Sir Nigel

Chapitre 22COMMENT ROBERT DE BEAUMANOIR S’EN VINT À PLOËRMEL

Sir Robert Knolles et ses hommes reprirentleur marche ce jour-là en regardant maintes fois derrière eux pourcontempler les deux sombres colonnes de fumée, l’une épaisse etl’autre plus fine, qui s’élevaient du château et de la redoute dela Brohinière. Il n’y avait pas un archer ni un homme d’armes quine portât sur le dos un gros ballot, du butin qu’il avait pris etKnolles fronçait les sourcils chaque fois qu’il les regardait.C’est avec plaisir qu’il aurait tout jeté sur le côté de la route,mais il avait tenté cela une fois déjà dans le temps, et il s’étaitrendu compte que c’était aussi dangereux que de vouloir enlever unos à un ours affamé. D’ailleurs, il n’y avait plus que deux joursde marche jusqu’à Ploërmel, où il comptait bien mettre un terme àson voyage.

Cette nuit-là, ils logèrent à Mauron, où unepetite garnison anglo-bretonne occupait le château. Les archers nefurent que trop heureux de revoir des compatriotes, et ilspassèrent la nuit à boire et à jouer aux dés. Un groupe de jeunesBretonnes se mêlèrent à eux, si bien que, le lendemain matin, lesballots se trouvèrent fort allégés, la plus grosse part du butin dela Brohinière ayant passé entre les mains des hommes et des femmesde Mauron. Ce jour-là, leur marche leur fit longer une jolie petiterivière. Enfin, vers le soir, les tours de Ploërmel pointèrentdevant eux et ils aperçurent, flottant au vent et se détachant surun ciel sombre, la croix rouge d’Angleterre. La rivière Duc quibordait la route était si bleue et ses rives si vertes qu’ilsauraient juré avoir sous les yeux un paysage de chez eux, d’Oxfordou des Midlands mais, à mesure que la nuit s’épaississait, ilsentendaient s’élever les hurlements des loups leur rappelant qu’ilsse trouvaient dans un pays ravagé par la guerre. Durant cesdernières années, les hommes avaient été à ce point occupés à sefaire une chasse mutuelle que le gibier avait augmenté de façonconsidérable et que même les rues des villes n’étaient plus àl’abri des incursion d’animaux sauvages tels que loups et ours.

Il faisait nuit, lorsque la petite arméefranchit la grand-porte du château de Ploërmel et campa dans lacour de justice. À cette époque, Ploërmel, centre de la puissancebritannique en moyenne Bretagne, était occupée par une garnison decinq cents hommes commandés par un vieux soldat : Richard deBambro, un rude Northumbrien, formé dans la plus grande école deguerriers : les luttes de frontière avec les Écossais. Ayantparcouru les postes de la frontière la plus troublée d’Europe etservi durant les raids venant de Liddesdale ou de Nithsdale, ilétait endurci à vivre sur les champs de bataille.

Depuis quelque temps cependant, Bambro avaitété incapable de se lancer dans aucune entreprise car les renfortslui avaient fait défaut et, parmi ceux qui le suivaient, on necomptait que trois chevaliers et soixante-dix Anglais. Le resteétait constitué d’un mélange de Hainuyers et de mercenairesgermains, vaillants soldats pris individuellement, ainsi que l’onttoujours été ceux de cette race, mais qui n’avaient aucun intérêtdans la cause pour laquelle ils combattaient et qui n’étaient liésentre eux par aucun lien commun de sang ni de tradition.

En revanche, les castels environnants, etnotamment celui de Jocelyn, étaient occupés par de puissantesforces de Bretons enthousiastes, enflammés par un patriotismecommun et débordants d’ardeur guerrière. Robert de Beaumanoir, lefier sénéchal de la maison de Rohan, lançait de fréquentesincursions contre Ploërmel, de sorte que la ville et le châteauredoutaient chaque jour de se trouver assiégés. Plusieurs petitsgroupes de la faction anglaise avaient été éliminés etmassacrés.

