Le Meneur de loups

XVI. Une soubrette de grande dame.

En voyant l’accident qui venait d’arriver aujeune seigneur dont la main un peu légère l’avait, quelquessecondes auparavant, gratifié du coup de cravache sous lequelfrissonnaient encore ses épaules, Thibault, tout joyeux, prit sesjambes à son cou et courut pour voir l’état dans lequel se trouvaitM. Raoul de Vauparfond.

Un corps privé de mouvement était étendu aubeau travers du chemin, et le cheval renâclait tout à côté.

Mais, chose qui parut des plus extraordinairesà Thibault, c’est que le corps étendu au travers du chemin ne luisemblait plus être le même qui, cinq minutes auparavant, avaitpassé près de lui et lui avait cinglé un si violent coup decravache.

D’abord, ce corps était vêtu, non plus enseigneur, mais en paysan.

En outre, il sembla à Thibault que les habitsdont ce même corps était couvert étaient ceux que lui, Thibault,portait un instant auparavant.

Sa surprise alla croissant et monta jusqu’à lastupéfaction lorsqu’il aperçut que ce corps inerte, et quiparaissait complètement privé de sentiment, avait non seulement seshabits, mais encore son visage.

Dans son étonnement, Thibault reportanaturellement les yeux de ce second Thibault sur lui-même, et ilremarqua qu’un changement notable s’était opéré dans soncostume.

Ses jambes, au lieu de souliers et de guêtres,étaient chaussées d’une élégante paire de bottes à la françaisevenant au genou, souples comme des bas de soie, plissées sur lecou-de-pied et ornées de fins éperons d’argent.

Sa culotte, au lieu d’être de velours à côtes,était du plus beau daim tanné qui se pût voir, serrée à lajarretière par de petites boucles d’or.

Sa redingote de gros drap de Louviers couleurolive avait fait place à un élégant habit de chasse vert, avec desbrandebourgs d’or, s’ouvrant sur un fin gilet de piqué blanc, entreles revers duquel, sur une chemise artistement plissée, se jouaientles flots onduleux d’une cravate de batiste.

Il n’y avait pas jusqu’à son chapeau à lampionqui ne se fût transformé en un élégant tricorne bordé d’un galonpareil à ceux qui formaient brandebourgs sur sa redingote.

En outre, au lieu du bâton « delongueur » (c’est le terme sous lequel les ouvriers désignentleur canne de combat), au lieu du bâton de longueur qu’il tenait àla main tout à l’heure encore, moitié comme appui, moitié commedéfense, il secouait maintenant une légère cravache au sifflementde laquelle il prenait un aristocratique plaisir.

Enfin, sa taille fine était serrée par unceinturon auquel pendait un long couteau de chasse, moitié sabredroit, moitié épée.

Thibault fut tout joyeux de se sentir enfermédans un si charmant costume, et, par un mouvement de coquetteriebien naturel en pareille circonstance, il fut pris du désirimmédiat de voir comment ce costume allait à l’air de sonvisage.

Mais où Thibault pourrait-il se contempler, aumilieu des ténèbres de cette nuit noire comme l’intérieur d’unfour ?

Il regarda autour de lui et reconnut qu’ilétait à dix pas à peine de sa cabane.

– Ah ! parbleu ! dit-il, riende plus simple. N’ai-je donc point ma glace ?

Et Thibault s’élança vers sa cabane, ayant,comme Narcisse, l’intention de savourer tout à son aise sa proprebeauté.

Mais la porte de la cabane était fermée.

Thibault en chercha inutilement la clef.

Il n’avait dans ses poches qu’une bourse biengarnie, un drageoir garni de pastilles ambrées et un petit canif àmanche de nacre et d’or.

Que pouvait-il donc avoir fait de la clef desa porte ?

Une idée lumineuse lui passa parl’esprit : c’est que sa clef pourrait bien être dans la pochede l’autre Thibault qui était resté étendu sur la route.

