Les Amants de Venise

Chapitre 31LE PONT DES SOUPIRS

Et comme la foule des sénateurs et des patriciens s’ébranlaitacclamant Foscari, celui-ci se prit à demander :

« On sonne le tocsin ! Pourquoi sonne-t-on letocsin ?

– Au palais ! au palais ! lui crièrent quelquessénateurs.

– On crie là-bas… Pourquoi ces clameurs ?… »

Cependant, il se mit en route.

Dans la bataille, cent cinquante de ses Suisses étaient tombés.Mais il avait encore autour de lui une force imposante.

Autour de lui, on criait : « Foscari !Foscari !… »

Après une heure de marche lente où l’on avançait de trois paspour reculer de deux, marche arrêtée à chaque instant par desbandes du peuple, Foscari atteignit le carrefour dellaCroce, étroit embranchement de plusieurs ruelles.

« Prenons par les canaux ! lui dit un des Dix.

– Non ! répondit le doge, le peuple croirait que j’aipeur de lui ! »

Mais du carrefour, une arquebusade soudaine éclata. Quinzehommes rangés en bataille, quinze inconnus, venaient de lâcherensemble leur coup d’arquebuse et se repliaient aussitôt dans ladirection du palais ducal en criant :

« Liberté ! Liberté !…

– Candiano ! Roland Candiano ! répondit legrondement du peuple.

– Roland Candiano ! » murmura Foscari enpâlissant.

L’arquebusade avait tué quatre hommes et en avait blessé sept ouhuit.

« En avant ! » cria le capitaine des Suisses.

Et on avança.

Mais la foule, maintenant, clamait :

« Candiano ! Candiano !… »

Et à distances régulières, on se heurtait à des bandes de plusen plus nombreuses qui lâchaient leur arquebusade et se retiraienten criant :

« Liberté ! Liberté !… »

Aux maisons, les femmes, de toutes les fenêtres,criaient :

« Liberté ! Candiano ! »

Du haut des toits, une foule de projectiles tombait sur lecortège du doge, pots de fleurs, tuiles, pavés…

Livide, Foscari s’avançait. À chaque pas, il voyait tomber l’undes siens. Et la clameur se faisait plus violente, l’enveloppaitd’un formidable tourbillon :

« Liberté ! Liberté !…

– Oh ! rugissait le doge, tenir le pouvoir huit joursencore ! Seigneur, je ne demande que huit jours et je réduiraien cendres cette ville de rebelles !

– Liberté ! Liberté !… »

La clameur menaçante l’affolait. La parole enflammée lesouffletait. Liberté !… Il eût mieux aimé entendre crier samort…

« Liberté ! Liberté !… »

L’ardente, l’inextinguible clameur montait comme le souffle desnations ! Ce n’était plus seulement Venise, c’était l’Italie,c’était la France, l’Espagne, l’Europe, le monde qui rugissait,sanglotait son éternelle aspiration…

« Liberté ! Liberté !…

– Rebelles ! tonnait le doge.

– Liberté ! Liberté !… »

C’était le peuple de Venise qui s’exaltait, s’enivrait de saclameur ; c’était le cri des générations antiques, desmilliers de générations qui avaient, pendant des siècles, travaillépour le riche, produit pour ceux qui ne faisaient rien, enfantédans la douleur le patrimoine humain que se disputent les corbeauximpurs…

« Liberté ! Liberté !… »

C’était l’âme de l’humanité qui faisait explosion, vomissait sahaine inassouvie des menteurs, des oppresseurs, des rois, desmaîtres qui déguisent l’immonde soif de despotisme sous tous lesnoms, sous tous les masques…

« Liberté ! Liberté !… »

C’était un tel hurlement, une telle joie, une si effroyabledécharge d’âmes que Foscari, doge, sénateurs, fonctionnaires,patriciens, dignitaires, prêtres, soldats en frémissaient jusqu’aufond de leurs entrailles. Et cela les couvrait comme d’une écume,cela les emportait comme les grandes vagues de l’Océan démontéemportent les épaves, cela les faisait vaciller comme vacillent lesarbres sous le souffle infiniment pur, infiniment auguste destempêtes qui nettoient la terre…

« Liberté ! Liberté !…

– Esclaves ! Rebelles ! hurlaient lessénateurs.

