Belphégor

Chapitre 6OÙ LE FANTÔME REPARAÎT

Tandis que ces événements se déroulaient chezChantecoq, un taxi s’arrêtait devant l’hôtel de MlleDesroches.

Une femme en descendait, en grand deuil. Sescheveux, non coupés et même abondants, s’échappaient en cascaded’or sous son chapeau de crêpe, autour duquel flottait un longvoile de deuil.

Elle n’avait rien d’artiste, de moderne, nimême de parisien… Elle paya le chauffeur…

Sans doute dut-elle lui donner un bonpourboire, car il mit aussitôt pied à terre, et après avoir aidé lavoyageuse à descendre de voiture, il déposa sur le trottoir, devantla porte, une valise ; et tout en tenant à la main unecouverture soigneusement roulée dans un portemanteau en cuir jaune,il attendit que la visiteuse eût sonné et qu’on lui eût ouvert,pour regagner son siège.

Pendant ce temps, dans le grand salon, Mauricede Thouars, qui portait sur son visage les marques d’un profondchagrin, racontait au baron et à la baronne Papillon, figés en uneattitude de consternation savamment étudiée, les derniers momentsde Simone.

M. de Thouars expliquait :

– Jusqu’à la minute suprême, notre pauvreamie a cru revoir ce maudit Fantôme.

La baronne eut un sursaut d’effroi… Quant àson mari, il crut devoir accentuer encore sa mine apitoyée, et ilse préparait à entamer un panégyrique ému de la morte, lorsque levalet de chambre apparut, annonçant :

– Mme Mauroy vientd’arriver.

M. de Thouars se leva en disant :

– C’est la sœur de Simone.

– Mlle Desroches avait doncune sœur ? s’exclamait la baronne.

– Oui… mariée en province… Elles sevoyaient très peu.

– Nous allons nous retirer, déclarait M.Papillon.

– Restez là, au contraire, protestait M.de Thouars, Mme Mauroy, j’en suis sûr, sera trèsheureuse de faire votre connaissance.

Il gagna l’antichambre, où MmeMauroy attendait, et, tout en s’inclinant devant elle avec unprofond respect, il fit :

– Comte Maurice de Thouars.

La dame en noir répondit à son salut avecbeaucoup de dignité.

Son interlocuteur précisait :

– Mademoiselle votre sœur voulait bienm’honorer de son amitié.

Et se tournant vers Juliette et le valet dechambre qui, près de la valise et du portemanteau, attendaient desordres, il reprit :

– Montez les bagages dans la chambre queMlle Bergen a fait préparer pour MmeMauroy…

Puis, avec beaucoup de déférence, il invitacelle-ci à entrer au salon.

À sa vue, les Papillon se levèrent, accentuantleur tristesse de commande.

Maurice de Thouars présentait :

– Baron et baronne Papillon… De bons, devieux amis de Mlle Desroches.

Mme Papillon s’avançait avecempressement vers la nouvelle venue, affirmant d’une voixpleurarde :

– Croyez, madame, que mon mari et moinous prenons une part bien vive à votre douleur.

Mme Mauroy, en proie à une peinequ’elle parvenait difficilement à contenir, remercia le couple d’ungeste ému…

Puis, s’adressant à Maurice de Thouars, elledit :

– J’ai reçu votre télégramme…

Un sanglot lui coupa la parole.

M. de Thouars la fit asseoir sur un canapé… Etles yeux remplis de larmes, elle reprit avec effort :

– Cette pauvre Simone !… Nous nenous étions pas revues depuis longtemps… Nous n’avions ni les mêmesidées, ni la même façon de vivre… mais je lui avais gardé uneprofonde affection.

– Elle me parlait souvent de vous.

– Je voudrais la revoir !… déclaraitMme Mauroy.

M. de Thouars expliquait :

– Elle repose dans son atelier, ainsiqu’elle l’a voulu…

« Je vais vous y conduire !