Il y retourna, fouilla dans la poche de laculotte, et du premier coup retrouva cette clef mêlée à quelquesgros sous.

Il prit du bout des doigts le grossierinstrument et revint ouvrir la porte.

Seulement, il faisait encore plus nuit dans lacabane que dehors. Thibault chercha à tâtons le briquet, la pierre,l’amadou, les allumettes, et se mit à battre le briquet.

Au bout de quelques secondes, un bout dechandelle, fiché dans une bouteille vide, était allumé. Maisl’allumeur ne put accomplir cette opération sans toucher lachandelle avec ses doigts.

– Pouah ! dit-il, quels porcs queces paysans ! et comment peuvent-ils vivre dans de pareillessaletés !

La chandelle était allumée ; c’était leprincipal.

Thibault décrocha la glace du mur, s’approchade la chandelle et se regarda.

Mais à peine son regard eut-il plongé dans leréflecteur, qu’il poussa un cri de surprise.

Ce n’était pas lui, ou plutôt, c’étaittoujours son esprit, mais ce n’était plus son corps.

Le corps dans lequel son esprit était entréétait celui d’un beau jeune homme de vingt-cinq à vingt-six ans,aux yeux bleus, aux joues roses et fraîches, aux lèvres de pourpre,aux dents blanches.

Ce corps enfin était celui du baron Raoul deVauparfond.

Thibault se rappela alors le vœu que le coupde cravache et le choc du cheval lui avaient fait formuler dans unmoment de colère.

Il avait, pour vingt-quatre heures, désiréêtre le baron de Vauparfond et que le baron de Vauparfond fûtThibault pour le même espace de temps.

Cela lui expliquait ce qui, au premier abord,lui avait paru inexplicable, c’est-à-dire que ce corps évanoui, quiétait couché en travers de la route, fût vêtu de ses habits et ornéde son visage.

– Peste ! dit-il, faisons attentionà une chose ; c’est que j’ai l’air d’être ici, mais qu’enréalité je ne suis pas ici, mais là-bas. Prenons garde que, pendantles vingt-quatre heures où j’ai l’imprudence de me quitter, il nem’arrive quelque irréparable malheur. Allons, allons, pas tant derépugnance, monsieur de Vauparfond ; transportons ici lepauvre Thibault et couchons-le moelleusement sur son lit.

Et, en effet, quoique dans ses sentimentsaristocratiques, M. de Vauparfond répugnât à ce petittravail, Thibault se prit bravement entre ses bras et se transportade la route sur son lit.

Bien posé sur ce lit, Thibault souffla salampe, de peur que, dans son évanouissement, il n’arrivât malheur àcet autre lui-même : puis, refermant la porte avec soin, il encacha la clef dans le creux d’un arbre où il avait coutume de lamettre quand il ne voulait point la transporter avec lui.

Après quoi, il attrapa son cheval par la brideet monta dessus. Le premier moment fut à l’inquiétude.

Thibault, qui avait beaucoup plus voyagé àpied qu’à cheval, n’était point un écuyer consommé.

Il craignait donc de ne point conserver bienexactement son centre de gravité au milieu des mouvements qu’allaitexécuter sa monture.

Mais il paraît qu’en héritant le corps deRaoul, il avait en même temps hérité ses qualités physiques, car lecheval ayant voulu, en bête intelligente qu’il était, profiter del’inhabileté momentanée de son cavalier pour le désarçonner,Thibault, instinctivement rassembla les rênes, serra les genoux,mit les éperons au ventre de sa monture, et lui sangla deux outrois coups de cravache qui la rappelèrent incontinent àl’ordre.

Thibault, sans s’en douter, était passé maîtreen équitation. Cette victoire qu’il venait de remporter sur soncheval l’aida à se rendre compte à lui-même de sa dualité. Pour lecorps, il était des pieds à la tête le baron Raoul deVauparfond.

Pour l’esprit, il était resté Thibault.

