Joseph Balsamo – Tome III (Les Mémoires d’un médecin)

Chapitre 10Le petit couvert de M. le dauphin

Le même jour, mademoiselle de Taverney sortit de sa chambre
à trois heures pour se rendre chez la dauphine, qui avait l’habitude d’une
lecture avant son dîner.

L’abbé, premier lecteur de Son Altesse royale, n’exerçait
plus ses fonctions. Il s’en tenait à la politique transcendante depuis
certaines intrigues diplomatiques dans lesquelles il avait déployé un assez
beau talent de faiseur d’affaires.

Mademoiselle de Taverney sortit donc assez parée pour se
rendre à son poste. Elle subissait, comme tous les hôtes de Trianon, les
difficultés d’une installation un peu brusque. Elle n’avait encore rien
organisé, ni son service, ni l’emménagement de son petit mobilier,et elle
avait été provisoirement habillée par une des femmes de chambre de madame de
Noailles, cette dame d’honneur intraitable que la dauphine appelait madame l’Étiquette.

Andrée portait une robe de soie bleue à taille longue et pincée
comme le corsage d’une guêpe. Cette robe s’ouvrait et se divisait par devant
pour laisser voir un dessous de mousseline à trois rangs de tuyaux brodés ;
des manches courtes également brodées de mousseline festonnée et étagée depuis
l’épaule accompagnaient le fichu brodé à la paysanne qui cachait pudiquement la
gorge de la jeune fille. Mademoiselle Andrée avait relevé simplement ses beaux
cheveux avec un ruban bleu pareil à la robe. Ces cheveux tombant de ses joues
sur son cou et sur ses épaules en longues et épaisses boucles rehaussaient bien
mieux que les plumes, les aigrettes et les dentelles dont on usait alors, la
mine fière et modeste de la belle fille au teint mat et pur, que le rouge n’avait
jamais souillé.

Tout en marchant, Andrée passait dans ses mitaines de soie
blanche les doigts les plus effilés et les plus suavement arrondis qu’il fût
possible de voir, tandis que dans le sable du jardin s’imprimait la pointe du
haut talon de ses mules de satin bleu tendre.

Elle apprit, en arrivant au pavillon de Trianon, que madame
la dauphine était allée faire un tour de promenade avec son architecte et son
maître jardinier. On entendait cependant crier à l’étage supérieur la roue du
tour sur lequel M. le dauphin s’occupait à faire une serrure de sûreté pour un
coffre qu’il affectionnait beaucoup.

Andrée, pour aller rejoindre la dauphine, traversa le parterre,
où, malgré la saison avancée, des fleurs, couvertes soigneusement la nuit, levaient
leur tête pâlie pour aspirer les fugitifs rayons d’un soleil plus pâle qu’elles.
Et, comme déjà le soir approchait, car en cette saison la nuit vient à six
heures, des garçons jardiniers s’occupaient d’abaisser les cloches de verre sur
les plantes les plus frileuses de chaque plate-bande.

Au détour d’une allée d’arbres verts, qui, taillés en
charmille et bordés de rosiers du Bengale, aboutissaient à une belle pièce de
gazon, Andrée aperçut tout à coup un de ces jardiniers qui, en la voyant, se
relevait sur sa bêche et la saluait avec une politesse plus habile et plus
savante que ne l’est la politesse du peuple.

Elle regarda, et dans cet ouvrier reconnut Gilbert, dont les
mains, malgré le travail, étaient encore assez blanches pour faire le désespoir
de M. de Taverney.

Andrée rougit malgré elle ; il lui semblait que la
présence de Gilbert en ce lieu était le résultat d’une étrange complaisance du
sort.

Gilbert redoubla son salut, et Andrée le lui rendit en continuant
de marcher.

Mais elle était une créature trop loyale et trop courageuse
pour résister à un mouvement de l’âme, et laisser sans réponse une question de
son esprit inquiet.

