— Je vais vous l’apprendre, mais ne me trahissez pas : j’ai eu une petite conversation avec Mrs Croft, cette dame australienne à qui nous avons été présentés.

— C’est une charmante femme, mais très exclusive. Elle est terriblement sentimentale : l’amour, le foyer, les enfants, voilà son idéal.

— Passablement arriéré, je cultive, moi aussi, la petite fleur bleue, Mademoiselle.

— Vraiment ? J’aurais plutôt désigné le capitaine Hastings comme le plus sentimental de vous deux.

Cette appréciation me fit rougir d’indignation.

— Regardez-le, il est furieux, dit Poirot, se plaisant à constater mon embarras. Vous venez de porter une opinion parfaitement justifiée.

— Pas le moins du monde ! protestai-je.

— Avec son tempérament généreux, Hastings a été souvent pour moi une entrave.

— Je vous en prie, Poirot, ne soyez pas ridicule.

— D’abord, il se refuse systématiquement à admettre le mal et, lorsque l’évidence lui crève les yeux, sa droiture l’entraîne dans une telle indignation qu’il devient incapable de dissimuler. Quelle nature d’élite ! Non, mon cher, je ne vous permettrai pas de me contredire.

— Vous vous êtes tous deux montrés très bons envers moi, dit Nick avec une amabilité non feinte.

— Ne nous remerciez pas. Nous ne sommes pas au bout de notre tâche, Mademoiselle. Pour commencer, vous ne bougerez pas d’ici et vous suivrez mes instructions à la lettre.

Nick soupira de lassitude.

— J’agirai suivant votre désir. Peu m’importe !

— Je vous prierai de ne voir aucun de vos amis pour le moment.

— Cela m’est égal, je ne souhaite actuellement que la solitude.

— Votre rôle demeurera passif ; à nous le rôle actif. Maintenant, permettez-moi de me retirer : je ne veux pas vous importuner davantage dans votre douleur.

La main posée sur la poignée de la porte, il détourna légèrement la tête et dit, par-dessus son épaule :

— À propos, vous m’avez parlé, d’un testament que vous auriez fait ? Où se trouve-t-il ?

— Oh ! il doit traîner quelque part.

— Chez vous ?

— Oui.

— Dans un coffre ? Sous clef dans un bureau ?

— J’avoue ne pas me souvenir, j’ai si peu d’ordre ! En principe, des documents de ce genre devraient être renfermés dans la table-bureau de la bibliothèque où je range d’ordinaire les factures. Le testament s’y trouve, à moins qu’il ne soit dans ma chambre.

— Me permettez-vous de le chercher ?

— Je n’y vois aucun inconvénient. Fouillez partout où il vous plaira.

— Merci, Mademoiselle, je profiterai volontiers de votre autorisation.

CHAPITRE XII

ELLEN

Poirot ne souffla mot jusqu’à ce que nous fussions dans la rue. Puis il me prit par le bras.

— Voyez-vous, Hastings ? Voyez-vous ? J’avais raison, sacré tonnerre ! Je me doutais qu’il me manquait un des éléments du puzzle. L’essentiel était de le trouver.

— Pensez-vous qu’il ait un rapport direct avec le crime ?

— Ne comprenez-vous pas, Hastings ?

— Ma foi, j’avoue mon incapacité.

— C’est inouï ! Eh bien, il nous fournit ce que nous cherchions depuis si longtemps : le mobile secret.

— Mon intelligence doit être bornée, car je ne saisis encore rien. Songeriez-vous à un crime de la jalousie ?

— Pas le moins du monde. Il s’agit de l’argent. L’argent ! L’inévitable argent, l’éternel mobile !

Je regardai mon ami, un peu étonné. Il poursuivit, d’une voix tout à fait calme :

— Suivez-moi, mon cher : voilà une semaine environ, sir Matthew Seton meurt. C’était un millionnaire, peut-être l’homme le plus riche d’Angleterre.

— Oui, mais…

— Attendez, une chose à la fois. Ce millionnaire a un neveu qu’il adore et à qui, nous pouvons le présumer, il laisse son immense fortune.

— Mais…

— Mais oui… des legs, des dotations pour satisfaire sa manie ? Je vous l’accorde, mais il n’en demeure pas moins que le plus gros de son bien reviendra à Michel Seton. Mardi dernier, le valeureux aviateur est signalé disparu et mercredi Miss Buckley est victime d’attentats. Supposons, Hastings, que Michel Seton ait rédigé un testament avant son départ et qu’il ait fait abandon à sa fiancée de tout son héritage ?

