Le Mystérieux Docteur Cornélius – Tome III

CHAPITRE IV – Le cauchemar du samedi

Baruch demeura plus d’une heure à l’endroit oùon l’avait déposé, sans faire le moindre mouvement.

Il était tellement atterré, tellementstupéfait qu’il n’avait plus la force de raisonner. La transitionétait tellement brusque, du pinacle triomphal où il se plaçait parimagination à ce cachot obscur, qu’il en restait comme foudroyé surplace.

Dans le désarroi d’idées où il se trouvait, ilen arrivait à se demander si ce n’étaient pas Fritz et Cornéliuseux-mêmes qui lui avaient tendu ce traquenard. Mais il luisuffisait de réfléchir un instant pour se rendre compte que sesdeux complices avaient, au contraire, le plus grand intérêt à cequ’il entrât en possession des sommes immenses qu’il devaittoucher.

Petit à petit, il finit par se calmer,comprenant bien que, dans aucune des circonstances si périlleusesde sa vie, il n’avait eu autant besoin de sang-froid, de luciditéet d’intelligence.

Baruch était brave et l’idée qu’il allaitperdre la partie au moment même où il croyait l’avoir gagnée rendità son énergie tout son ressort. Il fallait lutter de nouveau ?Eh bien, il lutterait !

La conviction d’avoir derrière lui depuissants alliés qui, lorsqu’ils connaîtraient la situation où ilse trouvait, s’empresseraient de venir à son secours avec lesformidables moyens dont ils disposaient, acheva de lui rendrecourage.

« Il serait honteux, songea-t-il, dem’abandonner lâchement au désespoir, alors que la partie est encoresi belle pour moi, même dans l’état où je me trouveréduit. »

Le premier usage que fit Baruch de son énergiereconquise fut de se dégager de ses liens ; il constata avecsurprise qu’ils n’avaient point été extrêmement serrés, soit parsuite d’une négligence de la part de ses geôliers, soit à cause dela croyance où ils étaient qu’il ne pourrait s’évader.

À l’aide d’une série de torsions et demouvements des poignets, il se débarrassa des cordes qui leliaient. Au bout d’une demi-heure d’efforts, il eut la satisfactionde recouvrer la liberté complète de ses mouvements.

– Maintenant, murmura-t-il, nous allonsvoir ! J’ai les mains libres ! Il se mit à arpenter soncachot de long en large pour rétablir la circulation du sang, et,tout en marchant, il se fouilla. À son grand désappointement, il neretrouva ni le browning dont il était toujours porteur ni même sonmouchoir. On ne lui avait laissé aucun objet qui pût lui servird’arme ou de moyen de corruption à l’égard de ses gardiens.

Dans les ténèbres profondes où il étaitplongé, il se mit en devoir d’explorer les murs et le sol de soncachot. En dépit de tous ses efforts, il ne put découvrir aucunetrace de porte ou de fenêtre.

Le sol, les parois, et même le plafond de lachambre carrée, où il se trouvait renfermé, étaient uniformémentrevêtus d’un épais capitonnage, soigneusement matelassé, comme lesont les cellules où l’on enferme les aliénés atteints de lamonomanie du suicide.

Ce qui alarma encore plus Baruch, c’est qu’ils’aperçut qu’on n’avait mis à sa disposition ni boisson ninourriture. Aussi se demanda-t-il en frissonnant s’il n’était pascondamné à mourir de faim dans cette cabine rembourrée, d’où aucuncri d’appel ne devait pouvoir arriver au-dehors.

Il fallait, pourtant, que l’air respirablepénétrât dans cette cage si hermétiquement close. Il n’y arrivaitsans doute que par des ouvertures imperceptibles et si biendissimulées que c’eût été du temps perdu que de les chercher.

Bientôt, il tomba dans un abattementprofond.

Il s’étendit tout de son long, ferma les yeux,essaya de dormir ou de penser. Mais, dès qu’il fermait lespaupières, il se trouvait aussitôt obligé de les rouvrir.

Il songea tout à coup avec épouvante qu’il setrouvait précisément dans cette nuit du samedi au dimanche qui,pendant si longtemps, avait été hantée, pour lui, par les plusterribles cauchemars.

Ces craintes hâtèrent le commencement del’hallucination même qu’il redoutait.

Dans ce silence profond, dans ces épaisses,ténèbres, il entendait les battements de son cœur sonner à grandscoups sourds dans sa poitrine. Il lui sembla ensuite que des voixchuchotaient à son oreille. En même temps, l’obscurité s’animait detoutes sortes de figures grimaçantes dont l’aspect se modifiaitsans cesse et qui voletaient, en tourbillonnant, tout autour delui.

