Actes et paroles – Depuis l’exil de Victor Hugo

IV LA QUESTION DE PARIS
Par le traité voté, l’Assemblée avait disposé de la France ; il s’agissait mainte- nant de savoir ce qu’elle allait faire de Paris. La droite ne voulait plus de Paris ; il lui fallait autre chose. Elle cherchait une capitale ; les uns proposaient Bourges, les autres Fontainebleau, les autres Versailles. Le 6 mars, l’Assemblée discuta la question dans ses bureaux. Rentrerait-elle ou ne rentrerait-elle pas dans Paris ?

M. Victor Hugo faisait partie du onzième bureau. Voici ses paroles, telles qu’elles ont été reproduites par les journaux :

Nous sommes plusieurs ici qui avons été enfermés dans Paris et qui avons as- sisté à toutes les phases de ce siége, le plus extraordinaire qu’il y ait dans l’his- toire. Ce peuple a été admirable. Je l’ai dit déjà et je le dirai encore. Chaque jour la souffrance augmentait et l’héroïsme croissait. Rien de plus émouvant que cette transformation : la ville de luxe était devenue ville de misère, la ville de mollesse était devenue ville de combat ; la ville de joie était devenue ville de terreur et de sépulcre. La nuit, les rues étaient toutes noires, pas un délit. Moi qui parle, toutes les nuits, je traversais, seul, et presque d’un bout à l’autre, Paris ténébreux et dé- sert ; il y avait là bien des souffrants et bien des affamés, tout manquait, le feu et le pain ; eh bien, la sécurité était absolue. Paris avait la bravoure au dehors et la vertu au-dedans. Deux millions d’hommes donnaient ce mémorable exemple. C’était l’inattendu dans la grandeur. Ceux qui l’ont vu ne l’oublieront pas. Les femmes étaient aussi intrépides devant la famine que les hommes devant la bataille. Ja- mais plus superbe combat n’a été livré de toutes parts à toutes les calamités à la fois. Oui, l’on souffrait, mais savez-vous comment ? on souffrait avec joie, parce qu’on se disait : Nous souffrons pour la patrie.

Et puis, on se disait : Après la guerre finie, après les Prussiens partis, ou chassés,- je préfère chassés,-on se disait : comme ce sera beau la récompense ! Et l’on s’at- tendait à ce spectacle sublime, l’immense embrassement de Paris et de la France.

On s’attendait à quelque chose comme ceci : la mère se jetant éperdue dans les bras de sa fille ! la grande nation remerciant la grande cité !

On se disait : Nous sommes isolés de la France ; la Prusse a élevé une muraille entre la France et nous ; mais la Prusse s’en ira, et la muraille tombera.

Eh bien ! non, messieurs. Paris débloqué reste isolé. La Prusse n’y est plus, et la muraille y est encore.

Entre Paris et la France il y avait un obstacle, la Prusse ; maintenant il y en a un autre, l’Assemblée.

Réfléchissez, messieurs.

Paris espérait votre reconnaissance, et il obtient votre suspicion !

Mais qu’est-ce donc qu’il vous a fait ? Ce qu’il vous a fait, je vais vous le dire :
Dans la défaillance universelle, il a levé la tête ; quand il a vu que la France n’avait plus de soldats, Paris s’est transfiguré en armée ; il a espéré, quand tout désespérait ; après Phalsbourg tombée, après Toul tombée, après Strasbourg tom- bée, après Metz tombée, Paris est resté debout. Un million de vandales ne l’a pas étonné. Paris s’est dévoué pour tous ; il a été la ville superbe du sacrifice. Voilà ce qu’il vous a fait. Il a plus que sauvé la vie à la France, il lui a sauvé l’honneur.

Et vous vous défiez de Paris ! et vous mettez Paris en suspicion !

