La mort dans les nuages Agatha Christie

— Avec succès ?

— Nous ne sommes pas aussi avancés que nous le souhaiterions. Je viens justement vous poser quelques questions sur la méthode employée. Il s’agit de ce venin de serpent.

— Je ne suis pas un spécialiste en toxicologie, dit le médecin en riant. Vous feriez peut-être mieux de vous adresser à Winterspoon.

— Bien sûr, mais voici où commencent mes ennuis : Winterspoon est un expert, et vous savez que ces gens-là parlent un langage incompréhensible au commun des mortels. Il me semble que la médecine recourt parfois à ces venins. Est-il vrai qu’on s’en sert dans l’épilepsie ?

— Je ne suis pas davantage un spécialiste de cette maladie, mais je sais que des injections de venin de cobra ont été tentées avec succès dans le traitement de l’épilepsie. Toutefois, comme je viens de le dire, cette affaire n’est pas de mon ressort.

— Je sais… je sais. Voici réellement l’objet de ma visite. J’ai pensé qu’ayant voyagé dans l’avion où fut commis ce crime étrange, vous ne pouviez vous en désintéresser et que vous possédiez sur ce sujet quelques idées personnelles pouvant m’être utiles. A quoi me servirait de m’adresser à un spécialiste, si j’ignore quelles questions lui poser ?

Le docteur Bryant sourit.

— Il y a du vrai dans ce que vous dites, inspecteur. Nul ne saurait être mêlé d’assez près à un meurtre et rester complètement insensible. Je vous avoue que j’y pense souvent.

— Et quelle est votre impression, docteur ?

— Plus j’y songe et plus la manière dont a été tuée cette femme me semble, si j’ose dire, irréelle…, étonnante. Le meurtrier courait quatre-vingt-dix-neuf chances sur cent d’être vu des autres voyageurs. Ce type-là ne manque sûrement pas d’aplomb.

— En effet.

— Le choix du poison est tout aussi extraordinaire. Comment le criminel a-t-il pu se procurer du venin de boomstang ?

— Cela paraît impossible, dit Japp. Sur mille individus, il en est peut-être un qui ait entendu parler du boomstang ; à plus forte raison, combien rares sont ceux qui manipulent le venin de ce serpent.

— Je partage votre avis. Un de mes amis s’est spécialisé dans l’étude des Tropiques. J’ai remarqué dans son laboratoire différents spécimens de venins desséchés… celui du cobra, par exemple, mais il ne me souvient pas en avoir vu du boomstang.

Japp tira de sa poche un morceau de papier et le tendit au praticien.

— Winterspoon m’a conseillé de passer à l’une de ces adresses pour obtenir des renseignements. Connaissez-vous ces gens-là ?

— Je connais un peu le professeur Kennedy. Je compte Heidler au nombre de mes amis ; recommandez-vous de moi et je suis certain qu’il s’efforcera de vous rendre service. Car Michael est un Ecossais… Je ne le connais pas personnellement… mais je le crois un homme compétent.

— Merci, docteur. Je vous suis infiniment reconnaissant. Excusez-moi d’avoir empiété sur votre temps. Au revoir.

Quand Japp se retrouva dans la rue, il souriait en lui-même d’un air satisfait.

« Rien ne vaut le tact, se dit-il à lui-même. Cette vertu mène à tout. Que je sois pendu si ce bonhomme devine jamais les renseignements que je cherchais à lui soutirer ! »

CHAPITRE XXI : Les trois pistes

Quand Japp arriva à Scotland Yard, on lui apprit que M. Hercule Poirot l’attendait. Japp salua son ami très cordialement.

— Eh bien ! monsieur Poirot, quel bon vent vous amène ? Quelles nouvelles apportez-vous ?

— Je venais plutôt pour vous en demander, mon bon Japp.

