Le Prisonnier de la planète Mars

Chapitre 13LA MONTAGNE DE CRISTAL

 

Pourtant, son vieux désir d’aventures n’étaitpas mort. Mais en attendant une exploration très complète,l’invention de moyens de communication avec la Terre et peut-êtreson retour à la planète natale, grand projet momentanément ajourné,Robert n’avait pas de plus grand plaisir que d’aller tout seul à ladécouverte sans aucun de ces braves Martiens dont la naïveaffection lui devenait à la longue obsédante.

Depuis longtemps, il avait entendu dire à lapetite Eeeoys, qu’il existait vers le sud une vallée terrible, oùles Erloor eux-mêmes n’osaient se risquer.

L’existence de cette vallée était unetradition très ancienne ; mais les vieillards eux-mêmes semontraient incapables de fournir aucune donnée précise sur cetendroit terrible. On savait seulement qu’il se trouvait situé entredeux montagnes d’une hauteur extraordinaire et qu’il s’y trouvaitdes animaux terribles que l’on ne rencontrait dans nul autreendroit.

Les Martiens appelaient cette vallée deLirraarr, mot qu’ils prononçaient avec l’intonation gutturale de lajota espagnole et qui, dans leur langage, voulait dire lamort.

C’en était assez pour que Robert voulûtvisiter cet endroit mystérieux où tout le monde lui conseillait dene pas aller.

Les montagnes maudites n’étaient pasd’ailleurs très éloignées du principal village martien : audire des vieillards, il en apercevrait les cimes après trois joursde marche.

Cette excursion tentait d’autant plusl’ingénieur que, jusqu’alors, il n’avait guère eu l’occasion devoir de montagne d’une certaine altitude.

Un matin donc, après s’être fait donner lesrenseignements les plus précis, il se mit en route, en prévenantles gens de son entourage qu’il ne serait pas de retour avant uneou deux semaines.

On était habitué à ses absences, et lesMartiens avaient une si haute opinion de son courage et de sonintelligence, qu’il ne leur venait pas un instant à l’idée qu’ilpût courir un danger réel.

Eeeoys seule versa quelques larmes que Robertapaisa en promettant de lui rapporter, comme il le faisait souvent,des fruits inconnus ou des pierres brillantes.

Robert n’avait dit à personne le but de sonvoyage.

Une fois hors de la hutte qui lui servait depalais, sous la voûte de feuillage de la grande forêt rouge, ilressentit une volupté indicible : la température était donctrès douce, des paysages grandioses auxquels leurs tons de cuivrerouge et d’or fané donnaient une somptueuse mélancolie, inconnueaux horizons terrestres, se déployaient devant lui et, à chaquepas, il faisait la découverte de quelque pierre, de quelque végétalou de quelque insecte nouveau.

Puis cette forêt lui semblait devenuefamilière : grâce aux troncs moussus du côté opposé au ventdominant, grâce aux étoiles, il savait maintenant s’orienter, ilétait sûr de retrouver son chemin.

Il se rappelait, dans sa jeunesse, desimpressions semblables, au cours de parties de chasse dans les boisde la Sologne. Il savait qu’à part les Erloor il n’avaitaucun danger sérieux à redouter.

Les trois premiers jours du voyages’écoulèrent sans incident : il mangeait, il chassait et ildormait, bien abrité dans le tronc d’un arbre creux ou sous unépais hallier.

Ainsi que le lui avaient annoncé les Martiens,à la fin de la troisième journée, il aperçut des cimes aiguës etdentelées presque égales de forme et d’altitude.

Il marcha encore toute la journée du lendemainavant d’arriver au pied des hautes montagnes ; le paysageavait changé brusquement d’aspect : à l’opulente forêt auxfrondaisons vermeilles, avait succédé une plaine argileuse, seméede crevasses où s’enfuyaient de gros lézards rouges à la têtetriangulaire, aux yeux petits et féroces comme ceux descrocodiles.

De là, il aborda une falaise de pierre, unesorte de grès rougeâtre que l’on eût dit taillé à la main d’hommeet qui formait la base de la montagne.

