Le Mystérieux Docteur Cornélius – Tome III

CHAPITRE II – Un sauvetage

Une grande automobile, de forme massive etfermée hermétiquement, était partie, depuis la veille, du châteauque possédait lord Burydan dans les environs de Winnipeg, auCanada.

Par ce clair matin de printemps, elle longeaitla rive du rio Rouge, qui arrose l’État de Minnesota, en bordure dela frontière canadienne.

En tout autre pays qu’aux États-Unis, oùchacun a pour principe de ne pas se mêler des affaires de sonvoisin, cette voiture eût attiré, pour plus d’une raison,l’attention des curieux. Elle n’était éclairée que par deux petiteslucarnes de verre dépoli intérieurement grillagées. On eût dit unevraie prison roulante. D’ailleurs, en dépit de sa solidité et deson poids, elle était munie d’un moteur très puissant et elledépassait aisément à l’occasion une vitesse de cent vingt àl’heure.

Trois personnes occupaient cette mystérieusevoiture. L’une, que l’on ne voyait jamais, était, au dire des deuxautres, un malade frappé d’aliénation mentale, et que l’onconduisait dans l’État de New York, où il devait être enfermé dansune maison de santé.

C’était ce qu’avaient affirmé ses conducteurslorsqu’on avait franchi la frontière canadienne.

Les douaniers yankees, plus méfiants que danstout autre pays du monde, avaient demandé à voir le malade. On leuravait montré, affalé dans le fond de la voiture, un personnagemaigre et blême dont le bras était entouré d’un appareil et quisemblait plongé dans un anéantissement proche du coma. Lesdouaniers n’avaient plus eu alors aucun doute.

– D’ailleurs, avait ajouté l’un deschauffeurs – un homme d’une stature gigantesque qui répondait aunom de Goliath –, nous sommes obligés à beaucoup de précautions,car notre malade, M. Slugh, est sujet à de violents accès defièvre chaude.

Tout cela avait paru fort vraisemblable.

La vigilance des deux gardiens était telle, àl’égard de leur prisonnier, qu’ils ne lui permettaient jamais dedescendre de la voiture, même pour prendre ses repas.

Quand ils s’arrêtaient – c’était toujours enface de quelque auberge isolée –, Goliath, le premier, allaitmanger, laissant son compagnon, Bob Horwett, en sentinelle, puisc’était le tour de ce dernier, de façon que Slugh ne fût jamaisseul une minute.

Précaution peut-être superflue, car le pauvrediable paraissait dans un si lamentable état qu’il lui eût été biendifficile de parvenir à recouvrer sa liberté.

Goliath et Bob Horwett, sans se relâcher deleur surveillance, avaient fini par se tranquilliser complètementsur la possibilité d’une évasion de la part de leur prisonnier.

Un matin, charmés par la beauté de latempérature, ils étaient montés tous deux sur le siège après avoireu soin d’enfermer Slugh à double tour dans sa prison roulante.

Ils prenaient plaisir à regarder les rives durio Rouge bordées de peupliers, d’aulnes, de saules et de grandsosiers, qui commençaient à se couvrir de bourgeons. Dans la forêtvoisine, on entendait le bruit cadencé de la cognée d’un bûcheron,et ce coin de solitude avait quelque chose de sauvage et depaisible en même temps, qui reposait l’esprit et la vue.

– Tiens ! dit tout à coup Goliath entirant de son gousset un énorme chronomètre en or (un cadeau delord Burydan), il n’est pas loin de onze heures et j’aperçoislà-bas une maisonnette qui est peut-être une taverne.

– C’en est une certainement, répondit BobHorwett. Je vois d’ici l’enseigne.

– Dans ce cas, nous allons nous y arrêterpour déjeuner. L’air vif de la rivière m’a donné une faim deloup.

– C’est comme moi. Et nous pourrionsaller loin, avant de trouver un endroit aussi propice.