Vous mettez en suspicion le courage, l’abnégation, le patriotisme, la magnifique initiative de la résistance dans le désespoir, l’intrépide volonté d’arracher à l’en- nemi la France, toute la France ! Vous vous défiez de cette cité qui a fait la philoso- phie universelle, qui envahit le monde à votre profit par son rayonnement et qui vous le conquiert par ses orateurs, par ses écrivains, par ses penseurs ; de cette cité qui a donné l’exemple de toutes les audaces et aussi de toutes les sagesses ; de ce Paris qui fera l’univers à son image, et d’où est sorti l’exemplaire nouveau de la civilisation ! Vous avez peur de Paris, de Paris qui est la fraternité, la liberté, l’autorité, la puissance, la vie ! Vous mettez en suspicion le progrès ! Vous mettez en surveillance la lumière !

Ah ! songez-y !

Cette ville vous tend les bras ; vous lui dites : Ferme tes portes. Cette ville vient à vous, vous reculez devant elle. Elle vous offre son hospitalité majestueuse où vous pouvez mettre toute la France à l’abri, son hospitalité, gage de concorde et de paix publique, et vous hésitez, et vous refusez, et vous avez peur du port comme d’un piège !

Oui, je le dis, pour vous, pour nous tous, Paris, c’est le port.

Messieurs, voulez-vous être sages, soyez confiants. Voulez-vous être des hommes politiques, soyez des hommes fraternels.

Rentrez dans Paris, et rentrez-y immédiatement. Paris vous en saura gré et s’apai- sera. Et quand Paris s’apaise, tout s’apaise.

Votre absence de Paris inquiétera tous les intérêts et sera pour le pays une cause de fièvre lente.

Vous avez cinq milliards à payer ; pour cela il vous faut le crédit ; pour le crédit, il vous faut la tranquillité, il vous faut Paris. Il vous faut Paris rendu à la France, et la France rendue à Paris.

C’est-à-dire l’assemblée nationale siégeant dans la ville nationale. L’intérêt public est ici étroitement d’accord avec le devoir public.
Si le séjour de l’Assemblée en province, qui n’est qu’un accident, devenait un système, c’est-à-dire la négation du droit suprême de Paris, je le déclare, je ne siégerais point hors de Paris. Mais ma résolution particulière n’est qu’un détail sans importance. Je ferais ce que je crois être mon devoir. Cela me regarde et je n’y insiste pas.

Vous, c’est autre chose. Votre résolution est grave. Pesez-la.

On vous dit :-N’entrez pas dans Paris ; les Prussiens sont là. -Qu’importe les Prussiens ! moi je les dédaigne. Avant peu, ils subiront la domination de ce Paris qu’ils menacent de leurs canons et qui les éclaire de ses idées.

La seule vue de Paris est une propagande. Désormais le séjour des prussiens en France est dangereux surtout pour le roi de Prusse.

Messieurs, en rentrant dans Paris, vous faites de la politique, et de la bonne politique.

Vous êtes un produit momentané. Paris est une formation séculaire. Croyez- moi, ajoutez Paris à l’Assemblée, appuyez votre faiblesse sur cette force, asseyez votre fragilité sur cette solidité.

Tout un côté de cette assemblée, côté fort par le nombre et faible autrement, a la prétention de discuter Paris, d’examiner ce que la France doit faire de Paris, en un mot de mettre Paris aux voix. Cela est étrange.

Est-ce qu’on met Paris en question ?

Paris s’impose.

Une vérité qui peut être contestée en France, à ce qu’il paraît, mais qui ne l’est pas dans le reste du monde, c’est la suprématie de Paris.

Par son initiative, par son cosmopolitisme, par son impartialité, par sa bonne volonté, par ses arts, par sa littérature, par sa langue, par son industrie, par son esprit d’invention, par son instinct de justice et de liberté, par sa lutte de tous les temps, par son héroïsme d’hier et de toujours, par ses révolutions, Paris est l’éblouissant et mystérieux moteur du progrès universel.

Niez cela, vous rencontrez le sourire du genre humain. Le monde n’est peut-être pas français, mais à coup sûr il est parisien.

Nous, consentir à discuter Paris ? Non. Il est puéril de l’attaquer, il serait puéril de le défendre.