Le roc était abrupt, sans une corniche, sansune fissure.

Robert marcha plusieurs heures au pied de cerempart infranchissable ; il remarqua que la chaleur devenaitintolérable, ce qu’il n’avait jamais observé depuis son arrivéedans la planète, il était très fatigué et sa fatigue se compliquaitd’une sorte de vertige, il lui semblait voir une buée ardenteflotter au-dessus des sommets inaccessibles ; pourtant riendans le terrain n’offrait une apparence volcanique.

Ce pays lui paraissait hostile,inhospitalier ; il fut surpris lui-même de constater qu’ilregrettait presque de s’être aventuré si loin de ses bravesMartiens.

Il remit au lendemain la continuation de sonvoyage et passa la nuit dans une anfractuosité du sol dont il eutsoin d’expulser les lézards rouges et qu’il fortifia avec degrosses pierres.

Il dormit mal.

Plusieurs fois, il se réveilla en proie à uneangoisse inexplicable, le cœur serré, le front moite, larespiration courte et haletante.

Il se rendormait sous l’empire de lafatigue ; mais il ne tardait pas à ouvrir les yeux, tourmentédu même malaise : ce fut avec un sentiment de délivrance qu’ilse leva au point du jour et continua son voyage.

Il était surpris de cet accroissement subit dela température, qu’il avait déjà remarqué la veille. Des plantesjusqu’alors inobservées se montraient dans les crevasses du roc,étalant des feuilles grasses d’un jaune clair ou dressant lescierges épineux et raides comme les cactus de l’Amériquecentrale ; des insectes aux vastes ailes, de gros reptilesgoitreux, toute une faune différente lui révélaient un brusquechangement de climat.

La chaleur se faisait peu à peu intolérable.Robert suait à grosses gouttes et ne marchait plus que trèslentement ; il longeait toujours la base abrupte de lamuraille rocheuse qui, suivant une courbe à peine sensible, secontinuait, aussi régulière et aussi nue.

Mais, à un brusque tournant, le paysage semodifia avec la soudaineté d’un changement de décor à vue… Lamuraille de roc, terminée par une sorte de pylône gigantesque dontle sommet allait se perdre dans les nues, s’arrêtait là.

Elle faisait place à une immense forêtcomposée des essences qui poussent dans les zones les plus chaudes.Robert ne fut pas surpris de reconnaître des arbres qui serapprochaient de ceux de la Terre et qui devaient appartenir à lafamille des palmiers, des bananiers et des bambous.

– La nature, murmura-t-il, est uniformedans le plan qu’elle s’est tracé. C’est sur un thème toujours à peuprès pareil qu’elle exécute les variations infinies de sescréations.

« De même que la chimie atomique nousmontre les formules des corps non encore découverts, la logiquesuffisamment armée devrait deviner toutes les espèces végétales«  possibles. »

En dépit de ce raisonnement fait à l’avanceRobert était d’un instant à l’autre forcé de reconnaître qu’iln’avait jamais vu, même dans les marécages de l’Inde ou du centreafricain, dans les forêts superposées du centre du Brésil, unepareille puissance de végétation poussée pour ainsi dire jusqu’àl’extravagance, jusqu’à la folie.

Des arbres filaient vers le ciel comme desfusées, atteignaient la hauteur de deux ou trois cents mètres, avecdes feuillages épais et charnus, violets ou pourpres, aussi vastesque des voiles de navire ; sur les basses branches, dansl’aisselle des rameaux, d’autres arbres avaient poussé, agrippantleur racines aux moindres fissures, lançant des jets vivaces quirampaient vers la terre pour y rechercher une nourriture plussubstantielle, il en résultait une forêt à vingt ou trenteétages.

Partout la profusion des lianes et desbranches arrêtait les détritus végétaux d’où s’élançaient aussitôtd’autres germes, mêlant racines et fleurs, tiges et fruits dans unesurabondance de vitalité qui ressemblait – mais en plus grandiose –au débordement d’une mer en furie.

