Miss Harriet

Chapitre 2L’héritage

1.

Bien qu’il ne fût pas encore dix heures, les employés arrivaientcomme un flot sous la grande porte du Ministère de la marine, venusen hâte de tous les coins de Paris, car on approchait du jour del’an, époque de zèle et d’avancements. Un bruit de pas pressésemplissait le vaste bâtiment tortueux comme un labyrinthe et quesillonnaient d’inextricables couloirs, percés par d’innombrablesportes donnant entrée dans les bureaux.

Chacun pénétrait dans sa case, serrait la main du collèguearrivé déjà, enlevait sa jaquette, passait le vieux vêtement detravail et s’asseyait devant sa table où des papiers entassésl’attendaient. Puis on allait aux nouvelles dans les bureauxvoisins. On s’informait d’abord si le chef était là, s’il avaitl’air bien luné, si le courrier du jour était volumineux.

Le commis d’ordre du « matériel général », M. César Cachelin, unancien sous-officier d’infanterie de marine, devenu commisprincipal par la force du temps, enregistrait sur un grand livretoutes les pièces que venait d’apporter l’huissier du cabinet. Enface de lui l’expéditionnaire, le père Savon, un vieil abruticélèbre dans tout le ministère par ses malheurs conjugaux,transcrivait, d’une main lente, une dépêche du chef, ets’appliquait, le corps de côté, l’œil oblique, dans une postureroide de copiste méticuleux.

M. Cachelin, un gros homme dont les cheveux blancs et courts sedressaient en brosse sur le crâne, parlait tout en accomplissant sabesogne quotidienne : « Trente-deux dépêches de Toulon. Ce port-lànous en donne autant que les quatre autres réunis. » Puis il posaau père Savon la question qu’il lui adressait tous les matins : «Eh bien ! mon père Savon, comment va madame ? »

Le vieux, sans interrompre sa besogne, répondit : « Vous savezbien, monsieur Cachelin, que ce sujet m’est fort pénible. »

Et le commis d’ordre se mit à rire, comme il riait tous lesjours, en entendant cette même phrase.

La porte s’ouvrit et M. Maze entra. C’était un beau garçon brun,vêtu avec une élégance exagérée, et qui se jugeait déclassé,estimant son physique et ses manières au-dessus de sa position. Ilportait de grosses bagues, une grosse chaîne de montre, un monocle,par chic, car il l’enlevait pour travailler, et il avait unfréquent mouvement des poignets pour mettre bien en vue sesmanchettes ornées de gros boutons luisants.

Il demanda, dès la porte : « Beaucoup de besogneaujourd’hui ? » M. Cachelin répondit : « C’est toujours Toulonqui donne. On voit bien que le jour de l’an approche ; ilsfont du zèle, là-bas. »

Mais un autre employé, farceur et bel esprit, M. Pitolet,apparut à son tour et demanda en riant : « Avec ça que nous n’enfaisons pas, du zèle ? »

Puis, tirant sa montre, il déclara : « Dix heures moins septminutes, et tout le monde au poste ! Mazette ! commentappelez-vous ça ? Et je vous parie bien que Sa Dignité M.Lesable était arrivé à neuf heures en même temps que notre illustrechef. »

Le commis d’ordre cessa d’écrire, posa sa plume sur son oreille,et s’accoudant au pupitre : « Oh ! celui-là, par exemple, s’ilne réussit pas, ce ne sera point faute de peine ! »

Et M. Pitolet, s’asseyant sur le coin de la table et balançantla jambe, répondit : « Mais il réussira, papa Cachelin, ilréussira, soyez-en sûr. Je vous parle vingt francs contre un souqu’il sera chef avant dix ans ! »

M. Maze, qui roulait une cigarette en se chauffant les cuissesau feu, prononça : « Zut ! Quant à moi, j’aimerais mieuxrester toute ma vie à deux mille quatre que de me décarcasser commelui. »

