Fables – Tome II

De la Rose et des Fleurs.

 

Les Fleurs contemplaient la Rose, ettrouvaient dans ses nuances un éclat si vif qu’elles lui cédaient,presque sans envie, le prix de la beauté. – Non, luidisaient-elles toutes d’une voix, notre coloris n’est ni si rare nisi beau. Nous n’exhalons point une odeur si douce. Triomphez, belleRose : vous méritez seule les caresses deszéphyrs. – Fleurs, dit la Rose en soupirant, lorsqu’unseul jour me voit naître et mourir, que me sert d’être sibelle ? Hélas ! je voudrais l’être moins et durer, commevous, davantage. –

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