CXXXV
LE comte Roland a la bouche sanglante. Satempe s’est rompue. Il sonne l’olifant douloureusement, avecangoisse. Charles l’entend, et ses Français l’entendent. Le roidit : « Ce cor a longue haleine ! » Le ducNaimes répond : « C’est qu’un vaillant y prend peine. Illivre bataille, j’en suis sûr. Celui-là même l’a trahi quimaintenant vous demande de faillir à votre tâche. Armez-vous, criezvotre cri d’armes et secourez votre belle mesnie. Vous l’entendezassez : c’est Roland qui désespère. »