Fromont jeune et Risler aîné

Chapitre 6LA VENGEANCE DE SIDONIE

Jamais, depuis plus de vingt ans qu’il habitait Montrouge,Sigismond Planus n’était rentré si tard, sans prévenir sa sœur.Aussi mademoiselle Planus était-elle dans une grande anxiété.Vivant en communauté d’idées et de tout avec son frère, n’ayantqu’une même âme pour elle et pour lui, la vieille fille avait eupendant plusieurs mois le contre-coup de toutes les inquiétudes, detoutes les indignations du caissier ; et il lui en étaitresté, encore maintenant, une grande facilité à trembler et às’émouvoir. Au moindre retard de Sigismond, elle pensait :

« Ah ! mon Dieu… Pourvu qu’il n’y ait pas eu quelquehistoire à la fabrique ! »

Voilà pourquoi, ce soir-là, une fois la basse-cour perchée etendormie, le diner desservi sans qu’on y eût touché, mademoisellePlanus s’était assise dans la petite salle basse, et attendaitpleine d’agitation.

Enfin, vers onze heures, on sonna. Un coup de sonnette, timideet triste, qui ne ressemblait en rien au vigoureux coup de poignetde Sigismond.

– Est-ce vous, monsieur Planus ?… demanda la vieilledemoiselle du haut du perron.

C’était lui, mais il ne rentrait pas seul. Un grand vieux toutcourbé le suivait, qui, en entrant, dit bonjour d’une voix lenteAlors seulement mademoiselle Planus reconnut Risler aîné, qu’ellen’avait pas vu depuis les visites du jour de l’an, c’est-à-direquelque temps avant tous les drames de la fabrique. Elle eut peineà retenir une exclamation de pitié, mais devant le mutisme gravedes deux hommes, elle comprit qu’il fallait se taire.

– Mademoiselle Planus, ma sœur, vous mettrez des drapsblancs à mon lit. Notre ami Risler nous fait l’honneur de coucherchez nous, cette nuit.

La vieille fille alla bien vite préparer la chambre avec un soinpresque tendre, car on sait qu’en dehors de M. Planus monfrère, Risler était le seul homme excepté de la réprobationgénérale où elle les enveloppait tous.

En sortant du café-concert, le mari de Sidonie avait d’abord euun moment d’exaltation effrayante. Il marchait au bras de Planusavec des détentes par tout le corps. À cette heure, il n’était plusquestion d’aller chercher la lettre et le paquet à Montrouge.

– Laisse-moi… va-t’en… disait-il à Sigismond, j’ai besoind’être seul…

Mais l’autre se serait bien gardé de l’abandonner ainsi à sondésespoir. Sans que Risler s’en aperçût, il l’entraînait loin de lafabrique, et l’intelligence de son cœur inspirant au vieux caissierce qu’il devait dire à son ami, pendant toute la route il ne luiavait parlé que de Frantz, son petit Frantz qu’il aimait tant.

« Ça, oui, c’était de l’affection, et vraie, et sûre… Pasde trahison à craindre avec des cœurs commecelui-là !… »

Tout en parlant, ils avaient quitté le Paris bruyant du centre.Ils marchaient maintenant le long des quais, frôlaient le Jardindes Plantes, s’enfonçaient dans le faubourg Saint-Marceau. Rislerse laissait conduire. Les paroles de Planus lui faisaient tant debien !

Ils arrivaient ainsi tout près de la Bièvre, bordée en cetendroit de tanneries, dont les grands séchoirs à claire-voie serayaient de bleu sur le fond du ciel, puis, dans les plaines vaguesde Montsouris, vastes terrains brûlés et pelés par le souffle defeu que Paris répand autour de son travail journalier, comme undragon gigantesque dont l’haleine de fumée, de vapeur, ne souffreaucune végétation à sa portée.