Messieurs, n’attentons pas à Paris. N’allons pas plus loin que la Prusse.
Les prussiens ont démembré la France, ne la décapitons pas. Et puis, songez-y.
Hors Paris il peut y avoir une Assemblée provinciale ; il n’y a d’Assemblée nationale qu’à Paris.

Pour les législateurs souverains qui ont le devoir de compléter la Révolution française, être hors de Paris, c’est être hors de France. ( Interruption. )

On m’interrompt. Alors j’insiste.

Isoler Paris, refaire après l’ennemi le blocus de Paris, tenir Paris à l’écart, succé- der dans Versailles, vous assemblée républicaine, au roi de France, et, vous assem- blée française, au roi de Prusse, créer à côté de Paris on ne sait quelle fausse ca- pitale politique, croyez-vous en avoir le droit ? Est-ce comme représentants de la France que vous feriez cela ? Entendons-nous. Qui est-ce qui représente la France ?

c’est ce qui contient le plus de lumière. Au-dessus de vous, au-dessus de moi, au- dessus de nous tous, qui avons un mandat aujourd’hui et qui n’en aurons pas de- main, la France a un immense représentant, un représentant de sa grandeur, de sa puissance, de sa volonté, de son histoire, de son avenir, un représentant perma- nent, un mandataire irrévocable ; et ce représentant est un héros, et ce mandataire est un géant ; et savez-vous son nom ? Il s’appelle Paris. Et c’est vous, représentants éphémères, qui voudriez destituer ce représentant éternel !

Ne faites pas ce rêve et ne faites pas cette faute.

—-

Après ces paroles, le onzième bureau, ayant à choisir entre M. Victor Hugo et
M. Lucien Brun un commissaire, a choisi M. Lucien Brun.

V DÉMISSION DE VICTOR HUGO
Le 8 mars, au moment où le représentant Victor Hugo se préparait à prendre la parole pour défendre Paris contre la droite, survint un incident inattendu. Un rapport fut fait à l’Assemblée sur l’élection d’Alger. Le général Garibaldi avait été nommé représentant d’Alger par 10,600 voix. Le candidat qui avait après lui le plus de voix n’avait eu que 4,973 suffrages. On proposa l’annulation de l’élection de Garibaldi. Victor Hugo intervint.

SÉANCE DU 8 MARS 1871

M. VICTOR HUGO.-Je demande la parole.

M. LE PRÉSIDENT.-M. Victor Hugo a la parole. ( Mouvements divers. )

M. VICTOR HUGO.-Je ne dirai qu’un mot.

La France vient de traverser une épreuve terrible, d’où elle est sortie sanglante et vaincue. On peut être vaincu et rester grand ; la France le prouve. La France accablée, en présence des nations, a rencontré la lâcheté de l’Europe. ( Mouvement.)

De toutes les puissances européennes, aucune ne s’est levée pour défendre cette France qui, tant de fois, avait pris en main la cause de l’Europe… ( Bravo ! à gauche
), pas un roi, pas un état, personne ! un seul homme excepté. ( Sourires ironiques
à droite.-Très bien ! à gauche. )

Ah ! les puissances, comme on dit, n’intervenaient pas ; eh bien, un homme est intervenu, et cet homme est une puissance. ( Exclamations sur plusieurs bancs à droite. )

Cet homme, messieurs, qu’avait-il ? son épée. M. LE VICOMTE DE LORGERIL.- Et Bordone ! ( On rit. )

M. VICTOR HUGO.-Son épée, et cette épée avait déjà délivré un peuple ( ex-
clamations ) et cette épée pouvait en sauver un autre. ( Nouvelles exclamations.)

Il l’a pensé ; il est venu, il a combattu. A droite. -Non ! non !
M. LE VICOMTE DE LORGERIL.-Ce sont des réclames qui ont été faites ; il n’a pas combattu.

