Le Coup d’état de Chéri-Bibi

XXXV – IL N’EST POINT SI BONS AMIS QUI NESE QUITTENT

Trois semaines plus tard, la révolutionn’était plus qu’un souvenir.

Elle avait été aussi rapidement vaincuequ’elle avait mis de précipitation à tout vouloir dévorer.

Les vainqueurs prirent garde de ne se pointlivrer aux excès qui avaient suivi la ruine de l’ancienne« Commune »… Ils furent les premiers à s’opposer auxreprésailles et aux exécutions, sauvèrent la vie de quelques otageset firent restaurer les vieux monuments que les énergumènes avaientcommencé de pétroler.

On laissa filer les gens de Coudry àl’étranger et on permit à Coudry lui-même de franchir lafrontière.

En attendant que l’Assemblée eût fait place àun nouveau Parlement chargé de réviser la Constitution, laprésidence de cette Assemblée avait été donnée au Subdamounlui-même.

L’hôtel du Marais avait repris son aspectcoutumier. Jacques y avait retrouvé sa mère, qui y avait étéelle-même transportée dans des conditions qui restaient encore pourelle, comme pour tout le monde, des plus mystérieuses.

Enfin, elle était sauvée, et son fils et lafiancée de son fils également, n’était-ce point le principal ?Frédéric Héloni lui-même était venu habiter auprès de sa fiancéeMarie-Thérèse, et tout ce monde-là eût pu être bien heureux si leSubdamoun, à qui tout désormais semblait sourire, n’eût montré unefigure des plus tristes, un front qui s’assombrissait tous lesjours.

Lydie n’osait point le questionner. La jeunefille, comme la marquise et comme Frédéric lui même, pensaient quela fin tragique de Mlle Liskinne ne devait pas êtreétrangère à de si lugubres pensées.

Cependant le Subdamoun ne parlait jamais, mêmeà Frédéric, de Sonia, et il n’était même point allé faire unpèlerinage à l’hôtel du boulevard Pereire, qui était resté fermé etdevant lequel les Parisiens passaient avec respect comme devant untombeau.

Autour de l’hôtel, la vie avait repris sesaspects d’autrefois. Seul un débit restait obstinément fermé,c’était le fameux comptoir de M. Petit-Bon-Dieu fils. On nesavait ce que le patron était devenu. Depuis l’arrivée desVersaillais, on n’avait plus revu dans le quartier son inquiétantetrogne.

Cette nuit-là, il pouvait être deux heures dumatin quand deux ombres, longeant les murs, s’avancèrent l’une versl’autre. La première, qui paraissait la plus petite et touterecroquevillée sur elle-même, venait des fortifications, la secondedescendait des hauteurs de la rue de Rome et venait de traverser lepont du chemin de fer.

Elles arrivèrent presque en même temps devantla porte close du débit et s’arrêtèrent d’un même mouvement.

Les abords étaient déserts. La plus petiteombre se prit à travailler la serrure. L’autre faisait le guet.Enfin, la porte s’ouvrit ; les deux ombres se glissèrent dansla boutique, la porte fut refermée ; une lanterne sourde jetason rai de lumière et Chéri-Bibi dit :

– Assieds-toi, la Ficelle, je vais fairele tour de la cambuse.

– S’il y a quelqu’un ici, répliqua laFicelle, ils doivent être morts, car on n’a jamais fait si peu debruit.

Il entendit le pas traînant de Chéri-Bibi quigravissait l’escalier de l’arrière-boutique ; là-haut il y eutdes portes ouvertes et refermées, puis le silence, et tout à coup,Chéri-Bibi réapparut :

– J’ai fait un tour jusque dans l’hôtel.Tout est tranquille. Nous pouvons causer.

– Qu’est-ce qu’est devenuPetit-Bon-Dieu ? demanda la Ficelle.

– J’allais te le demander !

