Joseph Balsamo – Tome III (Les Mémoires d’un médecin)

Chapitre 25L’âme et le corps

Chacun regardait le patient avec étonnement, le médecin avec
admiration.

Il en fut qui dirent que tous deux étaient fous.

Marat traduisit cette opinion à l’oreille de Balsamo :

– La terreur a fait perdre l’esprit au pauvre diable,dit-il ;
voilà pourquoi il ne souffre plus.

– Je ne crois pas, dit Balsamo, et, bien loin qu’il ait
perdu l’esprit, je suis sûr, si je l’interrogeais, qu’il nous dirait, s’il doit
mourir, le jour de sa mort ; s’il doit vivre, le temps que durera sa
convalescence.

Marat fut près de partager l’opinion générale, c’est-à-dire
de croire Balsamo aussi fou que le patient.

Cependant le chirurgien liait activement les artères, d’où s’échappaient
des flots de sang.

Balsamo tira de sa poche un flacon, versa sur un tampon de
charpie quelques gouttes de l’eau que ce flacon renfermait, et pria le
chirurgien en chef d’appliquer cette charpie sur les artères.

Celui-ci obéit avec une certaine curiosité.

C’était un des plus célèbres praticiens de cette époque, un
homme vraiment amoureux de la science, qui ne répudiait aucun de ses mystères, et
pour qui le hasard n’était que le pis-aller du doute.

Il appliqua le petit tampon sur l’artère, qui frémit,bouillonna,
et ne laissa plus passer le sang que goutte à goutte.

Dès lors il put lier l’artère avec la plus grande facilité.

Pour le coup, Balsamo obtint un véritable triomphe, et chacun
lui demanda où il avait étudié et de quelle école il était.

– Je suis un médecin allemand de l’école de Gœttingue, dit-il,
et j’ai fait la découverte que vous voyez. Je désire cependant,messieurs et
chers confrères, que cette découverte demeure encore un secret, car j’ai
grand-peur du fagot, et le parlement de Paris se déciderait peut-être à juger
encore une fois pour le plaisir de condamner un sorcier au feu.

Le chirurgien en chef demeurait rêveur.

Marat rêvait et réfléchissait.

Cependant il reprit le premier la parole.

– Vous prétendiez, dit-il, tout à l’heure que, si vous
interrogiez cet homme sur le résultat de cette opération, il répondrait
sûrement, quoique ce résultat soit encore caché dans l’avenir ?

– Je le prétends encore, dit Balsamo.

– Eh bien, voyons.

– Comment s’appelle ce pauvre diable ?

– Il s’appelle Havard, répondit Marat.

Balsamo se retourna vers le patient, dont la bouche fredonnait
encore les dernières notes du plaintif refrain.

– Eh bien, mon ami, lui demanda-t-il, qu’augurez-vous de l’état
de ce pauvre Havard ?

– Ce que j’augure de son état ? répondit le malade.
Attendez, il faut que je revienne de la Bretagne, où j’étais, à l’Hôtel-Dieu, où
il est.

– C’est cela ; entrez-y, regardez-le, et dites-moi la
vérité sur lui.

– Oh ! il est malade, bien malade : on lui a coupé
la jambe.

– En vérité ? dit Balsamo.

– Oui.

– Et l’opération a-t-elle bien réussi ?

– À merveille ; mais…

La figure du malade s’assombrit.

– Mais ? reprit Balsamo.

– Mais, continua le malade, il y a une terrible épreuve à passer,
la fièvre.

– Et quand viendra-t-elle ?

– Ce soir, à sept heures.

Tous les assistants se regardèrent :

– Et cette fièvre ? demanda Balsamo.

– Oh ! elle le rendra bien malade ; il surmontera
cependant ce premier accès.

– Vous en êtes sûr ?

– Oh ! oui.

– Mais, après ce premier accès, sera-t-il sauvé ?

– Hélas ! non, dit le blessé en soupirant.

– La fièvre reviendra donc ?