Telle était la situation de la garnison deBambro, en ce soir de mars où Knolles et ses hommes occupèrent lacour de justice de son château.

Bambro les attendait dans le flamboiement destorches de la seconde porte. C’était un homme dur et sec, de courtetaille, aux petits yeux ronds et noirs et aux gestes furtifs. Àcôté de lui, et formant un étrange contraste, se tenait son écuyer,Croquart, un Allemand, dont le nom et la gloire s’étaient déjàétendus au loin bien que, tout comme Knolles lui-même, il eûtdébuté comme simple page. Très grand, pourvu de très larges épauleset d’une paire de mains immenses avec lesquelles il pouvait briserun fer à cheval, il était en général lent et lymphatique, sauflorsqu’il s’énervait. Son calme visage clair, ses yeux bleus et seslongs cheveux blonds lui donnaient une apparence si débonnaire quepersonne n’aurait pu croire qu’il fût un guerrier aussi redoutable,mais dans un accès de mauvaise humeur il faisait le vide autour delui, tel un géant d’acier au premier rang de la bataille.

Le petit chevalier et le grand écuyer étaientcôte à côte sous l’arche du donjon pour souhaiter la bienvenue auxnouveaux arrivants tandis qu’une foule de soldats se précipitaientpour embrasser leurs compagnons et les conduire là où ilspourraient se restaurer et s’amuser.

Le souper avait été servi dans la grande salledu château ; chevaliers et écuyers s’y rassemblèrent. Bambroet Croquart s’y trouvaient avec Sir Hugh Calverly, vieil ami etconcitoyen de Knolles, puisque tous deux étaient originaires deChester. Sir Hugh était un homme de taille moyenne, aux cheveuxblonds, aux yeux gris, durs et fiers, et au large nez balafré parun coup d’épée. Là aussi se trouvaient Geoffroi d’Ardaine, jeuneseigneur breton ; Sir Thomas Belford, Anglais petit et trapu,venant des Midlands ; Sir Thomas Walton, dont les armes auxmerlettes écarlates indiquaient qu’il appartenait aux Walton duSurrey ; James Marshall et John Russell, jeunes écuyersanglais, et les deux frères Richard et Hugues Le Galliard, de sanggascon. En plus, on trouvait encore quelques écuyers sans renom etles nouveaux venus, Sir Robert Knolles, Sir Thomas Percy, NigelLoring ainsi que deux autres squires : Allington et Parsons.Telle était la compagnie qui se rassembla à la lueur des flambeauxautour de la table du sénéchal de Ploërmel et y fit bombance d’uncœur léger à la pensée des nobles actions d’éclat qui se trouvaientà leur portée.

Le maître de maison gardait cependant unvisage sombre. Sir Richard Bambro était assis, le menton dans lesmains et les yeux fixés sur le linge de table, au milieu des bruitsde la conversation, chacun y allant de son projet sur uneentreprise qui pourrait maintenant être tentée. Sir Robert Knollesétait partisan d’une marche immédiate sur Jocelyn. Calverly pensaitqu’un raid pourrait être lancé vers le sud, où se trouvait le grosdes forces françaises. D’autres encore parlaient d’une attaque surVannes.

Bambro écouta ces différentes opinions dans unsilence qu’il rompit par un juron, attirant l’attention de toute lacompagnie.

– N’en dites pas plus, messeigneurs,cria-t-il, car vos paroles sont autant de coups de poignard quevous m’enfoncez dans le cœur. Nous aurions pu faire cela et mêmeplus. Mais hélas, vous arrivez trop tard.

– Trop tard ? se récria Knolles. Quevoulez-vous dire, Richard ?

– Je regrette d’avoir à vous le dire,mais vous et vos soldats pourriez aussi bien vous en retourner enAngleterre, car votre venue ne me sera d’aucune utilité,vraisemblablement. Avant d’atteindre le château, avez-vous vu uncavalier monté sur un cheval blanc ?

