Contes merveilleux – Tome I

Chapitre 2La Belle Catrinelle et Pif – Paf le Lutin

– Bien le bonjour, père LatisaneDesureau ! – Salut et grand merci, Pif Paf Lelutin. – Si jevous le demande, est-ce que je pourrais épouser votre fille ?– Oui, bien sûr, cela se peut si la mère Traitlavàche, son frèreHautorgueil, sa sœur Fromagemou et la belle Catrinelle sontd’accord, cela se peut vraiment. La mère Traitlavache, où est-elleà cette heure ?

– A l’étable, elle trait peur nous fairele beurre.

– Bien le bonjour, la mèreTraitlavache ! – Salut et grand merci, Pif Paf Lelutin. – Sije vous le demande, est-ce que je pourrais épouser votrefille ? – Oui, cela peut se faire si le père Latisane Desureauet le frère Hautorgueil et la sœur Fromagemou et Catrinelleelle-même sont d’accord. Mais le frère Hautorgueil, où est-il àprésent ?

– C’est au bûcher qu’il est, et notrebois, qu’il fend.

– Bien le bonjour, frèreHautorgueil ! – Salut et grand merci, Pif Paf Lelutin. – Si jevous le demande, est-ce que je pourrais épouser votre sœur ? –Oui, bien sûr, si le père Latisane Desureau, la mère Traitlavacheet la belle Catrinelle sont d’accord, la chose pourrait se faire.Mais où se trouve donc la sœur Fromagemou ?

– Dans le jardin qu’elle est, à nouscouper des choux. Bien le bonjour, sœur Fromagemou ! – Salutet grand merci, Pif Paf Lelutin. – Si je vous le demande, est-ceque je pourrais épouser votre sœur ? – Oui, bien sûr, c’esttout à fait possible si le père Latisane Desureau, la mèreTraitlavache, le frère Hautorgueil et la belle Catrinelle elle-mêmesont d’accord. Mais où puis-je trouver la belleCatrinelle ?

– Dans la chambre, à compter ses sousdans l’escarcelle.

– Bien le bonjour, Catrinelle ! –Salut et grand merci, Pif Paf Lelutin. – Si je te le demande,veux-tu être ma chérie ? – Mais bien sûr, si le père LatisaneDesureau, la mère Traitlavache, le frère Hautorgueil et la sœurFromagemou sont d’accord, cela pourrait bien arriver.

– Belle Catrinelle, combien as-tu pourfaire la dot ?

– Quatorze sous de capital, trois francscinquante de dettes, une demi-livre de poires sèches, une main deprunes, une poignée de carottes. Et si je ne suis pas trop sotte,Cela fait une belle dot !

– Mais toi, cher Lelutin, quel métier estle tien Serais-tu artisan tailleur ?

– Quelque chose de meilleur ! –Serais-tu cordonnier ?

– J’ai un meilleur métier ! –Serais-tu forgeron ?

– Mais c’est bien mieux, voyons ! –Serais-tu donc meunier ?

– C’est beaucoup mieux, ce que jefais !

– Peut-être alors que tu fais desbalais ?

– Exactement, voilà ce que je fais. Unaussi beau métier, est-ce que tu en connais ?

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