La Dame de Monsoreau – Tome III

Chapitre 27Lequel ajoutera encore à la clarté du chapitre précédent.

La veille au soir, quand tout avait été décidéet arrêté entre les Guise et les Angevins,M. de Monsoreau était rentré chez lui et y avait trouvéBussy.

Alors, songeant que ce brave gentilhomme,auquel il portait toujours une grande amitié, pouvait, n’étantprévenu de rien, se compromettre cruellement le lendemain, ill’avait pris à part.

– Mon cher comte, lui avait-il dit,voudriez-vous bien me permettre de vous donner unconseil ?

– Comment donc ! avait réponduBussy, je vous en prie, faites.

– À votre place, je m’absenterais demainde Paris.

– Moi ! Et pourquoi cela ?

– Tout ce que je puis vous dire, c’estque votre absence vous sauverait, selon toute probabilité, d’ungrand embarras.

– D’un grand embarras ? reprit Bussyregardant le comte jusqu’au fond des yeux, et lequel ?

– Ignorez-vous ce qui doit se passerdemain ?

– Complètement.

– Sur l’honneur ?

– Foi de gentilhomme.

– M. d’Anjou ne vous a rienconfié ?

– Rien. M. d’Anjou ne me confie queles choses qu’il peut dire tout haut, et j’ajouterai presque qu’ilpeut dire à tout le monde.

– Eh bien, moi qui ne suis pas le ducd’Anjou, moi qui aime mes amis pour eux et non pour moi, je vousdirai, mon cher comte, qu’il se prépare pour demain des événementsgraves, et que les partis d’Anjou et de Guise méditent un coup dontla déchéance du roi pourrait bien être le résultat.

Bussy regarda M. de Monsoreau avecune certaine défiance ; mais sa figure exprimait la plusentière franchise, et il n’y avait point à se tromper à cetteexpression.

– Comte, lui répondit-il, je suis au ducd’Anjou, vous le savez, c’est-à-dire que ma vie et mon épée luiappartiennent. Le roi, contre lequel je n’ai jamais rienostensiblement entrepris, me garde rancune, et n’a jamais manquél’occasion de me dire ou de me faire une chose blessante. Et demainmême, – Bussy baissa la voix, – je vous dis cela, mais je le dis àvous seul, comprenez-vous bien ? demain je vais risquer ma viepour humilier Henri de Valois dans la personne de ses favoris.

– Ainsi, demanda Monsoreau, vous êtesrésolu à subir toutes les conséquences de votre attachement au ducd’Anjou ?

– Oui.

– Vous savez où cela vous entraîne,peut-être ?

– Je sais où je compte m’arrêter ;quelque motif que j’aie de me plaindre du roi, jamais je ne lèveraila main sur l’oint du Seigneur ; je laisserai faire lesautres, et je suivrai, sans frapper et sans provoquer personne,M. le duc d’Anjou, afin de le défendre en cas de péril.

M. de Monsoreau réfléchit uninstant, et, posant sa main sur l’épaule de Bussy :

– Cher comte, lui dit-il, le duc d’Anjouest un perfide, un lâche, un traître, capable, sur une jalousie ouune crainte, de sacrifier son serviteur le plus fidèle, son ami leplus dévoué ; cher comte, abandonnez-le, suivez le conseild’un ami, allez passer la journée de demain dans votre petitemaison de Vincennes, allez où vous voudrez, mais n’allez pas à laprocession de la Fête-Dieu.

Bussy le regarda fixement.

– Mais pourquoi suivez-vous le ducd’Anjou vous-même ? répliqua-t-il.

– Parce que, pour des choses quiintéressent mon honneur, répondit le comte, j’ai besoin de luiquelque temps encore.

– Eh bien, c’est comme moi, ditBussy ; pour des choses qui intéressent aussi mon honneur, jesuivrai le duc.

Le comte de Monsoreau serra la main de Bussy,et tous deux se quittèrent.