– Liberté ! Liberté !… »

Le cortège en désordre, habits déchirés, faces blêmes, regardsen folie, le cortège hérissé, ballotté, poussé, repoussé, débouchasur la place Saint-Marc.

« Enfin !… Au palais !… » rugit le doge, foufurieux d’épouvante et de haine.

À l’instant même, une troupe de plus de huit cents hommess’avança.

Candiano était à sa tête.

Il avait laissé au fourreau son épée de parade.

Et ce fut, pareil au rugissement de mille lions en rut, ce futdans Venise une clameur qui dut ébranler le vieux monde sur sesantiques assises :

« Liberté ! Liberté ! Liberté ! »

Le doge regarda autour de lui et vit la plupart des sénateurss’enfuir. À ses côtés, il n’y avait plus guère qu’une cinquantainede Suisses ; les membres du clergé avaient disparu depuislongtemps ; seuls, trois membres du Conseil des Dix tenaientferme.

Cette petite troupe se trouva en quelques instants entourée detous côtés par les hommes de Candiano.

Foscari vit venir Roland comme il eût vu venir la mort.

Son épée qu’il tenait lui échappa des mains.

Et ce fut comme le signal de sa déchéance : les Suissesrendirent leurs armes.

L’instant d’après, Roland et Foscari étaient face à face.

Foscari, livide, les yeux exorbités, effrayant d’immobilité,murmura le mot qu’il avait lu dans la lettre de l’Arétin sur lamort de Jean de Médicis :

« Voici le justicier qui vient…

– Foscari, dit Roland, employant les termes mêmes dont ledoge s’était servi contre lui neuf ans auparavant, Foscari, je vousdéclare traître et rebelle, et je vous arrête. »

Foscari tira sa dague et voulut s’en frapper ; vingt brasle saisirent aussitôt et le désarmèrent.

Quelques minutes plus tard, il était dans le palais ducal etgardé à vue. On dit qu’au moment où il commençait à monterl’escalier des géants, il saisit sa couronne et la jeta à terred’un geste violent, ce même geste qu’il avait vu faire au vieuxCandiano la nuit des terribles fiançailles.

Au-dehors, la grande rafale des clameurs populaires portait trèshaut, dans une large envolée, le nom de Roland. Et toujours, lemême cri passionné, délirant, se déchaînait en tempête :

« Liberté ! Liberté !… »

Roland, pâle et calme, donna alors des ordres pour faire garderles principaux points de Venise. Une centaine de patriciens qu’ilaccueillit froidement accoururent l’assurer de leur bonne volonté.Ce qui restait de sénateurs vint aussi faire sa soumission.

Telle fut cette révolution qui se termina en quelques heures etqui fut semblable à toutes les révolutions de Venise, à cela prèsque le peuple y joua le grand rôle.

Tandis que les divers mouvements indiqués par Rolands’accomplissaient, tandis que tous les papiers étaient saisis dansle palais, que les portes des puits et des plombs s’ouvraientdevant les prisonniers extasiés, que les chefs de la flotteaccouraient prêter serment au nouveau doge et que des chantsd’allégresse emplissaient la ville, tandis que des fêtess’improvisaient partout et que les prisonniers de Foscari étaientportés en triomphe, tandis que tout s’activait dans le peuple desbarcarols pour une illumination générale des canaux, Roland sedirigeait vers le pont des Soupirs, descendant l’escalier qu’ilavait descendu jadis.

Une puissante émotion étreignait son cœur…

Il était doge, ses ennemis étaient tous tombés l’un aprèsl’autre.