Elle revint sur ses pas, et Gilbert, qui déjà était devenu
pâle et la suivait sinistrement de l’œil, revint tout à coup à la vie et fit un
bond pour se rapprocher d’elle.

– Vous ici, monsieur Gilbert ? dit froidement Andrée.

– Oui, mademoiselle.

– Par quel hasard ?

– Mademoiselle, il faut bien vivre, et vivre honnêtement.

– Mais savez-vous que vous avez du bonheur ?

– Oh ! beaucoup, mademoiselle, dit Gilbert.

– Plaît-il ?

– Je dis, mademoiselle, que j’ai, comme vous le pensez,beaucoup
de bonheur.

– Qui vous a fait entrer ici ?

– M. de Jussieu, un protecteur à moi.

– Ah ! fit Andrée surprise, vous connaissez M. de
Jussieu ?

– C’était l’ami de mon premier protecteur, de mon maître, de
M. Rousseau.

– Bon courage, monsieur Gilbert ! dit Andrée en s’apprêtant
à partir.

– Vous vous portez mieux, mademoiselle ?… dit Gilbert
avec une voix si tremblante, qu’on devinait bien qu’elle s’était fatiguée en
venant de son cœur dont elle représentait chaque vibration.

– Mieux ? comment cela ? dit Andrée froidement.

– Mais… l’accident ?…

– Ah ! oui… Merci, monsieur Gilbert, je vais mieux ;
ce n’était rien.

– Oh ! vous avez bien failli périr, dit Gilbert au
comble de l’émotion, le danger était terrible.

À ce moment, Andrée pensa qu’il était bien temps d’abréger
cet entretien avec un ouvrier en plein parc royal.

– Bonjour, monsieur Gilbert, dit-elle.

– Mademoiselle ne veut pas accepter une rose ? dit
Gilbert frémissant et couvert de sueur.

– Mais, monsieur, repartit Andrée, vous m’offrez là ce qui
ne vous appartient pas.

Gilbert, surpris, atterré, ne répliqua rien. Il baissa la
tête, et, comme Andrée le regardait avec une certaine joie d’avoir manifesté sa
supériorité, Gilbert, se relevant, arracha toute une branche fleurie du plus
beau rosier, et se mit à en effeuiller les roses avec un sang-froid et une
noblesse qui imposèrent à la jeune fille.

Elle était trop équitable et trop bonne pour ne pas voir qu’elle
venait de blesser gratuitement un inférieur pris en flagrant délit de
politesse. Aussi, comme tous les gens fiers qui se sentent coupables d’un tort,
reprit-elle sa promenade sans ajouter un mot, quand peut-être l’excuse ou la
réparation effleurait ses lèvres.

Gilbert non plus n’ajouta pas un mot ; il jeta la
branche de roses et reprit sa bêche, mais son naturel alliait la fierté à la
ruse ; il se baissa pour travailler, sans doute, mais aussi pour voir s’éloigner
Andrée, qui, au détour d’une allée, ne put s’empêcher de se retourner. Elle
était femme.

Gilbert se contenta de cette faiblesse pour se dire qu’il venait,
dans cette nouvelle lutte, de remporter la victoire.

– Elle est moins forte que moi, se dit-il, et je la
dominerai. Orgueilleuse de sa beauté, de son nom, de sa fortune qui grandit, insolente
de mon amour qu’elle devine peut-être, elle n’en est que plus désirable pour le
pauvre ouvrier qui tremble en la regardant. Oh ! ce tremblement, ce
frisson indigne d’un homme ; oh ! les lâchetés qu’elle me force à
commettre, elle les payera un jour ! Mais, pour aujourd’hui,j’ai fait
assez de besogne, ajouta-t-il, j’ai vaincu l’ennemi… Moi qui eusse dû être plus
faible, puisque j’aime, j’ai été dix fois plus fort.

