Scène II
Géronte
Qu’à présent la jeunesse a d’étrangesmanies !
Les règles du devoir lui sont destyrannies ;
Et les droits les plus saints deviennentimpuissants
Contre cette fierté qui l’attache à sonsens.
Telle est l’humeur du sexe ; il aime àcontredire,
Rejette obstinément le joug de notreempire,
Ne suit que son caprice en ses affections,
Et n’est jamais d’accord de nos élections.
N’espère pas pourtant, aveugle et sanscervelle,
Que ma prudence cède à ton esprit rebelle.
Mais ce fou viendra-t-il toujoursm’embarrasser ?
Par force ou par adresse il me le fautchasser.