Il était évident que, dans le corps duThibault évanoui qui était demeuré dans sa cabane, dormait l’espritdu jeune seigneur qui lui prêtait son corps.

Mais cette division qui logeait son espritdans le corps du baron, et l’esprit du baron dans le corps deThibault, ne lui laissait qu’une assez vague appréciation de cequ’il allait avoir à faire.

Il savait bien qu’il allait à Mont-Gobert surune lettre de la comtesse.

Mais que disait cette lettre ?

À quelle heure était-il attendu ?

Comment pénétrerait-il dans lechâteau ?

C’est ce qu’il ignorait complètement, et, parconséquent, ce qui lui restait à apprendre de point en point.

Alors Thibault eut une idée.

C’est qu’il avait sans doute sur lui la lettreécrite par la comtesse à Raoul.

Il se tâta de tous les côtés, et, en effet, ilsentit dans la poche de côté de son habit quelque chose quisemblait avoir la forme de l’objet qu’il cherchait.

Il arrêta son cheval.

Il fouilla dans sa poche, en tira un petitportefeuille de cuir parfumé doublé de satin blanc.

Dans un des côtés de ce petit portefeuilleétaient plusieurs lettres, dans l’autre une seule.

C’était cette dernière qui probablement allaitlui apprendre ce qu’il ignorait.

Il s’agissait seulement de la lire.

Thibault était à trois ou quatre cents passeulement du village de Fleury.

Il mit son cheval au galop, espérant trouverencore quelque maison éclairée.

Mais on se couche de bonne heure au village,et, dans ce temps-là, on se couchait plus tôt encorequ’aujourd’hui.

Thibault alla d’un bout à l’autre de la ruesans voir une seule lumière.

Enfin, il lui sembla entendre quelque bruitdans l’écurie d’une auberge.

Il appela.

Un valet vint avec une lanterne.

– Mon ami, lui dit Thibault oubliantqu’il était momentanément un grand seigneur, vous plairait-il dem’éclairer un instant ? Vous me rendriez service.

– C’est pour cela que vous me faitessortir de mon lit, vous ?… répondit grossièrement le garçond’écurie. Eh bien, vous êtes bon enfant encore !

Et, tournant le dos à Thibault, il s’apprêta àrentrer. Thibault vit qu’il avait fait fausse route.

– Voyons, drôle, dit-il en élevant lavoix, approche ta lanterne et éclaire-moi, ou je te donnevingt-cinq coups de cravache !

– Oh ! excusez-moi, monseigneur, ditle valet d’écurie, je ne savais pas à qui je parlais.

Et il se dressa sur la pointe des pieds pourmettre sa lanterne au point où Thibault en avait besoin.

Thibault déplia la lettre et lut :

Mon cher Raoul,

Décidément, la déesse Vénus nous tientsous sa protection. Je ne sais quelle grande chasse se projettedemain du côté de Thury, mais ce que je sais, c’est qu’il part cesoir.

Partez vous-même à neuf heures, pour êtreici à dix et demie.

Entrez par où vous savez, vous serezattendu par qui vous savez et conduit où vous savez.

Il m’a semblé, sans reproche, qu’à votredernière visite, vous vous étiez arrêté bien longtemps dans lescorridors.

JANE.

– Ah ! diable ! fitThibault.

– Plaît-il, monseigneur ? dit levalet d’écurie.

– Rien, manant, sinon que je n’ai plusbesoin de toi et que tu peux te retirer.

– Bon voyage, monseigneur ! dit legarçon d’écurie en saluant jusqu’à terre.

Et il rentra.

– Diable ! répéta Thibault, lalettre ne m’apprend pas grand-chose, sinon qu’il paraît que noussommes sous la protection de la déesse Vénus, qu’il partce soir pour Thury, que je suis attendu par la comtesse deMont-Gobert à dix heures et demie, et que de son petit nom lacomtesse s’appelle Jane. Maintenant, quant au reste, j’entre paroù je sais ;je serai reçu par qui je sais,qui me conduira où je sais.

