Don Juan

Chapitre 30PUISQU’IL EST QUESTION DE BEL-ARGENT…

Et, puisque nous parlons de ce sacripant siutilement employé par le destin à sauver la vertu et à démasquer lecrime, voyons un peu ce qu’il devenait.

Après sa halte contemplative devant le cabaretde la rue du Temple, Bel-Argent, affamé et assoiffé, s’étaitrésolument dirigé vers l’hôtel Loraydan dans l’intention derappeler à Brisard qu’une politesse en vaut une autre, c’est-à-diredans l’intention de mettre ledit Brisard en demeure de ledésaltérer.

Ayant trouvé le portail de l’hôtelentr’ouvert, il se glissa dans la cour et aperçut Brisard qui, entoute conscience et de toute sa vigueur, s’appliquait à fairereluire un harnachement de cheval.

Bel-Argent s’approcha et, tranquillement,demanda :

– Alors, tu l’as vu ? Tu l’as vusortir ?

Brisard sursauta et se retourna encriant :

– Non ! non ! Je ne l’ai…Ah ! fit-il calmé soudain, c’est toi, mon digneBel-Argent ?

– Non, dit Bel-Argent, laconique.

– Ce n’est pas toi ? Ce n’est pastoi ? Qui es-tu alors ?

– Je suis Sans-Argent. J’ai changé denom. Cela m’ennuyait de porter toujours le même.

– Ah ! ah ! fit Brisard quivoyait s’évanouir le rêve d’une seconde visite au cabaret borgne etqui témoigna aussitôt une légitime défiance.

Bel-Argent constata immédiatement cettedéfiance, mais il avait plus d’une corde à son arc.

– Passe-moi ce harnais de bride, fit-il.Je vais te montrer comment on fait reluire un cuir… on voit bienque tu n’as pas fait campagne !

Et Bel-Argent se mit à cirer, à frotter, àastiquer de façon à donner à Brisard la plus haute idée de sonsavoir-faire. Cette haute idée, Brisard la traduisit d’ailleurs enabandonnant à Bel-Argent tout le harnachement qu’il avait charge denettoyer. Il mit ses deux mains dans ses poches, et d’un tonconnaisseur :

– Ma foi, dit-il, tu astiques très bien.Et le pansage, connais-tu cela ?

– J’y raffine. Je prends un vieux chevalde labour qui n’a vu ni étrille ni brosse depuis six mois, et enmoins d’une heure j’en fais une bête de luxe dans le poil delaquelle on peut se mirer.

Brisard siffla longuement en signed’admiration.

– Oui, reprit Bel-Argent. Seulement, çadonne soif…

– C’est bon, dit Brisard, nous irons toutà l’heure au Bel-Argent…c’est moi qui paye !

Et Brisard, tandis que Bel-Argent astiquaitavec ardeur, retomba dans un mutisme mélancolique. Parfois iltressaillait et jetait un étrange regard sur le rez-de-chaussée del’hôtel. Par moments, il soupirait lentement, et secouait latête.

– Il y a quatre jours que je n’ai vu monmaître le comte Amauri de Loraydan, finit-il par murmurer. Il n’apoint quitté Paris, je le sais. Pourquoi ne revient-ilpas ?…

– Pourquoi ? Eh ! pourquoi monmaître, le sire Clother de Ponthus, est-il absent depuis quatrejours ? Pourquoi ne revient-il pas en son logis ?Pourquoi me laisse-t-il mourir de soif ?

Les deux valets se regardèrent en silence, etils furent comme effarés du visage qu’ils se firent l’un à l’autre.Chacun d’eux avait dit : Mon maître est absent depuisquatre jours. Et à chacun d’eux, comme un éclair, la mêmepensée était venue.

Brisard se mit à siffler un air de chasse, etBel-Argent reprit la besogne qu’il s’était imposée. Maissoudain :

– Avoue que tu ne l’as pas vusortir !…

– Qui cela ! tressaillitBrisard.

