XV
Dans notre logis toute la nuit ouvert, leslampes qui brûlent devant le Bouddha doré nous procurent lacompagnie de toutes les bêtes des jardins d’alentour. Les phalènes,les moustiques, les cigales et d’autres insectes extraordinairesdont je ne sais pas les noms, – tout ce monde est chez nous.
Et c’est drôle, quand se présente quelquesauterelle imprévue, quelque scarabée sans gêne et sans excuse,courant sur nos nattes blanches, de voir de quelle manièreChrysanthème les signale à mon indignation, – en me les montrant dudoigt, sans dire autre chose que : « Hou ! » latête baissée, avec une moue particulière et un regard scandalisé.Il y a un éventail exprès, qui sert à les pousser dehors.