– Oh ! oui, et plus terrible que jamais. Pauvre Havard,
continua-t-il, pauvre Havard, il a une femme et des enfants !

Et ses yeux se remplirent de larmes.

– Sa femme doit-elle donc être veuve, et ses enfants doivent-ils
donc être orphelins ? demanda Balsamo.

– Attendez ! attendez !

Il joignit les mains.

– Non, non, dit-il.

Son visage s’éclaira d’une foi sublime.

– Non, sa femme et ses enfants ont tant prié qu’ils ont obtenu
grâce pour lui devant Dieu.

– Alors il guérira ?

– Oui.

– Vous entendez, messieurs, dit Balsamo, il guérira.

– Demandez-lui en combien de jours, dit Marat.

– En combien de jours ?

– Oui ; vous avez dit qu’il indiquerait lui-même les
phases et le terme de sa convalescence.

– Je ne demande pas mieux que de l’interroger là-dessus.

– Interrogez-le donc alors.

– Et quand croyez-vous que Havard sera guéri ? demanda
Balsamo.

– Oh ! la convalescence sera longue ; attendez :
un mois, six semaines, deux mois ; il est entré ici il y a cinq jours, il
en sortira deux mois et quinze jours après y être entré.

– Et il en sortira guéri ?

– Oui.

– Mais, dit Marat, incapable de travailler et, par conséquent,
de nourrir sa femme et ses enfants.

– Oh ! Dieu est bon, et Dieu y pourvoira.

– Et comment Dieu y pourvoira-t-il ? demanda Marat.Pendant
que je suis en train d’apprendre aujourd’hui, je voudrais bien apprendre cela.

– Dieu a envoyé près de son lit un homme charitable qui l’a
pris en pitié, et qui a dit tout bas : « Je veux que le pauvre Havard
ne manque de rien. »

Tous les assistants se regardèrent ; Balsamo sourit.

– En vérité, nous assistons à un étrange spectacle, dit le
chirurgien en chef, en même temps qu’il saisissait la main du malade, auscultait
sa poitrine et palpait son front ; cet homme rêve.

– Vous croyez ? dit Balsamo.

Et lançant au blessé un regard plein d’autorité et d’énergie :

– Éveillez-vous, Havard ! lui dit-il.

Le jeune homme ouvrit les yeux avec effort et regarda avec
une profonde surprise tous les assistants, devenus pour lui inoffensifs, de
menaçants qu’ils étaient.

– Eh bien ! dit-il douloureusement, on ne m’a donc pas
encore opéré ? On va donc encore me faire souffrir ?

Balsamo prit vivement la parole. Il craignait l’émotion du
malade. Il n’était pas besoin qu’il se hâtât.

Nul ne l’eût devancé ; la surprise des assistants était
trop grande.

– Mon ami, lui dit-il, tranquillisez-vous. M. le chirurgien
en chef a pratiqué sur votre jambe une opération qui satisfait à toutes les
exigences de votre position. Il paraît, mon pauvre garçon, que vous êtes un peu
faible d’esprit, car vous vous êtes évanoui devant la première attaque.

– Oh ! tant mieux, dit gaiement le Breton, je n’ai rien
senti ; mon sommeil a même été doux et réparateur. Quel bonheur ! on
ne me coupera pas la jambe.

Mais, en ce moment, le malheureux porta ses regards sur
lui-même ; il vit le lit plein de sang, il vit sa jambe mutilée.

Il jeta un cri et, cette fois, s’évanouit véritablement.

– Interrogez-le maintenant, dit froidement Balsamo à Marat, et
vous verrez s’il répond.

Puis, entraînant le chirurgien en chef dans un coin de la
chambre, tandis que les infirmiers reportaient le malheureux jeune homme dans
son lit :

– Monsieur, dit Balsamo, vous avez entendu ce qu’a dit votre
pauvre malade ?

– Oui, monsieur, qu’il guérirait.