– Je ne sais pas ; celui qui devaitsortir… et qui n’est point sorti !

– Eh bien non ! Il n’est passorti ! Il est entré avec le sire de Loraydan, et depuis, iln’est point sorti ! Voilà !

Brisard se mit à respirer comme s’il eût étésoulagé d’un poids énorme. Il était devenu très pâle et une sueurfroide couvrait son visage. Il louchait terriblement vers leportail et se disait : Si Amauri de Loraydan survient à cemoment, je suis un homme mort !

– Où est-il ?…

– Qui cela ? répéta Brisard dans unmême tressaillement d’épouvante et de remords.

– Qui cela ? Eh ! celui quin’est pas sorti !… où est-il ?

– Je ne sais pas. Mais il estmort !

– Mort ?…

– Dame ! S’il n’était point mort, ilserait sorti…

– C’est juste, dit Bel-Argent.

Ils n’avaient plus soif, ni l’un ni l’autre neparlait plus d’aller au proche cabaret. Brisard étouffait. Sonremords lui montait à la gorge. Ces quatre jours passés dans lesilence du vaste hôtel désert… de l’hôtel où sûrement il yavait un mort !… ces quatre jours passés en tête à têteavec le fantôme, passés à étouffer les besoins de parler d’heure enheure plus impérieuse, oui, ces quatre jours avaient transformél’homme. Ce n’était plus la machine à obéir…

– Il faut que je parle ou je crève !gronda-t-il. Écoute, tu me trahiras si tu veux. Tant pis, il fautque je parle… Je n’en puis plus !…

– Eh ! parle donc ! Pourquoivoudrais-je te trahir ? Ton maître est un rude sacripant.Voilà tout ce que je sais. De plus, s’il me voit à Paris, je croisqu’il aura fort envie de me faire pendre. Ce n’est donc pas moi quiirai lui répéter ce que tu as à me dire.

– Tant pis ! grogna Brisard.Dis-lui, Dis-lui si tu veux. Il faut que je parle. Bon sang !Je n’aurais jamais cru que c’était si dur à avaler et que ça vousétouffait à ce point. Eh bien, donc, ils sont entrés ensemble. Jeles ai vus comme je te vois. Et ils n’avaient pas l’air camarades,non ! Ils sont entrés tous deux, et le comte de Loraydan estsorti tout seul. C’est donc qu’il a tué l’autre. Il l’a tué, que jete dis ! Et moi, je ne peux plus vivre sous le même toit quece cadavre. J’ai peur ! Oui, j’ai peur, au nom de tous lesdiables ! Le jour, ça passe encore. Je vais, je viens, jesiffle, je bois…

– Tu bois ? interrompit Bel-Argent,machinalement.

– Mais la nuit !… Quelles nuits, bonsang de bon sang ! Quelles nuits ! Je l’entends, oui, surma foi, il y a eu des moments où j’ai cru entendre le cadavre selamenter ! Loraydan a tué l’autre, et l’a laissé là. Lecadavre est là ! Et il faut que je le garde, moi ! Cen’est pas juste. Ce n’est pas à moi de le garder, l’homme mort,puisque ce n’est pas moi qui l’ai tué ! Et voilà le cadavrequi se met à appeler et à frapper comme qui dirait des coups dansune porte, comme s’il m’appelait, moi ! Est-ce juste ?Est-ce moi qui l’ai tué ? Voilà bien pourquoi mon maître nerevient pas, l’animal ! Ah ! le bougre se doute bien quele cadavre l’appellerait pendant la nuit. Pas de danger qu’ilvienne ! Il faut que ça soit moi qui reste à écouter lecadavre, et à ne rien dire, et à suer de peur et à claquer desdents !… Voilà. Maintenant, ça va mieux…

Brisard se tut, soulagé, mais regrettant déjàd’en avoir tant dit, et examinant avec attention Bel-Argent, pourtacher d’établir quel fond il pouvait faire sur sa discrétion.