Il répéta encore ces mots avec une joie sauvage, et, une
main convulsive sur son front intelligent, d’où il releva ses beaux cheveux
noirs, il enfonça vigoureusement sa bêche dans la plate-bande,s’élança comme
un chevreuil tout au travers de la haie de cyprès et d’ifs,traversa, léger
comme la brise, un massif de plantes sous cloches, dont il n’effleura pas une, malgré
la rapidité furieuse de sa course, et s’ alla poster à l’extrémité de la
diagonale qu’il venait de décrire, pour tourner la route qu’Andrée suivait
circulairement.

Là, en effet, il la vit encore s’avancer pensive et presque
humiliée, ses beaux yeux baissés, sa main moite et inerte doucement balancée
sur sa robe frissonnante, il l’entendit, caché derrière l’épaisse charmille, soupirer
deux fois, comme si elle se parlait à elle-même. Enfin, elle passa si près des
arbres, que Gilbert eût pu, en allongeant le bras, effleurer celui d’Andrée, comme
une fièvre insensée, vertigineuse, lui conseillait de le faire.

Mais il fronça le sourcil avec un mouvement de volonté pareil
à de la haine, et, posant une main crispée sur son cœur :

– Encore lâche ! se dit-il.

Puis il ajouta tout bas :

– C’est qu’elle est si belle !

Gilbert fût peut-être resté longtemps dans sa contemplation,
car l’allée était longue et le pas d’Andrée fort lent et fort mesuré ;
mais cette allée avait des contre-allées d’où pouvait déboucher un fâcheux, et
le hasard traita si mal Gilbert, qu’un fâcheux déboucha effectivement de la
première allée latérale à gauche, c’est-à-dire presque en face du massif d’arbres
verts où Gilbert se tenait caché.

Cet importun marchait d’un pas méthodique et mesuré ;
il portait haut la tête, tenait son chapeau sous le bras droit et la main
gauche sur l’épée. Il portait un habit de velours sous une pelisse doublée de
martre zibeline, et tendait en marchant la jambe qu’il avait belle,et le
cou-de-pied, qu’il avait haut comme un homme de race.

Ce seigneur, tout en s’avançant, aperçut Andrée, et la tournure
de la jeune fille lui parut sans doute agréable, car il doubla le pas en
coupant obliquement, de façon à se trouver sur la ligne que suivait Andrée et à
la croiser le plus tôt possible.

Gilbert, ayant vu ce personnage, poussa involontairement un
petit cri et s’enfuit comme un merle effarouché sous les sumacs.

La manœuvre du fâcheux lui réussit ; il en avait sans
doute l’habitude, et, avant trois minutes, il se trouva précéder Andrée que, trois
minutes auparavant, il suivait à une assez grande distance.

Andrée, entendant ce pas, se jeta d’abord un peu de côté
pour laisser passer l’homme ; lorsqu’il fut passé, elle regarda de son
côté.

Le seigneur regardait aussi et de tous ses yeux : il s’arrêta
même pour mieux voir, et, se retournant après avoir vu :

– Ah ! mademoiselle, dit-il d’une voix tout aimable, où
courez-vous si vite, je vous prie ?

Au son de cette voix, Andrée leva la tête et vit, à trente
pas derrière elle, deux officiers des gardes qui marchaient lentement ;
elle vit, sous la pelisse de martre de celui qui lui adressait la parole, le
cordon bleu, et, toute pâle, tout effrayée de cette rencontre inattendue et de
cette interruption gracieuse :

– Le roi ! dit-elle en s’inclinant fort bas.

– Mademoiselle…, répliqua Louis XV en s’approchant, j’ai de
si mauvais yeux que je suis forcé de vous demander votre nom.

– Mademoiselle de Taverney, murmura la jeune fille, si confuse,
si tremblante, qu’à peine se fit-elle entendre.

– Ah ! oui-da ! c’est un heureux voyage que vous
faites dans Trianon, mademoiselle, dit le roi.

– J’allais rejoindre Son Altesse royale madame la dauphine
qui m’attend, répondit Andrée de plus en plus tremblante.

