Nouvelles et Contes – Tome I

V

Notre héros ne s’était point trompé lorsqu’ilavait craint de compter trop vite sur l’indolence de la marquise.Il était encore, le lendemain, entre la veille et le sommeil,lorsqu’on lui apporta un billet à peu près conçu ainsi :

« Monsieur, je ne sais qui vous a donnéle droit de m’écrire dans de pareils termes. Si ce n’est pas uneméprise, c’est une gageure ou une impertinence. Dans tous les cas,je vous renvoie votre lettre, qui ne peut pas m’êtreadressée. »

Encore tout plein d’un souvenir plus vif,Valentin se souvenait à peine de sa déclaration envoyée à madame deParnes. Il relut deux ou trois fois le billet avant d’en comprendreclairement le sens. Il en fut d’abord assez honteux, et cherchaitvainement quelle réponse il pouvait y faire. En se levant et sefrottant les yeux, ses idées devinrent plus nettes. Il lui semblaque ce langage n’était pas celui d’une femme offensée. Ce n’étaitpas ainsi que s’était exprimée madame Delaunay. Il relut la lettrequ’on lui renvoyait, il n’y trouva rien qui méritât tant decolère ; cette lettre était passionnée, folle peut-être, maissincère et respectueuse. Il jeta le billet sur sa table et sepromit de n’y plus penser.

De pareilles promesses ne se tiennentguère ; il n’y aurait peut-être plus pensé, en effet, si lebillet, au lieu d’être sévère, eût été tendre ou seulement poli,car la soirée de la veille avait laissé dans l’âme du jeune hommeune trace profonde. Mais la colère est contagieuse : Valentincommença par essuyer son rasoir sur le billet de la marquise ;puis il le déchira et le jeta à terre ; puis il brûla sadéclaration ; puis il s’habilla et se promena à grands pas parla chambre ; puis il demanda à déjeuner, et ne put ni boire nimanger ; puis enfin, il prit son chapeau, et s’en fut chezmadame de Parnes.

On lui dit qu’elle était sortie ; voulantsavoir si c’était vrai, il répondit : C’est bon, je le sais,et traversa lestement la cour. Le portier courait après lui,lorsqu’il rencontra la femme de chambre. Il aborda celle-ci, laprit à l’écart, et, sans autre préambule, lui mit un louis dans lamain. Madame de Parnes était chez elle ; il fut convenu avecla servante que personne n’aurait vu Valentin, et qu’on l’auraitlaissé passer par mégarde. Il entra là-dessus, traversa le salon,et trouva la marquise seule dans sa chambre à coucher.

Elle lui parut, s’il faut tout dire, beaucoupmoins en colère que son billet. Elle lui fit pourtant, vous vous yattendez, des reproches de sa conduite, et lui demanda fortsèchement par quel hasard il entrait ainsi. Il répondit d’un airnaturel qu’il n’avait point rencontré de domestique pour se faireannoncer, et qu’il venait offrir, en toute humilité, les trèshumbles excuses de sa conduite.

– Et quelles excuses en pouvez-vousdonner ? Demanda madame de Parnes.

Le mot de méprise qui se trouvait dans lebillet revint par hasard à la mémoire de Valentin ; il luisembla plaisant de prendre ce prétexte, et de dire ainsi la vérité.Il répondit donc que la lettre insolente dont se plaignait lamarquise n’avait pas été écrite pour elle, et qu’elle lui avait étéapportée par erreur. Persuader une pareille affaire n’était pasfacile, comme bien vous pensez. Comment peut-on écrire un nom etune adresse par méprise ? Je ne me charge pas de vousexpliquer par quelle raison madame de Parnes crut ou feignit decroire à ce que Valentin lui disait. Il lui raconta, du reste, plussincèrement qu’elle ne le pensait, qu’il était amoureux d’une jeuneveuve, que cette veuve, par le hasard le plus singulier,ressemblait beaucoup à madame la marquise, qu’il la voyait souvent,qu’il l’avait vue la veille ; il dit, en un mot, tout ce qu’ilpouvait dire, en retranchant le nom et quelques petits détails quevous devinerez.

Il n’est pas sans exemple qu’un amoureuxnovice se serve de fables de ce genre pour déguiser sa passion.Dire à une femme qu’on en aime une autre qui lui est semblable entout point, c’est à la rigueur un moyen romanesque qui peut donnerle droit de parler d’amour ; mais il faut, je crois, pourcela, que la personne auprès de laquelle on emploie de pareilsstratagèmes y mette un peu de bonne volonté : fut-ce ainsi quela marquise l’entendit ? je l’ignore. La vanité blessée plutôtque l’amour avait amené Valentin ; plutôt que l’amour lavanité flattée apaisa madame de Parnes ; elle en vint même àfaire au jeune homme quelques questions sur sa veuve ; elles’étonnait de la ressemblance dont il lui parlait ; elleserait, disait-elle, curieuse d’en juger par ses yeux. – Quel estson âge ? demandait-elle ; est-elle plus petite ou plusgrande que moi ? a-t-elle de l’esprit ? oùva-t-elle ? est-ce que je ne la connais pas ?