La Ficelle toussa : « Pourrais-jedemander aussi à monsieur le marquis pourquoi il a choisi cetendroit délaissé et lointain et cette heure tardive à laquelle unhonnête épicemard dort depuis longtemps pour donner rendez-vous àson serviteur ? »

– C’est pour ne point te compromettre,mon brave la Ficelle, répliqua Chéri-Bibi en s’asseyant en face deson « poteau » et en lui caressant la main d’unetape.

– Monsieur le marquis est bienbon !

– Appelle-moi donc Chéri-Bibi commeautrefois : la voix d’un ami est douce à entendre…

La Ficelle recula légèrement ; iln’aimait point beaucoup ces sortes d’attendrissement de celui qui,depuis tant d’années, n’avait jamais cessé au fond d’être sonmaître… Qu’est-ce qu’il allait encore lui demander ? Est-cequ’il n’était pas entendu que tout était fini, tout réglé ?L’autre jour, Chéri-Bibi ne lui avait-il pas dit avec un soupir,après l’avoir délivré du bourreau : « Va, maintenant, monbon la Ficelle, tu as bien gagné de vivre heureux ettranquille : nos aventures sontterminées ! »

Chéri-Bibi s’était levé en proie à unesingulière émotion ; il revint avec une bouteille et deuxverres et versa à la Ficelle un cognac de choix.

– Comment vont les affaires ?demanda-t-il de sa voix la plus sympathique.

– Mon Dieu ! fit la Ficelle, ellesreprennent tout doucement. Il n’y manque, hélas ! que cettepauvre Mme Hilaire !

– Tu n’en as toujours point denouvelles ? interrogea Chéri-Bibi sur un ton qui plaignaitsincèrement la Ficelle.

– Que si ! que si ! j’en ai desnouvelles ! et c’est bien ce qui m’afflige, expliquaM. Hilaire en soupirant. Ah ! c’est un grand malheur, iln’y a plus de doute, maintenant : elle est bienmorte !

– Mon Dieu ! est-cepossible ?

– Ah ! c’est sûr ! brûléevivante, la pauvre enfant !

– Ne pleure pas, laFicelle !

– Je n’ai plus retrouvé d’elle qu’unemoitié de bottine à demi calcinée et son chignon à peu près roussi.Le reste ne faisait plus qu’un petit tas de cendre que j’airecueilli pieusement dans un bocal et que j’ai déposé sur le marbrede ma table de nuit ! Une si honnête femme, monsieur lemarquis, et si commerçante ! C’est affreux ! Vous mecroirez si vous voulez, mais je passe mon temps à soupirer devantmon bocal !

– Tu finiras par « te miner »,exprima Chéri-Bibi en lui reversant un petit verre… Vois-tu, quandon a laissé le regret passer la porte, il a bientôt envahi lamaison ! Je serais à ta place, moi, je changeraisd’air !

« Aïe ! pensa M. Hilaire, nousy voilà ! Que va-t-il me proposer ? »

– Je suis de ton avis, la Ficelle, tafemme était une maîtresse femme, et tu ne pourras jamais laremplacer. Sans elle, tu ne manqueras point de fairefaillite !

– Eh là ! Eh là ! n’exagéronsrien ! osa prétendre la Ficelle, qui regrettait maintenantd’avoir étalé un aussi vaste désespoir conjugal… je suis un homme,que diable !

– Crois-tu ? Sans compter que dansle quartier, avec tes idées politiques du temps de la révolution,tu as dû te faire pas mal d’ennemis…

– Eh ! protesta la Ficelle, j’airendu service à tout le monde !

– Le monde est ingrat !

– Aussi je ne lui demande que ce qu’ilpeut donner. Je n’avais que deux amis : MM. Barkimel etFlorent. Ils ont disparu dans la tourmente. Je saurai m’enconsoler, bien que j’aimais à voir apparaître leur bonne figure àl’heure du petit vin blanc du matin ! Quant aux autres, ilsviendront comme par le passé, car le monde, monsieur le marquis,le monde ne résiste point à la bonne marchandise !C’est là tout le secret du commerce… ça n’est passorcier !