Nous avons dit, dans le chapitre précédent, cequi se passa le lendemain, au lever du roi.

Monsoreau rentra chez lui, et annonça à safemme son départ pour Compiègne ; en même temps, il donnal’ordre de faire tous les préparatifs de ce départ.

Diane entendit la nouvelle avec joie. Ellesavait de son mari le duel futur de Bussy et d’Épernon ; maisd’Épernon était celui des mignons du roi qui avait la moindreréputation de courage et d’adresse : elle n’avait donc qu’unecrainte mêlée d’orgueil en songeant au combat du lendemain.

Bussy s’était présenté dès le matin chez leduc d’Anjou et l’avait accompagné au Louvre, tout en se tenant dansla galerie. Le duc le prit en revenant de chez son frère, et toutle cortège royal s’achemina vers Saint-Germain-l’Auxerrois.

En voyant Bussy si franc, si loyal, si dévoué,le prince avait eu quelques remords ; mais deux chosescombattaient en lui les bonnes dispositions : le grand empireque Bussy avait pris sur lui, comme toute nature puissante sur unenature faible, et qui lui inspirait la crainte que, tout en setenant debout près de son trône, Bussy ne fût le véritableroi ; puis, l’amour de Bussy pour madame de Monsoreau, amourqui éveillait toutes les tortures de la jalousie au fond du cœur duprince.

Cependant il s’était dit, car Monsoreau luiinspirait, de son côté, des inquiétudes presque aussi grandes queBussy, cependant il s’était dit :

– Ou Bussy m’accompagnera, et, en mesecondant par son courage, fera triompher ma cause, et alors, sij’ai triomphé, peu m’importe ! ce que dira et ce que fera leMonsoreau ; ou Bussy m’abandonnera, et alors je ne lui doisplus rien, et je l’abandonne à mon tour.

Le résultat de cette double réflexion dontBussy était l’objet, faisait que le prince ne quittait pas uninstant des yeux le jeune homme. Il le vit, avec son visage calmeet souriant, entrer à l’église, après avoir galamment cédé le pas àM. d’Épernon, son adversaire, et s’agenouiller un peu enarrière.

Le prince fit alors signe à Bussy de serapprocher de lui. Dans la position où il se trouvait, il étaitobligé de tourner complètement la tête, tandis qu’en le faisantmettre à sa gauche, il n’avait besoin que de tourner les yeux.

La messe était commencée depuis un quartd’heure à peu près, quand Remy entra dans l’église et vints’agenouiller près de son maître. Le duc tressaillit à l’apparitiondu jeune médecin, qu’il savait être confident des secrètes penséesde Bussy.

En effet, au bout d’un instant, après quelquesparoles échangées tout bas, Remy glissa un billet au comte.

Le prince sentit un frisson passer dans sesveines : une petite écriture fine et charmante formait lasuscription de ce billet.

– C’est d’elle, dit-il ; elle luiannonce que son mari quitte Paris.

Bussy glissa le billet dans le fond de sonchapeau, l’ouvrit et lut.

Le prince ne voyait plus le billet ; maisil voyait le visage de Bussy, que dorait un rayon de joie etd’amour.

– Ah ! malheur à toi si tu nem’accompagnes pas ! murmura-t-il.

Bussy porta le billet à ses lèvres et leglissa sur son cœur.

Le duc regarda autour de lui. Si Monsoreau eûtété là, peut-être le duc n’eût-il pas eu la patience d’attendre lesoir pour lui nommer Bussy.

La messe finie, on reprit le chemin du Louvre,où une collation attendait le roi dans ses appartements et lesgentilshommes dans la galerie. Les Suisses étaient en haie à partirde la porte du Louvre ; Crillon et les gardes françaisesétaient rangés dans la cour.

Chicot ne perdait pas plus le roi de vue quele duc d’Anjou ne perdait Bussy.

En entrant au Louvre, Bussy s’approcha duduc.

– Pardon, monseigneur, fit-il ens’inclinant ; je désirerais dire deux mots à VotreAltesse.

– Pressés ? demanda le duc.

– Très pressés, monseigneur.

– Ne pourras-tu me les dire pendant laprocession ? nous marcherons à côté l’un de l’autre.

– Monseigneur m’excusera ; mais jel’arrêtais justement pour lui demander la permission de ne pasl’accompagner.

– Comment cela ? demanda le ducd’une voix dont il ne put complètement dissimuler l’altération.

– Monseigneur, demain est un grand jour,Votre Altesse le sait, puisqu’il doit vider la querelle entrel’Anjou et la France ; je désirerais donc me retirer dans mapetite maison de Vincennes, et y faire retraite toute lajournée.

– Ainsi, tu ne viens pas à la processionoù vient la cour, où vient le roi ?

– Non, monseigneur, avec la permissiontoutefois de Votre Altesse.

– Tu ne me rejoindras pas même àSainte-Geneviève ?

– Monseigneur, je désire avoir toute lajournée à moi.

– Mais cependant, dit le duc, si uneoccasion se présente, dans le courant de la journée, où j’aiebesoin de mes amis !….

– Comme monseigneur n’en aurait besoin,dit-il, que pour tirer l’épée contre son roi, je lui demandedoublement congé, répondit Bussy : mon épée est engagée contreM. d’Épernon.

Monsoreau avait dit la veille au prince qu’ilpouvait compter sur Bussy. Tout était donc changé depuis la veille,et ce changement venait du billet apporté par le Haudoin àl’église.

– Ainsi, dit le duc les dents serrées, tuabandonnes ton seigneur et maître, Bussy ?

– Monseigneur, dit Bussy, l’homme quijoue sa vie le lendemain dans un duel acharné, sanglant, mortel,comme sera le nôtre, je vous en réponds, celui-là n’a plus qu’unseul maître, et c’est ce maître-là qui aura mes dernièresdévotions.

– Tu sais qu’il s’agit pour moi du trône,et tu me quittes !

– Monseigneur, j’ai assez travaillé pourvous ; je travaillerai encore assez demain ; ne medemandez pas plus que ma vie.

– C’est bien ! répliqua le duc d’unevoix sourde ; vous êtes libre, allez, monsieur de Bussy.

Bussy, sans s’inquiéter de cette froideursoudaine, salua le prince, descendit l’escalier du Louvre, et, unefois hors du palais, s’achemina vivement vers sa maison.

Le duc appela Aurilly.

Aurilly parut.

– Eh bien, monseigneur ? demanda lejoueur de luth.

– Eh bien, il s’est condamnélui-même.

– Il ne vous suit pas ?

– Non.

– Il va au rendez-vous dubillet ?

– Oui.

– Alors c’est pour ce soir ?

– C’est pour ce soir.

– M. de Monsoreau est-ilprévenu ?

– Du rendez-vous, oui ; de l’hommequ’il trouvera au rendez-vous, pas encore.

– Ainsi vous êtes décidé à sacrifier lecomte ?

– Je suis décidé à me venger, dit leprince. Je ne crains plus qu’une chose maintenant.

– Laquelle ?

– C’est que le Monsoreau ne se fie à saforce et à son adresse, et que Bussy ne lui échappe.

– Que monseigneur se rassure.

– Comment ?

– M. de Bussy est-il biendécidément condamné ?

– Oui, mordieu ! Un homme qui metient en tutelle, qui me prend ma volonté et qui en fait savolonté ; qui me prend ma maîtresse et qui en fait lasienne ; une espèce de lion dont je suis moins le maître quele gardien. Oui, oui, Aurilly, il est condamné sans appel, sansmiséricorde.

– Eh bien, comme je vous le disais, quemonseigneur se rassure : s’il échappe à un Monsoreau, iln’échappera point à un autre.

– Et quel est cet autre ?

– Monseigneur m’ordonne de lenommer ?

– Oui, je te l’ordonne.

– Cet autre est M. d’Épernon.