Pitolet pivota sur ses talons, et, d’un ton goguenard : « Ce quin’empêche pas, mon cher, que vous êtes ici, aujourd’hui 20décembre, avant dix heures. »

Mais l’autre haussa les épaules d’un air indifférent : «Parbleu ! je ne veux pas non plus que tout le monde me passesur le dos ! Puisque vous venez ici voir lever l’aurore, j’enfais autant, bien que je déplore votre empressement. De là àappeler le chef “cher maître”, comme fait Lesable, et à partir àsix heures et demie, et à emporter de la besogne à domicile, il y aloin. D’ailleurs moi, je suis du monde, et j’ai d’autresobligations qui me prennent du temps. »

M. Cachelin avait cessé d’enregistrer et il demeurait songeur,le regard perdu devant lui. Enfin il demanda : « Croyez-vous qu’ilait encore son avancement cette année ? »

Pitolet s’écria : « Je te crois, qu’il l’aura, et plutôt dixfois qu’une. Il n’est pas roublard pour rien. »

Et on parla de l’éternelle question des avancements et desgratifications qui, depuis un mois, affolait cette grande ruche debureaucrates, du rez-de-chaussée jusqu’au toit. On supputait leschances, on supposait les chiffres, on balançait les titres, ons’indignait d’avance des injustices prévues. On recommençait sansfin des discussions soutenues la veille et qui devaient revenirinvariablement le lendemain avec les mêmes raisons, les mêmesarguments et les mêmes mots.

Un nouveau commis entra, petit, pâle, l’air malade, M. Boissel,qui vivait comme dans un roman d’Alexandre Dumas père. Tout pourlui devenait aventure extraordinaire, et il racontait chaque matinà Pitolet, son compagnon, ses rencontres étranges de la veille ausoir, les drames supposés de sa maison, les cris poussés dans larue qui lui avaient fait ouvrir sa fenêtre à trois heures vingt dela nuit. Chaque jour il avait séparé des combattants, arrêté deschevaux, sauvé des femmes en danger, et bien que d’une déplorablefaiblesse physique, il citait sans cesse, d’un ton traînard etconvaincu, des exploits accomplis par la force de son bras.

Dès qu’il eut compris qu’on parlait de Lesable, il déclara : « Àquelque jour je lui dirai son fait à ce morveux-là ; et, s’ilme passe jamais sur le dos, je le secouerai d’une telle façon queje lui enlèverai l’envie de recommencer ! »

Maze, qui fumait toujours, ricana : « Vous feriez bien, dit-il,de commencer dès aujourd’hui, car je sais de source certaine quevous êtes mis de côté cette année pour céder la place à Lesable.»

Boissel leva la main : « Je vous jure que si… »

La porte s’était ouverte encore une fois et un jeune homme depetite taille, portant des favoris d’officier de marine oud’avocat, un col droit très haut, et qui précipitait ses parolescomme s’il n’eût jamais pu trouver le temps de terminer tout cequ’il avait à dire, entra vivement d’un air préoccupé. Il distribuades poignées de main en homme qui n’a pas le loisir de flâner, ets’approchant du commis d’ordre : « Mon cher Cachelin, voulez-vousme donner le dossier Chapelou, fil de caret, Toulon, A. T. V.1875 ? »

L’employé se leva, atteignit un carton au-dessus de sa tête,prit dedans un paquet de pièces enfermées dans une chemise bleue,et le présentant : « Voici, monsieur Lesable, vous n’ignorez pasque le chef a enlevé hier soir trois dépêches dans cedossier ?

– Oui. Je les ai, merci. »

Et le jeune homme sortit d’un pas pressé.