Thibault se gratta l’oreille ; ce qui,dans tous les pays du monde, est le geste des gens plongés dans ungrand embarras.

Il eut envie d’aller réveiller l’esprit duseigneur de Vauparfond, qui dormait sur son lit dans le corps deThibault.

Mais, outre que c’était bien du temps perdu,ce moyen extrême avait ses inconvénients.

L’esprit du baron Raoul, en voyant son corpssi près de lui, pouvait être pris du désir d’y rentrer.

De là une lutte dans laquelle Thibault nepouvait se défendre qu’en risquant de se faire grand mal àlui-même.

Il fallait trouver un autre moyen.

Thibault avait souvent entendu vanter lasagacité des animaux, et dans sa vie champêtre avait plus d’unefois eu l’occasion d’admirer leur instinct.

Il résolut de s’en rapporter à celui de soncheval.

Il le ramena dans son chemin, lui tourna latête du côté de Mont-Gobert et lui lâcha les rênes.

Le cheval partit au galop.

Il était évident qu’il avait compris.

Thibault ne s’inquiéta plus de rien ; lereste était l’affaire de son cheval.

Arrivé au coin du mur du parc, l’animals’arrêta, non point qu’il parût hésiter sur la route qu’il avait àsuivre, mais il dressait les oreilles et paraissait inquiet.

Il avait semblé à Thibault, de son côté, voirdeux ombres ; mais, en effet, c’étaient sans doute deuxombres, car il eut beau se dresser sur ses étriers afin de segrandir, et regarder tout autour de lui, il ne vit absolumentrien.

Il pensa que c’étaient des braconniers quicherchaient à s’introduire dans le parc pour lui faireconcurrence.

Du moment où personne ne lui disputait laroute, il n’avait plus qu’à rendre à sa monture son librearbitre.

C’est ce qu’il fit en lui lâchant de nouveaules rênes.

Le cheval suivit au grand trot les murs duparc, marchant dans la terre labourée et se gardant de hennir,comme s’il eût deviné, l’intelligent animal, qu’il ne devait faireaucun bruit, ou plutôt le moins de bruit possible.

Il parcourut ainsi toute une face du mur duparc, puis tourna avec ce mur, et s’arrêta devant une petitebrèche.

– Bon ! dit Thibault, c’est sansdoute par ici que nous allons passer.

Le cheval flaira la brèche et gratta du piedla terre. C’était répondre catégoriquement. Thibault lui lâcha labride, et, au milieu des pierres roulant sous ses pieds, l’animalparvint à escalader la brèche. Cheval et cavalier étaient dans leparc. Il y avait déjà une des trois choses embarrassantesheureusement accomplie. Thibault était passé par où ilsavait. Restait à trouver la personne qu’il savait.Il s’en rapporta encore à son cheval pour cela.

Au bout de cinq minutes, le cheval s’arrêtaità cent pas du château, devant la porte d’une de ces petiteschaumières en terre glaise et en bois grume que l’on établit dansles parcs pour faire ce que l’on appelle, en termes de peinture,fabrique dans le paysage.

Au bruit des pas du cheval, la porte s’étaitentrouverte et le cheval s’arrêtait à cette porte.

Une gentille chambrière sortit.

– C’est vous, monsieur Raoul ?dit-elle à voix basse.

– Oui, mon enfant, c’est moi, réponditThibault en mettant pied à terre.

– Madame avait grand-peur que cet ivrognede Champagne ne vous eût pas remis sa lettre.

– Elle avait tort ; Champagne a étéd’une exactitude exemplaire.

– Allons ! laissez là votre chevalet venez.

– Mais qui va en avoir soin ?

– Celui qui en a soin d’habitude, maîtreCramoisi.

– C’est juste, dit Thibault comme si cesdétails lui étaient familiers, Cramoisi en aura soin.