À toutes ces demandes, Valentin répondait,autant que possible, la vérité. Cette sincérité de sa part avait, àchaque mot, l’air d’une flatterie détournée. – Elle n’est ni plusgrande ni plus petite que vous, disait-il ; elle a, commevous, cette taille charmante, comme vous ce pied incomparable,comme vous ces beaux yeux pleins de feu. La conversation, sur ceton, ne déplaisait pas à la marquise. Tout en écoutant d’un airdétaché, elle se mirait du coin de l’œil. À dire vrai, ce petitmanège choquait horriblement Valentin ; il ne pouvaitcomprendre cette demi-vertu ni cette demi-hypocrisie d’une femmequi se fâchait d’une parole franche, et qui s’en laissait conter àtravers une gaze. En voyant les œillades que la marquise serenvoyait à elle-même dans la glace, il se sentait l’envie de luitout dire, le nom, la rue, le baiser du bal, et de prendre ainsi sarevanche complète sur le billet qu’il avait reçu.

Une question de madame de Parnes soulagea lamauvaise humeur du jeune homme. Elle lui demanda d’un air railleurs’il ne pouvait du moins lui dire le nom de baptême de sa veuve. –Elle s’appelle Julie, répliqua-t-il sur-le-champ. Il y avait danscette réponse si peu d’hésitation et tant de netteté, que madame deParnes en fut frappée. – C’est un assez joli nom, dit-elle ;et la conversation tomba tout à coup.

Il arriva alors une chose peut-être difficileà expliquer et peut-être aisée à comprendre. Dès que la marquisecrut sérieusement que cette déclaration qui l’avait choquée n’étaitréellement pas pour elle, elle en parut surprise et presqueblessée. Soit que la légèreté de Valentin lui semblât trop forte,s’il en aimait une autre, soit qu’elle regrettât d’avoir montré dela colère mal à propos, elle devint rêveuse, et, ce qui estétrange, en même temps irritée et coquette. Elle voulut revenir surson pardon, et, tout en cherchant querelle à Valentin, elle s’assità sa toilette ; elle dénoua le ruban qui entourait son cou,puis le rattacha ; elle prit un peigne, sa coiffure semblaitlui déplaire ; elle refaisait une boucle d’un côté, enretranchait une de l’autre ; comme elle arrangeait sonchignon, le peigne lui glissa des mains, et sa longue chevelurenoire lui couvrit les épaules.

– Voulez-vous que je sonne ? demandaValentin ; avez-vous besoin de votre femme dechambre ?

– Ce n’est pas la peine, répondit lamarquise, qui releva d’une main impatiente ses cheveux déroulés, ety enfonça son peigne. Je ne sais ce que font mes domestiques :il faut qu’ils soient tous sortis, car j’avais défendu ce matinqu’on laissât entrer personne.

– En ce cas, dit Valentin, j’ai commisune indiscrétion, je me retire.

Il fit quelques pas vers la porte, et allaitsortir en effet, quand la marquise, qui tournait le dos, etapparemment n’avait pas entendu sa réponse, lui dit :

– Donnez-moi une boîte qui est sur lacheminée.

Il obéit ; elle prit des épingles dans laboîte et rajusta sa coiffure.

– À propos, dit-elle, et ce portrait quevous aviez fait ?

– Je ne sais où il est, réponditValentin ; mais je le retrouverai, et, si vous le permettez,je vous le donnerai lorsque je l’aurai retouché.

Un domestique vint, apportant une lettre àlaquelle il fallait une réponse. La marquise se mit à écrire ;Valentin se leva et entra dans le jardin. En passant près dupavillon, il vit que la porte en était ouverte ; la femme dechambre qu’il avait rencontrée en arrivant y essuyait lesmeubles ; il entra, curieux d’examiner de près ce mystérieuxboudoir qu’on disait délaissé. En le voyant, la servante se mit àrire avec cet air de protection que prend tout laquais après uneconfidence. C’était une fille jeune et assez jolie ; ils’approcha d’elle délibérément et se jeta sur un fauteuil.

– Est-ce que votre maîtresse ne vient pasquelquefois ici ? demanda-t-il d’un air distrait.

La soubrette semblait hésiter àrépondre ; elle continuait à ranger ; en passant devantla chaise longue de forme moderne, dont je vous ai, je crois,parlé, elle dit à demi-voix :

– Voilà le fauteuil de madame.

