La Chanson de Roland

CLXVII

 

LE comte Roland voit l’archevêque contreterre. Hors de son corps il voit ses entrailles qui gisent :la cervelle dégoutte de son front. Sur sa poitrine, bien au milieu,il a croisé ses blanches mains, si belles. Roland dit sur lui saplainte, selon la loi de sa terre : « Ah ! gentilseigneur, chevalier de bonne souche, je te recommande à cette heureau Glorieux du ciel. Jamais nul ne fera plus volontiers sonservice. Jamais, depuis les apôtres, il n’y eut tel prophète pourmaintenir la loi et pour y attirer les hommes. Puisse votre âmen’endurer nulle privation ! Que la porte du paradis lui soitouverte ! »

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