Il y avait des corolles grandes comme despelouses, des palmiers qui eussent pu abriter une ville sous leurombrage, des cycas vastes comme des tours.

Robert était demeuré immobile, stupéfait decette splendeur végétale d’autant plus inexplicable qu’ellesemblait limitée à une certaine zone restreinte, et qu’elle avaitjailli devant lui, pour ainsi dire, à l’improviste.

Ce fait bouleversait toutes ses notions sur laclimatologie.

– Il y a pourtant une raison,murmura-t-il, et une raison sans doute fort simple.

« C’est à moi de la découvrir. »

Mais il avait beau chercher, il n’arrivait pasà trouver le pourquoi de cette futaie magique, de ce brusquechangement de température se produisant dans l’espace de quelquescentaines de mètres.

Il remarquait en même temps que cette forêtinopinément surgie était peuplée d’une foule d’animaux qu’iln’avait pas encore observés dans Mars.

Comme dans les forêts antédiluviennes dont lestroncs lentement carbonisés à l’abri de l’air forment noshouillères, les reptiles dominaient.

C’était toute la gent méditative des lézardset des caméléons, des serpents d’arbres qui se nouaient agilementde branche en branche et des crapauds de taille presque humaine quisautillaient sur le sol et offraient une étrange couleur verteocellée de taches sanglantes.

Les insectes aussi étaient nombreux ; ily avait de somptueux papillons dont les ailes semblaient tailléesdans un lambeau d’arc-en-ciel, des coléoptères d’or vert et bleu,gros comme des pigeons, jolis et compliqués, comme des monstresd’une ancienne estampe japonaise.

En revanche, très peu d’oiseaux ;quelques échassiers goitreux qui gobaient nonchalamment les pluspetits des reptiles, quelques vautours que la couleur sanglante deleur plumage faisait apercevoir plus nettement dans le cielclair ; quant aux mammifères, Robert Darvel n’en aperçutaucun.

Plus d’une heure se passa dans cesconstatations.

Robert n’osait s’engager à l’aventure dans cestaillis inextricables, où devaient abonder les bêtes féroces ouvenimeuses ; il se rendait compte qu’un homme perdu entre cielet terre dans ces forêts suspendues l’une au-dessus de l’autre eûtpu errer des semaines de branche en branche, sans pouvoir toucherterre, sans même parvenir à s’orienter.

Il était déconcerté ; tout son corpsétait trempé de sueur, il lui semblait que la forêt soufflait verslui de suffocantes trombes de chaleur ; pourtant il apercevaitencore, à une distance relativement minime, les ombrages d’essencesseptentrionales qu’il avait quittés la veille ; c’était à n’yrien comprendre.

Il suivit quelque temps la lisière des géantesfutaies. Comme dans toutes les forêts vierges, le sol privé d’airet de lumière entre les troncs était ténébreux, stérile et fétide,encombré de champignons et de reptiles ; il ne fallait passonger à pénétrer dans ces humides souterrains.

Mais il n’entrait guère dans le caractère deRobert Darvel de se déclarer vaincu, de s’arrêter en face d’unobstacle, quel qu’il fût.

À force de chercher et de regarder, il finitpar découvrir un cèdre géant qui, isolé dans une sorte de clairièreet déjà un peu à l’écart de la forêt vierge, montaitmajestueusement jusqu’à plus d’une centaine de mètres.

L’escalade de ce colosse ne présentait aucunedifficulté ; sur les basses branches, dirigéeshorizontalement, deux cavaliers eussent pu courir au galop, sanscrainte de se gêner, avec leurs chevaux.

Robert pensa qu’en atteignant la cime de cepatriarche végétal il pourrait avoir peut-être une vue d’ensemblesur cette région ensorcelée.

S’assurant que le coutelas de fer acéré dontil était muni et qu’il avait passé dans sa ceinture était bien àportée de sa main, il commença son ascension.

