Mansfield Park

Chapitre 10

 

Son oncle et ses deux tantes étaient dans le salon lorsque Fannydescendit. Pour lui elle était un sujet intéressant, et il voyaitavec plaisir l’élégance générale de son allure. La correction et lajustesse de sa toilette étaient les seules choses qu’il se permitde commenter en sa présence, mais quand elle eut quitté la pièce,il parla de sa beauté avec une louange fort décidée.

— Oui, dit Lady Bertram, elle paraît très bien. Je lui ai envoyéMme Chapman.

— Elle est jolie ! Oh oui, s’écria Mme Norris, elle a debonnes raisons d’être jolie avec tous ses avantages, élevée danscette famille, comme elle l’a été, avec tout le bénéfice duspectacle des manières de ses cousines. Songez un peu, cher SirThomas, quels avantages extraordinaires nous avons pu lui procurer.Précisément la robe que vous avez remarquée est un de vos généreuxdons lorsque la chère Mme Rushworth s’est mariée. Que serait-elledevenue si vous ne l’aviez prise par la main ?

Sir Thomas n’en dit pas plus, mais les yeux des jeunes gens luiassuraient qu’il pourrait revenir sur ce sujet avec plus de succèsaprès le départ de ces dames. Fanny vit qu’elle plaisait à tous etde se savoir à son avantage la rendit plus jolie encore. Desraisons variées la rendaient heureuse et bientôt elle le seraitencore plus, car en quittant la pièce avec ses tantes, Edmond, quitenait la porte ouverte, dit, comme elle passait près delui :

— Tu dois danser avec moi, Fanny ; tu dois me garder deuxdanses, n’importe lesquelles, celles que tu préfères, excepté lapremière.

Elle n’eut plus rien à souhaiter. Jamais elle n’avait été dansun état aussi parfait. La joie de son cousin en prévision du jourdu bal ne la surprenait plus, à présent elle exerçait ses pas dansle salon aussi longtemps qu’elle était à l’abri des remarques de satante Norris, complètement absorbée dans un nouvel arrangement dufeu préparé par le butler et qui faisait honneur à son travail.

Une demi-heure passa, qui en d’autres circonstances aurait étéau moins languissante, mais le bonheur de Fanny se maintint. Ellen’avait qu’à penser à sa conversation avec Edmond ; etqu’était l’agitation de Mme Norris ? Qu’étaient lesbâillements de Lady Bertram ?

Les messieurs les rejoignirent et bientôt commença la douceattente d’un équipage, quand une atmosphère d’aise et d’enjouementse fut diffusée ; et tous se trouvaient, un peu partout,bavardant et riant et chaque moment avait sa joie et son espoir.Fanny sentit qu’il devait y avoir une lutte dans la joie d’Edmondmais c’était un délice de voir des efforts couronnés d’un telsuccès.

Lorsque les voitures arrivèrent réellement et que les invitéscommençaient vraiment à s’assembler, elle mit une sourdine à sapropre gaité. La vue de tant d’étrangers la faisait se retirer enelle-même ; et, à part cela, la gravité et le formalisme dupremier grand cercle, choses que les façons de Sir Thomas pas plusque celles de Lady Bertram n’auraient pu changer. Elle se trouvaappelée à supporter quelque chose de pire. Elle fut présentée de cide là par son oncle ; elle fut obligée de se laisser adresserla parole, de dire des civilités et de parler encore. Ceci fut undur devoir, elle n’avait jamais été appelée à cela sans regarderWilliam qui se promenait à l’aise à l’arrière-plan de la scène etelle désirait être avec lui.