À peine fut-il parti, Maze déclara : « Hein ! quelchic ! On jurerait qu’il est déjà chef. »

Et Pitolet répliqua : « Patience ! patience ! il lesera avant nous tous. »

M. Cachelin ne s’était pas remis à écrire. On eût dit qu’unepensée fixe l’obsédait. Il demanda encore : « Il a un bel avenir,ce garçon-là ! »

Et Maze murmura d’un ton dédaigneux : « Pour ceux qui jugent leministère une carrière – oui. – Pour les autres – c’est peu… »

Pitolet l’interrompit : « Vous avez peut-être l’intention dedevenir ambassadeur ? »

L’autre fit un geste impatient : « Il ne s’agit pas de moi. Moi,je m’en fiche ! Cela n’empêche que la situation de chef debureau ne sera jamais grand-chose dans le monde. »

Le père Savon, l’expéditionnaire, n’avait point cessé de copier.Mais depuis quelques instants, il trempait coup sur coup sa plumedans l’encrier, puis l’essuyait obstinément sur l’éponge imbibéed’eau qui entourait le godet, sans parvenir à tracer une lettre. Leliquide noir glissait le long de la pointe de métal et tombait, enpâtés ronds, sur le papier. Le bonhomme, effaré et désolé,regardait son expédition qu’il lui faudrait recommencer, comme tantd’autres depuis quelque temps, et il dit, d’une voix basse ettriste :

« Voici encore de l’encre falsifiée ! »

Un éclat de rire violent jaillit de toutes les bouches. Cachelinsecouait la table avec son ventre ; Maze se courbait en deuxcomme s’il allait entrer à reculons dans la cheminée ; Pitolettapait du pied, toussait, agitait sa main droite comme si elle eûtété mouillée, et Boissel lui-même étouffait, bien qu’il pritgénéralement les choses plutôt au tragique qu’au comique.

Mais le père Savon, essuyant enfin sa plume au pan de saredingote, reprit : « Il n’y a pas de quoi rire. Je suis obligé derefaire deux ou trois fois tout mon travail. »

Il tira de son buvard une autre feuille, ajusta dedans sontransparent et recommença l’en-tête : « Monsieur le Ministre etcher collègue… » La plume maintenant gardait l’encre et traçait leslettres nettement. Et le vieux reprit sa pose oblique et continuasa copie.

Les autres n’avaient point cessé de rire. Ils s’étranglaient.C’est que depuis bientôt six mois on continuait la même farce aubonhomme, qui ne s’apercevait de rien. Elle consistait à verserquelques gouttes d’huile sur l’éponge mouillée pour décrasser lesplumes. L’acier se trouvant ainsi enduit de liquide gras, neprenait plus l’encre ; et l’expéditionnaire passait des heuresà s’étonner et à se désoler, usait des boites de plumes et desbouteilles d’encre, et déclarait enfin que les fournitures debureau étaient devenues tout à fait défectueuses.

Alors la charge avait tourné à l’obsession et au supplice. Onmêlait de la poudre de chasse au tabac du vieux, on versait desdrogues dans sa carafe d’eau, dont il buvait un verre de temps entemps, et on lui avait fait croire que, depuis la Commune, laplupart des matières d’un usage courant avaient été falsifiéesainsi par les socialistes, pour faire du tort au gouvernement etamener une révolution.

Il en avait conçu une haine effroyable contre les anarchistes,qu’il croyait embusqués partout, cachés partout, et une peurmystérieuse d’un inconnu voilé et redoutable.

Mais un coup de sonnette brusque tinta dans le corridor. On leconnaissait bien, ce coup de sonnette rageur du chef, M.Torchebeuf ; et chacun s’élança vers la porte pour regagnerson compartiment.

Cachelin se remit à enregistrer, puis il posa de nouveau saplume et prit sa tête dans ses mains pour réfléchir.

Il mûrissait une idée qui le tracassait depuis quelque temps.Ancien sous-officier d’infanterie de marine réformé après troisblessures reçues, une au Sénégal et deux en Cochinchine, et entréau ministère par faveur exceptionnelle, il avait eu à endurer biendes misères, des duretés et des déboires dans sa longue carrièred’infime subordonné ; aussi considérait-il l’autorité,l’autorité officielle, comme la plus belle chose du monde. Un chefde bureau lui semblait un être d’exception, vivant dans une sphèresupérieure ; et les employés dont il entendait dire : « C’estun malin, il arrivera vite », lui apparaissaient comme d’une autrenature que lui.