Il tenait le dernier, le plus terrible dans sa main.

Mais tout cela lui rendait-il le bonheur perdu… l’amour…Léonore !…

« Que va-t-elle devenir, hélas !… Comment va-t-ellesupporter le coup qui frappe l’homme qu’elle avaitchoisi !… »

Il atteignit le pont.

Il était entouré des principaux de ses compagnons de la montagnequi tous connaissaient son histoire et le rôle joué jadis parFoscari. Ils étaient graves comme des juges qui vont accomplir uneœuvre terrible et nécessaire.

Foscari était attaché sur la chaise de pierre, la terriblechaise où jadis on avait assis le vieux Candiano pourl’aveugler.

Roland s’avança vers lui, et dit :

« Foscari, nous sommes ici pour vous juger et délibérer survos actes passés : j’entends seulement le crime que vous avezcommis sur le doge Candiano… car pour moi, je vouspardonne ! »

*

* *

Il faut, pour quelques instants, nous transporter au palaisArétin. Là, tout est fermé, cadenassé, barré de chaînes ; auxfenêtres on a placé des matelas. Il semble que la révolution n’aitd’autre but que d’épouvanter maître Pierre.

Posté au centre de son palais, dans la pièce la mieux abritée,enfermé à triple verrou, l’Arétin tremble, grelotte, sue etblêmit.

Il n’a même pas la consolation d’avoir autour de lui sesArétines, qui toutes ont été se poster à une fenêtre que, malgréles menaces apocalyptiques de maître Pierre, elles ont refusé dematelasser.

Elles veulent voir. Et penchées à tomber, elles regardent…

Seul un valet de confiance est auprès de Pierre ; tous lesautres ont reçu l’ordre de se placer devant la porte d’entrée,armés de pistolets, d’arquebuses.

« Faites-vous tuer jusqu’au dernier pour que j’aie le tempsde m’enfuir ! » a clamé l’Arétin.

Son valet de confiance, Gianetto – cet ancien marin que Rolandavait placé près de Pierre Arétin – Gianetto, donc, s’efforce envain de rassurer son maître.

Tout à coup, des cris retentissent.

Ah ! cette fois, c’est bien l’extermination finale :c’est dans le palais même que ces cris éclatent.

« Ohimé ! gémit l’Arétin aplati sous son lit. Je suismort ! mort sans rémission !… »

On frappe à grands coups à la porte de la chambre.

« Grâce ! hurle l’Arétin. Je n’ai rien fait, par lamadone !… »

La porte a été ouverte par Gianetto et… et ce sont les Arétinesqui entrent à la débandade, en frappant des mains et encriant :

« Candiano ! Candiano ! C’est Roland Candiano quil’emporte !…

– Grâce ! Grâce ! clame l’Arétin d’une voix qu’ilcroit plaintive et qui demeure tonitruante.

– Candiano ! Candiano ! répètent lesArétines.

– Hein ? » s’exclama Pierre.

Et de dessous le lit apparaît sa tête effarée que les joliesfilles saluent d’un éclat de rire.

« Coquines ! vocifère l’Arétin, qu’avez-vous à rire,quand j’ai risqué cent fois d’être tué ! »

Les Arétines, alors, le rassurent, l’aident à sortir de dessousle lit, le frictionnent, l’embrassent, et finalement lui racontentla victoire de Candiano.

« La lettre ! murmure l’Arétin en se frappant lefront. La lettre de Dandolo !… Comment la lui faire parvenirsans risquer d’être tué !… »

Ses yeux tombent sur Gianetto.

Il lui parle à voix basse.

Il lui remet la lettre. Gianetto part en courant.

*

* *

Scalabrino, après avoir mis le feu aux poudres du vaisseauamiral, était remonté sur le pont. Dans le tumulte et le désarroi,nul ne fit attention à lui. Il portait d’ailleurs le costume demarin du vaisseau.

Il atteignit le pont au moment où, répondant aux cris d’Altieri,les officiers poussaient leurs soldats vers le pont enplanches.

Ce fut vers le bord opposé à ce pont que Scalabrino se dirigea,jouant des coudes, se frayant un passage à coups de poing.

Ce mouvement, il l’exécuta d’ailleurs sans hâte, avec peut-êtrel’espoir qu’il n’atteindrait pas à temps le bordage.

Il l’atteignit pourtant !…

« Allons ! murmura-t-il, il paraît qu’il faut que jevive encore ! »

Et enjambant le bordage, il plongea du haut du pont.

Deux secondes plus tard, le vaisseau s’ouvrait comme uncratère.

Scalabrino demeura plus d’une minute entre deux eaux : lamanœuvre lui était familière.

Lorsqu’il atteignit le quai, d’un coup d’œil il vit qu’Altieriétait perdu. Il le vit fuir…

Et il s’élança à sa poursuite.

« Celui-là ne m’échappera pas », songea-t-il.

Altieri atteignit en courant son palais. En quelques bonds ilmonta à l’appartement de Léonore et enfonça la porte d’un coup depied, parcourut les pièces.

« Partie ! Partie ! » hurla-t-il.

Brusquement, il se ressouvint que Léonore avait suivi lecercueil de son père…

Des serviteurs rentraient…

« Où est la signora ? gronda-t-il.

– À l’île d’Olivolo », répondirent-ils, épouvantés devoir leur maître sanglant, déchiré, les yeux égarés.

Altieri reprit sa course éperdue.

Vingt minutes plus tard, il atteignit la maison, se jeta dans lejardin, étourdit d’un coup de poing le vieux Philippe qui luibarrait le passage, et fit irruption dans la salle à manger.

Léonore, dans les bras du vieux doge, cria :

« Protégez-moi, mon père ! Réveillez-vous, monseigneurdoge ! À mon secours !… »

D’un geste violent et doux à la fois, le vieillard entouraLéonore d’un de ses bras et étendant l’autre en avant :

« Qui vient là ?… Quel est le bravo qui fait ainsitrembler la femme ?

– C’est moi !… Moi, Altieri !…

– Que réclamez-vous ?

– Ma femme !

– Votre femme ! » fit le vieux Candiano avecl’étonnement infini d’un homme qui se réveille d’un longsommeil.

Oui… ces brusques secousses, ces clameurs lointaines, les appelsde Léonore, sa voix déchirante, alors que prosternée à ses piedselle lui disait son malheur, ces émotions violentes avaientaccompli dans l’âme du vieillard une révolution dernière, achevantde lui rendre la raison que les paroles de son fils et les soins dePhilippe avaient commencé à éveiller…

« Ma femme ! répéta violemment Altieri. Allons,arrière, vieillard ! Et rends grâce au Ciel que ta folie teprotège ! Mais par l’enfer ! elle ne te protégera paslongtemps, si… »

Altieri ne put en dire davantage.

Une main lourde venait de s’abattre sur son épaule.

Il se retourna avec un cri de rage…

Scalabrino était devant lui.

« Que me voulez-vous ? demanda Altieri d’une voixrauque.

– Vous tuer ! » dit Scalabrino.

En même temps, il bondit vers une panoplie, en arracha deuxpoignards, en jeta un aux pieds d’Altieri et garda l’autre dans samain.

Altieri le ramassa.

Par une soudaine et prompte manœuvre, Scalabrino se plaça entrele capitaine général et le groupe formé par Léonore etCandiano.

Le vieux doge avait repris sa place dans le fauteuil, et sonregard vide se fixait droit devant lui, comme s’il eût voulu noterles coups qui allaient se porter.

Léonore, agenouillée, cachait sa tête sur les genoux duvieillard, pour ne pas voir…

Altieri avait ramassé le poignard.

Alors seulement, il vit bien Scalabrino, avec sa staturecolossale, son œil terrible, sa figure calme, ses cheveux collés aufront par l’eau de mer.