– D’Épernon ! d’Épernon ; quidoit se battre contre lui demain ?

– Oui, monseigneur.

– Conte-moi donc cela.

Aurilly allait commencer le récit demandé,quand on appela le duc. Le roi était à table, et il s’étonnait den’y pas voir le duc d’Anjou, ou plutôt Chicot venait de lui faireobserver cette absence, et le roi demandait son frère.

– Tu me conteras tout cela à laprocession, dit le duc.

Et il suivit l’huissier qui l’appelait.

Maintenant, que nous n’aurons pas le loisir,préoccupé que nous serons d’un plus grand personnage, de suivre leduc et Aurilly dans les rues de Paris, disons à nos lecteurs ce quis’était passé entre d’Épernon et le joueur de luth.

Le matin, vers le point du jour, d’Épernons’était présenté à l’hôtel d’Anjou, et avait demandé à parler àAurilly.

Depuis longtemps, le gentilhomme connaissaitle musicien. Ce dernier avait été appelé à lui enseigner le luth,et plusieurs fois l’élève et le maître s’étaient réunis pour raclerla basse ou pincer la viole, comme c’était la mode en ce temps-là,non seulement en Espagne, mais encore en France.

Il en résultait qu’une assez tendre amitié,tempérée par l’étiquette, unissait les deux musiciens.

D’ailleurs M. d’Épernon, Gascon subtil,pratiquait la méthode d’insinuation, qui consiste à arriver auxmaîtres par les valets, et il y avait peu de secrets chez le ducd’Anjou dont il ne fut instruit par son ami Aurilly.

Ajoutons que, par suite de son habiletédiplomatique, il ménageait le roi et le duc, flottant de l’un àl’autre, dans la crainte d’avoir pour ennemi le roi futur, et pourse conserver le roi régnant.

Cette visite à Aurilly avait pour but decauser avec lui de son duel prochain avec Bussy. Ce duel nelaissait pas de l’inquiéter vivement. Pendant sa longue vie, lapartie saillante du caractère de d’Épernon ne fut jamais labravoure ; or il eût fallu être plus que brave, il eût falluêtre téméraire pour affronter de sang-froid le combat avecBussy : se battre avec lui, c’était affronter une mortcertaine. Quelques-uns l’avaient osé qui avaient mesuré la terredans la lutte et qui ne s’en étaient pas relevés.

Au premier mot que d’Épernon dit au musiciendu sujet qui le préoccupait, celui-ci, qui connaissait la sourdehaine que son maître nourrissait contre Bussy, celui-ci,disons-nous, abonda dans son sens, plaignant bien tendrement sonélève, en lui annonçant que, depuis huit jours,M. de Bussy faisait des armes, deux heures chaque matin,avec un clairon des gardes, la plus perfide lame que l’on eûtencore rencontrée à Paris, une sorte d’artiste en coups d’épée,qui, voyageur et philosophe, avait emprunté aux Italiens leur jeuprudent et serré, aux Espagnols leurs feintes subtiles etbrillantes, aux Allemands l’inflexibilité du poignet, et la logiquedes ripostes, enfin aux sauvages Polonais, que l’on appelait alorsdes Sarmates, leurs voltes, leurs bonds, leurs prostrationssubites, et les étreintes corps à corps.

D’Épernon, pendant cette longue énumération dechances contraires, mangea de terreur tout le carmin qui lustraitses ongles.

– Ah çà ! mais je suis mort !dit-il moitié riant, moitié pâlissant.

– Dame ! répondit Aurilly.

– Mais c’est absurde, s’écria d’Épernon,d’aller sur le terrain avec un homme qui doit indubitablement noustuer. C’est comme si l’on jouait aux dés avec un homme qui seraitsûr d’amener tous les coups le double six.

– Il fallait songer à cela avant de vousengager, monsieur le duc.

– Peste, dit d’Épernon, je me dégagerai.On n’est pas Gascon pour rien. Bien fou qui sort volontairement dela vie, et surtout à vingt-cinq ans. Mais j’y pense, mordieu ;oui, ceci est de la logique. Attends !