– Enfin, je vois qu’en dépit de ladisparition tragique de votre épouse, monsieurHilaire, vous tenez toujours à vendre vos pruneaux !

Hilaire pâlit, mais il rassembla soncourage :

– Oui, monsieur le marquis, avecvotre permission !

– C’est bien ! fit Chéri-Bibi en selevant… Je n’ai plus rien à te dire… La Ficelle était bouleversé.Il eut un mouvement de rage enfantine.

– Je ne sais pas de quel bois vous êtesfait, monsieur le marquis, mais moi, à mon âge, j’éprouve le besoinde me reposer dans un état honnête et considéré ! Je l’ai bienmérité, et si vous me permettez de vous donner mon avis, vousaussi, monsieur le marquis, vous devriez vous en tenirlà ! Prenez garde qu’un dernier coup ne vienne toutdémolir d’un si bel édifice !

– C’est la sagesse même qui parle par tabouche, grogna Chéri-Bibi, et tu jaspines avec une éloquence siétonnante que je ne m’étonne plus de tes succès au club, mais jevais te dire une chose : une seule : Si je ne faispas ce dernier coup-là, tout est perdu, et le reste n’aura servi derien !

– Monsieur le marquis se faitpeut-être des idées… ça lui est arrivé quelquefois !

– Ne dis jamais une chose pareille !glapit Chéri-Bibi en lui étreignant le poignet à le faire crier…Non ! Non ! Chéri-Bibi ne s’est jamais faitd’idées ! Chéri-Bibi n’a jamais tué que lorsque c’étaitnécessaire !

M. Hilaire recula tout pâle…

– Alors, demanda-t-il en tremblant, il yen a encore unqui vous gêne ?

– Deux !

Il y eut un gros silence entre les deuxhommes : ce fut M. Hilaire qui reprit le premier laparole :

– Ah ! là ! là que c’estembêtant ! dit-il en se claquant la cuisse.

– Tout de même, je ne vousforcerai pas, monsieur Hilaire !

– Eh, monsieur le marquis, vous voyezbien que je vous écoute… c’est embêtant, mais je vous écoute !De quoi s’agit-il, voyons ?

– Voilà ! fit Chéri-Bibi aprèss’être recueilli quelques secondes ! Le Subdamoun esttriste !

– Et pourquoi donc, grandsdieux !

– Il est triste parce qu’il a été sauvépar un homme qu’il ne connaît pas, et que cet homme, pour lesauver, a tué M. Dimier, qui était un honnête homme, etbeaucoup d’autres !

– Peuh ! un soldat ! est-cequ’il devrait même s’inquiéter de cela ? C’est del’enfantillage ! Et puis, je ne vois pas en quoi nous lerendrions moins triste en en tuant encore deux ! Çane ferait, au contraire, si je vous ai bien compris, qu’augmentersa tristesse.

– Le Subdamoun est triste, jusqu’à lamort, reprit durement Chéri-Bibi, parce que depuis dix jours deslettres le poursuivent, lettres anonymes qui vont le chercherpartout et dont j’ai surpris quelques-unes, et dans lesquelles onlui dit qu’il n’a été dans toute cette affaire que l’instrumentdu plus grand bandit du monde… qu’on lui en apportera la preuvequand il voudra et qu’on lui livrera son nom !

– Ouais ! Rien que ça !s’exclama, cette fois, M. Hilaire. Mais l’autre lui avait déjàmis la main sur la bouche.

– Tais-toi ! Les lettresprécisent les interventions et concluent que le Subdamoun,s’il ne se débarrasse pas lui-même de ce bandit, ou s’il ne ledénonce pas comme il le mérite, n’est que le complice,peut-être conscient, d’un assassin !

– Et le Subdamoun a cru cela tout desuite ?