Et Bel-Argent, tout à coup :

– Où est-il ?…

– Qui ça ?… Loraydan ?…

– Eh non !… Lui !… Lecadavre !…

Brisard frissonna. D’un vague geste de lamain, il désigna les salles du rez-de-chaussée.

– Par là, fit-il… je ne sais pas tropoù…

– Allons voir ! dit Bel-Argent.

– Voir ! sursauta Brisard. Quoivoir ? Tu es fou ? Le cadavre est bien où il est. Laissedonc, va. Et puis, ça ne te regarde pas, dis donc ! Etd’abord, qu’est-ce que tu viens espionner ici, toi ?Dehors ! Et plus vite, encore !

– Non ! dit Bel-Argent.

– Non ? Pourquoi dis-tu non ?Puisque je te dis de sortir, tu n’as pas à dire non !

– Si je sors, ce sera pour crier dans larue qu’il y a ici un homme mort et que tu l’empêches de s’en aller,vociféra Bel-Argent.

– Moi ! moi ! râla Brisard dontles cheveux se hérissèrent. Moi ! j’empêche l’homme mort des’en aller ? Ça n’est pas vrai, d’abord ! Et puis, oùveux-tu qu’il aille, dis ?…

– Mais… où il doit être… au cimetière ouau charnier…

Brisard essuya la sueur qui ruisselait sur sesjoues. Il tremblait. Bel-Argent n’était point si ému. Descadavres ? Il en avait assez vu dans sa vie.

– Alors, reprit Brisard, tu dirais celadans la rue ?

– C’est sûr. Ce que tu dois faire, c’estd’ouvrir à l’homme mort, et de le laisser s’en aller si ça luiplaît… Il faut que tu n’aies ni cœur ni âme pour retenir un mortqui ne veut pas rester ici et qui veut tout bonnement rejoindre songîte au cimetière.

– Bon sang de bon sang !…

– Au moins, quand il sera parti, tupourras dormir tranquille.

Ce dernier argument frappa Brisard, et ledécida. Il jeta un long regard autour de lui, parut écouter cegrand silence qui pesait sur l’hôtel désert ; puis, à voixbasse :

– C’est que je ne sais pas ce qu’il afait des clefs, moi !… Je crois bien qu’il les aemportées…

– Qui ça ? L’homme mort ?…

– Non. Le comte de Loraydan, trop vivant,celui-là.

– Pas besoin de clefs, dit Bel-Argentavec l’autorité que lui donnait sa longue expérience des serrures.Les portes, ça me connaît. Tu vas voir ! Où est-ce ?

D’un signe, Brisard désigna une porte.

Bel-Argent ayant inspecté la cour en sepromenant vivement, ramassa de-ci, de-là, un long clou, une tige defer, un ciseau. Par surcroît, il tira sa dague, et, tout aussitôt,armé de ces divers outils, commença à travailler en silence.Brisard qui le regardait faire, entendit à peine quelques légerscraquements, et, tout à coup, il vit la porte s’ouvrir.

– Oh ! fit-il avec une admirationnon exempte de crainte quant aux suites de cette effraction, tusais donc tout faire, toi ? Moi, il me faut la clef pourouvrir une porte.

Bel-Argent haussait les épaules avec cetteméprisante indulgence que tout homme capable et bien au fait de sescapacités témoigne d’ordinaire aux pauvres ignorants.

Ils entrèrent, Bel-Argent très résolu, Brisarden faisant le signe de la croix. La vaste salle fut inspectée d’unsimple coup d’œil. Le cadavre ne s’y trouvait pas.

– Eh bien ? fit Bel-Argent. Oùdiable est-il ?

– Là, peut-être ! dit Brisard endésignant une porte au fond de la salle.

Toujours grâce à cette science des portes, queBrisard admirait si fort chez Bel-Argent, les deux acolytes purentpénétrer dans une salle plus petite – et de là dans unetroisième.