– Non, nous ne l’avons point vu.

– Il est arrivé d’Hennebont par la routeoccidentale. Que ne s’est-il rompu le cou ! Il a déposé sonmessage, il y a moins d’une heure, et s’en est allé prévenir lagarnison de Malestroit. La paix a été conclue pour un an entre lesrois de France et d’Angleterre, et celui qui la rompt mettra en jeusa vie et ses biens.

– La paix !

C’était la fin de tous leurs rêves. Tous seregardaient consternés, lorsque Croquart abattait son gros poingsur la table, faisant s’entrechoquer les verres. Knolles, lespoings serrés, retomba assis, telle une statue de marbre, cependantque le cœur de Nigel se glaçait dans sa poitrine. La paix ! Oùdonc allait-il accomplir son troisième exploit, et commentpourrait-il s’en retourner sans cela ?

Tous étaient assis en silence, quand un appelde trompe déchira la nuit. Sir Richard leva la tête avecsurprise.

– Nous n’avons point coutume qu’on nousvienne appeler lorsque la herse est baissée, dit-il. Mais il nefaut point que nous admettions quelqu’un dans nos murs sans êtresûr de lui. Croquart, allez donc voir !

L’immense Germain quitta la salle. Le groupedes chevaliers était toujours assis en silence lorsqu’ilrevint.

– Sir Richard, annonça-t-il, le vaillantchevalier Robert de Beaumanoir et son écuyer Guillaume de Montaubanse trouvent devant la porte, qui demandent à vous parler.

Bambro bondit sur son siège. Que pouvait doncavoir à lui dire ce fier meneur de Bretons, cet homme qui étaitrouge jusqu’au coude du sang anglais qu’il avait versé ? Avecquel dessein avait-il quitté son château de Jocelyn pour s’en venirfaire visite à son plus mortel ennemi ?

– Sont-ils armés ? demanda-t-il.

– Ils sont sans armes.

– Dans ce cas, ouvrez-leur et amenez-lesici, mais doublez les sentinelles et prenez des précautions contretoute surprise.

Des sièges furent placés à l’autre extrémitéde la table pour ces hôtes inattendus. La porte s’ouvrit etCroquart, avec toute la forme et la courtoisie requises, annonçales deux Bretons qui entrèrent avec la fierté et la morgue propresaux vaillants guerriers et aux gentilshommes de sang noble.

Beaumanoir était un homme de haute taille,sombre, aux cheveux très noirs et à la longue barbe brune. Il étaitfort et raide comme un jeune chêne, avec des yeux noirs et sans lemoindre défaut dans ses traits avenants, sinon que ses dents dedevant avaient été arrachées. Son écuyer, Guillaume de Montauban,était grand aussi, avec un fin visage et deux petits yeux gris trèsrapprochés l’un de l’autre au-dessus d’un long nez. Dansl’expression de Beaumanoir, on ne lisait que la vaillance et lafranchise ; chez Montauban, on trouvait la vaillance, aussi,mais elle était mêlée à la cruauté et à la ruse du loup. Ilss’inclinèrent en entrant et le petit sénéchal anglais s’avança pourles accueillir.

– Soyez le bienvenu, Robert, aussilongtemps que vous vous trouverez sous ce toit, dit-il. Peut-êtreun jour serons-nous en un autre lieu où nous pourrons nous parlerd’une autre façon.

– Je l’espère, Richard, réponditBeaumanoir. En vérité, nous, gens de Jocelyn, vous tenons en trèshaute estime et vous sommes très reconnaissants, à vous et à voshommes, pour tout ce que vous avez fait pour nous. Nous ne pouvionssouhaiter meilleurs voisins auprès de qui nous eussions pu nousgagner plus d’honneur. J’ai appris que Sir Robert Knolles etd’autres chevaliers étaient venus se joindre à vous, et nous avonsle cœur lourd en songeant que les ordres de nos rois nousempêchent, l’un comme l’autre, de tenter une quelconqueaventure.