– Et pourquoi, reprit Valentin, madamedit-elle qu’elle ne vient jamais ?

– Monsieur, répondit la servante, c’estque l’ancien marquis, ne vous déplaise, a fait des siennes dans cepavillon. Il a mauvais renom dans le quartier ; quand on yentend du tapage, on dit : C’est le pavillon de Parnes ;et voilà pourquoi madame s’en défend.

– Et qu’y vient faire madame ?demanda encore Valentin.

Pour toute réponse, la soubrette haussalégèrement les épaules, comme pour dire : Pas grand mal.

Valentin regarda par la fenêtre si la marquiseécrivait encore. Il avait mis, tout en causant, la main dans lapoche de son gilet ; le hasard voulut que dans ce moment ilfût dans la veine dorée ; un caprice de curiosité lui passapar la tête ; il tira un double louis neuf qui reluisaitmerveilleusement au soleil, et dit à la soubrette :

– Cachez-moi ici.

D’après ce qui s’était passé, la soubrettecroyait que Valentin n’était pas mal vu de sa maîtresse. Pourentrer d’autorité chez une femme, il faut une certaine assuranced’en être bien reçu, et quand, après avoir forcé sa porte, on passeune demi-heure dans sa chambre, les domestiques savent qu’enpenser. Cependant la proposition était hardie : se cacher poursurprendre les gens, c’est une idée d’amoureux et non une idéed’amant ; le double louis, quelque beau qu’il fût, ne pouvaitlutter avec la crainte d’être chassée. – Mais, après tout, pensa laservante, quand on est aussi amoureux, on est bien près de deveniramant. Qui sait ? au lieu d’être chassée, je serai peut-êtreremerciée. Elle prit donc le double louis en soupirant, et montraen riant à Valentin un vaste placard où il se jeta.

– Où êtes-vous donc ? demandait lamarquise qui venait de descendre dans le jardin.

La servante répondit que Valentin était sortipar le petit salon. Madame de Parnes regarda de côté et d’autre,comme pour s’assurer qu’il était parti ; puis elle entra dansle pavillon, y jeta un coup d’œil, et s’en fut après avoir fermé laporte à clef.

Vous trouverez peut-être, madame, que je vousfais un conte invraisemblable. Je connais des gens d’esprit, dansce siècle de prose, qui soutiendraient très gravement que depareilles choses ne sont pas possibles, et que, depuis laRévolution, on ne se cache plus dans un pavillon. Il n’y a qu’uneréponse à faire à ces incrédules : c’est qu’ils ont sans douteoublié le temps où ils étaient amoureux.

Dès que Valentin se trouva seul, il lui vintl’idée très naturelle qu’il allait peut-être passer là une journée.Quand sa curiosité fut satisfaite, et après qu’il eut examiné àloisir le lustre, les rideaux et les consoles, il se trouva avec ungrand appétit vis-à-vis d’un sucrier et d’une carafe.

Je vous ai dit que le billet du matin l’avaitempêché de déjeuner ; mais il n’avait, en ce moment, aucunmotif pour ne pas dîner. Il avala deux ou trois morceaux de sucre,et se souvint d’un vieux paysan à qui on demandait s’il aimait lesfemmes. – J’aime assez une belle fille, répondit le brave homme,mais j’aime mieux une bonne côtelette. Valentin pensait aux festinsdont, au dire de la soubrette, ce pavillon avait été témoin ;et, à la vue d’une belle table ronde qui occupait le milieu de lachambre, il aurait volontiers évoqué le spectre des petits soupersdu défunt marquis. – Qu’on serait bien ici, se disait-il, par unesoirée ou par une nuit d’été, les fenêtres ouvertes, les persiennesfermées, les bougies allumées, la table servie ! Quel heureuxtemps que celui où nos ancêtres n’avaient qu’à frapper du pied surle parquet pour faire sortir de terre un bon repas ! Et enparlant ainsi, Valentin frappait du pied ; mais rien ne luirépondait que l’écho de la voûte et le gémissement d’une harpedétendue.

Le bruit d’une clef dans la serrure le fitretourner précipitamment à son placard : était-ce la marquise,ou la femme de chambre ? Celle-ci pouvait le délivrer, ou dumoins lui donner un morceau de pain. M’accuserez-vous encore d’êtreromanesque si je vous dis qu’en ce moment il ne savait laquelle desdeux il eût souhaité de voir entrer ?

Ce fut la marquise qui parut. Que venait-ellefaire ? La curiosité fut si forte, que toute autre idées’évanouit. Madame de Parnes sortait de table ; elle fitprécisément ce que Valentin rêvait tout à l’heure, elle ouvrit lesfenêtres, ferma les persiennes et alluma deux bougies. Le jourcommençait à tomber. Elle posa sur la table un livre qu’elletenait, fit quelques pas en fredonnant, et s’assit sur uncanapé.

