Le Baiser rendu
Guillot passait avec samariée.
Un gentilhomme à son gré latrouvant :
« Qui t’a, dit-il, donné telleépousée ?
Que je la baise à la charge d’autant.
– Bien volontiers, dit Guillot àl’instant.
Elle est, Monsieur, fort à votreservice. »
Le Monsieur donc fait alors sonoffice ;
En appuyant ; Perronnelle en rougit.
Huit jours après ce gentilhomme prit
Femme à son tour : à Guillot ilpermit
Même faveur. Guillot tout plein dezèle :
« Puisque Monsieur, dit-il, est sifidèle,
J’ai grand regret et je suis bien fâché
Qu’ayant baisé seulement Perronnelle,
Il n’ait encore avec elle couché. »