Les branches, qui se touchaient presque,formaient une série de sentiers couverts de fines aiguillesblondes ; ce cèdre était, à lui seul, une forêt.

Robert, dont le passage ne dérangea qued’inoffensifs écureuils rouges qui bondissaient par milliers dansles ramures, n’eut aucune peine à atteindre le sommet.

Quand il y fut parvenu, qu’il put scruterl’horizon, il demeura littéralement ébloui.

La forêt qu’il pouvait, de son observatoire,apercevoir à peu près dans tout son ensemble, couvrait un espace deforme ovale d’une largeur d’environ trois ou quatre lieues et d’unelongueur beaucoup plus grande, qu’il ne put déterminer.

La moitié de l’ovale ainsi formé était engagéedans la chaîne montagneuse qui la ceinturait d’une demi-ellipse demurailles à pic aussi exactement définie que si elle eût été tracéepar un géomètre.

Mais ce n’était pas là la capitalemerveille ; les sommets parfaitement égaux de la chaînemontagneuse – ce qu’il n’avait pu reconnaître tant qu’il étaitdemeuré au pied de la muraille extérieure – lançaient des feuxéblouissants, comme si toute la montagne eût été formée du plus purcristal.

Une forêt de l’époque du mammouth couronnéed’un arc-en-ciel, tel était le magique spectacle qui s’offrait auxyeux de Robert.

En regardant plus attentivement, il reconnutque les plans de cristal étaient disposés suivant certainescourbes.

Des miroirs paraboliques !s’écria-t-il.

Il demeura stupéfait d’admiration devant cechef d’œuvre qui avait dû coûter des siècles de travail et dont laseule conception supposait les idées les plus grandioses.

Mais le fait était là, indubitable.

Robert Darvel s’expliquait tout,maintenant.

C’était les parois de la montagne qui, enrecueillant et en concentrant dans la stupéfiante vallée les rayonsdu soleil, créaient ce climat exceptionnel, auquel contribuaientsans doute d’autres savants dispositifs qu’il ne pouvait encoredeviner.

Il demeura pensif.

Ce n’étaient assurément ni ses sujets, nileurs ennemis, les Erloor, qui avaient pu concevoir etexécuter un tel prodige, et il songea avec tristesse que peut-êtrela race intellectuelle de Mars avait dû s’éteindre depuis dessiècles.

Mais tout à coup, dans son cerveau logiquementordonné, une objection se posa.

Comment l’action continue de ces miroirs dontArchimède – par un dispositif qu’on n’a jamais pu retrouver – seservit pour incendier la flotte romaine, ne mettaient-ils pas lefeu à la forêt même.

Il y avait une explication qu’il ne tarda pasà trouver.

Exactement au centre de l’ellipse, au milieud’un épais nuage de vapeur, il distingua un cône brillant qui luiparut le sommet d’une pyramide allongée. Il se rendit compte queles rayons allaient se concentrer sur ce monument pour de là serépartir dans toute la féerique vallée, y créer cet éternel ététropical.

Il supposa que l’effet de ce mécanisme, dontles détails lui échappaient encore, était complété par des métauxd’une conductibilité spéciale. Cette vallée pouvait en somme êtreconsidérée comme une serre perfectionnée et de dimensionsprodigieuses.

Les vapeurs montraient qu’un lac, peut-êtredivisé en canaux d’irrigation aux eaux presque bouillantes, devaitcompléter l’effet de cet arrangement ingénieux, produire cettechaude humidité indispensable aux plantes tropicales.

Robert se hâta de redescendre.

Il était décidé à explorer coûte que coûte levallon interdit ; il ne regrettait plus de s’être aventuréloin de ses timides sujets.

Il fut d’ailleurs bientôt confirmé dans cesprécédentes hypothèses.

À une centaine de pas du cèdre géant, il setrouva au bord d’un canal rempli d’une eau noire et fumante ;il s’en exhalait une odeur âcre, nauséeuse qui lui rappela celle del’acide formique, dont la puissance, pour activer la végétation,est si grande.

Robert trempa son doigt dans l’eau et lagoûta : elle avait une saveur amère et métallique.