Là, ils se trouvèrent en présence d’une porteplus épaisse, plus solide, bardée de fer et munie de verrous. EtBel-Argent ayant constaté aussitôt ces travaux de défense, conclutet proclama :

– Il est là !… Le mort estlà !…

À l’instant, il tira les verrous, puisagilement il se mit à travailler cette dernière porte comme ilavait travaillé les autres… Elle finit par s’ouvrir… Dans le mêmemoment, les deux valets reculèrent, Bel-Argent stupéfait, Brisardivre d’épouvante… Le mort était là ! L’homme mort, devant eux,se dressait, livide, à peine visible dans l’obscurité, et d’unevoix… oh ! d’une voix si faible, si tenue, si lointaine,disait :

– Est-ce toi, Loraydan ?… Est-cetoi ?… Viens-tu voir comment un Ponthus abrège l’effroyableagonie !… Regarde donc et sois satisfait !…

Clother de Ponthus leva la dague qu’il tenaità la main… Il allait se frapper…

– Que faites-vous ? hurlaBel-Argent. Sire de Ponthus, que faites-vous ?…

Dans le même instant, il s’élança, saisitClother dans ses bras, le souleva, l’emporta à demi évanoui jusquedans la cour où l’air vif, la lumière et surtout un gobelet de vinépicé ranimèrent le jeune gentilhomme.

– Monsieur, dit alors Bel-Argent,appuyez-vous sur moi, et fuyons !

– Restons ! dit Clother.

– Croyez-moi, seigneur de Ponthus,fuyez ! Oui, je vous entends. Vous voulez attendre ce démonqui vous enferma, vous voulez en découdre ?… Eh bien, essayezde tirer votre épée !… Ah ! vous voyez… votre maintremble… à la première passe, il vous embrocherait comme un poulet…Sire de Ponthus, savez-vous le nom de ce félon qui a voulu ici vousfaire souffrir par la faim et, chose terrible, monsieur, mourir desoif ?

– Amauri de Loraydan !…

– Fort bien. Maintenant, écoutez. Voussavez que Jean Poterne fut payé douze cents livres pour vousmeurtrir en la Grâce de Dieu ?J’en étais,monsieur, j’en étais ! Mais vous m’avez pardonné, moyennantquoi j’ai promis de vous dire le nom de l’homme qui paya pour vousfaire mourir !… Le moment me semble venu de tenir mapromesse…

– Eh bien ? dit Clother. Cethomme ?…

– C’était le comte Amauri deLoraydan !…

 

Clother de Ponthus frissonna. Il éprouva ceteffroi mêlé de dégoût qu’on ressent devant quelque reptilevenimeux.

– Tu as raison, dit-il. Pour combattrecet homme, il me faut toutes mes forces. Partons d’ici !…Mais, dis-moi, tu m’accompagnais au moment où je rencontrai cedémon dans le chemin de la Corderie et où il m’invita à entrer encet hôtel ?… Quand était-ce ?… Hier ?… Sur ma foi,j’ai perdu le sens de la mesure du temps…

– Hier ? Vous n’y êtes pas,monsieur ! C’est aujourd’hui le quatrième jour !

– Quatre jours ! murmura Clother.Comment peut-on si longtemps souffrir sans en mourir ?

Clother de Ponthus jeta un regard sur cethôtel de Loraydan qui avait failli devenir son tombeau. Il sedemanda ce qu’il avait bien pu faire à cet homme qui, d’abord,payait des truands pour le tuer, et qui, ensuite, l’enfermait pourlui infliger un aussi terrible supplice.

Longtemps, il demeura rêveur, cherchant àrésoudre l’insoluble problème qui, sous l’incommensurable fatrasdes mensonges et des morales vainement accumulés par des siècles,forme l’inattaquable, l’inébranlable roc de l’histoire del’humanité.

Pourquoi y a-t-il des méchants ?