C’était, à certains instants, comme desmilliers de mouches de feu douées d’un rapide mouvement devibration ; puis ces points lumineux se réunirent pour formerd’innombrables mains sanglantes, qui toutes se tendaient vers sonvisage et le désignaient de l’index tendu, comme pour dire :« C’est lui ! »

– La Main Rouge ! bégaya-t-il éperdude terreur.

Il lui semblait que ces mains, de minute enminute plus nombreuses et plus menaçantes, lui sautaient sur lesépaules, lui tiraient les cheveux, se suspendaient aux basques deson habit ou se promenaient lentement sur son visage, en luiprocurant la même sensation que s’il eût été frôlé par l’aile d’unechauve-souris.

Baruch était épouvanté.

– Si je reste ici plus longtemps,songea-t-il, je deviendrai sûrement fou…

Il se mit à trembler de tous ses membres, ensongeant que l’endroit où il se trouvait n’était peut-être que lecabanon de quelque Lunatic-Asylum, d’où il ne sortirait jamais etoù sa raison aurait bientôt sombré.

Le propre de certaines hallucinations, c’estde varier avec l’incessante rapidité d’un kaléidoscope.

Aux mains sanglantes qui tournoyaient autourde lui comme des oiseaux de mauvais augure, avaient succédé desfaces grimaçantes, qui le regardaient avec de hideux sourires, etparmi lesquelles il reconnaissait les physionomies de quelques-unesde ses victimes.

Il aperçut au premier rang Pablo Hernandez,qui s’avançait en donnant le bras au chimiste Maubreuil. Tous deuxavaient le visage d’une couleur cadavérique, mais leurs prunellesrayonnaient d’un éclat insoutenable, d’une cruelle fixité ; etla contemplation de ces regards avait, pour l’assassin, quelquechose de si terrible qu’il finit par perdre connaissance.

Un lourd sommeil, peuplé de mauvais rêves,succéda à cet évanouissement.

Quand Baruch rouvrit les yeux, il avaitcomplètement perdu toute notion du temps et du lieu : il luifallut beaucoup d’efforts pour arriver à se rappeler ce qui luiétait arrivé la veille, et dans quel endroit il se trouvait.

Il avait été réveillé par le bruit d’unemusique lointaine, dont les sons, à la fois doux et majestueux,allaient sans cesse en augmentant jusqu’à atteindre les grondementsimposants du tonnerre, auxquels se mélangeaient des chants aérienset légers, comme si les voix célestes d’un chœur d’archanges sefussent mêlées aux mugissements d’une tempête.

Peu à peu, les rumeurs de l’ouragan eurent ledessous et le chant d’allégresse et d’amour s’enfla plus largementen montant vers le ciel.

Baruch était d’abord demeuré, comme en extase,bercé par cette mystérieuse musique qui lui semblait avoir uneexpression surnaturelle.

Il comprit bientôt que ce qu’il entendait,c’était la voix d’un orgue puissant sur lequel un grand artisteexécutait de géniales improvisations. Le caractère de la musique semodifia brusquement ; il prit quelque chose de suave, d’intimeet de mélancolique à la fois. C’étaient comme de tendres promesseschuchotées à mi-voix, de timides aveux, des confidences entremêléesde chastes caresses, des baisers et des sourires mouillés de larmesvite essuyées. Il y avait tout cela, et bien d’autres chosesencore, dans ces surhumains accents qui parvenaient aux oreilles deBaruch comme s’il eût été tout proche de l’instrument qui lesproduisait.

Tout à coup, il lui sembla que les opaquesténèbres s’illuminaient d’une tremblante lueur, faible etincertaine, comme un reflet lointain qui paraissait monter du solmême de son cachot.

D’un mouvement instinctif, il se leva, portala main à son front brûlant de fièvre et se dirigea d’un pas malassuré du côté d’où venait la lumière.

Après avoir traversé la cellule, il vit à sespieds une sorte de judas, qui s’était brusquement ouvert dans lesol même, à la place d’un des losanges de cuir du capitonnage, etdont le treillis serré laissait passer la lueur qui avait attiréson attention.

Avidement, fiévreusement, Baruch s’étendit àplat ventre, colla ses yeux au grillage et regarda.

Le spectacle qui se déploya alors à sesregards était tel que l’assassin sentit tout son sang refluer versson cœur. Ses oreilles bourdonnaient, et il crut un instant qu’ilétait le jouet de quelque nouvelle hallucination. Mais la netteté,la réalité même du tableau qu’il apercevait, éclairé par descentaines de lampes électriques, ne lui permirent pas de croire àun rêve.

De son cachot situé dans les combles, Baruchvoyait à ses pieds, comme au fond d’un gouffre, le chœur et la nefprincipale d’une chapelle catholique étincelante d’ors et delumières ; l’autel était paré de fleurs et la fumée d’azur desencensoirs s’élevait en harmonieuses spirales entre les piliersdrapés de satin blanc et décorés de guirlandes de roses, de lis, delilas blanc et de jasmin. Devant l’autel, un évêque aux vénérablescheveux blancs, à la chasuble coruscante de pierreries, s’apprêtaità donner la bénédiction nuptiale à un jeune homme et une jeunefille qui, en ce moment, tournaient le dos à Baruch.

Une brillante assistance remplissait lachapelle, et Baruch reconnut avec stupeur, parmi les invités auxbrillantes toilettes, lord et lady Burydan, Fred Jorgell, HarryDorgan, mistress Isidora, M. Bondonnat, Frédérique, Andrée etleurs époux, Oscar Tournesol, Régine, Agénor et le Peau-RougeKloum.

Cette stupeur se changea en une véritablehorreur lorsque, dans un vieux gentleman mis avec une suprêmeélégance, qui s’était tenu jusqu’alors caché derrière un pilier,Baruch reconnut, à ne pouvoir s’y tromper, William Dorganlui-même !

William Dorgan, dont l’acte de décès avait étédûment dressé ! William Dorgan, dont Cornélius et Fritzavaient retrouvé le cadavre sous les décombres du pont de Rochesteret dont lui, Baruch, avait touché l’héritage presque entier, aprèsun retentissant procès avec Harry Dorgan !

Baruch porta la main à son front avec un crisourd. Il sentait sa raison chavirer en plein cauchemar, en pleineinvraisemblance.

Il eut, un moment, la pensée qu’on lui avaitfait absorber l’un de ces poisons du cerveau qui, comme lehaschisch, ont le pouvoir de déformer les perceptions des sens.

Il se pinça jusqu’au sang, il se frotta lesyeux, pour être bien sûr qu’il ne rêvait pas.

Mais non ! Tout ce qu’il voyait, tout cequ’il entendait était d’une réalité trop intense pour appartenir audomaine du songe.

Il distinguait les moindres détails destoilettes ou des costumes, il pouvait compter les perlesétincelantes au cou des jeunes femmes. La rumeur des orguesbruissait encore à son oreille et le parfum de l’encens montait àses narines.

Tout ce qu’il voyait avait donc une existencebien tangible. Baruch se demanda comment tous ses ennemis setrouvaient, comme par un fait exprès, réunis là, dans cettechapelle.

Il n’avait pu apercevoir encore le visage dela mariée, mais il tremblait de le deviner.

Il avait peur de savoir.

Au moment où la jeune fille, en somptueuserobe de brocart d’argent garnie de perles, se retourna pour lacérémonie de l’anneau, il ferma les yeux pour ne pas apercevoir sonvisage. Néanmoins, la curiosité fut la plus forte, il les rouvritpresque aussitôt.

Il vit la fière doña Carmen Hernandez, tout àla fois souriante, extasiée, rougissante, échanger la baguenuptiale avec Joë Dorgan !… Joë Dorgan lui-même, le visagerayonnant d’intelligence et de santé !

Baruch eut la sensation qu’éprouve un hommequi roule dans un gouffre.

Il poussa un cri d’angoisse et s’évanouit.

*

**

Le docteur Cornélius Kramm était paisiblementoccupé à travailler dans son laboratoire souterrain, en compagniede son préparateur Léonello, lorsque son frère Fritz y fitbrusquement irruption.

Le visage du marchand de tableaux était blême,décomposé. Ses vêtements en désordre, son front couvert de sueurmontraient qu’il était accouru précipitamment sans même faire usagede son auto.

Il s’écroula plutôt qu’il ne s’assit sur unsiège placé à côté de celui de son frère.

– Qu’y a-t-il donc ? demandaCornélius avec surprise.

– Tout est perdu ! bégaya Fritzd’une voix étranglée. Baruch est pris ! Doña Carmen estmariée !…

– Que me chantes-tu là ?… Tu esfou !… Mais c’est impossible, ce que tu meracontes !…

– Baruch n’a pas reparu à son hôteldepuis notre dernière entrevue, et l’on n’a revu ni son auto ni sonchauffeur… On ne sait ce qu’ils sont devenus !…

– Voyons ! tu déraisonnes… Si Baruchest arrêté ou en fuite, doña Carmen n’a pas pu se marier !

– Voilà bien le plus terrible !C’est qu’elle a épousé Joë Dorgan… Entends-tu ? le vrai JoëDorgan !… Mais ce n’est pas tout encore… William Dorgan estressuscité !…

Cornélius tombait de son haut.

– Ah ça ! fit-il, je commence àcroire sérieusement que tu divagues… Soyons calmes, d’abord, pasd’énervement… Avant tout, de la logique et des faitsprécis !

– Il n’y en a que trop, hélas ! defaits précis…, murmura Fritz d’un air abattu.

– William Dorgan ne peut pas êtreressuscité, puisque c’est nous-mêmes qui avons reconnu son cadavrelors de l’accident du pont de Rochester.

– Ce n’était pas lui. William Dorgan – àce que m’a confié un de nos affiliés qui est employé au parquet – aintroduit une demande en rectification d’état civil. Ramassé sur lelieu du sinistre par des amis, il a été soigné jusqu’à ce jour dansune maison de santé, et il possède toutes les preuves capablesd’établir la vérité de ses affirmations. L’homme qu’on a enterré àsa place est un certain Murray. Tout l’échafaudage de nos projetss’écroule comme un château de cartes…

– Nous avons été roulés comme desenfants, comme des niais, par lord Burydan… Je vais réfléchir aumeilleur parti à prendre… Mais explique-moi d’abord L’histoire dumariage de doña Carmen.

– Rien de plus simple. La jeune filleétait du complot. Je viens d’apprendre, mais trop tard, qu’elle aeu plusieurs entrevues secrètes avec lord Burydan et Andrée deMaubreuil. Andrée et Carmen, qui, toutes deux, avaient à venger lamort de leur père assassiné par Baruch, se sont entendues àmerveille. Et c’est ainsi qu’a été organisée une comédie dont noussommes nous-mêmes victimes aujourd’hui.

– Je comprends maintenant, repritCornélius avec une sourde exaspération, pourquoi l’Espagnole semontrait si fière et si cérémonieuse avec Baruch, pourquoi elle nelui accordait que de si courtes entrevues.

– Elle en accordait de plus longues auvéritable Joë, que, paraît-il, Bondonnat a complètement guéri. Ellele connaissait, d’ailleurs, depuis longtemps, car William Dorgan etPablo Hernandez avaient été autrefois en relations d’affaires.

« Persuadée par lord Burydan et parAndrée, l’Espagnole est fougueusement entrée dans la combinaisonqui devait assurer sa vengeance. Quant à Baruch, il a disparu, etmaintenant nous allons avoir à compter à la fois avec WilliamDorgan et le véritable Joë.

– Et sans doute, ajouta Cornélius d’unair sombre, avec la police des États-Unis… C’est une vraiecatastrophe…

– Dont tu peux bien accuser tonimprudence ! s’écria Fritz avec colère. Si tu avais, dès ledébut, comme je le demandais, supprimé Joë Dorgan, nous n’enserions pas réduits à cette extrémité.

– Inutile de nous quereller. Tesreproches ne servent à rien, ne signifient rien ! Nous avonsla partie plus belle encore que tu ne penses. Nos contrats avec letrust de William Dorgan sont parfaitement en règle. Il faudraplaider, et, d’ici là, il peut se passer bien des événements.

– Mais si l’on t’accuse d’avoir opéré latransformation des physionomies ?

– Il faudra me le prouver. Les procédésque j’ai employés sont connus. Je les ai expliqués moi-même dansplusieurs brochures qu’a pu lire n’importe quel médecin. Reprendscourage, mon cher Fritz, rien n’est encore désespéré.

– J’aime à te voir cette belle confiance,murmura le marchand de tableaux un peu calmé, mais que faut-ilfaire ?

– Le plus pressé, c’est de retrouverBaruch, de savoir ce qu’ils en ont fait. C’est lui, en réalité, laseule et vivante preuve que l’on puisse invoquer contre nous.

– Je vais m’en occuper. Aujourd’hui même,Slugh se mettra en campagne avec une douzaine de nos plus habilesaffiliés. Mais, crois-moi, il faut que nos adversaires soient biensûrs du triomphe pour se démasquer comme ils le font.

– C’est précisément cette assurance quiles perdra. Une fois que nous aurons retrouvé Baruch, je t’affirme,moi, que je ne serai pas embarrassé ! Il est heureux,d’ailleurs, que tu m’aies prévenu. Je vais mettre à profit le tempsqui nous reste pour faire disparaître certains objets et certainspapiers compromettants.

« Crois-moi, lord Burydan et sa banden’ont pas encore gagné la bataille, comme ils sel’imaginent !

– Je voudrais te croire.

– On n’attaque pas ainsi un homme commemoi. Je suis célèbre ! Je suis riche ! Et j’ai à mesordres les poignards de la Main Rouge.

*

**

Les deux bandits passèrent trois longuesheures à prendre les mesures nécessaires à leur défense.

Quand Fritz Kramm sortit de chez son frère, ilavait reconquis sinon toute sa sérénité, au moins toute sonaudace.

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