La Chanson de Roland

CXV

 

LES Français voient que les païens sonttant : les champs en sont couverts de toutes parts. Souventils appellent Olivier et Roland et les douze pairs, pour qu’ils lesdéfendent. Et l’archevêque leur dit sa pensée :« Seigneurs barons, ne songez à rien qui soit mal. Je vous enprie par Dieu, ne fuyez pas, afin que nul vaillant ne chante devous une mauvaise chanson. Bien mieux vaut que nous mourions encombattant. Bientôt, nous en avons la promesse, nous viendrons ànotre fin ; nous ne vivrons pas au-delà de ce jour ; maisil est une chose dont je vous suis garant : le saint paradisvous est grand ouvert, vous y serez assis près desInnocents. » A ces paroles les Francs sont remplis de tant deréconfort qu’il n’en est pas un qui ne crie« Montjoie ! ».

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