La Chanson de Roland

CLI

 

ROLAND voit que son ami est mort, et qu’ilgît, la face contre terre. Très doucement il dit sur luil’adieu : « Sire compagnon, c’est pitié de votrehardiesse ! Nous fûmes ensemble et des ans et des jours :jamais tu ne me fis de mal, jamais je ne t’en fis. Quand te voilàmort, ce m’est douleur de vivre. » A ces mots, le marquis sepâme sur son cheval, qu’il nomme Veillantif. Ses étriers d’or finle maintiennent droit en selle : par où qu’il penche, il nepeut choir.

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