De Montsouris aux fortifications de Montrouge il n’y a qu’unpas. Une fois-là, Planus n’eut pas grand’peine à entraîner son amichez lui. Il pensait avec raison que son intérieur calme, lespectacle d’une amitié fraternelle, paisible et dévouée, mettraitau cœur de cet infortuné comme un avant-goût du bonheur quil’attendait près de son frère Frantz. Et, en effet, à peineétaient-ils entrés, que le charme de la petite maison opéraitdéjà.

– Oui, oui, tu as raison, mon vieux, disait Risler enmarchant à grands pas dans la salle basse, il ne faut plus que jepense à cette femme. C’est comme une morte pour moi maintenant. Jen’ai plus que mon petit Frantz au monde… Je ne sais pas encore sije le ferai revenir ou si j’irai le rejoindre ; ce qu’il y ade sûr, c’est que nous allons rester ensemble… Moi qui désiraistant avoir un fils. Le voilà tout trouvé, mon fils. Je n’en veuxpas d’autre. Quand je pense que j’ai eu un instant l’idée demourir… Allons donc ! Elle en serait bien trop heureuse,madame Chose, là bas ! Je veux vivre, au contraire, vivre avecmon Frantz, et rien que pour lui.

– Bravo ! dit Sigismond, voilà comme je voulais tevoir.

À ce moment, mademoiselle Planus vint annoncer que la chambreétait prête. Risler s’excusait du dérangement qu’il luicausait.

– Vous êtes si bien, si heureux ici… C’est vraiment dommagede vous apporter ma tristesse.

– Eh ! mon vieux, tu peux te faire un bonheursemblable au nôtre, dit le brave Sigismond en rayonnant… J’ai masœur, tu as ton frère. Qu’est-ce qu’il nous manque ?

Risler eut un vague sourire. Il se voyait déjà installé avecFrantz dans une petite maison tranquille et quakeresse commecelle-ci. Décidément le père Planus avait eu une bonne idée.

– Viens te coucher, dit-il d’un air triomphant… Nous allonste montrer ta chambre.

La chambre de Sigismond Planus était une pièce aurez-de-chaussée, une grande pièce simplement mais proprementmeublée, avec des rideaux de cotonnade aux fenêtres, au baldaquindu lit, et des petits carrés de tapis au bas des chaises sur lecarreau luisant. Madame Fromont mère, elle-même, n’aurait rientrouvé à redire à l’ordre, à la bonne tenue de l’endroit. Sur desplanches formant bibliothèque quelques livres étaient rangés :le Manuel du Pêcheur à la ligne, La Parfaite Ménagère à lacampagne, Les Comptes faits de Barême. C’était toute la partieintelligente de l’appartement.

Le père Planus regardait autour de lui fièrement. Le verre d’eause trouvait à sa place sur la table en noyer, la boîte à rasoir surla toilette.

– Tu vois, Risler… Il y a tout ce qu’il faut… D’ailleurs,si tu manquais de quelque chose, les clefs sont à tous les meubles…tu n’as qu’à ouvrir… Et regarde quelle belle vue on a d’ici… Ilfait un peu noir en ce moment ; mais demain matin, ent’éveillant, tu verras, c’est magnifique. »

Il ouvrit la fenêtre. De grosses gouttes de pluie commençaient àtomber, et des éclairs déchirant la nuit montraient la longue lignesilencieuse des talus qui s’étendaient au loin, avec des poteauxtélégraphiques de place en place ou la porte sombre d’une casemate.Par intervalles, le pas d’une patrouille sur le chemin de ronde, lecliquetis d’un fusil ou d’un sabre rappelaient qu’on se trouvaitdans la zone militaire. C’était cela l’horizon tant vanté dePlanus, horizon mélancolique s’il en fut.

– Et maintenant, bonsoir… Dors bien. Mais au moment où levieux caissier allait sortir, son ami le rappela :

– Sigismond ?

– Présent… dit le bonhomme, et il attendit.