Son écuyer et lui-même s’installèrent auxplaces qui leur étaient réservées ; ils remplirent leur verreet burent à la compagnie.

– Ce que vous dites est vrai, Robert,répondit Bambro. Et quand vous êtes arrivés, nous discutionsjustement de la chose entre nous et la déplorions comme il se doit.Quand avez-vous appris la nouvelle de la trêve ?

– Un messager nous est venu de Nantes,hier soir.

– La nouvelle nous est parvenue ce soirmême d’Hennebont. Le sceau même du roi se trouvait sur l’ordre. Jecrains donc que pendant un an vous ne restiez à Jocelyn et nous àPloërmel, en tuant le temps comme nous le pourrons. Peut-êtrepourrons-nous chasser le loup en commun dans la grande forêt oujeter nos faucons sur les rives du Duc.

– Nous le ferons sans aucun doute,Richard, répondit Beaumanoir, mais, par saint Cadoc ! j’aidans l’esprit que, avec un peu de bonne volonté de part et d’autre,nous pourrions satisfaire nos désirs, sans cependant aller contreles ordres de nos rois.

Chevaliers et écuyers se penchèrent sur leurssièges, les yeux fixés sur lui. Il eut un large sourire enregardant autour de lui le sénéchal parcheminé, le géant blond, lafraîche et jeune figure de Nigel, les traits durs de Knolles, et levisage de faucon de Calverly, tout brûlant du même désir.

– Je vois que je ne dois point douter dela bonne volonté, reprit-il. J’en étais sûr d’ailleurs dès avantque de venir vous parler. Mais songez que ces ordres s’appliquent àla guerre et non aux défis, tournois, duels chevaleresques etautres. Le roi Édouard est un trop grand chevalier, de même que leroi Jean, pour s’opposer à un gentilhomme qui voudrait risquer savie pour l’amour de sa dame. N’est-ce point ainsi ?

Un murmure d’assentiment s’éleva de latable.

– Si vous, en tant que garnison dePloërmel, marchez sur la garnison de Jocelyn, il est clair que vousromprez la paix et en porterez la responsabilité. Mais, s’ils’élevait par exemple une querelle entre moi-même et ce jeuneécuyer dont les yeux me prouvent qu’il est avide de gloire et si,dans la suite, d’autres venaient grossir les rangs des deuxparties, ce ne serait point la guerre, mais plutôt une affaireprivée qu’aucun roi ne pourrait empêcher.

– En effet, Robert, répondit Bambro, toutce que vous dites n’est que trop vrai.

Beaumanoir s’inclina vers Nigel, son verre àla main.

– Votre nom, écuyer ?

– Nigel Loring, messire.

– Je vois que vous êtes jeune et ardent.Je vous choisis donc, comme j’aurais aimé être choisi lorsquej’avais votre âge.

– Je vous remercie, messire. C’est ungrand honneur pour moi qu’un guerrier aussi célèbre que vouscondescende à une passe d’armes avec moi.

– Mais il nous faut une cause dequerelle, Nigel. Ainsi donc, je bois aux dames de Bretagne qui, detoutes les dames du monde, sont les plus belles et les plusvertueuses, si bien que la moins digne d’entre elles vaut bien plusencore que la meilleure d’Angleterre. Que répondez-vous à cela,jeune seigneur ?

Nigel trempa le doigt dans son verre et, sepenchant, laissa une empreinte humide sur la main du Breton.

– Je vous réponds ceci au visage,dit-il.

Beaumanoir essuya la goutte rouge et souritd’un air d’approbation.

– On n’aurait pu faire mieux, dit-il.Pourquoi souiller mon mantelet de velours ainsi que maints fous àla tête chaude l’auraient fait ? J’ai dans l’esprit, jeuneseigneur, que vous irez loin. Et maintenant, qui donc nous suitdans cette querelle ?

Un grondement roula sur toute la table. Maisles yeux de Beaumanoir en firent le tour et il secoua la tête.