– Mademoiselle, je vous conduirai près d’elle, reprit Louis
XV ; car je vais, en voisin de campagne, rendre une visite à ma fille ;
veuillez accepter mon bras, puisque nous suivons le même chemin.

Andrée sentit comme un nuage passer sur sa vue et descendre
en flots tourbillonnants avec son sang jusqu’à son cœur. En effet,un pareil
honneur pour la pauvre fille, le bras du roi, de ce souverain seigneur de tous,
une gloire si inespérée, si incroyable, une faveur dont toute une cour eût été
jalouse, lui paraissait quelque chose comme un rêve.

Aussi fit-elle une révérence si profonde et si
religieusement craintive, que le roi se crut obligé de la saluer encore. Quand
Louis XV voulait se souvenir de Louis XIV, c’était toujours en des questions de
cérémonial et de politesse. Au reste, ses traditions de courtoisie venaient de
plus loin, elles venaient de Henri IV.

Il offrit donc sa main à Andrée ; celle-ci plaça l’extrémité
brûlante de ses doigts sur le gant du roi, et tous deux continuèrent de marcher
vers le pavillon, où l’on avait dit au roi qu’il trouverait la dauphine avec
son architecte et son jardinier en chef.

Nous pouvons assurer que Louis XV, qui cependant n’aimait
pas beaucoup à marcher, prit le plus long chemin pour conduire Andrée au Petit
Trianon. Le fait est que les deux officiers qui marchaient derrière s’aperçurent
de l’erreur de Sa Majesté et s’en plaignirent, car ils étaient légèrement vêtus,
et le temps se refroidissait.

Ils arrivèrent tard, puisqu’ils ne trouvèrent pas la
dauphine au point où l’on espérait la trouver ;Marie-Antoinette venait de
partir, pour ne pas faire attendre le dauphin, qui aimait à souper entre six et
sept heures.

Son Altesse royale arriva donc à l’heure exacte, et, comme
le dauphin, très ponctuel, se tenait déjà sur le seuil du salon pour être plus
vite à la salle à manger, lorsque le maître d’hôtel paraîtrait, la dauphine
jeta sa mante aux mains d’une femme de chambre, alla prendre gaiement le bras
du dauphin, et l’entraîna dans la salle à manger.

Le couvert était dressé pour les deux illustres amphitryons.
Ils occupaient chacun le milieu de la table, laissant ainsi libre le haut bout,
que, depuis certaines surprises du roi, on n’occupait jamais, même pour une
table garnie de convives.

À ce haut bout, le couvert du roi avec son cadenas occupait
une place considérable ; mais le maître d’hôtel, qui ne comptait pas sur
cet hôte, faisait le service de ce côté.

Derrière la chaise de la dauphine – avec l’espace nécessaire
pour que les valets circulassent – sur un petit gradin, se tenait,assise sur
un tabouret, madame de Noailles raide et ayant pris pourtant tout ce qu’on doit
avoir d’amabilité sur la figure à l’occasion d’un souper.

Près de madame de Noailles étaient les autres dames auxquelles
leur position à la cour constituait le droit ou méritait la faveur d’assister
au souper de Leurs Altesses royales.

Trois fois par semaine, madame de Noailles soupait à la même
table que M. le dauphin et madame la dauphine. Mais, les jours où elle ne
soupait pas, elle se fût bien gardée de ne point assister au souper ; c’était
d’ailleurs un moyen de protester contre l’exclusion de ces quatre jours sur
sept.

En face de la duchesse de Noailles, surnommée par la dauphine
madame l’Étiquette, se tenait sur un gradin à peu près pareil M. le duc de
Richelieu.

Lui aussi était un strict observateur des convenances ;
seulement, son étiquette à lui demeurait invisible à tous les yeux,éternellement
cachée qu’elle était sous l’élégance la plus parfaite, et quelquefois même sous
le persiflage le plus fin.

