Joseph Balsamo – Tome III (Les Mémoires d’un médecin)

Chapitre 27L’homme et ses œuvres

Tandis que Marat passait des heures si bien employées et
philosophait sur la conscience et la double vie, un autre philosophe, rue
Plâtrière, s’occupait aussi à reconstruire pièce par pièce sa soirée de la
veille, et à s’interroger pour savoir s’il était ou non un grand coupable. Les
bras appuyés mollement sur sa table, sa tête lourdement penchée sur l’épaule
gauche, Rousseau songeait.

Il avait devant lui, tout grands ouverts, ses livres
politiques et philosophiques, L’Émile et Le Contrat social.

De temps en temps, lorsque la pensée l’exigeait, il se courbait
pour feuilleter ces livres qu’il savait par cœur.

– Ah ! bon Dieu ! dit-il en lisant un paragraphe
de L’Émile sur la liberté de conscience, voilà des phrases incendiaires.
Quelle philosophie, juste ciel ! A-t-il jamais paru dans le monde un
boute-feu pareil à moi ?

« Quoi ! ajoutait-il en élevant les mains
au-dessus de sa tête, c’est moi qui ai proféré de pareils éclats contre le
trône, l’autel et la société…

« Je ne m’étonne plus si quelques passions sombres et
concentrées ont fait leur profit de mes sophismes et se sont égarées dans les
sentiers que je leur semais de fleurs de rhétorique. J’ai été le perturbateur
de la société… »

Il se leva fort agité, fit trois tours dans sa petite
chambre.

– J’ai, dit-il, médit des gens du pouvoir qui exercent la tyrannie
contre les écrivains. Fou, barbare que j’étais, ces gens ont cent fois raison.

« Que suis-je, sinon un homme dangereux pour un État ?
Ma parole, lancée pour éclairer les masses, voilà du moins ce que je me donnais
pour prétexte, ma parole, dis-je, est une torche qui va incendier tout l’univers.

« J’ai semé des discours sur l’inégalité des conditions,
des projets de fraternité universelle, des plans d’éducation, et voilà que je
récolte des orgueils si féroces, qu’ils intervertissent le sens de la société, des
guerres intestines capables de dépeupler le monde, et des mœurs tellement
farouches, qu’elles feraient reculer de dix siècles la civilisation… Oh !
je suis un bien grand coupable ! »

Il relut encore une page de son Vicaire savoyard.

– Oui, c’est cela : « Réunissons-nous pour nous
occuper de notre bonheur… » Je l’ai écrit !« Donnons à nos
vertus la force que d’autres donnent à leurs vices. » Je l’ai écrit
encore.

Et Rousseau s’agita plus désespéré que jamais.

– Voilà donc par ma faute, dit-il, les frères mis en
présence des frères ; quelque jour un de ces caveaux sera envahi par la
police. On y prendra toute la nichée de ces gens qui font serment de se manger
les uns les autres en cas de trahison, et il s’en trouvera un plus effronté que
les autres, qui tirera de sa poche mon livre et qui dira :

« – De quoi vous plaignez-vous ? Nous sommes les
adeptes de M. Rousseau ; nous faisons un cours de philosophie.

« Oh ! comme cela fera rire Voltaire ! Il n’y
a pas à craindre que ce courtisan ne se fourre dans des guêpiers pareils, lui ! »

L’idée que Voltaire se moquerait de lui donna une violente
colère au philosophe genevois.

– Conspirateur, moi ! murmura-t-il ; je suis en
enfance, décidément ; ne suis-je pas, en vérité, un beau conspirateur ?

Il en était là quand Thérèse entra sans qu’il la vît. Elle apportait
le déjeuner.

Elle s’aperçut qu’il lisait avec attention un morceau des Rêveries
d’un promeneur solitaire.