Le comte offrit son bras à MmeMauroy.

La baronne implorait :

– Est-ce que vous nous permettez, à nousaussi ?

M. de Thouars fit un geste affirmatif.

Et tous les quatre ils se dirigèrent versl’atelier…

Lorsqu’ils s’y présentèrent, MlleBergen était en prières auprès de Simone…

Aussitôt, elle se leva et s’en fut versMme Mauroy, dont elle étreignit la main… Puis, tandisque les trois autres personnages demeuraient discrètement àl’écart, elle l’emmena près du divan.

Mme Mauroy contempladouloureusement sa sœur.

– Elle n’est guère changée !murmura-t-elle.

Elle s’approcha de la morte et appuya seslèvres contre son front… Puis, s’agenouillant, elle se mit àprier.

– Partons, fit à voix basseMme Papillon à son mari. Ce spectacle me fait trop demal !

Maurice de Thouars les reconduisit jusqu’à laporte d’entrée… Et après avoir subi une dernière fois leursprotestations d’amitié et leurs compliments de condoléances, ilregagna le salon et appuya sur le bouton d’une sonnerieélectrique.

Juliette apparut.

Maurice de Thouars lui demanda :

– Vous avez monté les bagages ?

– Oui, monsieur le comte ; mais jen’ai pas pu ouvrir la valise ; car Mme Mauroy aconservé la clef.

– Bien, je vous remercie.

Mme Mauroy reparut, s’appuyant aubras de Mlle Bergen.

Elle était tout en larmes.

– Voulez-vous, proposait la dame decompagnie, que je vous accompagne jusqu’à votre chambre ?

– Oui, je veux bien.

Maurice de Thouars s’avançait, déclarant, enlui désignant Juliette :

– Voici la femme de chambre deSimone…

Mlle Bergen s’empressaitd’ajouter :

– Une excellente fille, très dévouée, etqui, j’en suis sûre, aura très grand soin de vous.

– Je suis brisée, déclaraitMme Mauroy.

– Eh bien ! venez, invitait laScandinave, vous allez prendre un peu de repos.

– Et moi, déclarait M. de Thouars, jevais veiller notre amie.

Quelques heures après, dans le grand salon del’hôtel d’Auteuil, Elsa Bergen tenait compagnie à MmeMauroy, à laquelle, tandis que Juliette leur servait le thé, elleracontait les derniers moments de sa sœur, lorsque le valet dechambre apparut, annonçant :

– M. le directeur de la police judiciaireest là.

La Scandinave se leva, un peu surprise… tandisque Mme Mauroy lui demandait :

– Que vient-il faire ici ?

– Je l’ignore… Mais il me sembledifficile de l’éconduire… Toutefois, si vous désirez ne pas levoir, je puis le faire entrer dans une autre pièce.

– Non… refusait Mme Mauroy… jepréfère être là… Maintenant que vous m’avez réconfortée de vosconsolations si affectueuses, je me sens assez courageuse pouraffronter toutes les épreuves.

La demoiselle de compagnie donna l’ordre àDominique d’introduire M. Ferval. Celui-ci, après avoir salué ElsaBergen, dirigea son regard vers Mme Mauroy qui, accabléepar sa profonde douleur, était restée assise.

La Scandinave murmurait à l’oreille du hautfonctionnaire :

– C’est la sœur de MlleDesroches… Elle a beaucoup de chagrin.

M. Ferval s’inclina respectueusement devantMme Mauroy, qui lui répondit d’un léger signe de tête.Puis s’adressant à la demoiselle de compagnie, il fit d’un airgrave :

– Je suis chargé d’une mission trèspénible.

Elsa Bergen le considéra avec étonnement.Quant à Mme Mauroy, elle semblait se désintéresserentièrement de ce qui se passait autour d’elle.