– Non ! tout d’abord il n’a pasvoulu le croire ! Cela lui paraissait évidemmentincompréhensible ! Alors, pour comprendre, il ademandé à la Sûreté qu’on voulût bien lui envoyer le pèreCacahuètes… Mais on n’a pas trouvé le père Cacahuètes. Depuisque la révolution est terminée, on n’a revu le père Cacahuètesnulle part. « Il doit être mort », a dit Cravely. Et jecrois que Cravely a raison, ajouta Chéri-Bibi.

– Dame ! fit Hilaire, vous mel’aviez bien promis !

– Écoute ! écoute ! rien nepourra faire revivre le père Cacahuètes, mais tu penses bien queChéri-Bibi préférerait mourir lui-même plutôt que de voir leSubdamoun au courant de certaines choses !

– La personne qui écrit ces lettres saitdonc tant de choses que cela ? demanda Hilaire, qui n’enrespirait plus…

– Elle sait tout !

– C’est Askof ! s’écriaHilaire…

– Non, ce n’est pas Askof ! Askofest mort ! de ma main, pour le punir d’avoir trahi… C’est safemme… j’ai reconnu son écriture.

– La baronne ! Misère ! Commentn’est-elle pas déjà morte ?

– Parce que je ne sais pas où elleest ! C’est aussi simple que cela ! Et elle saittout ! Car son mari a dû tout lui dire ! Avant de mourir,Askof qui n’était plus qu’une chair pantelante entre mes mains quil’avaient martyrisé, Askof a trouvé encore la force de me jetermon nom : Chéri-Bibi ! et ma paternité : LeSubdamoun est le fils d’un assassin ! Tu vois, Hilaire,comme c’est simple ! Sa femme le venge… Voilà où j’ensuis…

« Rien n’est encore perdu,cependant ! Elle n’a pas tout écrit, heureusement !Elle veut être reçue, elle veut dire elle-même leprincipal ! et pour prouver que le marchand de cacahuètesest bien mêlé à l’affaire du coup d’État et a tout conduit depuisle début, elle amènera avec elle un témoin dont il sera impossiblede réfuter les allégations, tu devines qui ?Petit-Bon-Dieu ! à qui, du même coup, elle a promis de révélerle véritable nom de l’assassin de son père ! Moi aussi, je luiavais promis cette révélation-là à Petit-Bon-Dieu, mais tucomprendras, n’est-ce pas, pourquoi je n’étais pas pressé de la luifaire !

– Quelle sale histoire ! Quelle salehistoire ! Alors, il faut tuer aussi Petit-Bon-Dieu ?

– Naturellement. Mais où sont-ils ?Tu comprends, s’ils se cachent, s’ils prennent leursprécautions ! Ils doivent être terrés comme des lapins !Ils ne sortiront que pour venir dire à mon fils : Tonpère, c’est Chéri-Bibi !

Chéri-Bibi s’était levé dans l’ombre etmontrait une exaltation sans pareille.

– Oui, leur compte est bon ! exprimaM. Hilaire, de sa voix la plus douce, en essayant de calmerChéri-Bibi. Mais comment tout cela va-t-il s’arranger ?

– Oh ! de la façon la plussimple ! Ils ont obtenu un rendez-vous pour demain soir.

– Comment savez-vous cela ?