— Ah ! je vous reconnais là ! J’avoue qu’il n’y a pas grand-chose de neuf. Le marchand d’antiquités parisien a reconnu le chalumeau. Fournier ne cesse de me tourmenter, de Paris, avec son « moment psychologique ». J’ai interrogé les deux garçons de restaurant à en être moi-même gêné ; ils ont affirmé jusqu’au bout qu’au cours du voyage rien d’extraordinaire ni d’anormal ne s’était passé.

— L’incident s’est peut-être produit pendant que ces deux hommes se trouvaient dans le compartiment d’avant.

— J’ai également interrogé les passagers. Ils ne peuvent tous mentir.

— Durant une de mes enquêtes, j’ai bien vu mentir tous les témoins !

— Toujours le même, ce cher Poirot ! A dire vrai, je n’ai pas la main heureuse. Plus je m’enfonce dans cette affaire, moins j’en sais. Le chef me regarde d’un vilain œil. Qu’y puis-je ? Par bonheur, il s’agit d’un de ces cas à demi étrangers. Ici, nous mettons la culpabilité du côté des Français, et à Paris on prétend que le crime a été commis par un Anglais et que cela nous regarde.

— Croyez-vous réellement que les deux Français auraient tué cette femme ?

— Ma foi, je n’oserais l’affirmer. Selon moi, un archéologue est une espèce de blagueur. Il passe sa vie à fouiller le sol et à raconter les événements qui se déroulaient voilà des milliers d’années… Comment les a-t-il appris ? Je voudrais bien le savoir. Personne, du reste, ne songe à le contredire lorsqu’il prétend qu’un collier de perles tout défraîchi remonte à cinq mille trois cent vingt-deux ans. On pourrait traiter l’archéologue d’imposteur – bien qu’il semble lui-même croire tout ce qu’il avance — mais il est en général un être inoffensif. Non, entre nous, je ne puis supposer une minute qu’un de ces deux archéologues français soit coupable.

— Qui, alors ?

— Il y a Clancy, évidemment. Celui-là perd la boule et bavarde seul dans la rue. Sans doute quelque tourment le ronge-t-il ?

— Le plan d’un nouveau livre ?

— Peut-être… sinon autre chose. Mais je ne parviens pas à lui trouver un mobile. Je continue à penser que le C. L. 52 du calepin noir s’applique à lady Horbury ; mais impossible de rien en tirer. C’est une dure à cuire, celle-là !

Poirot sourit. Japp poursuivit :

— Quant aux garçons de restaurant, je ne vois aucun rapport entre eux et Mme Giselle.

— Et le docteur Bryant ?

— Là, j’aurais peut-être plus de chances. De mauvaises rumeurs courent sur son compte et sur une de ses clientes… une jolie femme… son mari s’adonne aux stupéfiants et la rend malheureuse.

— A la moindre imprudence, Bryant serait rayé de l’ordre des médecins.

— Ce type-là me semble correspondre assez bien au B. T. 362 et j’ajouterai même que je me suis adroitement renseigné sur la manière dont il pouvait se procurer du venin de serpent. Je suis allé le voir et il s’est trahi sur ce point. Toutefois, ce sont là des suppositions… et non des faits. Dans cette affaire, les faits sont assez difficiles à déceler.

— Que pensez-vous de Ryder ? demanda Poirot.

— Ryder me paraît être un honnête homme. Il avoue s’être rendu à Paris avec l’espoir de contracter un prêt, mais il n’a pas réussi… Il m’a communiqué noms et adresses… vérifiés et trouvés exacts par la suite. J’ai appris que la firme battait de l’aile il y a une ou deux semaines, mais elle semble se relever à présent. Et voilà ! Nous nous débattons dans une affreuse confusion.

— Non… dans l’obscurité, peut-être… mais la confusion n’existe que dans un esprit désordonné.

— Employez le terme qu’il vous plaira… le résultat demeure le même. De son côté, Fournier n’avance pas davantage. Vous obtenez sans doute plus de succès que nous, mais vous préférez n’en point parler.