En sa qualité de chimiste, il était expertdans l’appréciation de toutes les substances connues ; leshouppes nerveuses de ses papilles buccales, longuement exercées,discernaient à première vue les oxydes et les bases, les acides etles sels.

Après un moment de réflexion, il reconnut àn’en pas douter que l’eau du canal était saturée de ces sels quiont la propriété de garder, pendant plusieurs heures et mêmeplusieurs jours, une température donnée.

Ces sels sont d’ailleurs couramment employésdans l’industrie à la fabrication de bouillottes, de marmites,etc.

Ainsi, aucun moyen n’avait été négligé. Toutconcourait, de par les intentions d’une volonté précise, à créercette végétation luxuriante.

L’ingénieur marchait d’étonnements enétonnements. Cependant l’inextricable forêt lui présentait toujoursune infranchissable barrière.

Armé de son coutelas en guise de sabred’abattage, il avança quelque temps le long des rives du canal quise ramifiaient à intervalles réguliers, et se divisaient en unefoule de branches aussi compliquées dans leurs méandres que lesdétours d’un labyrinthe.

Mais tout à coup, son attention fut attiréepar un étrange spectacle.

À quelques pas de lui s’élevait un arbre demoyenne hauteur qu’on eût dit composé d’un lacis inextricable delianes hérissées d’épines et disposées au centre d’une grandecorolle elle-même garnie circulairement de hauts piquants.

La bizarre fleur pouvait avoir un demi-mètrede large et le centre en était bleu et noir, avec des cerclesjaunes qui lui donnaient vaguement l’aspect d’un œil humain ;mais, en guise de cils, cette prunelle végétale était flanquée degrands pistils jaunes, et il s’en échappait une écœurante odeur demusc.

Robert allait se reculer lorsqu’un écureuilrouge s’approcha doucement en reniflant et en agitant la queue,évidemment attiré par l’odeur de la fleur.

Hésitant, il s’engagea entre les lianesgriffues et se rapprocha encore.

La prunelle jaune et bleue étincela, lesépines circulaires furent agitées d’une vibration.

Puis tout à coup les lianes se détendirentavec le cinglement sec d’un coup de fouet.

L’écureuil fut entouré, garrotté comme s’ileût été saisi par une centaine de serpents ; en un clin d’œilil fut porté vers la fleur dont le regard avait pris, pour ainsidire une expression féroce.

L’animal n’avait jeté qu’un seul crid’agonie : déjà les pistils jaunes se plantaient dans sachair.

Tout cela s’était passé avec une rapiditéeffrayante, en quelques instants.

Robert, épouvanté, fit un pas en arrière, maissi malheureusement qu’il glissa, s’étala de tout son long.

Il faillit ne pas se relever.

Il avait à peine touché le sol qu’il était àdemi suffoqué.

Il reconnut avec angoisse qu’une atmosphèredélétère, composée sans doute d’acide carbonique, flottait au rasdu sol, le gaz carbonique étant, on le sait, plus pesant que l’airordinaire.

Robert se releva d’un effort désespéré, aspiraavec délices une gorgée d’air pur et, d’un mouvement irraisonné, ilsortit de la vénéneuse forêt.

Malgré toute sa curiosité, tout son désir desavoir, il comprenait qu’il n’était pas suffisamment armé pour unetelle exploration, que jamais il n’arriverait vivant jusqu’aucentre de la vallée.

Pendant qu’il revenait lentement sur ses pas,il réfléchissait à cette série de phénomènes, et il cherchaitvainement pourquoi cette nature terrible avait été artificiellementcréée.

Était-ce un parc d’expériences, un jardin desupplices, la fantaisie monstrueuse de quelque tyran ?

Aucune de ces hypothèses n’étaitapplicable.

Il regagna lentement les villages martiens,bien décidé à revenir en nombre et en armes vers cette montagne decristal dont il n’avait pu arracher le secret<spanclass=footnote>Ici, nouvelle et importantelacune.</span>.

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