Il résultait de cette antithèse entre le premier gentilhomme
de la chambre et la première dame d’honneur de Son Altesse royale madame la
dauphine, que la conversation, sans cesse abandonnée par la duchesse de
Noailles, était sans cesse relevée par M. de Richelieu.

Le maréchal avait voyagé dans toutes les cours de l’Europe, et
il avait pris dans chacune d’elles le ton d’élégance qui était le mieux
approprié à sa nature, de sorte que, admirable de tact et de convenance, il
savait à la fois toutes les anecdotes qui pouvaient se raconter à une table de
jeunes infantes et au petit couvert de madame du Barry.

Il s’aperçut, ce soir-là, que la dauphine mangeait avec appétit
et que le dauphin dévorait. Il supposa qu’ils ne lui tiendraient pas tête dans
la conversation, et qu’il ne s’agissait que de faire passer à madame de
Noailles une heure de purgatoire anticipé.

Il se mit à parler philosophie, théâtre, double sujet de conversation
doublement antipathique à la vénérable duchesse.

Il raconta donc le sujet d’une des dernières boutades philanthropiques
du philosophe de Ferney, nom que l’on donnait déjà à l’auteur de la Henriade ;
et, quand il vit la duchesse sur les dents, il changea de texte et détailla
tout ce qu’en sa qualité de gentilhomme de la chambre, il avait de tracas pour
faire jouer plus ou moins mal mesdames les comédiennes ordinaires du roi.

La dauphine aimait les arts, et surtout le théâtre ;
elle avait trouvé un costume complet de Clytemnestre à mademoiselle Raucourt ;
elle écouta donc M. de Richelieu non seulement avec indulgence,mais encore
avec plaisir.

Alors on vit la pauvre dame d’honneur, au mépris de l’étiquette,
s’agiter sur son gradin, se moucher haut et secouer sa vénérable tête, sans
songer au nuage de poudre qui, à chacun de ses mouvements,enveloppait son
front, comme à chaque bouffée de bise un nuage de neige enveloppe la cime du
mont Blanc.

Mais ce n’était pas le tout que d’amuser madame la dauphine,
il fallait encore plaire à M. le dauphin. Richelieu abandonna donc la question
du théâtre, pour lequel l’héritier de la couronne de France n’avait jamais eu
une grande sympathie, pour parler philosophie humanitaire. Il eut,à propos des
Anglais, toute cette chaleur que Rousseau jette comme un fluide vivifiant sur
le personnage d’Édouard Bomston.

Or, madame de Noailles exécrait les Anglais autant que les
philosophes.

Une idée neuve était une fatigue pour elle, et une fatigue dérangeait
l’économie de toute sa personne. Madame de Noailles, qui se sentait faite pour
conserver, hurlait aux idées nouvelles comme les chiens aux masques.

Richelieu avait un double but en jouant ce jeu, il tourmentait
madame l’Étiquette, ce qui faisait sensiblement plaisir à madame la dauphine, et
il trouvait par-ci par-là quelques apophtegmes vertueux, quelques axiomes de
mathématiques recueillis joyeusement par M. le dauphin, prince amateur des
choses exactes.

Il faisait donc sa cour à merveille, cherchant de tous ses
yeux quelqu’un qu’il comptait voir là et qu’il n’y trouvait pas,lorsqu’un cri
poussé au bas de l’escalier monta dans la voûte sonore, répété par deux autres
voix étagées sur le palier d’abord, puis sur l’escalier même.

– Le roi !

À ce mot magique, madame de Noailles se leva comme si un
ressort d’acier l’eût fait saillir de son gradin ; Richelieu se souleva
lentement avec habitude ; le dauphin essuya précipitamment sa bouche avec
sa serviette et se tint debout devant sa place, le visage tourné vers la porte.

Quant à madame la dauphine, elle se dirigea vers l’escalier,
pour rencontrer le roi plus vite et lui faire les honneurs de sa maison.

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