– Il a dit encore autre chose : il a dit que Dieu le
prendrait en pitié, et lui enverrait de quoi nourrir sa femme et ses enfants.

– Eh bien ?

– Eh bien, monsieur, il a dit la vérité, sur ce point comme
sur l’autre ; seulement, chargez-vous d’être un intermédiaire de charité
entre votre malade et Dieu : voici un diamant qui vaut vingt mille livres,
à peu près ; quand vous verrez votre malade guéri, vous le vendrez et vous
lui en remettrez l’argent ; en attendant, comme l’âme, ainsi que me le
disait fort judicieusement votre élève, M. Marat, comme l’âme a une grande influence
sur le corps, dites bien à Havard, aussitôt que la connaissance sera revenue, dites-lui
bien que son avenir et celui de ses enfants est assuré.

– Mais, monsieur, dit le chirurgien hésitant à prendre la bague
que lui offrait Balsamo, s’il ne guérit point ?

– Il guérira !

– Encore faut-il que je vous en donne un reçu.

– Monsieur !…

– Ce n’est qu’à cette condition que je prendrai un bijou d’une
pareille valeur.

– Faites comme il vous plaira, monsieur.

– Votre nom, s’il vous plaît ?

– Le comte de Fœnix.

Le chirurgien passa dans la chambre voisine, tandis que
Marat, anéanti, confondu, mais luttant encore contre l’évidence, se rapprochait
de Balsamo.

Au bout de cinq minutes, le chirurgien rentra, tenant à la
main un papier qu’il remit à Balsamo.

C’était un reçu conçu en ces termes :

« J’ai reçu de M. le comte de Fœnix un diamant qu’il a
déclaré lui-même être d’une valeur de vingt mille livres, pour le prix en être
remis au nommé Havard, le jour où il sortira de l’Hôtel-Dieu.

« GUILLOTIN, D. M. »

« Le 15 septembre
1771. »

Balsamo salua le docteur, prit le reçu et sortit suivi de Marat.

– Vous oubliez votre tête, dit Balsamo, pour lequel la distraction
du jeune élève en chirurgie était un triomphe.

– Ah ! c’est vrai, dit celui-ci.

Et il ramassa son funèbre fardeau.

Une fois dans la rue, tous deux marchèrent fort vite et sans
se dire un seul mot ; puis, arrivés à la rue des Cordeliers,ils remontèrent
ensemble le rude escalier qui conduisait à la mansarde.

Devant la loge de la portière, si toutefois le trou qu’elle
habitait méritait le nom de loge, Marat, qui n’avait pas oublié la disparition
de sa montre, s’était arrêté et avait demandé dame Grivette.

Un enfant de sept à huit ans, maigre, chétif et étiolé, lui
avait répondu de sa voix criarde :

– Maman, elle est sortie ; elle a dit que, si monsieur
rentrait, on lui donnât cette lettre.

– Non, mon petit ami, dit Marat, tu lui diras qu’elle me l’apporte
elle même.

– Bien, monsieur.

Marat et Balsamo avaient continué leur chemin.

– Ah ! dit Marat en indiquant une chaise à Balsamo et
en tombant lui même sur un escabeau, je vois que le maître a de beaux secrets.

– C’est que je suis entré plus avant qu’un autre, peut-être,
dans la confidence de la nature et de Dieu, répondit Balsamo.

– Oh ! s’écria Marat, comme la science prouve l’omnipotence
de l’homme, et qu’on doit être fier d’être homme !

– C’est vrai, et médecin, devriez-vous ajouter.

– Aussi, je suis fier de vous, maître, dit Marat.

– Et cependant, répliqua en souriant Balsamo, je ne suis qu’un
pauvre médecin des âmes.

– Oh ! ne parlons pas de cela, monsieur, vous qui avez
arrêté le sang du blessé par des moyens matériels.

– Je croyais que ma plus belle cure était de l’avoir empêché
de souffrir ; il est vrai que vous m’avez assuré qu’il était fou.

– Il l’a été un moment, certes.