Le directeur reprenait :

– Bien que le médecin de l’état-civil aitdéclaré naturel le décès de Mlle Simone Desroches,certains faits assez troublants, dont nous venons seulement d’avoirconnaissance, nous ont donné à penser qu’il était au contraire desplus suspects.

– Monsieur, que me dites-vous là ?s’étonnait la Scandinave avec émotion.

« Je vous assure, au contraire, que notrepauvre amie a succombé à une affection cardiaque.

– Ce n’est pas l’avis de M. le juged’instruction.

– Peut-on savoir au moins sur quoi cemagistrat base sa conviction ?

– Je regrette de ne pouvoir vousrépondre. L’instruction, jusqu’à nouvel ordre, doit se poursuivredans le plus grand mystère.

« Tout ce que je puis vous dire, c’estque le parquet a donné l’ordre de surseoir à l’inhumation, afinqu’il soit procédé à un examen médical.

– C’est-à-dire à une autopsie…

– Qui doit avoir lieu dans le plus brefdélai.

À ces mots, Mme Mauroy se redressatout à coup et, le visage hagard, elle s’écria :

– Ma sœur !… Ma pauvre sœur !…Oh ! non, pas cela !… pas cela !…

Avec beaucoup de déférence, le directeur de lapolice s’écriait :

– Hélas ! madame, la décision duparquet est formelle…

Mme Mauroy implorait :

– Laissez-la-moi encore cette nuit.

– C’est bien difficile… Je dirai mêmeimpossible.

– Monsieur, je vous en prie, je vous ensupplie… Je viens de la voir… elle est encore si belle !…Oh ! oui, laissez-la-moi jusqu’à demain.

Très impressionné par ce désespoir qui semanifestait d’une façon si touchante, le haut fonctionnairedécidait :

– C’est entendu, madame, et je m’envoudrais d’ajouter encore à votre peine. Je vais prendre lesmesures nécessaires pour que le médecin légiste n’intervienne quedemain dans la matinée.

– Je vous remercie, monsieur, fitMme Mauroy, qui se laissa tomber en sanglotant sur uncanapé.

Après l’avoir saluée, M. Ferval se retira,reconduit par Elsa Bergen, tandis que Mme Mauroycontinuait à pleurer, la tête entre les mains.

Vers onze heures du soir, tout semblaitdormir, dans la maison d’Auteuil.

Aucun rai de lumière ne filtrait à travers lespersiennes des fenêtres qui donnaient sur la rue ni de celles quis’ouvraient sur le jardin ; seule, l’entrée du vestibule étaitfaiblement éclairée.

Depuis un long moment déjà, les domestiques, àl’exception de Juliette, qui avait demandé qu’on lui permît deveiller une dernière fois sa maîtresse, avaient regagné leurschambres.

Toute la vie de cette demeure, qui semblaitdéserte, presque abandonnée, s’était concentrée dans l’atelier,autour de la morte.

En effet, Mme Mauroy,Mlle Bergen et Maurice de Thouars étaient réunis autourdu divan sur lequel reposait toujours la dépouille mortelle deSimone, parmi les fleurs renouvelées.

Dans un coin de la vaste pièce, discrètement àl’écart, la femme de chambre priait.

Découvrant sur le visage douloureux deMme Mauroy quelques traces de fatigue, MlleBergen lui dit :

– Vous devriez aller prendre un peu derepos.

– Laissez-moi encore auprès d’elle…soupirait la sœur de Simone.

– Il ne faut pas user vos forces,conseillait M. de Thouars.

– D’autant plus, soulignait la demoisellede compagnie, que vous en aurez encore besoin.

– C’est vrai, reconnaissait la jeunefemme.

Et, tout à coup, éclatant en sanglots, ellescanda :

– Quand je pense que demain… Oh !c’est trop abominable !… Dites, monsieur de Thouars, vous quiconnaissez tant de monde à Paris, vous ne pourriez pas obtenir quel’on renonçât à cette chose affreuse ?

– C’est malheureusementimpossible !