– Bon ! dit-elle en posant bruyamment le lait chaud sur
le livre même, voilà mon orgueilleux qui se mire dans sa glace.Monsieur lit
ses livres. Il s’admire, M. Rousseau !

– Allons, Thérèse, dit le philosophe, patience ;
laisse-moi, je ne ris pas.

– Oh ! oui, c’est magnifique, n’est-ce pas ?
dit-elle en le raillant. Vous vous extasiez ! Comment les auteurs ont-ils
tant de vanité, tant de défauts, et nous en passent-ils si peu, à nous autres
pauvres femmes ? Que je m’avise de me regarder dans mon petit miroir, monsieur
me gronde et m’appelle coquette.

Elle continua sur ce ton à le rendre le plus malheureux des
hommes, comme si pour cela Rousseau n’eût pas été très richement doté par la
nature.

Il but son lait sans tremper de pain.

Il ruminait.

– Bon ! vous réfléchissez, dit-elle ; vous allez
encore faire quelque livre plein de vilaines choses…

Rousseau frémit.

– Vous rêvez, lui dit Thérèse, à vos femmes idéales, et vous
écrirez des livres que les jeunes filles n’oseront pas lire – ou bien des
profanations qui seront brûlées par la main du bourreau.

Le martyr frissonna. Thérèse touchait juste.

– Non, répliqua-t-il, je n’écrirai plus rien qui donne à mal
penser… Je veux, au contraire, faire un livre que tous les honnêtes gens liront
avec des transports de joie…

– Oh ! oh ! dit Thérèse en desservant la tasse, c’est
impossible ; vous n’avez l’esprit plein que d’obscénités…L’autre jour
encore, je vous entendais lire un passage de je ne sais quoi et vous parliez
des femmes que vous adorez… Vous êtes un satyre ! un mage !

Le mot mage était une des plus affreuses injures du vocabulaire
de Thérèse. Ce mot faisait toujours frissonner Rousseau.

– Là, là, dit-il, ma bonne amie ; vous verrez que vous
serez contente… Je veux écrire que j’ai trouvé un moyen de régénérer le monde
sans amener, dans les changements qui s’y effectueront, la souffrance d’un seul
individu. Oui, oui, je vais mûrir ce projet Pas de révolutions ! grand
Dieu ! ma bonne Thérèse, pas de révolutions !

– Allons, nous verrons, dit la ménagère. Tiens ! on
sonne.

Thérèse revint un moment après avec un beau jeune homme,qu’elle
pria d’attendre dans la première chambre.

Puis, rentrant chez Rousseau, qui déjà prenait des notes
avec un crayon :

– Dépêchez-vous de serrer toutes ces infamies, dit-elle. Voilà
quelqu’un qui veut vous voir.

– Qui est-ce ?

– Un seigneur de la cour.

– Il ne vous a pas dit son nom ?

– Ah ! par exemple ! est-ce que je reçois des
inconnus ?

– Dites-le alors.

– M. de Coigny.

– M. de Coigny ! s’écria Rousseau ; M. de Coigny,gentilhomme
de Monseigneur le dauphin ?

– Ce doit être cela ; un charmant garçon, un homme bien
aimable.

– J’y vais, Thérèse.

Rousseau se hâta de donner un coup d’œil au miroir, épousseta
son habit, essuya ses pantoufles, qui n’étaient autres que de vieux souliers
rongés par l’usage, et il entra dans la salle à manger, où l’attendait le
gentilhomme.

Celui-ci ne s’était pas assis. Il regardait avec une sorte
de curiosité les végétaux secs collés par Rousseau sur du papier,et encadrés
dans des bordures de bois noir.

Au bruit de la porte vitrée, il se retourna, et, avec un
salut plein de courtoisie :

– J’ai l’honneur de parler à M. Rousseau ? dit-il.

– Oui, monsieur, répondit le philosophe avec un ton bourru
qui n’excluait pas une sorte d’admiration pour la beauté remarquable et l’élégance
sans affectation de son interlocuteur.