Altieri eut un mouvement brusque comme pour se précipiter surlui.

Mais ce mouvement ne s’acheva pas.

Peut-être le formidable aspect de Scalabrino noya-t-il son âmeen quelque découragement mortel.

Il se tourna vers Léonore, et, tragique, secoué d’un tremblementconvulsif, d’une voix éteinte, il dit :

« Je meurs ; soyez heureuse puisque votre bonheur serafait de ma mort !… Mais en mourant, je vous maudis… soyezheureuse… soyez damnée ! »

En même temps, il eut un regard désespéré, et, levant lepoignard, il s’en frappa violemment.

Un instant encore, il demeura debout, dardant sur Léonore desyeux de haine atroce.

Puis, brusquement, il tournoya sur lui-même, et s’abattit, sansun souffle.

Ses yeux demeurèrent ouverts et une étrange expression de menaceparut s’y cristalliser, comme si Altieri mort eût été encore agitédes mêmes sentiments violents qui avaient conduit sa vie.

Scalabrino jeta son poignard et s’approcha de Léonoreprosternée, anéantie…

« Signora… dit-il doucement, tout est fini… vous êtesdélivrée…

– Qui êtes-vous ? demanda le vieux Candiano.

– Un ami de Mgr Roland Candiano… un ami de la signora…un de vos amis…

– Roland ! fit le vieillard d’une voix où vibrait unedouleur – donc, une intelligence ! Roland !… Oùest-il ?… Où est mon fils ?…

– Votre fils ! s’exclama Scalabrino haletant. Vousdites bien : Votre fils !… Vous savez donc !… Vouscomprenez donc !… »

Deux larmes coulèrent lentement sur les joues flétries du vieuxdoge qui baissa la tête…

« Mieux eût valu pour moi que je ne recouvre jamais lamémoire… Je me souviens, hélas !… Et dans la mémoire qui selève au fond de ma nuit comme une aube livide, je ne vois quedouleurs, deuils et épouvante… Mon fils ! Mon fils !continua-t-il avec un sanglot. Sans doute, il se désespère au fondd’un cachot !… Mon fils !… Roland, Roland, oùes-tu ?… »

Scalabrino allait parler, dire tout ce qu’il savait, l’évasion,la longue lutte, la révolution dans Venise…

À ce moment, deux hommes entrèrent dans la salle.

L’un était le vieux Philippe.

L’autre, Gianetto.

Celui-ci vint droit à Scalabrino, et lui dit :

« Il est urgent que je voie le maître…

– Pourquoi ?

– Cette lettre…

– Donne ! »

Scalabrino saisit la lettre – la lettre écrite par l’Arétin sousla dictée de Dandolo à son lit de mort. Il la parcourut d’un trait,étouffa une sorte de rugissement…

« Vous deux, dit-il à Gianetto et à Philippe, veillez surla signora… empêchez-la de sortir… ne la laissez passeule… »

Puis, saisissant le vieux Candiano par le bras :

« Vous voulez savoir où est votre fils ! Vous voulezle toucher, le voir avec vos mains, avec vos baisers… puisque vousne pouvez le voir avec vos yeux… Eh bien, venez avecmoi !…

– Mon fils ! Mon fils ! haleta le doge.

– Venez ! venez !…

– Mon père ! ne m’abandonnez pas ! sanglotaLéonore.

– Venez ! Venez ! » répéta Scalabrino enentraînant le vieillard, tandis que d’un coup d’œil, ilrecommandait encore la vigilance à Philippe et à Gianetto.

Léonore, toujours agenouillée, laissa tomber sa tête sur lefauteuil, et, à bout de forces, sa vaillante nature brisée, se prità pleurer… pleurer sans fin.

Philippe, avec une force et une promptitude décuplées parl’émotion, saisit le cadavre d’Altieri et l’entraîna au-dehors…

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