Quelques minutes après, l’auto stoppait devantla taverne, une jolie construction de bois peinte en rouge et envert, neuve et bien vernie, comme un de ces chalets que l’on offreaux enfants à l’époque du jour de l’an.

Devant la porte s’étendait une tonnelle, en cemoment dépouillée de son feuillage de houblons et de gobéas, maisd’où l’on avait une vue magnifique sur la rivière.

– Nous serons admirablement bien là, ditGoliath en appelant le patron d’un coup de poing qui fit craquer latable.

– Il y a déjà du monde, fit Bob Horwetten montrant, à l’autre extrémité de la tonnelle, deux hommes, deuxgentlemen en costume de touriste, attablés devant une bouteille dewhisky.

– Bah ! ce sont desexcursionnistes !

– Pour une fois, proposa Bob Horwett,nous pourrions bien déjeuner ensemble. Slugh ne va pass’envoler.

– Entendu. Il n’y a rien de sidésagréable que de manger seul. D’ailleurs, tout en mangeant jesurveillerai la voiture.

Le patron, un Écossais de mine joviale, étaitaccouru.

– Or ça ! lui dit Goliath en sedonnant un coup de poing sur le thorax qui sonnait le creux, quevous reste-t-il dans votre garde-manger ? Je vous préviens quej’ai un appétit sérieux.

– Il n’y a qu’à vous regarder pour enêtre convaincu, répondit facétieusement l’hôte. Ce n’estcertainement pas en mangeant des sauterelles que vous vous êtesfait de pareils biceps ! Mais, rassurez-vous, mon garde-mangerest bien garni.

– Dites-nous donc un peu ce qu’ilrenferme.

– Rien que du bon, sirs. Bon saumon durio Rouge, bon jambon d’ours canadien, bon rosbif des prairies duMinnesota. Sans compter des anguilles fumées, des tomates de SanFrancisco et d’autres bagatelles.

– Je vois, murmura Goliath, que nouspourrons nous entendre. Servez-nous au plus vite !

– Mais que faut-il vousapporter ?

– Ce qu’il y aura de mieux et demeilleur, répliqua Bob Horwett. Nous ne regardons pas à ladépense…

– Servez-nous donc de tout, interrompitGoliath en montrant dans un bâillement une formidable rangée dedents. Je me sens, ce matin, une telle faim que je serais capablede manger un mouton tout entier, comme cela m’est arrivé un jour àla suite d’un pari !

Le tavernier, enchanté d’avoir affaire à de sibons clients, se hâta de dresser le couvert qu’il flanquasymétriquement de deux cruchons de pale-aleà droite et dedeux bouteilles de vin de Californie à gauche.

Il se convainquit bientôt que Goliath n’avaitnullement exagéré en parlant de son appétit. C’était plaisir de levoir torcher les plats et faire disparaître avec rapidité lestranches de saumon et les quartiers de rosbif, comme s’il les eûtjetés dans quelque abîme.

Bob Horwett, sans posséder la puissanced’absorption de son camarade, était ce qu’on appelle une bellefourchette.

Le tavernier, qui avait fait autrefois sesétudes pour être professeur à Glasgow, n’était pas loin de penserqu’il avait l’honneur d’héberger à sa table le fameux Gargantua etson rival, le célèbre Gouliafre.

Il n’était pas le seul d’ailleurs à admirerl’appétit des dîneurs.

Les deux touristes, attablés devant leurwhisky à l’autre bout de la tonnelle, n’étaient pas moinsémerveillés ; surtout l’un d’eux, un vieillard à cheveux griset à lunettes bleues, vêtu d’un complet de molleton vert et d’unecasquette de yatchman. Il ne quittait pas des yeux Goliath et BobHorwett.

Ce dernier finit par s’apercevoir del’attention dont il était l’objet et il demanda négligemment àl’hôte s’il connaissait les deux gentlemen.

– Ma foi non, répondit l’Écossais. Jecrois que ce sont de braves gens. Ils sont là depuis hier et ilspaient rubis sur l’ongle. C’est à eux le grand canot à pétrole quevous voyez à l’ancre là-bas derrière les saules. Ils vont à lachasse et à la pêche. Leur projet est, à ce qu’ils disent, deremonter à petites journées le cours du rio Rouge jusqu’au lac.

Bob Horwett, rassuré par ces paroles, nes’occupa plus des deux étrangers.

D’ailleurs, bientôt après, tous deux selevèrent et se dirigèrent paisiblement vers l’endroit où leurembarcation était amarrée.

Pour y parvenir, ils étaient obligés de passerde l’autre côté de l’auto dont la lourde masse les séparait deGoliath et de Bob Horwett.

Au moment où les yatchmen passaient derrièrela voiture et où, par conséquent, ils ne pouvaient être vus desdîneurs, l’homme au complet de molleton sauta prestement sur lemarchepied et plongea un regard inquisiteur à travers la lucarnegrillagée.

Tout de suite il poussa une exclamation desurprise.

– Mais c’est Slugh ! s’écria-t-il.Je le croyais mort !

– Qui êtes-vous ? demanda leprisonnier avec émotion.

– Silence, au nom des Lords ! fitl’inconnu en posant un doigt sur ses lèvres.

Et il continua son chemin, laissant Slugh dansla stupéfaction la plus profonde.

Goliath et Bob Horwett n’avaient naturellementrien vu de ce petit drame, qui s’était déroulé à quelques pas de latable même où ils déjeunaient.

Quelques minutes plus tard, le yachtman,toujours suivi de son compagnon – un vigoureux matelot –, revint ducanot à pétrole à la taverne. Il demanda de quoi écrire et paruts’absorber dans la rédaction d’une longue lettre.

En réalité, il n’avait écrit qu’un billetd’une dizaine de lignes et d’une écriture si serrée que toute lamissive tenait sur un carré de papier de dimensions trèsexiguës.

Alors, sans éveiller l’attention de personne,il alla rôder du côté de la cuisine. Sur la table massive, qui enoccupait le centre, se trouvait un plateau sur lequel étaientdisposés les éléments d’un repas confortable mais sans luxe.

Un petit boy achevait de ranger tous lesustensiles nécessaires.

L’inconnu s’approcha de lui.

– À qui donc est destiné cedéjeuner ? demanda-t-il avec un sourire plein de bonhomie.

– Sir, répondit le négrillon, ce repasest préparé pour un malade qui voyage en auto avec les deuxgentlemen que vous avez vus sous la tonnelle.

– Et c’est toi qui vas être chargé de leporter ?

– Non pas. Ces gentlemen ont insisté pourservir eux-mêmes leur ami.

– Ah ! bien ! fit l’étranger ens’éloignant d’un air d’indifférence. Mais, dès que le boy euttourné les talons, le yachtman revint sur ses pas et glissa dans lepain le billet qu’il venait d’écrire et qu’il avait roulé en formede tube à peu près de la longueur et de la grosseur d’une allumetteordinaire. Il l’enfonça assez profondément dans la mie de pain pourqu’on ne pût voir dépasser la moindre parcelle de papier.

Cela fait, il sortit de la cuisine sur lapointe des pieds et alla se rasseoir sous la tonnelle.

Deux minutes plus tard, Goliath se levait pouraller porter le déjeuner à Slugh.

Il ouvrit la portière de l’auto, déposa leplateau sur les genoux du bandit, qu’il enferma à clef, selon sonhabitude.

Slugh se mit à manger de bon appétit ;car, quoiqu’il fît mine d’être toujours très malade, il étaitpresque complètement remis de la blessure qu’il avait reçue àl’épaule.

Tout à coup, il sentit sous ses dents unerésistance et il retira de sa bouche le billet plié qu’il avaitpresque manqué d’avaler.

Il le déplia avec soin, et, pendant qu’il enfaisait la lecture, son visage rayonnait.

– Je savais bien, s’écria-t-il, que lesLords ne m’abandonneraient pas ! Maintenant, je suis sûr de nepas rester longtemps prisonnier.

Avec sa prudence habituelle, Slugh déchira lepetit carré de papier, le mâcha et en fit une boulette qu’ilavala.

Peu après, Goliath revint chercher le plateauet les reliefs du repas de son prisonnier. Puis l’on ne tarda pas àse remettre en route.

Une de ces averses de printemps, qui durentpeu et auxquelles succède bientôt le soleil, s’était mise à tomber.Goliath demeura sur le siège, pendant que Bob Horwett se retiraitdans l’intérieur de la voiture et s’asseyait à côté deSlugh.

L’auto continuait à suivre la route qui longele rio Rouge.

La campagne était absolument déserte.

Tout à coup, Slugh, qui était aux aguetsdepuis la lecture du mystérieux billet, entendit, dansl’éloignement, trois coups de trompe régulièrement espacés.

Il tressaillit. C’était le signal auquel lebillet qu’il avait reçu lui disait de faire attention.

Ni Goliath ni Bob Horwett ne prirent garde àces sons de trompe venant du canot à pétrole qui s’était mis enmarche presque en même temps que l’auto qui suivait parallèlementle cours de la rivière.

Immobile dans son coin, Slugh retenait sarespiration, le cœur palpitant d’anxiété.

Soudain, un grand cri s’éleva. C’était lematelot du canot à pétrole qui venait de tomber à l’eau et quiappelait au secours de toutes ses forces.

Bob Horwett, qui, on le sait, détenait lerecord du monde de la natation, ne prit pas le temps de réfléchir.Il ouvrit brusquement la portière, la referma négligemment encriant à Goliath de faire attention, et courut à l’endroit de laberge où l’homme venait de disparaître.

Sans même prendre le temps de se déshabiller,il piqua une tête et, filant entre deux eaux, se mit à la recherchedu disparu.

Slugh avait suivi Bob Horwett des yeux.

Au moment précis où il le vit s’enfoncer dansl’eau, le bandit ouvrit la portière, qui n’avait pas été refermée àclef, et se mit à courir de toutes ses forces.

Il avait momentanément l’avantage, carGoliath, à cause de son poids énorme, était un médiocrecoureur.

Le géant s’en rendit compte immédiatement, et,lâchant un juron retentissant, il lança l’auto à la poursuite dufugitif qui courait droit à la rivière.

Pendant ce temps, le canot à pétrole s’étaitrapproché du bord. Slugh y monta au moment même où le faux noyé ymettait le pied.

Celui au secours duquel Bob Horwett s’étaitélancé si généreusement était lui-même un excellent nageur. Ilavait plongé deux fois pour faire perdre sa trace à son sauveur,et, après avoir contourné le canot, il y était tranquillementremonté.

Aussitôt, le yachtman, qui n’était autre queLéonello, l’homme de confiance et le préparateur du docteurCornélius, mit en marche le moteur du canot, qui fila de toute lavitesse qu’il était capable de fournir.

Bob Horwett, désespéré de son imprudence,avait compris, mais trop tard, le stratagème dont il étaitvictime.

Furieux, découragé, il suivit quelque temps lecanot à la nage. Mais ceux qui le montaient l’assaillirent d’unedécharge de brownings, qui fit crépiter autour de lui une grêle deballes. La rage au cœur, il dut plonger, battre en retraite et,finalement, regagner la rive.

Non moins exaspéré que son compagnon, Goliathtira dans la direction du canot tous les projectiles de sonrevolver. Mais l’embarcation, favorisée par le courant très rapideen cet endroit, ne tarda pas à disparaître.

*

**

Deux heures plus tard, Slugh et Léonello,laissant le canot à la garde du matelot, débarquaient en face d’unestation de chemin de fer et prenaient un billet pour New York, oùils arrivaient le lendemain.

Le vieil Italien conduisit Slugh à l’un deshôtels qui étaient sous l’occulte dépendance de la Main Rouge, puisil s’empressa d’aller rendre compte de sa mission au sculpteur dechair humaine.

Il trouva Cornélius dans son laboratoiresouterrain.

– Eh bien, Léonello, demanda le docteuravec impatience, m’apportes-tu de bonnes nouvelles ?

– Elles sont à la fois bonnes etmauvaises. Je n’ai pu mettre la main sur Joë Dorgan.

– Explique-moi cela, grommela Cornéliusen fronçant le sourcil. Voilà un échec très regrettable et quim’étonne fort de ta part. Tu sais cependant qu’il est trèsimportant pour nous d’avoir entre les mains le faux Baruch.

– Il n’y a pas eu de ma faute, vous allezvous en rendre compte. J’arrive à Winnipeg, comme vous me l’aviezordonné, je m’informe à droite et à gauche, et j’apprends, toutd’abord, que lord Burydan et tous ses amis, parmi lesquels setrouvait M. Bondonnat, venaient de quitter le Canada pour serendre à New York.

– En effet, leur arrivée m’a étésignalée.

– Je ne tardai pas à retrouver les tracesde Joë Dorgan. Il avait été longtemps soigné dans un cottage habitépar Noël Fless, le fils de ce vieil avare que Slugh autrefoisessaya vainement de dévaliser. Les gens du pays l’avaient surnomméle dément de la Maison Bleue ; ils le regardaient comme unidiot inoffensif, mais absolument incurable.

– Tu me rassures, murmura Cornélius. Sijamais Bondonnat, qui n’est pas un ignorant, s’était avisé del’étudier de près, il eût été bien capable de le guérir.

– Il est impossible que l’on ait pu sedouter d’une substitution pareille.

– Je le crois aussi… Quand même, j’ai eutort de laisser vivre ce Joë… Baruch ne jouira paisiblement de lapersonnalité qu’il a usurpée que lorsque ce Joë aura définitivementdisparu.

– Il y a peu de temps, le dément quittale cottage de Noël Fless, et personne ne put me dire ce qu’il étaitdevenu. C’est alors que j’appris qu’un mystérieux prisonnier étaitgardé à vue dans le château de lord Burydan.

– C’était Joë ?

– Je le crus aussi, et je pris mesmesures en conséquence. Quand le captif fut emmené en auto par sesdeux gardiens, je suivis leur voiture d’étape en étape, et jesaisis la première occasion pour regarder dans l’intérieur de cecachot roulant. Je m’attendais à voir Joë. Vous devinez quelle futma surprise en me trouvant en présence de Slugh, que nous croyionsmort et enterré dans les marais de la Floride.

– Il fallait le faire évader ! Slugha été très fidèle à la Main Rouge. De plus, c’est un homme deressource, un homme d’action.

– Je l’ai fait évader… Malheureusement,je n’ai aucun renseignement à vous fournir sur Joë Dorgan.

Cornélius réfléchit un instant.

– Il faut à tout prix savoir où ilest ! Je ne serai pas tranquille tant qu’il sera vivant.

– Je suppose qu’il est à New York, oudans les environs. Je crois aussi qu’il ne sera pas difficile deremettre la main sur lui, en faisant suivre lord Burydan etBondonnat.

– N’épargne, pour y réussir, ni le tempsni l’argent. Nous avons été trop négligents à l’égard de ce Joë, ilfaut rattraper le temps perdu. Tout marche à souhait. Baruch vaentrer en possession des millions de William Dorgan, en attendantceux de Fred Jorgell qui nous reviendront aussi.

– Comment cela ?

– Isidora héritera de son père,l’ingénieur Harry de sa femme, et Baruch de l’ingénieur Harry.C’est à la Main Rouge qu’il appartient seulement de régler l’époquedu décès de ces trois personnages.

– Quelle combinaison grandiose !s’écria Léonello émerveillé.

– Grandiose ! Oui, peut-être !Mais il ne faut pas qu’une vétille, un détail oublié viennent laréduire à néant. Va vite commencer tes recherches. Il faut que JoëDorgan soit retrouvé avant la fin de la semaine.

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