Risler rougit légèrement, eut ce mouvement de lèvres de l’hommequi va parler, puis, faisant un grand effort surlui-même :

– Non, non… rien… Bonsoir, mon vieux.

Dans la salle à manger le frère et la sœur causèrent encorelongtemps à voix basse. Planus racontait le terrible événement dela soirée, la rencontre avec Sidonie ; et vous pensez s’il yen eut des « oh ! les femmes !… » et des« oh ! les hommes !… » Enfin, quand on eutfermé à clef la porte du petit jardin, mademoiselle Planus montadans sa chambre, et Sigismond s’installa, comme il put, dans unpetit cabinet à côté. Vers le milieu de la nuit, le caissier futréveillé en sursaut par sa sœur, qui l’appelait à demi-voix, trèseffrayée :

– Monsieur Planus, mon frère ?

– Hein ?

– Avez-vous entendu ?

– Non… Quoi donc ?

– Oh ! c’était affreux… Quelque chose comme un grandsoupir, mais si fort, mais si triste… Ça venait de la chambre enbas.

Ils écoutèrent. Au dehors, la pluie tombait à torrents, avec cebruit de feuillages qui donne à la campagne une impression sicomplète d’isolement et d’étendue.

– C’est le vent… dit Planus.

– Je suis sûre que non… Chut !… écoutez… Dans letumulte de l’orage, une plainte montait, comme un sanglot fait d’unnom péniblement articulé :

– Frantz !… Frantz !…

C’était sinistre et lamentable. Lorsque le Christ en croixpoussa dans l’espace vers le ciel vide son cri désespéré :« Eli, Eli, lamma sabacthani », ceux qui l’entendirentdurent éprouver l’espèce de terreur superstitieuse qui saisit toutà coup mademoiselle Planus.

– J’ai peur, murmura-t-elle… si vous alliez voir.

– Non, non, laissons-le. Il pense à son frère… Pauvregarçon ! C’est encore cette idée-là qui peut lui faire le plusde bien.

Et le vieux caissier se rendormit. Le lendemain il se réveilla,comme toujours, à la diane sonnant dans les forts ; car lapetite maison, entourée de casernes, réglait toute sa vie sur lessonneries militaires. La sœur, déjà levée, donnait à manger auxpoules. En voyant Sigismond debout, elle vint vers lui un peuémue.

– C’est singulier, dit-elle, je n’entends rien remuer chezmonsieur Risler… Pourtant la fenêtre est grande ouverte.

Sigismond, très étonné, alla frapper chez son ami :

– Risler !… Risler !

Il appelait avec une certaine inquiétude.

– Risler ! es-tu là ?… est-ce que tu dors ?Rien ne répondait. Il ouvrit la porte.

La chambre était froide. On sentait que, par la fenêtre ouverte,l’humidité du dehors l’avait envahie toute la nuit. Au premier coupd’œil jeté sur le lit, Planus pensa. « Il ne s’est pascouché… » En effet la couverture était intacte, et dans lachambre, une veillée pleine d’agitation se révélait aux moindresdétails, à la lampe encore fumante et qu’on avait négligéd’éteindre, à la carafe entièrement vidée dans une fièvred’insomnie ; mais ce qui terrifia le caissier, ce fut detrouver grand ouvert le tiroir de commode où il avait soigneusementdéposé la lettre et le paquet confiés à lui par son ami.

La lettre n’était plus là. Le paquet déplié, resté sur la table,laissait voir une photographie, le portrait de Sidonie à quinzeans. Avec sa robe à guimpe, ses cheveux mutins, séparés au front,sa pose embarrassée de fillette encore gauche, la petite Chèbed’autrefois, l’apprentie de mademoiselle Le Mire, ne ressemblaitguère à la Sidonie de maintenant. Et c’est justement pour cela queRisler avait gardé cette photographie, comme un souvenir, non pasde sa femme, mais de la « petite ».

Sigismond était consterné.