– Ma sœur !… Ma pauvreSimone !… reprenait Mme Mauroy… que je l’embrasseune dernière fois…

Elle s’approcha de la morte… appuya ses lèvrescontre son front… Puis, s’emparant d’une des roses sous lesquelleselle disparaissait presque entièrement, elle la glissa dans soncorsage… en murmurant :

– Je ne croyais pas l’aimerautant !

Et, se tournant vers la Scandinave, elleajouta :

– Je la revois encore toute petite…J’étais pour elle comme une seconde maman… Elle avait huit ans demoins que moi… Pourquoi faut-il que l’existence nous ait ainsiséparées ?… Et penser que c’est fini… que je ne la reverraiplus jamais, jamais…

Elle chancela, comme si elle était prête às’évanouir. Avec une douce mais ferme autorité, MlleBergen ordonnait :

– Ne restez pas ici plus longtemps… Vousallez vous rendre malade bien inutilement… Songez à votre mari, àvos enfants que vous avez laissés là-bas.

– Oui, vous avez raison, approuvaitMme Mauroy, un peu calmée.

M. de Thouars proposait :

– Permettez-moi de vous accompagnerjusqu’à votre chambre…

Mme Mauroy s’empara du bras qu’illui offrait.

Juliette s’avançait, proposant :

– Si Madame a besoin de mes services…

– Mais oui… allez, ma fille… appuyaitMlle Bergen… Je vais rester auprès de notre amie… Tout àl’heure vous viendrez me rejoindre.

Mme Mauroy eut un dernier regardvers sa sœur… D’une main, elle lui adressa un long baiser, celuid’un suprême adieu… puis elle sortit dans le jardin avec M. deThouars.

Juliette courut vite dans le vestibule, gravitl’escalier, gagna le palier du premier étage, ouvrit la porte de lachambre qui avait été réservée à Mme Mauroy, et donnal’électricité.

Bientôt Mme Mauroy et M. de Thouarsapparaissaient sur le seuil.

– Monsieur, fit la sœur deMlle Desroches, je ne saurais vous dire à quel point jesuis touchée des attentions dont vous m’entourez, MlleBergen et vous…

– N’est-ce pas tout naturel ?…

– Croyez que je ne l’oublierai pas…

M. de Thouars effleura d’un baiser respectueuxla main que lui tendait la jeune femme, puis fit quelques pas dansla chambre…

– Madame veut-elle que je l’aide à sedéshabiller ? proposa Juliette.

– Non, merci, ma fille. Retournez auprèsde ma pauvre sœur.

La femme obéit et quitta la chambre. Entraversant le vestibule, elle croisa M. de Thouars, qui luidit :

– Vous préviendrez Mlle Bergenque je suis toujours là et que, dès qu’elle se sentira fatiguée,j’irai la remplacer.

– Mais, monsieur le comte, observaitJuliette, je resterai bien toute seule.

– La mort ne vous effraie doncpas ?

– Non, monsieur le comte. Et puis, commedisait si bien le bon vieux curé de mon pays, on n’est jamais seul,avec les défunts… Il y a toujours leur âme.

– Eh bien ! allez… Je vais prendreun peu de repos… D’ailleurs je ne tarderai pas à vousrejoindre.

M. de Thouars pénétra dans le grand salon ets’installa dans un fauteuil… Une grande expression de douleur et delassitude contractait son masque, auquel il s’efforçaithabituellement de donner une expression d’impassibilité qu’iljugeait de bon ton… Sans doute avait-il aimé vraiment Simone et,bellâtre qui avait fait pleurer tant de beaux yeux, souffrait-ilcruellement à son tour ? Et tandis que Juliette gagnaitl’atelier, visiblement brisé, il ferma les yeux… en l’espoir d’unsommeil qui lui ferait momentanément oublier sa détresse.

Juliette, un instant, resta à le contempler àtravers la baie qui accédait au jardin.

« Comme il l’aimait, se dit-elle, etcombien il doit être malheureux ! »

Puis elle se dirigea vers l’atelier.

Après avoir fait quelques pas, elle s’arrêta.Il lui avait semblé entendre comme un bruissement de feuilles assezprolongé, immédiatement suivi d’un silence absolu.

Elle attendit un instant, l’oreille tendue…Mais le silence continuait à planer au-dessus de l’obscuritéenvironnante.

Envahie d’une instinctive angoisse, elle hâtale pas et traversa presque en courant l’allée du jardin quiconduisait de la maison à l’atelier.

Lorsqu’elle pénétra dans la vaste pièce, dontles plafonniers, habilement et artistement disposés, semaientautour d’eux une vive et radieuse clarté, Elsa Bergen était entrain de recueillir quelques roses qui avaient glissé du divan surle tapis.

S’apercevant du trouble qui agitait la femmede chambre, Mlle Bergen lui demanda :

– Qu’y a-t-il, Juliette ? Est-ce queMme Mauroy serait souffrante ?

– Non, mademoiselle, c’est…

Elle s’arrêta, comme si elle n’osaitparler.

– Voyons, parlez… invitait laScandinave.

Juliette se décidait à dire :

– Mademoiselle, je viens d’entendre, dansle jardin, un drôle de bruit.

– Quoi donc ?

– On aurait dit que quelqu’un marchaitdans le bosquet par où a disparu le Fantôme.

Et, toute pâle, elle ajouta :

– Si c’était encore lui ?

– Allons, ma petite, reprenait lademoiselle de compagnie, vous n’allez pas vous mettre de pareillesidées en tête.

« Le Fantôme ne reparaîtra plus ici…D’abord M. Chantecoq nous l’a affirmé. Et puis que viendrait-il yfaire ?

Elsa Bergen avait à peine prononcé ces motsque, subitement, les plafonniers s’éteignirent et l’atelier ne setrouva plus éclairé que par la lueur des bougies placées près deSimone.

Les deux femmes eurent un sursaut puis seturent… immobiles… les yeux rivés sur une petite porte qui, placéeau fond du hall et dissimulée par une tenture, s’ouvrait lentementd’abord, puis brusquement.

Un cri d’épouvante leur échappa.

Le Fantôme venait de se profiler sur leseuil.

Tournant sur elle-même, la Scandinaves’évanouit.

Folle de terreur, d’une voix qui s’étranglaitdans sa gorge, Juliette voulut appeler au secours. Elle n’en eutpas le temps. Bondissant vers elle, Belphégor lui assénait sur lanuque un coup de sa terrible matraque, et la malheureuses’effondrait, assommée.

Alors le Fantôme s’approcha du corps deSimone, le serra dans ses bras et disparut avec lui derrière lapetite porte par laquelle il était entré.

Juliette, qui n’avait pas entièrement perduconnaissance, voulut se relever, mais elle n’en eut pas la force,et se traînant sur les genoux jusqu’à la porte qui donnait sur lejardin, au prix d’un grand effort, elle parvint à l’entrebâiller etd’une voix déchirante elle lança, dans la nuit, par trois fois, cecri :

– Au secours ! Au secours ! Ausecours !

M. de Thouars, qui commençait à sommeiller, seredressa d’un bond et, s’élançant dans le jardin, il se précipitadans l’atelier.

Alors, s’accrochant à lui, Juliette, folle deterreur, râla :

– Le Fantôme… vient… d’enlever…Mademoiselle…

Sidéré, Maurice de Thouars dirigea ses yeuxvers le divan sur lequel on voyait encore, parmi les fleurs endésordre, la trace du corps que Belphégor venait d’enlever.

Et se penchant vers la femme de chambre, ilvoulut l’interroger.

Mais la brave fille, à bout de forces,s’écroula sur le parquet, tandis que Belphégor, emportant la morte,fuyait dans les ténèbres.

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