– Je ne sors plus de l’hôtel de laMorlière, Hilaire. Je vis chez Cécily et chez mon fils, à côtéd’eux, au milieu d’eux ! On me cherche partout ! Je suislà ! Il me fait chercher au fond des provinces, jel’écoute aller, venir, gémir, vivre, respirer ! Un coin derideau, un meuble, un peu de nuit, la cave et le grenier, tout cequi peut cacher quelque chose et quelqu’un est le domaine deChéri-Bibi… Je regarde ce qu’il écrit, je fouille dans les débrisde la lettre qu’il vient de recevoir, j’écoute l’ordre qu’il vientde donner ! Je suis le plus heureux et le plus malheureux deshommes ! et le plus renseigné ! Leur hôtel est mon refugeet mon repaire ! Et j’y ai préparé la besogne de demain !C’est la baronne qui a fixé l’heure fatale ! qui a exigé cerendez-vous ! Chez lui, car là, elle se croit en toutesécurité et persuadée qu’elle sera mieux gardée que partoutailleurs. Elle entrera publiquement et elle imagine qu’il faudrabien qu’elle en sorte… vengée ! ayant frappé à mort, d’un mot,à la fin, le père, la mère et le fils ! Et elle seraaccompagnée de Petit-Bon-Dieu ! Elle a dit au Subdamoun de luirépondre à des initiales, dans la correspondance d’un journal et ila répondu ! Elle aura compté sur tout le monde, excepté surmoi ! Tu vois bien, Hilaire, comme c’est simple ! Je nesais où ils sont, aujourd’hui, mais demain soir, à neuf heures, ilsseront dans le petit salon de l’hôtel du Marais où le Subdamounviendra les rejoindre !

– Oui, oui, acquiesça M. Hilaire,d’une voix sourde, c’est très simple !

– Écoute encore un mot et je n’ai plusrien à te dire. Sois chez toi, demain soir, à huit heures… Mazeppa,qui ne sait naturellement pas de quoi il retourne, viendra techercher de ma part et tu le suivras !

Ils ne dirent plus un mot, sortirent ducabaret de Petit-Bon-Dieu avec autant de mystère et de soin qu’ilsy étaient entrés et se quittèrent dans la nuit noire, après unesolide poignée de main.

M. Hilaire, tout en rentrant chez lui, necessait de se répéter : « Puisque c’est si simple quecela, pourquoi a-t-il besoin de moi ? Une baronne et unPetit-Bon-Dieu, il n’en fera qu’une bouchée ! »

Sur cette pente, son esprit glissa si bienqu’il finit par se persuader que sa présence dans cette affaire nepouvait être que gênante.

Le reste de la nuit et le commencement de lajournée suivante, la simplicité de l’affaire le tenailla encoreplus qu’on ne saurait dire. Un premier avis qu’il lut dans unjournal sur la clémence du gouvernement concernant les méfaitspassés et sur l’amnistie pleine et entière qu’il accordait auxennemis de la veille, à la condition qu’ils eussent rompudéfinitivement avec le passé, enfin l’aspect pacifique et plein desécurité de sa boutique, l’alignement de ses bocaux et de sescaisses, la quiétude de son petit monde d’employés empressés àservir une clientèle avide de nouilles et de fromage de gruyère,tout concourait à le convaincre de l’inutilité de remettre en jeuun bonheur personnel si heureusement et si récemment reconquis dansune aventure de cette simplicité.

Il choisit une belle feuille de papier àen-tête de la Grande Épicerie moderne et il écrivit à Chéri-Bibi,de sa plus belle écriture :

« Monsieur le marquis, je suis audésespoir. Un ordre de la préfecture de police m’ordonne de merendre ce soir, à huit heures et demie, au cabinet du préfet,sans faute ! Je crains d’avoir de ce côté quelquedésagrément et je préfère savoir à quoi m’en tenir tout de suite,ne serait-ce que pour vous ! Des agents, dans la rue,ne cessent de surveiller tous mes gestes. Je vous souhaitebonne chance ! »

À huit heures du soir, il sortit, après avoirglissé la lettre cachetée à son principal employé et lui avoirdonné les instructions suivantes :

– À huit heures et demie, quelqu’unviendra me demander. Vous lui direz que je ne suis pas là. Ildemandera alors cinq sous de ficelle. Vous lui donnerez saficelle et cette lettre en lui disant qu’il la porte immédiatementà son patron.

À huit heures et demie, le jeune Mazepparecevait la lettre et allait rejoindre Chéri-Bibi chez un petitmastroquet voisin.

Chéri-Bibi lut la lettre :« Décidément, tous m’abandonnent, fit-il, avec un soupir,c’est bien ! je ferai la besogne tout seul. »

Et il donna congé à Mazeppa.

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