Il avait donc pour son collègue Lesable une considérationsupérieure qui touchait à la vénération, et il nourrissait le désirsecret, le désir obstiné de lui faire épouser sa fille.

Elle serait riche un jour, très riche. Cela était connu duministère tout entier, car sa sœur à lui, Mlle Cachelin, possédaitun million, un million net, liquide et solide, acquis par l’amour,disait-on, mais purifié par une dévotion tardive.

La vieille fille, qui avait été galante, s’était retirée aveccinq cent mille francs, qu’elle avait plus que doublés en dix-huitans, grâce à une économie féroce et à des habitudes de vie plus quemodestes. Elle habitait depuis longtemps chez son frère, demeuréveuf avec une fillette, Coralie, mais elle ne contribuait que d’unefaçon insignifiante aux dépenses de la maison, gardant etaccumulant son or, et répétant sans cesse à Cachelin : « Ça ne faitrien, puisque c’est pour ta fille, mais marie-la vite, car je veuxvoir mes petits-neveux. C’est elle qui me donnera cette joied’embrasser un enfant de notre sang. »

La chose était connue dans l’administration ; et lesprétendants ne manquaient point. On disait que Maze lui-même, lebeau Maze, le lion du bureau, tournait autour du père Cachelin avecune intention visible. Mais l’ancien sergent, un roublard qui avaitroulé sous toutes les latitudes, voulait un garçon d’avenir, ungarçon qui serait chef et qui reverserait de la considération surlui, César, le vieux sous-off. Lesable faisait admirablement sonaffaire, et il cherchait depuis longtemps un moyen de l’attirerchez lui.

Tout d’un coup, il se dressa en se frottant les mains. Il avaittrouvé.

Il connaissait bien le faible de chacun. On ne pouvait prendreLesable que par la vanité, la vanité professionnelle. Il irait luidemander sa protection comme on va chez un sénateur ou chez undéputé, comme on va chez un haut personnage.

N’ayant point eu d’avancement depuis cinq ans, Cachelin seconsidérait comme bien certain d’en obtenir une cette année. Ilferait donc semblant de croire qu’il le devait à Lesable etl’inviterait à dîner comme remerciement.

Aussitôt son projet conçu, il en commença l’exécution. Ildécrocha dans son armoire son veston de rue, ôta le vieux, et,prenant toutes les pièces enregistrées qui concernaient le servicede son collègue, il se rendit au bureau que cet employé occupaittout seul, par faveur spéciale, en raison de son zèle et del’importance de ses attributions.

Le jeune homme écrivait sur une grande table, au milieu dedossiers ouverts et de papiers épars, numérotés avec de l’encrerouge ou bleue.

Dès qu’il vit entrer le commis d’ordre, il demanda, d’un tonfamilier où perçait une considération : « Eh bien ! mon cher,m’apportez-vous beaucoup d’affaires ? »

– Oui, pas mal. Et puis je voudrais vous parler.

– Asseyez-vous, mon ami, je vous écoute.

Cachelin s’assit, toussota, prit un air troublé, et, d’une voixmal assurée : « Voici ce qui m’amène, monsieur Lesable. Je n’iraipas par quatre chemins. Je serai franc comme un vieux soldat. Jeviens vous demander un service.

– Lequel ?