– Hélas, dit-il, vous n’êtes que vingtici et ils sont trente à Jocelyn qui sont avides de se présenter.Et si je retourne sans leur apporter l’espoir à tous, il y en auraqui auront le cœur bien lourd. Je vous prie donc, Richard, puisquenous nous sommes donné la peine d’arranger cela, de faire à votretour tout ce que vous pouvez. Ne vous serait-il point possible detrouver dix autres hommes ?

– Mais ils ne seront point de sangnoble.

– Qu’importe, pourvu qu’ils veuillent sebattre.

– De cela, il ne faut point douter, carle château est plein d’archers et d’hommes d’armes qui ne seraientque trop heureux de jouer un rôle dans cette affaire.

– Choisissez-en dix, alors.

Pour la première fois, l’écuyer à la tête deloup ouvrit la bouche.

– Monseigneur, vous n’admettrez certespas des archers.

– Je ne crains aucun homme.

– Mais, messire, songez qu’il s’agitd’une passe d’armes entre nous, où l’homme fait face à l’homme.Vous avez vu ces archers anglais et vous savez comme leurs traitssont puissants et rapides. Songez donc que si dix d’entre eux setrouvaient contre nous, il est vraisemblable que la moitié desnôtres seraient étendus sur le terrain avant même que nous ayons punous approcher.

– Par saint Cadoc ! Guillaume, jecrois que vous avez raison. Si nous voulons nous livrer une luttequi restera dans mémoire d’homme, n’amenez point d’archers, et nouspoint d’arbalétriers. Que ce soit fer contre fer. Qu’endites-vous ?

– Bien sûr, nous pouvons amener dixhommes d’armes pour faire le compte de trente que vous nousdemandez, Robert. Il est donc bien entendu que nous ne nous battonspoint pour la querelle qui sépare la France de l’Angleterre, maisdans la question des dames qui vous a divisés, vous et squireLoring. Quand sera-ce ?

– Aussitôt.

– Bien entendu, car un second messagerpourrait survenir qui nous interdirait même cela. Nous serons prêtsdès le lever du soleil.

– Non, un jour plus tard, s’écrial’écuyer breton. Songez, monseigneur, qu’il faut laisser aux troislances de Ravenac le temps d’arriver.

– Ils ne sont point de notre garnison etn’auront donc point place dans cette affaire.

– Mais, messire, de toutes les lances deBretagne…

– Non, Guillaume, je n’accepterai pointune heure de plus. Ce sera donc demain, Richard.

– Et où ?

– En venant ici, ce soir même, j’aitrouvé un endroit tout à fait propre. Si vous traversez la rivièreet suivez le sentier qui mène à Jocelyn à travers champs, vousarriverez, à moitié chemin, à un gros chêne qui se trouve situé aucoin d’une belle prairie bien nivelée. Nous pourrions nous yrencontrer à midi.

– Entendu ! s’écria Bambro. Mais jevous prie de ne vous point lever encore, Robert. La nuit ne faitque commencer. On va servir bientôt les aromates et l’hypocras.Restez, je vous prie, et, s’il vous plaît d’entendre la dernièrechanson d’Angleterre, je suis bien sûr que ces messieurs l’ontapportée avec eux. Pour certains d’entre nous, cette nuit estpeut-être la dernière. Faisons donc en sorte qu’elle soitcomplète.

Mais le valeureux Breton secoua la tête.

– En effet, cette nuit peut être ladernière pour nombre d’entre nous et il n’est que juste que mescompagnons le sachent aussi. Pour ma part, je n’ai que faire demoines et de frères, car je ne crois pas qu’il puisse advenirquelque chose de mal dans l’autre monde à quiconque s’est conduiten chevalier, mais d’autres pensent différemment sur cettequestion, et voudront avoir le temps de prier et de fairepénitence. Adieu, messeigneurs, et je bois un dernier verre à unejoyeuse rencontre près du chêne.

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