La Chanson de Roland

CCIV

 

A Roncevaux Charlemagne est parvenu. Pour lesmorts qu’il trouve, il se met à pleurer. Il dit aux Français :« Seigneurs, allez au pas, car il faut que j’aille moi-même enavant de vous, pour mon neveu, que je voudrais retrouver. J’étais àAix, au jour d’une fête solennelle, quand mes vaillants chevaliersse vantèrent de grandes batailles, de forts assauts qu’ilslivreraient. J’entendis Roland dire une chose : que, s’ildevait mourir en royaume étranger, il y aurait pénétré plus avantque ses hommes et ses pairs, qu’on le trouverait la tête tournéevers le pays ennemi, et qu’ainsi, le vaillant, il finirait envainqueur. » Un peu plus loin qu’on peut lancer un bâton, audelà des autres, l’empereur est monté sur un tertre.

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