– Qu’appelez-vous folie ? N’est-ce point une
abstraction de l’âme ?

– Ou de l’esprit, dit Marat.

– Nous ne discuterons pas là-dessus ; l’âme me sert à
nommer le mot que je cherche. Du moment que la chose est trouvée,peu m’importe
comment vous l’appelez.

– Ah ! voilà où nous différons d’opinion, monsieur ;
vous prétendez avoir trouvé la chose et ne plus chercher que le mot ; moi,
je soutiens que vous cherchez tout ensemble le mot et la chose.

– Nous reviendrons là-dessus tout à l’heure. Vous disiez
donc que la folie était une abstraction momentanée de l’esprit ?

– Assurément.

– Involontaire, n’est-il pas vrai ?

– Oui… J’ai vu un fou à Bicêtre qui mordait ses barreaux de
fer en criant : « Cuisinier, tes faisans sont tendres,mais ils sont
mal accommodés. »

– Mais, enfin, admettez-vous que cette folie passe comme un
nuage sur l’esprit, et que, le nuage passé, l’esprit reprenne sa limpidité
première ?

– Cela n’arrive presque jamais.

– Vous avez vu, cependant, notre amputé en parfaite raison
après son sommeil de fou.

– Je l’ai vu ; mais je n’ai point compris ce que je
voyais ; c’est un cas exceptionnel, une de ces étrangetés que les Hébreux
appelaient des miracles.

– Non, monsieur, dit Balsamo ; c’est uniquement l’abstraction
de l’âme, le double isolement de la matière et de l’esprit :de la matière,
chose inerte, poussière qui retournera poussière ; de l’âme,étincelle
divine enfermée un instant dans cette lanterne sourde qu’on appelle le corps, et
qui, fille du Ciel, après la chute du corps, retournera au Ciel.

– Alors, vous avez tiré momentanément l’âme du corps ?

– Oui, monsieur, je lui ai ordonné de quitter l’endroit misérable
où elle était ; je l’ai extraite du gouffre de souffrance où la douleur la
retenait, pour la faire voyager dans des régions libres et pures.Qu’est-il
donc resté au chirurgien ? Ce qui restait à votre scalpel quand vous
enlevâtes à la femme morte cette tête que vous tenez, rien que de la chair
inerte, de la matière, de l’argile.

– Et au nom de qui avez-vous disposé ainsi de cette âme ?

– Au nom de Celui qui a créé toutes les âmes d’un souffle :
âmes des mondes, âmes des hommes ; au nom de Dieu.

– Alors, dit Marat, vous niez le libre arbitre ?

– Moi ? dit Balsamo. Mais que fais-je donc en ce moment,
au contraire ? Je vous montre, d’un côté, le libre arbitre ; de l’autre,
l’abstraction. Je vous expose un mourant laissé à toutes les souffrances ;
cet homme a une âme toute stoïque, il va au-devant de l’opération,il la
provoque, il la supporte, mais il souffre. Voilà pour le libre arbitre. Mais je
passe près de ce mourant, moi, l’envoyé de Dieu, moi, le prophète,moi, l’apôtre,
et si, prenant en pitié cet homme, mon semblable, j’enlève, par le pouvoir que
le Seigneur m’a donné, l’âme de son corps qui souffre, ce corps aveugle, inerte,
insensible, devient pour l’âme un spectacle qu’elle contemple pieusement et
miséricordieusement du haut de sa sphère limpide. Havard – ne l’avez-vous point
entendu ? – Havard, quand il parlait de lui-même,disait : « Ce
pauvre Havard ! » Il ne disait plus moi. C’est qu’en effet cette âme
n’avait plus affaire à ce corps, elle qui était à moitié chemin du ciel.