Pourquoi des êtres humains, pour lasatisfaction d’un appétit, d’une pauvre ambition, d’un misérabledésir, d’un n’importe quoi, décrètent-ils la misère et le malheurau bout desquels ils ne trouveront même pas la félicité ou lasimple satisfaction qu’ils espèrent ?

Et pourquoi ceux-là, précisément, aux yeux del’humanité, sont-ils des forts ?

D’où vient leur imbécile cruauté ?

Et d’où vient, plus imbécile encore,l’admiration qu’ils inspirent ?

Le sire de Ponthus finit par hausser lesépaules et sourire de la vanité même des questions qu’il se posait.Ce qui valait beaucoup mieux que de philosopher, il résolut de sedéfendre, de se mettre en garde contre la bête féroce, et toutdoucement arriva à la seule conclusion raisonnable que lui imposaitla plus simple sagesse :

– Il est évident, se dit-il, qu’il n’y apour moi ni repos, ni bonheur, ni existence même, tant que Loraydansera vivant. Donc, si je veux vivre, je dois tuer Loraydan…

Il frissonna… comme frissonne l’homme de cœuret de raison la première fois que clairement il distingue l’atroceréalité : que la vie est une bataille contre d’autresvies…

– Allons ! dit-il brusquement, – etlui-même, il sentit que son cœur venait de se cuirasser et que leslignes de son visage venaient de prendre plus de dureté.

– Oh ! fit à demi-voix Bel-Argentqui le considérait, j’aime mieux me trouver dans ma peau que danscelle du sire Amauri de Loraydan !…

Comme ils allaient franchir le portail del’hôtel, Bel-Argent s’arrêta, saisi au bras par quelqu’un qui luidisait :

– Eh bien, et moi ?…

S’étant retourné, il vit le piteux Brisardqui, tout pâle, tout effaré, continuait :

– Si mon seigneur comte me demande cequ’est devenu l’homme mort, que lui dirai-je ?

– Eh bien, tu lui diras qu’il étaitencore vivant et qu’il a voulu s’en aller, c’est bien simple.

– Oui, fit Brisard maussade, mais jeconnais le seigneur de Loraydan ; jamais il ne voudra secontenter de cette simplicité-là…

– Viens avec moi, dit Clother, je teprends à mon service.

– Ah ! ah ! s’écria Bel-Argentqui se voyait déjà promu au rang de majordome. Viens avec nous, va,puisque nous te prenons à notre service !

Brisard secoua mélancoliquement latête :

– Il me chercherait et me trouverait. Jele connais : il n’oublie pas ! Et je me connaisaussi : je passerais ma vie à trembler. J’aime mieux qu’il metue une bonne fois, tout de suite.

– Il ne te tuera pas, imbécile ! Tun’as qu’à lui dire que des francs-bourgeois se sont introduits dansl’hôtel pendant que tu étais à boire auBel-Argent !…

– Tiens, fit Brisard tout joyeux. C’estjuste. Je dirai que c’est toi !

Bel-Argent haussa les épaules et suivitClother de Ponthus qui, déjà, dans le chemin de la Corderie, jetaitun long regard vers l’hôtel d’Arronces. Des pensées plus douces selevèrent en lui. Son cœur se dilata. Il respira largement. Là étaitce secret que bientôt il pourrait déchiffrer. Là était l’histoirede sa mère. Là se trouvait aussi celle qui vivait dans son âme… Là,tout ce qu’il aimait au monde ! Il se promit de venir àl’hôtel d’Arronces dès qu’il aurait remis un peu d’ordre à seshabits, car dans les transports de sa fureur et dans ses premiersefforts pour sa délivrance, il s’était mis en assez piteuxétat.

Mais lorsqu’il fut arrivé à son logis de larue Saint-Denis, il comprit combien ces quatre journées desouffrance l’avaient épuisé.

Ce ne fut guère que cinq ou six jours plustard que Clother se sentit redevenu à peu près ce qu’il était avantsa rencontre avec Amauri de Loraydan.

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