– Allons, allons, répéta la suivante,dépêchons-nous, ou madame dirait encore que nous nous sommesarrêtés dans les corridors.

Et, en disant ces mots, qui rappelaient àThibault une phrase de la lettre adressée à Raoul, la chambrièreriait, et, en riant, montrait des dents blanches comme desperles.

Thibault eut bien envie cette fois des’arrêter, non dans les corridors, mais dans le parc. Mais lachambrière resta suspendue sur un pied et l’oreille au vent.

– Qu’y a-t-il ? lui demandaThibault.

– Il me semble que j’ai entendu crier unebranche sous le pied de quelqu’un.

– Bon ! dit Thibault, c’est sous lepied de Cramoisi.

– Raison de plus pour que vous soyezsage, monsieur Raoul… ici du moins.

– Je ne comprends pas.

– Est-ce que Cramoisi n’est pas monfiancé ? Voyons !

– Ah ! si fait ! mais, toutesles fois que je me trouve seul avec toi, ma petite Rose, je ne m’ensouviens plus.

– Voilà que je m’appelle Rose, àprésent ! Monsieur le baron, je n’ai jamais vu d’homme plusoublieux que vous.

– Je t’appelle Rose, ma belle enfant,parce que la rose est la reine des fleurs, comme tu es, toi, lareine des soubrettes.

– En vérité, monsieur le baron, dit lachambrière, je vous trouve toujours de l’esprit, mais je vous entrouve encore plus ce soir que les autres jours.

Thibault se rengorgea. C’était une lettre àl’adresse du baron et qui était décachetée par le sabotier.

– Pourvu que ta maîtresse soit de tonavis, dit-il.

– Oh ! avec les grandes dames, ditla soubrette, il y a toujours moyen d’être l’homme le plusspirituel du monde : c’est de ne point parler.

– Bon ! dit-il, je me souviendrai dela recette.

– Chut ! dit la chambrière àThibault ; voyez-vous là madame la comtesse, derrière lerideau de son cabinet de toilette ? Allons ! suivez-moibien modestement.

En effet, il s’agissait de traverser un espacevide qui se trouvait entre les massifs du parc et le perron duchâteau. Thibault s’avançait vers le perron.

– Eh bien, lui dit la soubrette enl’arrêtant par le bras, que faites-vous donc, malheureux ?

– Ce que je fais ? Ma foi, jet’avoue, Suzette, que je n’en sais rien.

– Bon ! voilà que je m’appelleSuzette, à présent ! Monsieur le baron me fait l’honneur, jecrois, de me donner le nom de toutes ses maîtresses. Mais venezdonc par ici !… N’allez-vous point passer par les grandsappartements ? Fi donc ! c’est bon pour monsieur lecomte.

Et la femme de chambre entraîna, en effet,Thibault par une petite porte à la droite de laquelle on trouva unescalier tournant.

Arrivé au milieu de l’escalier, Thibaultenveloppa de son bras la taille de la suivante, souple comme lecorps d’une couleuvre.

– Ne sommes-nous pas aux corridors ?demanda-t-il en cherchant des lèvres les joues de la bellefille.

– Pas encore, répondit-elle ; maiscela ne fait rien.

– Ma foi ! dit-il, si je m’appelaisce soir Thibault, au lieu de m’appeler Raoul, je te jure, ma chèreMarton, que je monterais jusqu’aux mansardes au lieu de m’arrêterau premier.

On entendait le grincement d’une porte quis’ouvrait.

– Eh ! vite, vite, monsieur lebaron ! dit la soubrette, c’est madame qui s’impatiente.

Et, tirant Thibault après elle, elle atteignitle corridor, ouvrit une porte, poussa Thibault dans une chambre, etreferma la porte derrière lui, croyant fermement l’avoir referméesur le baron Raoul de Vauparfond, c’est-à-dire, comme elle ledisait, sur l’homme le plus oublieux de la terre.

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