M. VICTOR HUGO.-Les interruptions ne m’empêcheront pas d’achever ma pen- sée.

Il a combattu. ( Nouvelles interruptions. )

Voix nombreuses à droite. -Non ! non ! A gauche. -Si ! si !
M. LE VICOMTE DE LORGERIL.-Il a fait semblant !

Un membre à droite. -Il n’a pas vaincu en tout cas !

M. VICTOR HUGO.-Je ne veux blesser personne dans cette assemblée, mais je dirai qu’il est le seul des généraux qui ont lutté pour la France, le seul qui n’ait pas été vaincu. ( Bruyantes réclamations à droite.-Applaudissements à gauche. )

Plusieurs membres à droite. -A l’ordre ! à l’ordre !

M. DE JOUVENCEL.-Je prie M. le président d’inviter l’orateur à retirer une pa- role qui est antifrançaise.

M. LE VICOMTE DE LORGERIL.-C’est un comparse de mélodrame. ( Vives ré- clamations à gauche. ) Il n’a pas été vaincu parce qu’il ne s’est pas battu.

M. LE PRÉSIDENT.-Monsieur de Lorgeril, veuillez garder le silence ; vous aurez la parole ensuite. Mais respectez la liberté de l’orateur. ( Très bien ! )

M. LE GÉNÉRAL DUCROT.-Je demande la parole. ( Mouvement. )

M. LE PRÉSIDENT.-Général, vous aurez la parole après M. Victor Hugo. ( Plusieurs membres se lèvent et interpellent vivement M. Victor Hugo. )
M. LE PRÉSIDENT aux interrupteurs . La parole est à M. Victor Hugo seul.

M. RICHIER.-Un français ne peut pas entendre des paroles semblables à celles qui viennent d’être prononcées. ( Agitation générale. )

M. LE VICOMTE DE LORGERIL.-L’Assemblée refuse la parole à M. Victor Hugo, parce qu’il ne parle pas français. ( Oh ! oh !-Rumeurs confuses. )

M. LE PRÉSIDENT.-Vous n’avez pas la parole, monsieur de Lorgeril Vous l’au- rez à votre tour.

M. LE VICOMTE DE LORGERIL.-J’ai voulu dire que l’Assemblée ne veut pas écouter parce qu’elle n’entend pas ce français-là. ( Bruit. )

Un membre. -C’est une insulte au pays !

M. LE GÉNÉRAL DUCROT.-J’insiste pour demander la parole.

M. LE PRÉSIDENT.-Vous aurez la parole si M. Victor Hugo y consent.

M. VICTOR HUGO.-Je demande à finir.

Plusieurs membres à M. Victor Hugo. -Expliquez-vous ! ( Assez ! assez ! )

M. LE PRÉSIDENT.-Vous demandez à M. Victor Hugo de s’expliquer ; il va le faire. Veuillez l’écouter et garder le silence ( Non ! non !-A l’ordre ! )

M. LE GÉNÉRAL DUCROT.-On ne peut pas rester là-dessus.

M. VICTOR HUGO.-Vous y resterez pourtant, général.

M. LE PRÉSIDENT.-Vous aurez la parole après l’orateur.

M. LE GÉNÉRAL DUCROT.-Je proteste contre des paroles qui sont un outrage….
( A la tribune ! à la tribune ! )

M. VICTOR HUGO.-Il est impossible ( Les cris : A l’ordre ! continuent. )

Un membre. -Retirez vos paroles. On ne vous les pardonne pas.

( Un autre membre à droite se lève et adresse à l’orateur des interpellations qui se perdent dans le bruit. )

M. LE PRÉSIDENT.-Veuillez vous asseoir !

Le même membre. -A l’ordre ! Rappelez l’orateur à l’ordre !

M. LE PRÉSIDENT.-Je vous rappellerai vous-même à l’ordre, si vous continuez à le troubler. ( Très bien ! très bien ! ) Je rappellerai à l’ordre ceux qui empêcheront le président d’exercer sa fonction. Je suis le juge du rappel à l’ordre.

Sur plusieurs bancs à droite. -Nous le demandons, le rappel à l’ordre !

