Chapitre 20L’AMOUR MISSIONNAIRE
Il était très séduisant, Rayon-d’Or, et trèsbrave.
Une grande qualité aux yeux d’une amazone deBéhanzin.
De plus, il était un guerrier trèsintelligent, très rusé.
Nadali l’avait en haute estime.
Elle se laissa convaincre… facilement.
Elle s’était fait raconter parMlle de Pelhouër la vie de Jésus qui l’avaitprodigieusement intéressée.
Elle était comme toutes les Dahoméennes,friande de légendes religieuses.
Elle connaissait les sacrements, dont elles’était entretenue avec sa maîtresse ; elle apprit le credo,l’ave, le pater, les commandements de Dieu et de l’Église.
Tant et si bien que quand le missionnairecatholique, que l’on était allé quérir chez les Iroquois, arriva,il interrogea Nadali et n’hésita pas à la baptiser et à la marieren grande pompe.
Les Sioux et les compagnons deM. d’Ussonville firent beaucoup parler la poudre, cejour-là.
Ce fut une belle fête.
Trois jours de banquets et de danses arrosésde rhum.
Chapitre 21 DÉNOUEMENT
Enfin tout le monde de M. d’Ussonvillemonta dans les voitures légères et l’on repartit vers le pôle.
La mère et la sœur de Rayon-d’Or le suivirent,abandonnant leur tribu pour toujours.
À SUIVRE : « AU PÔLE ET AUTOUR DUPÔLE »