La Chanson de Roland

CLXX

 

ROLAND sent qu’il lui prend son épée. Il ouvreles yeux et lui dit un mot : « Tu n’es pas des nôtres,que je sache ! » Il tenait l’olifant, qu’il n’a pas vouluperdre. Il l’en frappe sur son heaume gemmé, paré d’or ; ilbrise l’acier, et le crâne, et les os, lui fait jaillir du chef lesdeux yeux et devant ses pieds le renverse mort. Après il luidit : « Païen, fils de serf, comment fus-tu si osé que dete saisir de moi, soit à droit, soit à tort ? Nul nel’entendra dire qui ne te tienne pour un fou ! Voilà fendu lepavillon de mon olifant ; l’or en est tombé, et lecristal. »

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