– Que vient-elle faire ? se répétaitValentin. Malgré l’opinion de la servante, il ne pouvait sedéfendre d’espérer qu’il allait découvrir quelque mystère. – Quisait ? pensait-il, elle attend peut-être quelqu’un. Je metrouverais jouer un beau rôle s’il allait arriver un tiers !La marquise, ouvrait son livre au hasard, puis le fermait, puissemblait réfléchir. Le jeune homme crut s’apercevoir qu’elleregardait du côté du placard. À travers la porte entre-bâillée, ilsuivait tous ses mouvements ; une étrange idée lui vint tout àcoup : la femme de chambre avait-elle parlé ? la marquisesavait-elle qu’il était là ?

Voilà, direz-vous, une idée bien folle, etsurtout bien peu vraisemblable. Comment supposer qu’après sonbillet, la marquise, instruite de la présence du jeune homme, nel’eût pas fait mettre à la porte, ou tout au moins ne l’y eût pasmis elle-même ? Je commence, madame, par vous assurer que jesuis du même avis que vous ; mais je dois ajouter, pourl’acquit de ma conscience, que je ne me charge, sous aucunprétexte, d’éclaircir des idées de ce genre. Il y a des gens quisupposent toujours, et d’autres qui ne supposent jamais ; ledevoir d’un historien est de raconter et de laisser penser ceux quis’en amusent.

Tout ce que je puis dire, c’est qu’il estévident que la déclaration de Valentin avait déplu à madame deParnes ; qu’il est probable qu’elle n’y songeait plus ;que, selon toute apparence, elle le croyait parti ; qu’il estplus probable encore qu’elle avait bien dîné, et qu’elle venaitfaire la sieste dans son pavillon ; mais il est certainqu’elle commença par mettre un de ses pieds sur son canapé, puisl’autre ; puis qu’elle posa la tête sur un coussin, puisqu’elle ferma doucement les yeux ; et il me paraît difficile,après cela, de ne pas croire qu’elle s’endormit.

Valentin eut envie, comme dit Valmont,d’essayer de passer pour un songe. Il poussa la porte duplacard ; un craquement le fit frémir ; la marquise avaitouvert les yeux, elle souleva la tête et regarda autour d’elle.Valentin ne bougeait pas, comme vous pouvez croire. N’entendantplus rien et n’ayant rien vu, madame de Parnes se rendormit ;le jeune homme avança sur la pointe du pied, et, le cœur palpitant,respirant à peine, il parvint, comme Robert le Diable, jusqu’àIsabelle assoupie.

Ce n’est pas en pareille circonstance qu’onréfléchit ordinairement. Jamais madame de Parnes n’avait été sibelle ; ses lèvres entr’ouvertes semblaient plusvermeilles ; un plus vif incarnat colorait ses joues ; sarespiration, égale et paisible, soulevait doucement son seind’albâtre, couvert d’une blonde légère. L’ange de la nuit ne sortitpas plus beau d’un bloc de marbre de Carrare, sous le ciseau deMichel-Ange. Certes, même en s’offensant, une telle femme surpriseainsi doit pardonner le désir qu’elle inspire. Un léger mouvementde la marquise arrêta cependant Valentin. Dormait-elle ? Cetétrange doute le troublait malgré lui. – Et qu’importe ? sedit-il ; est-ce donc un piège ? Quel travers et quellefolie ! pourquoi l’amour perdrait-il de son prix ens’apercevant qu’il est partagé ? Quoi de plus permis, de plusvrai, qu’un demi-mensonge qui se laisse deviner ? Quoi de plusbeau qu’elle si elle dort ? quoi de plus charmant si elle nedort pas ?

Tout en se parlant ainsi, il restait immobile,et ne pouvait s’empêcher de chercher un moyen de savoir la vérité.Dominé par cette pensée, il prit un petit morceau de sucre quirestait encore de son repas, et, se cachant derrière la marquise,il le lui jeta sur la main ; elle ne remua pas. Il poussa unechaise, doucement d’abord, puis un peu plus fort ; point deréponse. Il étendit le bras et fit tomber à terre le livre quemadame de Parnes avait posé sur la table. Il la crut éveillée cettefois, et se blottit derrière le canapé ; mais rien nebougeait. Il se leva alors, et, comme la persienne entr’ouverteexposait la marquise au serein, il la ferma avec précaution.

Vous comprenez, madame, que je n’étais pasdans le pavillon, et, du moment que la persienne fut fermée, il m’aété impossible d’en voir davantage.

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