– C’est ma faute, se disait-il… j’aurais dû retirer lesclefs… Mais qui se serait douté qu’il y pensait encore ?… Ilm’avait tant juré que cette femme n’existait plus pour lui.

À ce moment mademoiselle Planus entra, le visage bouleversé.

– Monsieur Risler est parti… fit-elle.

– Parti ?… La porte du jardin n’était donc pasfermée ?

– Il a passé par-dessus le mur… On voit les marques.

Ils se regardèrent, terrifiés.

Planus pensait : « C’est la lettre !… »

Évidemment cette lettre de sa femme avait dû apparaître à Rislerquelque chose d’extraordinaire ; et pour ne pas réveiller seshôtes, il s’était sauvé sans bruit, par la fenêtre, comme unvoleur. Pourquoi ? Dans quel but ?

– Vous verrez, ma sœur, disait le pauvre Planus en achevantde s’habiller à la hâte, vous verrez que cette coquine lui aurajoué encore quelque tour. Et comme la vieille fille essayait de lerassurer, le brave homme en revenait toujours à son motiffavori :

– Chai bas gonfianze !… Puis, sitôt prêt, ils’élança dehors.

Sur la terre détrempée par la grosse pluie de la nuit, les pasde Risler s’apercevaient jusqu’à la porte du petit jardin. Il avaitdû partir avant le jour, car les carrés de légumes et les borduresde fleurs étaient défoncés au hasard par des traces creuses,espacées en de longues enjambées ; le mur du fond avait deséraflures blanches, un léger éboulement au faîte. Le frère et lasœur sortirent sur le chemin de ceinture. Ici la marque des pasdevenait impossible à suivre. On voyait pourtant que Risler étaitallé dans la direction de la route d’Orléans.

– Au fait, hasarda mademoiselle Planus, nous sommes bienbons de nous tourmenter ; il est peut-être retourné à lafabrique tout simplement.

Sigismond secoua la tête. Ah ! s’il avait dit tout ce qu’ilpensait.

– Allons, rentrez, ma sœur… Je vais voir… Et le vieux« chai bas gonfianze » partit en coup de vent, sacrinière blanche encore plus hérissée que d’habitude.

À cette heure-là, sur la route de ceinture, c’était unva-et-vient de soldats, de maraîchers, la garde montante, deschevaux d’officiers qu’on promenait, des cantiniers avec leuréquipage, tout le train, tout le mouvement qui se fait le matinautour des forts. Planus s’en allait à grands pas au milieu dubruit, quand tout à coup il s’arrêta. Sur la gauche, au pied destalus, devant un petit bâtiment carré où se lit en noir sur leplâtre cru :

VILLE DE PARIS

ENTRÉE DES CARRIÈRES

Il venait d’apercevoir une foule rassemblée et des uniformes desoldats, de douaniers, mêlés aux blouses flasques et terreuses desrôdeurs de barrières. Instinctivement le vieux s’approcha.Au-dessous d’une poterne ronde à barreaux de fer, un douanier assissur la marche de pierre parlait avec de grands gestes, comme s’ilfaisait une démonstration :

– Il était là où je suis, disait-il… Il s’est pendu assis,en tirant de toutes ses forces sur la corde… comme ça… han !…Et il faut croire que c’était bien son idée de mourir, car on atrouvé dans sa poche un rasoir dont il se serait servi au cas où lacorde aurait cassé.

Dans la foule une voix dit : « Pauvrediable !… » Ensuite une autre, mais celle-là tremblante,étranglée par l’émotion, demanda timidement :

– Est-ce qu’on est bien sûr qu’il serait mort ?

Tout le monde se mit à rire en regardant Planus.

– En voilà un vieux serin, fit le douanier… Puisque je vousdis qu’il était tout bleu ce matin, quand nous l’avons décrochépour le porter à la caserne des chasseurs.

