La Chanson de Roland

CLXIX

 

HAUTS sont les monts, hauts sont les arbres.Il y a là quatre perrons, faits de marbre, qui luisent. Sur l’herbeverte, le comte Roland se pâme. Or un Sarrasin ne cesse de leguetter : il a contrefait le mort et gît parmi les autres,ayant souillé son corps et son visage de sang. Il se redressedebout, accourt. Il était beau et fort, et de grandevaillance ; en son orgueil il fait la folie dont ilmourra ; il se saisit de Roland, de son corps et de ses armes,et dit une parole : « Il est vaincu, le neveu deCharles ! Cette épée, je l’emporterai en Arabie ! »Comme il tirait, le comte reprit un peu ses sens.

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