M. LE PRÉSIDENT.-Il ne suffit pas que vous le demandiez. ( Très bien !-Interpellations diverses et confuses.)

M. DE CHABAUD-LATOUR.-Paris n’a pas été vaincu, il a été affamé. ( C’est vrai ! c’est vrai !-Assentiment général. )

M. LE PRÉSIDENT.-Je donne la parole à M. Victor Hugo pour s’expliquer, et ceux qui l’interrompront seront rappelés à l’ordre. ( Très bien ! )

M. VICTOR HUGO.-Je vais vous satisfaire, messieurs, et aller plus loin que vous. ( Profond silence. )

Il y a trois semaines, vous avez refusé d’entendre Garibaldi….

Un membre. -Il avait donné sa démission !

M. VICTOR HUGO.-Aujourd’hui vous refusez de m’entendre. Cela me suffit. Je donne ma démission. ( Longues rumeurs.-Non ! non !-Applaudissements à gauche.)

Un membre. -L’Assemblée n’accepte pas votre démission !

M. VICTOR HUGO.-Je l’ai donnée et je la maintiens.

( L’honorable membre qui se trouve, en descendant de la tribune, au pied du bureau sténographique situé à l’entrée du couloir de gauche, saisit la plume de l’un des sténographes de l’Assemblée et écrit, debout, sur le rebord extérieur du bureau, sa lettre de démission au président. )

M. LE GÉNÉRAL DUCROT.-Messieurs, avant de juger le général Garibaldi, je demande qu’une enquête sérieuse soit faite sur les faits qui ont amené le désastre de l’armée de l’est. ( Très bien ! très bien ! )

Quand cette enquête sera faite, nous vous produirons des télégrammes éma- nant de M. Gambetta, et prouvant qu’il reprochait au général Garibaldi son inac- tion dans un moment où cette inaction amenait le désastre que vous connaissez. On pourra examiner alors si le général Garibaldi est venu payer une dette de re- connaissance à la France, ou s’il n’est pas venu, plutôt, défendre sa république universelle. ( Applaudissements prolongés sur un grand nombre de bancs. )

M. LOCKROY.-Je demande la parole.

M. LE PRÉSIDENT.-M. Victor Hugo est-il présent ?

Voix diverses. -Oui !-Non ! il est parti !

M. LE PRÉSIDENT.-Avant de donner lecture à l’Assemblée de la lettre que vient de me remettre M. Victor Hugo, je voulais le prier de se recueillir et de se demander à lui-même s’il y persiste.

M. VICTOR HUGO, au pied de la tribune .-J’y persiste.

M. LE PRÉSIDENT.-Voici la lettre de M. Victor Hugo ; mais M. Victor Hugo (Rumeurs diverses.)

M. VICTOR HUGO.-J’y persiste. Je le déclare, je ne paraîtrai plus dans cette en- ceinte.

M. LE PRÉSIDENT.-Mais M. Victor Hugo ayant écrit cette lettre dans la viva- cité de l’émotion que ce débat a soulevée, j’ai dû en quelque sorte l’inviter à se recueillir lui-même, et je crois avoir exprimé l’impression de l’Assemblée. ( Oui ! oui ! Très bien ! )

M. VICTOR HUGO.-Monsieur le président, je vous remercie ; mais je déclare que je refuse de rester plus longtemps dans cette Assemblée. ( Non ! non ! )

De toutes parts./i>-A demain ! à demain !

M. VICTOR HUGO.-Non ! non ! j’y persiste. Je ne rentrerai pas dans cette Assem- blée !

( M. Victor Hugo sort de la salle. )

M. LE PRÉSIDENT.-Si l’Assemblée veut me le permettre, je ne lui donnerai connais- sance de cette lettre que dans la séance de demain. ( Oui ! oui !-Assentiment géné- ral. )

Cet incident est terminé, et je regrette que les élections de l’Algérie y aient donné lieu….

Un membre à gauche. -C’est la violence de la droite qui y a donné lieu.

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