– Dites.

– M. de Bussy est sûr de metuer, dis-tu ?

– Je n’en doute pas un seul instant.

– Alors ce n’est plus un duel, s’il estsûr, c’est un assassinat.

– Au fait !

– Et si c’est un assassinat, quediable….

– Eh bien ?

– Il est permis de prévenir un assassinatpar….

– Par ?….

– Par… un meurtre.

– Sans doute.

– Qui m’empêche, puisqu’il veut me tuer,de le tuer auparavant ? moi !

– Oh ! mon Dieu ! rien du tout,et j’y songeais même.

– Est-ce que mon raisonnement n’est pasclair ?

– Clair comme le jour.

– Naturel ?

– Très naturel !

– Seulement, au lieu de le tuercruellement de mes mains, comme il veut le faire à mon égard, ehbien, moi qui abhorre le sang, je laisserai ce soin à quelqueautre.

– C’est-à-dire que vous payerez dessbires ?

– Ma foi, oui ! commeM. de Guise, M. de Mayenne, pourSaint-Mégrin.

– Cela vous coûtera cher.

– J’y mettrai trois mille écus.

– Pour trois mille écus, quand vos sbiressauront à qui ils ont affaire, vous n’aurez guère que sixhommes.

– N’est-ce point assez donc ?

– Six hommes ! M. de Bussyen aura tué quatre avant d’être seulement effleuré. Rappelez-vousl’échauffourée de la rue Saint-Antoine, dans laquelle il a blesséSchomberg à la cuisse, vous au bras, et presque assommé Quélus.

– Je mettrai six mille écus, s’il lefaut, dit d’Épernon. Mordieu ! si je fais la chose, je veux labien faire, et qu’il n’en réchappe pas.

– Vous avez votre monde ? ditAurilly.

– Dame ! répliqua d’Épernon, j’ai çaet là des gens inoccupés, des soldats en retraite, des braves,après tout, qui valent bien ceux de Venise et de Florence.

– Très bien, très bien ! Mais prenezgarde.

– À quoi ?

– S’ils échouent, ils vousdénonceront.

– J’ai le roi pour moi.

– C’est quelque chose ; mais le roine peut vous empêcher d’être tué par M. de Bussy.

– Voilà qui est juste, et parfaitementjuste, dit d’Épernon rêveur.

– Je vous indiquerais bien unecombinaison, dit Aurilly.

– Parle, mon ami, parle.

– Mais, vous ne voudriez peut-être pasfaire cause commune ?

– Je ne répugnerais à rien de ce quidoublerait mes chances de me défaire de ce chien enragé.

– Eh bien, certain ennemi de votre ennemiest jaloux.

– Ah ! ah !

– De sorte qu’à cette heure même….

– Eh bien, à cette heure même… achèvedonc !

– Il lui tend un piège.

– Après ?

– Mais il manque d’argent ; avec lessix mille écus, il ferait votre affaire en même temps que lasienne. Vous ne tenez point à ce que l’honneur du coup vousrevienne, n’est-ce pas ?

– Mon Dieu, non ! je ne demandeautre chose, moi, que de demeurer dans l’obscurité.

– Envoyez donc vos hommes au rendez-vous,sans vous faire connaître, et il les utilisera.

– Mais encore faudrait-il, si mes hommesne me connaissent pas, que je connusse cet homme, moi.

– Je vous le ferai voir ce matin.

– Où cela ?

– Au Louvre.

– C’est donc un gentilhomme ?

– Oui.

– Aurilly, séance tenante, les six milleécus seront à ta disposition.

– C’est donc arrêté ainsi ?

– Irrévocablement.

– Au Louvre donc !

– Au Louvre.

Nous avons vu, dans le chapitre précédent,comment Aurilly dit à d’Épernon :

– Soyez tranquille, M. de Bussyne se battra pas avec vous demain !

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