M. de Coigny était, en effet, un des plus aimables et des
plus beaux hommes de France. C’est pour lui, sans aucun doute, que le costume
de cette époque avait été imaginé. C’était pour faire briller la finesse et le
tour de sa jambe parfaite, pour montrer dans toute leur ampleur gracieuse ses
larges épaules et sa poitrine profonde, pour donner l’air majestueux à sa tête
si bien posée, la blancheur de l’ivoire à ses mains irréprochables.

Cet examen satisfit Rousseau, qui admirait le beau en véritable
artiste partout où il le rencontrait.

– Monsieur, dit-il, qu’y a-t-il pour votre service ?

– On a dû vous dire, monsieur, repartit le gentilhomme, que
je suis le comte de Coigny. J’y ajouterai que je viens à vous de la part de
madame la dauphine.

Rousseau salua, tout rouge ; Thérèse, dans un angle de
la salle à manger, les mains dans ses poches, contemplait avec des yeux
complaisants le beau messager de la plus grande princesse de France.

– Son Altesse royale me réclame… pourquoi ? dit
Rousseau. Mais prenez donc un siège, monsieur, s’il vous plaît.

Et Rousseau s’assit lui-même. M. de Coigny prit une chaise
de paille et l’imita.

– Monsieur, voici le fait : Sa Majesté, l’autre jour, en
dînant à Trianon, a manifesté quelque sympathie pour votre musique,qui est
charmante. Sa Majesté chantait vos meilleurs airs. Madame la dauphine, qui
cherche en toute chose à plaire à Sa Majesté, a pensé que ce serait pour le roi
un plaisir de voir représenter un de vos opéras-comiques à Trianon,sur le
théâtre…

Rousseau salua profondément.

– Je viens donc, monsieur, vous demander, de la part de
madame la dauphine…

– Oh ! monsieur, interrompit Rousseau, ma permission n’a
rien à faire là. Mes pièces et les ariettes qui en font partie appartiennent au
théâtre qui les a représentées. C’est aux comédiens qu’il faut les demander, et,
là, Son Altesse royale ne rencontrera pas plus d’obstacles que chez moi. Les
comédiens seront très heureux de jouer et de chanter devant Sa Majesté et toute
la cour.

– Ce n’est pas précisément cela que je suis chargé de vous
demander, monsieur, dit M. de Coigny. Son Altesse royale madame la dauphine
veut donner au roi un divertissement plus complet et plus rare.Elle sait tous
vos opéras, monsieur.

Autre salut de la part de Rousseau.

– Et les chante fort bien.

Rousseau se pinça les lèvres.

– C’est beaucoup d’honneur, balbutia-t-il.

– Or, poursuivit M. de Coigny, comme plusieurs dames de la
cour sont excellentes musiciennes et chantent à ravir, comme plusieurs
gentilshommes s’occupent aussi de musique avec certain succès,l’opéra que
madame la dauphine choisirait parmi les vôtres serait exécuté,joué, par cette
société de gentilshommes et de dames, dont les principaux acteurs seraient
Leurs Altesses royales.

Rousseau fit un bond sur sa chaise.

– Je vous assure, monsieur, dit-il, que c’est pour moi un insigne
honneur, et je vous prie d’en faire agréer à madame la dauphine mes très
humbles remerciements.

– Oh ! ce n’est pas tout, monsieur, dit M. de Coigny
avec un sourire.

– Ah !

– La troupe ainsi composée est plus illustre que l’autre, c’est
vrai, mais moins expérimentée. Le coup d’œil, les conseils du maître sont
indispensables : il faut que l’exécution soit digne de l’auguste
spectateur qui occupera la loge royale, digne aussi de l’illustre auteur.

Rousseau se leva pour saluer ; cette fois, le
compliment l’avait touché ; il salua gracieusement M. de Coigny.

– Pour cela, monsieur, dit le gentilhomme, Son Altesse
royale vous prie de vouloir bien venir à Trianon faire la répétition générale
de l’ouvrage.

– Oh !… dit Rousseau, Son Altesse royale n’y pense pas…
À Trianon, moi ?

– Eh bien ?… dit M. de Coigny de l’air le plus naturel
du monde.

– Oh ! monsieur, vous êtes homme de goût, homme d’esprit ;
vous avez le tact plus fin que beaucoup d’autres ; or,répondez, la main
sur la conscience : Rousseau le philosophe, Rousseau le proscrit, Rousseau
le misanthrope, à la cour, n’est-ce pas pour faire pâmer de rire toute la
cabale ?

– Je ne vois pas, monsieur, répliqua froidement M. de Coigny,
en quoi les risées et les propos de la sotte espèce qui vous persécute
troubleraient le sommeil d’un galant homme et d’un écrivain qui peut passer
pour le premier du royaume. Si vous avez cette faiblesse, monsieur Rousseau, cachez-la
bien ; elle seule prêterait à rire à bien des gens. Quant à ce qu’on dira,
vous m’avouerez qu’il faut qu’on y prenne garde, dès qu’il s’agit du plaisir et
du désir d’une personne telle que Son Altesse royale madame la dauphine, héritière
présomptive de ce royaume de France.

– Certainement, dit Rousseau, certainement.

– Serait-ce, dit M. de Coigny en souriant, un reste de
fausse honte ?… Parce que vous avez été sévère pour les rois,craindriez-vous
de vous humaniser ? Ah ! monsieur Rousseau, vous avez donné des
leçons au genre humain ; mais vous ne le haïssez pas,j’espère ? … Et,
d’ailleurs, vous en excepterez les dames qui sont du sang impérial.

– Monsieur, vous me pressez avec beaucoup de grâce ;
mais réfléchissez à ma position… je vis retiré, seul…,malheureux.

Thérèse fit une grimace.

– Tiens, malheureux…, dit-elle ; il est difficile.

– Il en restera toujours, quoique je fasse, sur mon visage
et dans mes manières, une trace désagréable pour les yeux du roi et des
princesses, qui ne cherchent que la joie et le contentement. Que dirais-je là ?…
que ferais je ?…

– On dirait que vous doutez de vous ; mais celui qui a
écrit La Nouvelle Héloïse et Les Confessions, celui-là,
monsieur, n’a-t-il donc pas plus d’esprit pour parler, pour agir,que nous autres
tous tant que nous sommes ?

– Je vous assure, monsieur, qu’il m’est impossible…

– Ce mot-là, monsieur, n’est pas connu chez les princes.

– Voilà pourquoi, monsieur, je resterai chez moi.

– Monsieur, vous ne me ferez pas, à moi, messager téméraire
qui me suis chargé de donner satisfaction à madame la dauphine,vous ne me
ferez pas cette mortelle peine de m’obliger de retourner à Versailles, honteux,
vaincu ; ce serait un tel chagrin pour moi, que je m’exilerais à l’instant
même. Voyons, cher monsieur Rousseau, pour moi, pour un homme rempli d’une
sympathie profonde pour toutes vos œuvres, faites ce que votre grand cœur
refuserait à des rois qui solliciteraient.

– Monsieur, votre grâce parfaite me gagne le cœur ;
votre éloquence est irrésistible, et vous avez une voix qui m’émeut plus que je
ne saurais dire.

– Vous vous laissez toucher ?

– Non, je ne puis… non, décidément ; ma santé s’oppose
à un voyage.

– Un voyage ? Oh ! monsieur Rousseau, y
pensez-vous ? Une heure un quart de voiture.

– Pour vous, pour vos fringants chevaux.

– Mais tous les chevaux de la cour sont à votre disposition,
monsieur Rousseau. Je suis chargé par madame la dauphine de vous dire qu’il y a
un logis pour vous préparé à Trianon ; car on ne veut pas que vous reveniez
aussi tard à Paris. M. le dauphin, d’ailleurs, qui sait toutes vos œuvres par cœur,
a dit devant sa cour qu’il tenait à montrer dans son palais la chambre qu’aurait
occupée M. Rousseau.

Thérèse poussa un cri d’admiration, non pour Rousseau, mais
pour le bon prince.

Rousseau ne put tenir à cette dernière marque de bienveillance.

– Il faut donc me rendre, dit-il, car jamais je n’ai été si
bien attaqué.

– On vous prend par le cœur, monsieur, répliqua M. de Coigny ;
par l’esprit, vous seriez inexpugnable.

– J’irai donc, monsieur, me rendre aux désirs de Son Altesse
royale.

– Oh ! monsieur, recevez-en tous mes remerciements personnels.
Permettez que je m’abstienne, quant à madame la dauphine :elle m’en
voudrait de l’avoir prévenue pour ceux qu’elle veut vous adresser elle-même. D’ailleurs,
vous savez, monsieur, que c’est à un homme de remercier une jeune et adorable
femme qui veut bien faire des avances.

– C’est vrai, monsieur, répliqua Rousseau en souriant ;
mais les vieillards ont le privilège des jolies femmes : on les prie.

– Monsieur Rousseau, vous voudrez donc bien me donner votre
heure ; je vous enverrai mon carrosse, ou plutôt je viendrai vous prendre
moi-même pour vous conduire.

– Pour cela, non, monsieur, je vous arrête, dit Rousseau.J’irai
à Trianon, soit ; mais laissez-moi la faculté d’y aller à mon gré, à ma
guise ; ne vous occupez plus de moi à partir de ce moment.J’irai, voilà
tout, donnez-moi l’heure.

– Quoi ! monsieur, vous me refusez d’être votre introducteur ;
il est vrai que je serais indigne, et qu’un nom pareil au vôtre s’annonce bien
tout seul.

– Monsieur, je sais que vous êtes à la cour plus que je ne
suis moi-même en aucun lieu du monde… Je ne refuse donc pas votre offre, à vous
personnellement, mais j’aime mes aises ; je veux aller là-bas comme j’irais
à la promenade, et enfin… voilà mon ultimatum.

– Je m’incline, monsieur, et me garderais bien de vous déplaire
en quoi que ce fût. La répétition commencera ce soir à six heures.

– Fort bien ; à six heures moins un quart, je serai à
Trianon.

– Mais, enfin, par quels moyens ?

– Cela me regarde ; mes voitures, à moi, les voici.

Il montra sa jambe, encore bien prise et qu’il chaussait
avec une sorte de prétention.

– Cinq lieues ! dit M. de Coigny consterné ; mais
vous serez brisé ; la soirée va être fatigante ; prenez garde !

– Alors j’ai ma voiture et mes chevaux aussi ; voiture
fraternelle, carrosse populaire, qui est au voisin aussi bien qu’à moi, comme l’air,
le soleil et l’eau, carrosse qui coûte quinze sous.

– Ah ! mon Dieu ! la patache ! vous me donnez
le frisson.

– Les banquettes, si dures pour vous, me paraissent un lit
de sybarite. Je les trouve rembourrées de duvet ou de feuilles de rose. À ce
soir, monsieur, à ce soir.

M. de Coigny, se voyant ainsi congédié, prit son parti, et,après
bon nombre de remerciements, d’indications plus ou moins précises et de retours
pour faire agréer ses services, il descendit l’escalier noir,reconduit sur le
palier par Rousseau et au milieu de l’étage par Thérèse.

M. de Coigny gagna sa voiture, qui l’attendait dans la rue, et
s’en retourna à Versailles, souriant tout bas.

Thérèse rentra, ferma la porte avec une humeur pleine de
tempêtes et qui fit présager de l’orage à Rousseau.

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