Sherlock Holmes

SCÈNE IV

LES MÊMES, MOINS MORIARTY

ORLEBAR. – Il vaudrait mieuxcacher cette corde…

Jarvis ramasse la corde qui est par terre,et la cache dans un tonneau.

FITTON, il examine lafenêtre, regarde la fermeture et fait signe à Fletcher que tout esten sûreté de ce côté. Orlebar considère, près de la lampe, le fauxpaquet de lettres qu’il a tiré de sa poche. S’approchant delui. – Vous avez saisi… Nous sommes dans le corridor, justeaprès le tournant, pour qu’on ne puisse pas nous voir en venantici.

ORLEBAR. – Et vous arrivezsur mon coup de sifflet ?

FLETCHER. – Soyez tranquille.Nous ne perdrons pas de temps !

Sortent Fletcher, Fitton etJarvis.

Bribb qui a montré quelques signesd’impatience pendant la scène, et tordu nerveusement sa moustache,regarde sa montre.

BRIBB. – Diable !Diable ! Diable ! Diable ! … Voilà encore que çaprend une tournure qui ne me va pas…

ORLEBAR. – Qu’est-ce que tuas à te trémousser ?

BRIBB, se grattant latête. – S’il faut te parler franchement, Jim, ce qui se mijoteici n’est pas de ma partie… Qu’est-ce que tu veux ? Je suis ungarçon paisible, estimé dans son quartier…

ORLEBAR. – Et payantrégulièrement son terme… Je connais la chanson…

BRIBB. – Mon vieux, ouvrir lapanse d’un coffre-fort ou percer le plafond d’une maison de banque…à la bonne heure… voilà qui rentre dans mes goûts !… Maiss’attaquer à un homme cela amène toujours certaines complications…Et j’ai horreur des complications !

ORLEBAR. – Écoute ! Toutce que je te demande c’est de descendre dans la ruelle, et de meprévenir dès l’arrivée de la voiture.

BRIBB. – Il faudra que jeremonte, alors ?

ORLEBAR. – Inutile. Tu as tonsifflet de cab sur toi ?

BRIBB. – Toujours.

ORLEBAR. – Eh bien quand tuverras de loin Paddy Plum, sur son siège, tourner le coin de larue, siffle deux fois dans ton instrument.

BRIBB. – Compris ! …Mais en m’entendant siffler s’il allait venir un cab ?

ORLEBAR. – Eh bien ! tule prendras pour rentrer !

BRIBB. – C’est juste !…Alors tu n’auras plus besoin de moi ? ORLEBAR.– Non.

BRIBB. – Ce que je vais metrotter !… Et, tu sais, mon vieux, bonne chance ! Ilserre la main d’Orlebar, et sort rapidement.

Les cookies permettent de personnaliser contenu et annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer