Contes et Nouvelles en vers – Livre I

Le Baiser rendu

 

Guillot passait avec samariée.

Un gentilhomme à son gré latrouvant :

« Qui t’a, dit-il, donné telleépousée ?

Que je la baise à la charge d’autant.

– Bien volontiers, dit Guillot àl’instant.

Elle est, Monsieur, fort à votreservice. »

Le Monsieur donc fait alors sonoffice ;

En appuyant ; Perronnelle en rougit.

Huit jours après ce gentilhomme prit

Femme à son tour : à Guillot ilpermit

Même faveur. Guillot tout plein dezèle :

« Puisque Monsieur, dit-il, est sifidèle,

J’ai grand regret et je suis bien fâché

Qu’ayant baisé seulement Perronnelle,

Il n’ait encore avec elle couché. »

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer