Scène III
Lyse
Ainsi, Clindor, je fais moi seule tondestin ;
Des fers où je t’ai mis c’est moi qui tedélivre,
Et te puis, à mon choix, faire mourir ouvivre.
On me vengeait de toi par-delà mesdésirs ;
Je n’avais de dessein que contre tesplaisirs.
Ton sort trop rigoureux m’a fait changerd’envie ;
Je te veux assurer tes plaisirs et tavie ;
Et mon amour éteint, te voyant en danger,
Renaît pour m’avertir que c’est trop mevenger.
J’espère aussi, Clindor, que pourreconnaissance,
De ton ingrat amour étouffant la licence…