– Mais, à ce compte, l’homme n’est plus rien, dit Marat, et
je ne puis plus dire aux tyrans : « Vous avez puissance sur mon corps,
mais vous ne pouvez rien sur mon âme ? »

– Ah ! voilà que vous passez de la vérité au sophisme ;
monsieur, je vous l’ai dit, c’est votre défaut. Dieu prête l’âme au corps, il
est vrai ; mais il n’en est pas moins vrai que, tout le temps que l’âme
possède ce corps, il y a union entre eux, influence de l’un sur l’autre, suprématie
de la matière sur l’idée, selon que, dans des vues qui nous sont inconnues, Dieu
a permis que le corps fût roi ou que l’âme fût reine ; mais il n’en est
pas moins vrai que le souffle qui anime le mendiant est aussi pur que celui qui
fait mourir le roi. Voilà le dogme que vous devez prêcher, vous,apôtre de l’égalité.
Prouvez l’égalité des deux essences spirituelles, puisque, cette égalité, vous
pouvez l’établir à l’aide de tout ce qu’il y a de sacré au monde : les
livres saints et les traditions, la science et la foi. Que vous importe l’égalité
de deux matières ! avec l’égalité des corps, vous ne volez pas devant
Dieu. Tout à l’heure, ce pauvre blessé, cet ignorant enfant du peuple, vous a
dit, touchant son mal, des choses que nul parmi les médecins n’eût osé dire.
Pourquoi cela ? C’est que son âme, dégagée momentanément des liens du
corps, a plané au-dessus de la terre, et qu’elle a vu d’en haut un mystère que
nous dérobe notre opacité.

Marat tournait et retournait sur la table sa tête de mort,cherchant
une réponse qu’il ne trouvait pas.

– Oui, murmura-t-il enfin, oui, il y a quelque chose de surnaturel
là-dessous.

– De naturel, au contraire, monsieur ; cessez d’appeler
surnaturel tout ce qui ressort des fonctions de la destinée de l’âme. Naturelles
sont ces fonctions ; connues, c’est autre chose.

– Inconnues à nous, maître, ces fonctions ne doivent pas
être des mystères pour vous. Le cheval, inconnu aux Péruviens,était familier
aux Espagnols, qui l’avaient dompté.

– Ce serait orgueilleux à moi de dire : « Je sais. »
Je suis plus humble, monsieur, je dis : « Je crois. »

– Eh bien, que croyez-vous ?

– Je crois que la loi du monde, la première, la plus puissante
de toutes, est celle du progrès. Je crois que Dieu n’a rien créé que dans un
but de bien-être ou de moralité. Seulement, comme la vie de ce monde est
in calculée et incalculable, le progrès est lent. Notre planète, au dire des
Écritures, comptait soixante siècles quand l’imprimerie est venue comme un
vaste phare réfléchir le passé et éclairer l’avenir ; avec l’imprimerie, plus
d’obscurité, plus d’oubli ; l’imprimerie, c’est la mémoire du monde. Eh
bien, Gutenberg a inventé l’imprimerie et moi, j’ai retrouvé la confiance.

– Ah ! dit ironiquement Marat, vous en arriverez
peut-être à lire dans les cœurs ?

– Pourquoi pas ?

– Alors, vous ferez pratiquer à la poitrine de l’homme cette
petite fenêtre que désiraient tant y voir les anciens ?

– Il n’est pas besoin de cela, monsieur : j’isolerai l’âme
du corps ; et l’âme, fille pure, fille immaculée de Dieu, me dira toutes
les turpitudes de cette enveloppe mortelle qu’elle est condamnée à animer.

– Vous révélerez des secrets matériels ?

– Pourquoi pas ?

– Vous me direz, par exemple, qui m’a volé ma montre ?

– Vous abaissez la science à un triste niveau, monsieur.
Mais, n’importe ! la grandeur de Dieu est aussi bien prouvée par le grain
de sable que par la montagne, par le ciron que par l’éléphant. Oui,je vous
dirai qui vous a volé votre montre.

En ce moment, on frappa timidement à la porte. C’était la
femme de ménage de Marat qui était rentrée et qui, selon l’ordre donné par le
jeune chirurgien, apportait la lettre.

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