— Vous vous moquez de moi. Je fais ce que je peux. Je progresse pas à pas, avec ordre et méthode ; mais il reste encore beaucoup à faire.

— Je suis heureux de vous l’entendre dire. Parlez-nous un peu de ces pas si bien réglés.

Poirot sourit.

Il tira de sa poche une feuille de papier.

— Voici. J’ai dressé un petit tableau. Selon moi, un meurtre est un acte commis en vue d’un certain résultat.

— Répétez lentement, voulez-vous ?

— Ce n’est pourtant pas complique.

— Peut-être… mais on ne le dirait guère, à vous entendre.

— Mais si ! mais si ! C’est la simplicité même. Tenez ! vous désirez de l’argent… vous l’attendez au décès d’une tante. Bien, vous agissez – en d’autres termes vous tuez la tante — et vous atteignez le résultat souhaité : vous héritez de sa fortune.

— Je voudrais bien posséder quelques tantes de ce genre, soupira Japp. Continuez, je commence à saisir. Vous voulez dire qu’il y a certainement un mobile dans ce crime.

— Je préfère ma façon de m’exprimer. Un acte est commis – un crime — quelles sont les conséquences de cet acte ? En étudiant celles-ci, nous devrions trouver la solution de l’énigme. Un seul crime peut avoir des suites très variées… surtout s’il affecte un grand nombre de personnes. A ce jour, trois semaines après l’affaire du Prométhée, la mort de Mme Giselle a produit sur onze personnes des conséquences différentes.

Il déplia la feuille de papier. Japp se pencha en avant et lut avec intérêt, derrière l’épaule de Poirot :

Miss GREY.

— Conséquences : amélioration temporaire de situation. Augmentation de salaire.

Mr. GAILE.

— Conséquence : néfaste. Perte de clientèle.

Lady HORBURY.

— Conséquence : bonne, si elle est le C. L. 52.

Miss KERR.

— Conséquence : néfaste, puisque après la mort de Mme Giselle, il est peu probable que lord Horbury soit mis au courant des agissements de sa femme, ce qui lui eût permis de demander une action en divorce.

— Hum ! Alors, vous pensez qu’elle en pince pour lord Horbury ? demanda Japp. Vous avez un flair remarquable pour les intrigues d’amour.

Poirot sourit. A nouveau, Japp se pencha sur le papier.

Mr. CLANCY.

— Conséquence : bonne. Espère tirer de l’argent d’un livre qu’il écrit sur le crime.

Docteur BRYANT.

— Conséquence : bonne, s’il est bien le B. T. 362.

Mr. RYDER.

— Conséquence : bonne. Il a touché une somme d’argent pour des articles sur le meurtre, ce qui a remis à flot ses affaires quelque peu embarrassées. Bonne également, si Ryder est le X. V. B.724.

M. DUPONT.

— Conséquence : néant.

M. Jean DUPONT.

— Conséquence : néant.

MITCHELL.

— Conséquence : néant.

DAVIS.

— Conséquence : néant.

— Et vous vous figurez que ces élucubrations vous serviront à quelque chose ? demanda Japp, sceptique. A quoi cela vous avance-t-il d’écrire : Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne puis affirmer ?

— Ce tableau me fournit une classification bien nette, expliqua Poirot. Dans quatre cas : Mr. Clancy, miss Grey, Mr. Ryder – et je crois devoir ajouter lady Horbury —, les conséquences s’avèrent bonnes.

En ce qui concerne miss Kerr et Mr. Gaile, elles sont mauvaises, et, pour les quatre autres, les conséquences sont nulles, autant que nous puissions le savoir. Quant au docteur Bryant, nous ne voyons ni pertes ni profits immédiats.

— Et alors ? fit Japp.

— Alors, nous devons poursuivre nos recherches.

— Sans bases sérieuses, soupira Japp tristement. En réalité, nous resterons les mains liées tant que nous n’aurons pas reçu les renseignements de Paris. Chez Mme Giselle gît la clef du problème. Je m’y serais pris plus adroitement que Fournier pour faire parler la bonne.