L’entrée des Grant et des Crawford fut un moment favorable. Laraideur de la réunion disparut bientôt devant leur manières aiséeset leur intimité ; de petits groupes se formèrent et tous sesentirent plus à l’aise. Fanny sentit l’avantage et aurait été denouveau tout à fait heureuse si elle avait pu empêcher ses yeuxd’errer d’Edmond à Mlle Crawford. Elle était toute beauté— et que put être la fin de cela ? Ses propres songeriesfurent arrêtées quand elle aperçut M. Crawford devant elle, et sespensées furent conduites dans une autre voie lorsqu’il lui demandapresque instantanément les deux premières danses. Son bonheur àcette occasion était très à la mortal[5]. Êtreassuré d’un partenaire était très essentiel, car le moment dedanser approchait sérieusement, et elle connaissait si peu sespropres droits qu’elle croyait que si M. Crawford n’était pas venula demander elle eût été la dernière à être recherchée et, qu’ellen’aurait trouvé un partenaire qu’après une série d’enquêtes, deva-et-vient et d’interventions, ce qui eût été terrible ; maisen même temps il y avait quelque chose dans sa façon de la demanderqu’elle n’aimait pas, et elle vit ses yeux se poser un instant surson collier, avec un sourire, enfin elle vit qu’il sourit, ce quila fit rougir. Elle se sentit perdue. Et bien qu’il n’y eût pas desecond regard pour la troubler et que cet objet semblât n’être quetranquillement agréable, elle ne put surmonter son embarras, quis’accrut du fait qu’elle pensait qu’il l’avait remarqué, et elle neput se donner une attitude avant qu’il ne se tournât vers quelqu’und’autre. Alors elle put jouir de la pure satisfaction d’avoir unpartenaire, un partenaire volontaire, assuré pour le commencementdu bal.

Lorsque la compagnie se dirigea vers la salle du bal, elle setrouva pour la première fois près de Mlle Crawford dont les yeux etles sourires furent dirigés plus directement et d’une façon moinséquivoque que ceux de son frère et elle se mit à en parler. Fannyanxieuse de se débarrasser de cette histoire se dépêcha de donnerl’explication du deuxième collier. Mlle Crawford l’écouta, et tousses compliments intentionnels et ses insinuations à l’égard deFanny furent oubliés ; elle ne sentait qu’une chose, et sesyeux, de brillants qu’ils avaient été, montrèrent qu’ils pouvaientencore briller davantage. Elle s’exclama :

— Edmond dit-il cela ? C’est bien lui. Aucun autre hommen’y aurait pensé. Je l’honore au-delà de toute expression.

Et elle regarda partout comme si elle était désireuse de le luidire. Il n’était pas là, il s’occupait de quelques dames dans uneautre pièce ; et Mme Grant venant les rejoindre prit un brasde chacune d’elle et elles suivirent les autres.

Le cœur de Fanny sombra, mais elle n’eut pas de loisir de penseraux sentiments de Mlle Crawford. Elles étaient dans la salle debal, les violons jouaient. Son esprit agité lui interdisait defixer son attention sur un sujet sérieux. Elle devait surveillerles arrangements généraux et voir comment tout était fait.

Au bout de quelques minutes Sir Thomas s’approcha d’elle et luidemanda si ses premières danses étaient prises ; et le« Yes Sir » de M. Crawford, était ce qu’il s’attendait àentendre. M. Crawford n’était pas loin ; Sir Thomas le luiassura, disant quelque chose qui apprit à Fanny qu’elle devraitouvrir le bal ; cette idée ne lui était jamais venue.Toujours, quand elle avait pensé à l’arrangement minutieux de cettesoirée, il lui avait semblé tout naturel que ce fût Edmond quiouvrit le bal avec Mlle Crawford, et l’impression était si forteque, quoique son oncle eût dit le contraire, elle ne put cacher sasurprise, montrer son inaptitude et essayer d’être excusée.D’élever son opinion contre celle de Sir Thomas était une preuve dela gravité de son cas ; son horreur à cette premièresuggestion était telle que, à présent, elle voulait encore arrangerles choses d’une autre manière tout en le regardant en face, envain évidemment. Sir Thomas sourit, essaya de l’encourager et puisd’un air trop sérieux et trop décidé il dit :

— Cela doit être ainsi, ma chère.

