Fables – Tome II

Du Coq et du Renard.

 

Un Coq se tenait sur un chêne fort élevé. UnRenard, qui ne pouvait l’y atteindre, courut au pied del’arbre : – Ami, cria-t-il à l’autre, bonnenouvelle ! Hier, la paix fut signée entre les tiens et lesnôtres. Sans rancune donc, je te prie ; et puisque dorénavantnous devons tous nous entr’aimer comme frères, commençons par nousréconcilier. Viens donc, mon cher, descends que jet’embrasse. – Ami, repartit le Coq, tu ne saurais croirecombien cette nouvelle me réjouit. Je la crois certaine, car, si jene me trompe, je vois là-bas deux courriers qui viennent nous enapporter la nouvelle. Demeure donc, je te prie ; et sitôtqu’ils seront arrivés, je descendrai pour nous en réjouir tousquatre ensemble. – Ces courriers étaient deux Lévriers.Le Renard ne jugea pas à propos de les attendre, et gagnapays ; et le Coq se mit à rire à gorge déployée.

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