— Permettez-moi d’en douter, cher ami. Le plus curieux, dans toute cette affaire, c’est la personnalité de la victime : une femme sans amis, sans relations, sans vie privée, pourrions-nous dire. Cette femme dans sa jeunesse eut un chagrin d’amour. Elle en souffrit, puis baissa le rideau sur ce drame intime. De cette partie de son existence, elle ne conserve ni une photographie, ni un souvenir, pas le moindre colifichet. Marie Morisot devint Mme Giselle… prêteuse sur gages.

— Peut-être trouverait-on un fil conducteur en remontant dans son passé ?

— Peut-être.

— Il serait le bienvenu. Nous n’avons aucun indice…

— Oh ! que si, mon ami, il en existe !

— Oui, si vous voulez, le chalumeau.

— Non, non, pas le chalumeau.

— Eh bien, exposez-moi vos petites idées là-dessus. Poirot sourit.

— Je leur donnerai des titres, à l’instar de Mr. Clancy, pour ses romans : Le Mystère de la guêpe, Le Contenu de la valise du passager, La Seconde Cuiller à café.

— Vous êtes stupide, déclara Japp. Puis il ajouta :

— Que vient faire là cette histoire de cuiller à café ?

— Deux cuillers à café avaient été mises dans la soucoupe de Mme Giselle.

— Signe de mariage, selon la légende populaire.

— Signe d’enterrement conviendrait mieux, en l’occurrence, dit Poirot.

CHAPITRE XXII : Jane change de profession

Quand Norman Gaile, Jane et Poirot se retrouvèrent pour dîner le soir de l’affaire du chantage, le jeune dentiste fut soulagé d’apprendre qu’on ne requérait plus ses services en tant que « Mr. Robinson ».

— Ce bon Mr. Robinson est mort, annonça Poirot. Buvons à sa mémoire !

Il leva son verre.

— Requiescat in pace ? dit Norman en riant.

— Qu’est-il arrivé ? demanda Jane à Poirot. Celui-ci sourit à la jeune fille.

— J’ai découvert ce que je désirais savoir.

— La lady était-elle cliente de Mme Giselle ?

— Oui.

— Cela ne faisait aucun doute, après mon entrevue avec elle, expliqua Norman.

— En effet, dit Poirot, mais il me fallait de plus amples détails.

— Et vous les possédez ?

— Certainement.

Tous deux considérèrent d’un œil interrogateur le petit détective, mais, comme pour les narguer, Poirot s’embarqua sur un sujet tout différent. Il se mit à discuter le choix d’une carrière en relation avec les goûts de l’individu.

— En réalité, dit-il, il y a moins qu’on pense de chevilles rondes dans les trous carrés. Chacun occupe à peu près la situation de son choix, en dépit de tout ce qu’il peut prétendre. Un bureaucrate vous dira : « Moi, j’aurais aimé explorer le monde… mener une vie active en des régions inconnues. » Vous vous apercevrez bientôt qu’il raffole des livres ayant trait à ce genre d’existence, mais que personnellement il préfère la sécurité et le confort relatif d’une chaise de bureau.

— Selon vous, répliqua Jane, mon goût pour les lointains voyages serait illusoire… et je suis ma véritable vocation en travaillant dans le salon de coiffure de M. Antoine ?… Eh bien, vous vous trompez, monsieur Poirot !

— Vous êtes encore jeune, mademoiselle. A votre âge, on tâte un peu de tous les métiers, mais au moment de prendre une situation stable, on choisit le genre de vie qu’on préfère.

— Et si moi, je préfère être riche ?

— Ah ! ça, c’est plus difficile.

— Je ne partage pas votre avis, dit Norman Gaile. Je suis dentiste par le hasard des circonstances et non par goût. Mon oncle était dentiste et voulait m’associer avec lui. J’aimais l’aventure et le voyage. J’abandonnai l’art dentaire pour aller m’établir fermier en Afrique du Sud. Faute d’expérience, j’échouai dans mon entreprise, je dus accepter l’offre avunculaire et venir m’installer près de mon brave parent.

