La Chanson de Roland

CCLXIV

 

LA chaleur est forte, la poussière s’élève.Les païens fuient et les Français les harcèlent. La chasse durejusqu’à Saragosse. Au haut de sa tour Bramidoine est montée ;avec elle ses clercs et ses chanoines de la fausse loi, que jamaisDieu n’aima : ils ne sont ni ordonnés ni tonsurés. Quand ellevit les Arabes en telle déroute, à haute voix elle s’écrie :« Mahomet, à l’aide ! Ah ! gentil roi, les voilàvaincus, nos hommes ! L’émir est tué, sihonteusement ! » Quand Marsile l’entend, il se tournevers la paroi, ses yeux versent des larmes, sa tête retombe. Il estmort de douleur, chargé de son péché. Il donne son âme auxdémons.

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