– En deux mots. J’ai besoin d’obtenir mon avancement cetteannée. Je n’ai personne pour me protéger, moi, et j’ai pensé àvous. »

Lesable rougit un peu, étonné, content, plein d’une orgueilleuseconfusion. Il répondit cependant :

« Mais je ne suis rien ici, mon ami. Je suis beaucoup moins quevous qui allez être commis principal. Je ne puis rien. Croyez que…»

Cachelin lui coupa la parole avec une brusquerie pleine derespect : « Tra la la. Vous avez l’oreille du chef : et si vous luidites un mot pour moi, je passe. Songez que j’aurai droit à maretraite dans dix-huit mois, et cela me fera cinq cents francs demoins si je n’obtiens rien au premier janvier. Je sais bien qu’ondit : “Cachelin n’est pas gêné, sa sœur a un million.” Ça, c’estvrai, que ma sœur a un million, mais il fait des petits sonmillion, et elle n’en donne pas. C’est pour ma fille, c’est encorevrai ; mais, ma fille et moi, ça fait deux. Je serai bienavancé, moi, quand ma fille et mon gendre rouleront carrosse, si jen’ai rien à me mettre sous la dent. Vous comprenez la situation,n’est-ce pas ? »

Lesable opina du front : « C’est juste, très juste, ce que vousdites là. Votre gendre peut n’être pas parfait pour vous. Et on esttoujours bien aise d’ailleurs de ne rien devoir à personne. Enfinje vous promets de faire mon possible, je parlerai au chef, je luiexposerai le cas, j’insisterai s’il le faut. Comptez sur moi !»

Cachelin se leva, prit les deux mains de son collègue, les serraen les secouant d’une façon militaire ; et il bredouilla : «Merci, merci, comptez que si je rencontre jamais l’occasion… Si jepeux jamais… » Il n’acheva pas, ne trouvant point de fin pour saphrase, et il s’en alla en faisant retentir par le corridor son pasrythmé d’ancien troupier. Mais il entendit de loin une sonnetteirritée qui tintait, et il se mit à courir, car il avait reconnu letimbre. C’était le chef, M. Torchebeuf, qui demandait son commisd’ordre.

Huit jours plus tard, Cachelin trouva un matin sur son bureauune lettre cachetée qui contenait ceci :

« Mon cher collègue, je suis heureux de vous annoncer que leministre, sur la proposition de notre directeur et de notre chef, asigné hier votre nomination de commis principal. Vous en recevrezdemain la notification officielle. Jusque-là vous ne savez rien,n’est-ce pas ?

« Bien à vous,

« Lesable. »

César courut aussitôt au bureau de son jeune collègue, leremercia, s’excusa, offrit son dévouement, se confondit engratitude.

On apprit en effet, le lendemain, que MM. Lesable et Cachelinavaient chacun un avancement. Les autres employés attendraient uneannée meilleure et toucheraient, comme compensation, unegratification qui variait entre cent cinquante et trois centsfrancs.

M. Boissel déclara qu’il guetterait Lesable au coin de sa rue, àminuit, un de ces soirs, et qu’il lui administrerait une rossée àle laisser sur place. Les autres employés se turent.

Le lundi suivant, Cachelin, dès son arrivée, se rendit au bureaude son protecteur, entra avec solennité et d’un ton cérémonieux:

« J’espère que vous voudrez bien me faire l’honneur de venirdîner chez nous à l’occasion des Rois. Vous choisirez vous-même lejour. »

Le jeune homme, un peu surpris, leva la tête et planta ses yeuxdans les yeux de son collègue, puis il répondit, sans détourner sonregard pour bien lire la pensée de l’autre : « Mais, mon cher,c’est que… tous mes soirs sont promis d’ici quelque temps. »

Cachelin insista, d’un ton bonhomme : « Voyons, ne nous faitespas le chagrin de nous refuser après le service que vous m’avezrendu. Je vous en prie, au nom de ma famille et au mien. »

Lesable, perplexe, hésitait. Il avait compris, mais il ne savaitque répondre, n’ayant pas eu le temps de réfléchir et de peser lepour et le contre. Enfin, il pensa : « Je ne m’engage à rien enallant dîner », et il accepta d’un air satisfait en choisissant lesamedi suivant. Il ajouta, souriant : « Pour n’avoir pas à me levertrop tôt le lendemain. »

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