— Et maintenant, vous songez à quitter votre profession pour aller au Canada ?

— Les circonstances m’y auront contraint.

— C’est incroyable comme le concours de circonstances vous oblige parfois à faire exactement ce que vous souhaitiez.

— Rien ne me force à voyager, dit Jane avec regret. Et pourtant, quel beau rêve !

— Mademoiselle, je vais vous faire une proposition. Je pars pour Paris la semaine prochaine. Voulez-vous accepter d’être ma secrétaire ? Je vous donnerai de bons appointements.

Jane secoua la tête.

— Je ne veux pas quitter la maison Antoine. La coiffure est un excellent métier.

— Celui que je vous offre également.

— Oui, mais il n’est que provisoire.

— Je vous trouverai une situation équivalente.

— Merci, mais j’hésite à courir le risque.

Poirot la regarda avec un sourire énigmatique.

Trois jours plus tard, il reçut un coup de téléphone.

— Monsieur Poirot, disait Jane, la place en question est-elle encore libre ?

— Oui, mademoiselle, je quitte Londres lundi.

— Vous parlez sérieusement ? Puis-je toujours vous accompagner ?

— Toujours. Mais qu’est-il donc arrivé pour que vous ayez si vite changé d’avis ?

— J’ai eu une prise de bec avec Antoine. Une de mes clientes m’a fait sortir de mes gonds. C’est une… enfin, je ne puis vous expliquer cela au bout du fil. Au lieu de me contenir et de calmer la dame, je lui ai dit tout ce que je pensais d’elle.

— Ah ! la perspective des grands espaces !

— Que dites-vous ?

— Je dis que votre esprit voyageait ailleurs.

— Mais ma langue n’a pas fourché. Pour une fois, je me suis soulagée. Si vous aviez vu les yeux de la dame : ils lui sortaient de la tête comme ceux de son pékinois. Toujours est-il que j’ai perdu ma place. J’en chercherai une autre, mais, en attendant, il me plairait fort d’aller à Paris.

— Alors, c’est entendu. En route, je vous donnerai mes instructions.

Poirot et sa nouvelle secrétaire ne voyagèrent point par l’avion. En son for intérieur, Jane ne demandait pas mieux. L’émotion du dernier voyage avait ébranlé ses nerfs et elle ne voulait pas revoir constamment en pensée cette forme inerte en vêtements noirs…

De Calais à Paris, ils se trouvèrent seuls dans leur compartiment, et Poirot en profita pour exposer ses projets à la jeune fille.

— Je dois voir plusieurs personnes à Paris : le notaire, Me Thibaut, M. Fournier, de la Sûreté générale, homme mélancolique, mais intelligent, et, enfin, MM. Dupont père et fils. Pendant que j’interrogerai le père, vous vous occuperez du fils. Vous êtes une personne aimable et séduisante, mademoiselle Jane, et je ne doute pas que M. Dupont se souvienne de vous avoir rencontrée à l’enquête.

— Je l’ai revu depuis, dit Jane en piquant un léger fard.

Rougissant davantage, Jane raconta leur entrevue au restaurant.

— De mieux en mieux… Parfait ! Ah ! j’ai eu une riche idée de vous emmener avec moi à Paris ! Maintenant, ouvrez bien les oreilles, mademoiselle Jane. Autant que possible, n’amenez pas l’affaire Giselle sur le tapis, mais si Jean Dupont prend l’initiative d’en parler, n’essayez pas d’éviter ce sujet. Il serait peut-être utile que, sans insister, vous lui donniez l’impression qu’on soupçonne lady Horbury d’avoir commis ce crime. Vous lui diriez, par exemple, que je viens à Paris pour conférer avec M. Fournier sur les relations qui ont pu exister entre lady Horbury et la défunte.

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