VI NUIT.
La sixième nuit étant venue, le sultan et sonépouse se couchèrent. Dinarzade se réveilla à l’heure ordinaire, etappela la sultane. « Ma chère sœur, lui dit-elle, si vous nedormez pas, je vous supplie en attendant le jour qui paraîtrabientôt, de me raconter quelqu’un de ces beaux contes que voussavez. » Schahriar prit alors la parole ; « Jesouhaiterais, dit-il, entendre l’histoire du second vieillard etdes deux chiens noirs. – Je vais contenter votre curiosité, sire,répondit Scheherazade. » Le second vieillard, poursuivit-elle,s’adressant au génie, commença ainsi son histoire :