— Ce n’est là qu’une simple supposition…

— D’accord ; mais il doit en être ainsi, sinon les événements subséquents seraient totalement dépourvus de sens. Ne perdons pas de vue qu’il s’agit d’une énorme fortune.

Pendant quelques minutes, j’examinai la situation sous tous ses angles. À mon avis, Poirot se précipitait bien vite vers les conclusions. Cependant, en mon for intérieur, j’étais convaincu qu’il voyait juste, malgré l’absence de preuves, et j’avais confiance en son flair habituel.

— Et si personne n’a été informé de ces fiançailles ? repartis-je.

— Peuh ! Quelqu’un est sûrement au courant. Il y a toujours des gens bien renseignés dans ces cas-là : s’ils ne savent pas, ils devinent. D’après Nick, Mrs Rice éprouvait quelques soupçons, rien ne prouve qu’ils ne se soient transformés en certitude.

— Comment cela ?

— D’abord, il doit exister des lettres de Michel à Nick, puisque les jeunes gens étaient fiancés depuis quelque temps déjà. Or, Freddie n’ignorait pas la négligence de sa meilleure amie et son incorrigible désordre. Étant donné son étourderie, je me demande même si Miss Nick a jamais pris la précaution d’enfermer sous clef certains papiers intimes.

— En sorte que Frederica Rice connaîtrait l’existence du testament de son amie ?

— Très probablement. Vous voyez, le cercle se referme ; la liste que j’avais dressée, et qui s’étendait de A à J, ne comporte plus que deux noms. J’écarte les domestiques, le commandant Challenger, encore qu’il lui ait fallu une heure et demie pour venir de Plymouth (une cinquantaine de kilomètres). Je raye également le nom de Mr Lazarus au long nez, qui offrit cinquante livres pour un tableau estimé vingt. (Chose étrange, lorsqu’on réfléchit, et bien peu caractéristique de sa race !) Les Australiens (si bons et si aimables) une fois supprimés, il ne reste que deux noms.

— L’un est Frederica Rice, dis-je avec lenteur.

En cet instant, je revis en imagination le visage de la jeune femme, ses cheveux d’or et toute la délicatesse de ses traits.

— Oui, elle est tout indiquée. Quelle que soit la forme du testament établi par Nick, il en ressort certainement que Frederica Rice devient sa légataire universelle. Sauf la « Maison du Péril », tous ses biens lui reviennent. Si Miss Nick avait été tuée hier à la place de Miss Maggie, Mrs Rice serait riche à l’heure actuelle.

— J’ai peine à croire cette éventualité.

— Autrement dit, vous vous refusez à admettre qu’une jolie personne puisse commettre un crime ? C’est là un point qui, parfois, fait hésiter certains membres du jury. Néanmoins, il se peut que vous ayez raison, car il reste un autre personnage suspect.

— Qui ?

— Charles Vyse.

— Il n’hériterait que de la maison.

— Oui… mais peut-être l’ignore-t-il. Est-ce lui qui a rédigé le testament de Miss Nick ? Je ne le pense pas, autrement cet acte serait en sa possession et ne « traînerait pas quelque part », selon les propres paroles de la jeune fille. Par conséquent, mon cher Hastings, il est fort probable que Vyse, ne sachant pas que ce testament existe, nourrisse l’espoir d’hériter de la totalité des biens à titre de parent le plus proche.

— Je conviens que cette alternative m’apparaît beaucoup plus vraisemblable.

— Encore votre esprit romanesque, Hastings ! Moi je vois en Vyse l’avocat sans cause et vénal, traître assez courant au théâtre et dans les romans. Si, en sa qualité d’homme de loi, Vyse sait garder son visage impassible, les apparences sont en sa faveur. Mais peut-être sait-il mieux que Mrs Rice où se trouve le revolver et comment s’en servir.

— Et comment précipiter aussi la grosse roche en bas de la falaise !

— Possible. Cependant, comme je vous l’ai dit, le même résultat pouvait être obtenu par la simple force d’un levier ; en outre, le fait que le coupable ait si mal calculé son coup et manqué son but explique qu’il s’agit là d’une main féminine. À première vue, il semble que le truquage de la voiture ait été l’œuvre d’une main masculine, mais convenons que, de nos jours, les femmes connaissent autant la mécanique que les hommes. Enfin, notre hypothèse contre Mr Vyse comporte un ou deux points faibles.

— Lesquels ?

— Il était moins bien placé que Mrs Rice pour recevoir les confidences de Nick concernant ses fiançailles. En outre, sa réaction précipitée me surprend quelque peu.

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