Elle se trouva, l’instant d’après, conduite par M. Crawford auhaut de la salle et attendit là d’être rejointe par d’autrescouples dès qu’ils furent formés.

Elle put à peine le croire. Être placée au-dessus de tantd’élégantes jeunes femmes ! L’honneur était trop grand.C’était la traiter comme ses cousines ! Et sa pensée alla versses cousines absentes avec un regret très sincère et véritablementtendre, qu’elles ne fussent pas ici pour prendre leur place danscette salle, et pour prendre leur part à ce plaisir qui eût été sidélicieux pour elles. Elle les avait entendues si souvent souhaiterun bal dans cette maison comme la plus grande des félicités. Etqu’elles fussent parties alors qu’il avait lieu, et que ce fût ellequi ouvrit le bal — et de plus avec M. Crawford ! Elleespérait qu’elles ne lui enlèveraient pas cet honneurmaintenant, mais lorsqu’elle repensa aux arrangements del’automne dernier, à ce que tous avaient été l’un pour l’autrequand on dansait dans la maison, le présent cérémonial lui semblaincompréhensible.

Le bal débuta. Ce fut plus d’honneur que de bonheur pour Fanny,du moins pour la première danse ; son partenaire était dans unétat d’esprit excellent et il essaya de le lui faire partager, maiselle était beaucoup trop effrayée pour y prendre quelque agrémentjusqu’à ce qu’elle pût supposer que plus personne ne la regardait.Jeune, jolie et gentille, sans des grâces qui eussent pu détruiresa beauté, très peu des personnes présentes étaient disposées à nepas la louer. Elle était attirante, elle était modeste, elle étaitla nièce de Sir Thomas et bientôt il fut dit qu’elle était admiréepar M. Crawford. Cela suffit à lui procurer la faveur générale. SirThomas suivait lui-même, avec beaucoup de complaisance, sesévolutions au cours des danses : il était fier de sanièce ; et sans attribuer toute sa beauté personnelle, commeMme Norris semblait le faire, à son séjour à Mansfield, il seplaisait de l’avoir pourvue de tout le reste — éducation etsavoir-vivre.

Mlle Crawford devina beaucoup de ses pensées comme il setrouvait là, et ayant, en dépit de tous ses torts à son égard, undésir dominant de se recommander à lui, prit cette occasionopportune de lui dire quelque chose d’agréable au sujet de Fanny.Sa louange était chaude et il la reçut comme elle s’y attendait etse joignit à elle pour autant que la discrétion, la politesse et lalenteur de parole pouvaient le lui permettre. Il prenaitcertainement un avantage sur Lady Bertram à ce sujet, lorsque Mary,la voyant sur un sofa proche, se tourna vers elle pour lacomplimenter sur la bonne apparence de Mlle Price.

— Oui, elle est très bien, était la placide réponse de LadyBertram. Chapman l’a aidée pour sa toilette, je lui avais envoyéChapman.

Ce n’est pas qu’elle ne prenait pas plaisir à voir Fanny admiréemais, pour elle, elle était tellement frappée de sa propregentillesse d’avoir envoyé Chapman, que cette idée ne pouvait luisortir de l’esprit.

Mlle Crawford connaissait trop bien Mme Norris pour admirerFanny près d’elle. Elle dit comme l’occasion s’enoffrait :

— Ah ! Madame, la chère Mme Rushworth et Julia nousmanquent ce soir ! et Mme Norris la paya d’autant de sourireset courtoisies que le temps le lui permettait, au milieu de toutesles occupations qu’elle se trouvait elle-même, arranger des tablesde jeu de cartes, donner des indications à Sir Thomas et essayer deconduire les chaperons vers une meilleure partie de la salle.

Mlle Crawford gaffa beaucoup envers Fanny avec la fermeintention de lui plaire. Elle pensa donner à son cœur un heureuxbattement et le remplir de sentiments délicieux, interprétant malles rougeurs de Fanny et pensant toujours qu’elle devait le faire,elle la rejoignit après les premières danses et dit avec un regardsignificatif :

— Peut-être pouvez-vous me dire pourquoi mon frère va en villedemain ? Il dit qu’il y a des affaires mais ne veut pas medire lesquelles ! Mais nous en arrivons tous là. Tous sontsupplantés tôt ou tard. Maintenant je dois m’adresser à vous pourdes renseignements. Je vous en prie, pourquoi Henry s’enva-t-il ?

Fanny protesta de son ignorance aussi fermement que son embarrasle lui permettait.

— Bien, alors, répondit Mlle Crawford en riant, je dois doncsupposer que ce n’est que pour le plaisir d’accompagner votre frèreet de parler de vous en cours de route.

Fanny était confuse mais c’était de la confusion provoquée parle mécontentement. Mlle Crawford s’étonna qu’elle ne souriait pas,la crut superlativement timide ou bizarre et la supposa toutexcepté insensible au plaisir des attentions d’Henry. Fanny eutbeaucoup de plaisir au cours de la soirée mais les attentions n’yavaient qu’une très petite part. Elle aurait préféré ne pas êtreredemandée par lui si vite et elle espérait ne pas devoirsoupçonner que les renseignements qu’il prenait pour le souperauprès de Mme Norris n’avaient pas pour but de l’avoir commepartenaire pour cette partie de la soirée. Mais cela ne put êtreévité, il lui fit sentir qu’elle était le centre de tout, bienqu’elle ne pût dire qu’il le faisait d’une façon déplaisante ouqu’il y avait de l’indélicatesse, de l’ostentation dans sesmanières — et parfois quand il parlait de William, il n’était pasdésagréable et montrait une chaleur de cœur tout à son crédit.Néanmoins ses attentions n’avaient aucune part dans sasatisfaction. Elle était heureuse chaque fois qu’elle regardaitWilliam et qu’elle voyait comme il s’amusait parfaitement, etpendant les cinq minutes qu’elle mit à se promener avec lui et àentendre un rapport sur ses partenaires, elle était heureuse de sesavoir admirée, et elle était heureuse d’avoir encore les deuxdanses avec Edmond en perspective.

Pendant la plus grande partie de la soirée, sa main avait été sisouvent demandée que l’engagement envers Edmond restait unecontinuelle perspective. Elle fut même heureuse lorsque celles cieurent lieu, mais sans grand enthousiasme et sans ces expressionsde tendre galanterie qui avaient sanctifié la matinée. Son espritétait fatigué et elle tressaillit en pensant qu’elle était l’amieavec laquelle il pouvait trouver le repos.

— Je suis las de civilités, disait-il. J’ai parlé sans cessetoute la nuit, et en n’ayant rien à dire. Mais avec toi, Fanny, ily a la paix. Tu ne désireras pas que je te parle. Ayons le luxe denous taire.

Fanny aurait à peine dit son consentement. Une tristesse,provenant probablement des mêmes sentiments que ce matin, devaitêtre respectée et ils dansèrent ensemble dans une si sobretranquillité que tous les spectateurs durent croire avecsatisfaction que Sir Thomas n’avait pas élevé une épouse pour sonjeune fils.

La soirée apporta peu de plaisir à Edmond. Mlle Crawford avaitété très en train lorsqu’ils dansèrent ensemble au début. Cen’était pas sa joie qui pût lui donner du confort, au contraire, etpar la suite car il se trouvait porté à la rechercher encore — ellele peina profondément par la manière dont elle parla de laprofession à laquelle il était sur le point d’appartenir. Ilsavaient parlé, et ils s’étaient tus ; il avait raisonné, elleavait ri, et ils s’étaient séparés par la suite après toutes cesvexations mutuelles. Fanny, qui ne pouvait complètement s’empêcherde les observer, avait vu assez pour jouir d’une satisfactiontolérable. C’était barbare d’être contente alors qu’Edmondsouffrait.

Lorsque ses deux danses avec lui furent terminées, son désir etsa force pour d’autres danses étaient très près d’être épuisés etSir Thomas, qui l’avait vue à bout de souffle et la main à soncôté, donna des ordres pour qu’elle s’assît définitivement. À cemoment, M. Crawford arriva.

— Pauvre Fanny ! s’écria William, venant bavarder avec elleun moment, comme elle est vite fatiguée ! Et la fête vient decommencer ! J’espère qu’on continuera encore ces deux heures.Comment peux-tu être si vite fatiguée ?

— Si vite, mon bon ami ? dit Sir Thomas, sortant sa montreavec les précautions d’usage. Il est trois heures et votre sœurn’est pas habituée à vivre à un tel rythme…

— Eh bien, Fanny, tu ne te lèveras pas demain avant mon départ.Dors aussi longtemps que tu peux et ne t’occupe pas de moi.

— Oh ! William…

— Eh bien, quoi ! Pensait-elle se lever avant que vous nepartiez ?

— Oh oui, Monsieur, s’écria Fanny, en se levant précipitammentde sa chaise pour être plus près de son oncle. Je dois me lever etdéjeuner avec lui. Ce sera la dernière fois, vous le savez, ledernier matin.

— Il vaudrait mieux que vous ne le fassiez pas. Il doit avoirdéjeuné et être parti à huit heures et demie. Monsieur Crawford, jepense que vous passerez le prendre alors ?

Fanny était trop pressante et avait trop de larmes dans les yeuxpour qu’il refusât ; et cela se termina par un gracieux« Bien, bien », qui était une permission.

— Oui, huit heures et demie, dit Crawford à William, et je seraiponctuel, car je n’ai pas de gentille sœur qui se lève pourmoi.

Et il dit plus bas à Fanny :

— Je n’aurai qu’une maison désolée à fuir. Votre frère trouverames idées, au sujet du temps, différentes des siennes, demain.

Après quelques instants de réflexion, Sir Thomas demanda àCrawford de se joindre au déjeuner matinal dans cette maison-ciplutôt que de manger seul, il serait levé également.

L’avidité avec laquelle l’invitation fut acceptée le convainquitque ses soupçons, qui s’étaient affirmés au cours du bal, étaientfondés. M. Crawford était amoureux de Fanny. Sa nièce, par contre,ne le remercia pas pour ce qu’il venait de faire. Elle avait espéréavoir William pour elle seule, ce dernier matin. Ç’aurait été unegrande indulgence. Mais bien que ses vœux eussent été détruits, iln’y avait pas un murmure en elle. Au contraire, elle étaittellement habituée qu’on ne s’occupât jamais de ses désirs, querien ne se passât comme elle l’aurait souhaité, qu’elle étaitétonnée d’avoir encore obtenu un petit succès et elle s’enréjouissait.

Peu après, Sir Thomas, intervenant encore, lui conseilla d’allerse coucher. Conseiller fut le terme employé, mais c’était unconseil de pouvoir absolu et elle n’eut qu’à se lever et, avec lesadieux très cordiaux de M. Crawford, à s’en aller tranquillement,s’arrêtant à la porte d’entrée, comme la Lady de Branholm Hall,« one moment and no more », pour voir la scène heureuseet jeter un dernier regard aux cinq ou six couples, qui étaientencore pleins d’entrain — et puis monter lentement l’escalierprincipal, poursuivie par l’incessante danse campagnarde, fiévreused’espoirs et de craintes, les pieds douloureux, fatiguée, agitée,mais trouvant que malgré tout un bal était délicieux.

En la renvoyant de telle façon, Sir Thomas ne pensait peut-êtrepas uniquement à sa santé. Il se pouvait qu’il jugeât que M.Crawford était resté suffisamment longtemps près d’elle et il putaussi l’avoir recommandée comme épouse en montrant combien elleétait docile.

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