Elle n’était pas loin, cette caserne ; et pourtantSigismond Planus eut toutes les peines du monde à se traînerjusque-là. Il avait beau se dire que les suicides ne sont pas raresà Paris, surtout dans ces parages, que pas un jour ne se passe sansqu’on relève un cadavre sur cette longue ligne des fortifications,comme sur le rivage d’une mer dangereuse, rien ne pouvait ledistraire de l’affreux pressentiment qui, depuis le matin, luiserrait le cœur.

– Ah ! vous venez pour le pendu, lui dit lemar-chef de planton à la porte de la caserne… tenez !Il est là.

On avait étendu le corps, dans une espèce de remise, sur unetable à tréteaux. Un manteau de cavalerie, jeté dessus, lerecouvrait entièrement, tombait avec ces plis de linceul que larigidité de la mort creuse partout autour d’elle. Un grouped’officiers, quelques soldats en pantalons de toile regardaient deloin en causant à voix basse comme dans une église ; et sur lerebord d’une haute fenêtre, un aide-major écrivait la constatationdu décès. C’est à lui que Sigismond s’adressa.

– Je voudrais bien le voir, demanda-t-il doucement.

– Voyez.

Il s’approcha du tréteau, hésita une minute, puiss’enhardissant, découvrit un visage tuméfié, un grand corpsimmobile dans ses vêtements trempés de pluie…

– Elle a donc fini par te tuer, mon vieux camarade… murmuraPlanus.

Et il tomba à genoux en sanglotant. Les officiers s’étaientavancés curieusement pour regarder le mort, resté découvert.

– Voyez donc, major, dit l’un d’eux… Il a la main fermée,comme s’il serrait quelque chose.

– En effet, répondit le major en s’approchant… Cela arrivequelquefois dans les dernières convulsions… Vous rappelez-vous, àSolférino ? Le commandant Bordy tenait comme cela dans sa mainle médaillon de sa petite fille. Nous avons eu bien du mal à le luiarracher.

Tout en parlant, il essayait d’ouvrir cette pauvre main crispéeet morte.

– Tiens ! dit-il, c’est une lettre qu’il serrait sifort.

Il allait la lire ; mais un des officiers la lui prit desmains et la passa à Sigismond toujours agenouillé :

– Voyez, monsieur. C’est peut-être une dernière volonté àremplir.

Sigismond Planus se leva. Comme la pièce était sombre, ils’approcha de la croisée en chancelant, et lut, les yeux brouillésde larmes :

« … Eh bien ! oui, je t’aime, je t’aime… Plus quejamais et pour toujours… À quoi bon lutter et nous débattre ?…Notre crime est plus fort que nous.

*

* *

C’était la lettre que Frantz avait écrite à sa belle-sœur un anauparavant, et que Sidonie avait envoyée à son mari le lendemain deleur scène pour se venger de lui et de son frère en même temps.Risler aurait pu survivre à la trahison de sa femme, mais latrahison de son frère l’avait tué du coup.

Quand Sigismond eut compris, il resta atterré… Il était là, lalettre à la main, regardant machinalement devant lui par cettefenêtre grande ouverte. Six heures sonnaient. Là-bas, au-dessus deParis, qu’on entendait gronder sans le voir, une buée s’élevait,lourde, lentement remuée, frangée au bord de rouge et de noir commeun nuage de poudre sur un champ de bataille… Peu à peu desclochers, des façades blanches, l’or d’une coupole, se dégagèrentdu brouillard, éclatèrent en une splendeur de réveil. Puis, dans ladirection du vent, les mille cheminées d’usines, levées sur cemoutonnement de toits groupés, se mirent à souffler à la fois leurvapeur haletante avec une activité de steamer au départ… La vierecommençait… Machine, en avant ! Et tant pis pour qui resteen route !…

Alors le vieux Planus eut un mouvement d’indignationterrible :

– Ah ! coquine… coquine…, criait-il en brandissant sonpoing ; et l’on ne savait pas si c’était à la femme ou à laville qu’il parlait.

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer